Situation sociale en France

Derrière la “sainte icône” de l'abbé Pierre, le visage de la violence capitaliste

L’abbé Pierre décédé en 2007 est aujourd’hui accusé de plusieurs agressions sexuelles. Elles font suite à un premier témoignage en 2023 « faisant état d’une agression sexuelle commise par l’abbé Pierre sur une femme » et qui était adressé à Emmaüs International, Emmaüs France et la Fondation Abbé-Pierre.

La perspective est à la lutte ouvrière... La bourgeoisie s’y prépare

Au moment du « passage en force » du gouvernement Macron pour imposer la réforme des retraites, ce dernier promettait cyniquement : « cent jours d’apaisement, d’unité, d’ambitions et d’actions au service de la France ». En guise d’apaisement, nous avons eu le meurtre de Nahel et les émeutes du début juillet, puis la répression policière. La poursuite de l’inflation et les attaques sur les conditions de vie et de travail ont plongé une plus grande partie de la population dans la pauvreté.

Face à la barbarie de l’État bourgeois, les violences aveugles sont une impasse

La mort tragique du jeune Nahel, à Nanterre, dans la banlieue parisienne, assassiné par un policier, a mis le feu aux poudres. Immédiatement, des émeutes ont éclaté dans les grandes et petites villes de France contre cette ignoble injustice.

Opération Wuambushu à Mayotte: L’immonde "nettoyage de printemps" de la bourgeoisie française!

Après avoir évacué à tour de bras les campements de migrants en métropole avec une brutalité sans nom, c’est au tour de Mayotte, le plus grand bidonville de France, de voir arriver les forces de l’ordre pour l’opération Wuambushu.

Incidents au stade de France: L’État bourgeois est le véritable hooligan

Quand, en ce 28 mai, les familles de supporteurs madrilènes et liverpuldiens se préparaient à passer 90 minutes de « parenthèses enchantées », elles pouvaient peut-être s’attendre à rencontrer quelques hooligans. Elles étaient pourtant loin d’imaginer que les véritables brutes auxquelles elles feraient face allaient être ces « hommes en bleu » supposément chargés de la protection de l’événement. Ce fut, en effet, une journée de terreur pour les victimes de l’État bourgeois.

Les maltraitances dans les maisons de retraite sont un produit de la barbarie du capitalisme

La publication de l’enquête de Victor Castanet, Les Fossoyeurs, a remis sur le devant de la scène médiatique le traitement barbare auquel sont soumises d’innombrables personnes âgées dans les maisons de retraite. Bien sûr, la bourgeoisie, gouvernement en tête, a feint la stupéfaction : Comment ? On maltraite les vieux dans les EHPAD ? C’est une « révélation » fracassante ! Alors, branle-bas de combat ! Convocation du directeur chez la ministre de l’Autonomie ! Indignation gouvernementale ! Enquêtes administratives !…

Révoltes aux Antilles: Les syndicats entraînent les ouvriers dans une impasse dangereuse!

Barrages, blocages, incendies, pillages, émeutes, destructions de magasins, de supermarché et de bâtiments, coups de feu, affrontements multiples… Malgré l’instauration rapide du couvre-feu, les révoltes aux Antilles ont abouti à ce que Macron a aussitôt qualifié de « situation très explosive ».

Derrière le discours “protecteur” de l’État, les attaques se poursuivent!

Depuis la rentrée, nous assistons à tout un battage idéologique censé nous convaincre d’une formidable reprise économique : « forte demande », « croissance de l’emploi », « pénurie de main d’œuvre »… Bref, une sorte de « boom inattendu » laissant entendre que le capitalisme aurait retrouvé sa vitalité après le sommeil dans lequel la pandémie de Covid-19 avait plongé l’économie mondiale.

Violences dans les stades de football: la barbarie du capitalisme a le sport qu’elle mérite!

Jets de projectiles envers des joueurs à Montpellier, bagarres entre supporters et joueurs à Nice, jets de briques sur la pelouse après une décision arbitrale à Ajaccio, siège arraché et jeté sur un enfant de 11 ans à Paris, pelouse envahie par des supporters à Lens, guet-apens tendu à l’encontre de supporters à Montpellier, bagarres entre supporters à Angers… Le retour du public dans les stades de football en ce début de saison de Ligue 1 en France est marqué par une accumulation de heurts.

Et pendant la pandémie… l’État détruit toujours les hôpitaux!

Il y a un an, lors de la première vague de Covid-19, toute la bourgeoisie française, son gouvernement, ses partis, ses médias, appelaient à applaudir aux fenêtres les soignants, « héros de la nation » en « première ligne » exposée à un virus meurtrier. Et de leur promettre, la main sur le cœur, considération, moyens et augmentation.

Grèves dans les hôpitaux: Contre la division syndicale, la classe ouvrière doit lutter sur son propre terrain!

Cet été, alors que le gouvernement mettait la pression sur la population pour accélérer la campagne vaccinale, Macron annonçait, avec un ton martial, l’obligation vaccinale pour les personnels hospitaliers et des maisons de retraite, sous peine de licenciement. Des contraintes identiques ont été imposées dans d’autres pays, comme en Grèce ou en Italie.

Covid aux Antilles: La population est victime du pourrissement du capitalisme

Près de deux ans après les débuts de la pandémie de Covid-19, la situation en Martinique et en Guadeloupe laisse pantois : taux d’incidence démesurés, services de réanimation sursaturés, morgues littéralement débordées, armée à la rescousse, matériel envoyé en masse par les hôpitaux de la métropole, patients transférés en métropole par avion, quand ils peuvent tenir le temps du voyage… Le tableau relève plus d’une médecine de guerre au fin fond du tiers-monde que d’une gestion digne d’un des pays les plus avancés du monde. Comment expliquer un tel désastre ?

Manifestations contre le pass sanitaire: La défense de la démocratie n’est pas un vaccin contre le capitalisme, c’est un virus mortel pour le prolétariat

Depuis plus d’un mois, se multiplient les manifestations, largement montées en épingle par les médias, où s’expriment de manière anarchique et contradictoire les revendications anti-vaccins et celles contre un pass sanitaire jugé « liberticide ». Tout cela dans un front anti-Macron généralisé où se côtoient pêle-mêle des partis politiques allant de l’extrême gauche du capital à l’extrême droite, un melting-pot d’individus ou de familles indignés par telle ou telle déclaration ou décision gouvernementales, des prolétaires isolés, des manifestants se réclamant du mouvement des gilets jaunes.

Mobilisation des étudiants: Confrontée à la misère, la jeunesse ne se résigne pas!

Le 21 janvier dernier, des centaines d’étudiants sont descendus dans la rue partout en France pour exprimer leur exaspération et leur colère. Depuis maintenant un an, pour faire face à la pandémie, le gouvernement a régulièrement stoppé les cours en présentiel dans les universités, laissant les étudiants sans autre perspective qu’un tête à tête avec un écran d’ordinateur. Macron a eu beau claironner haut et fort qu’il était hors de question de confiner uniquement les vieux et les jeunes, c’est pourtant bien un des axes de la politique menée dans la gestion de la pandémie.

L’ordre de l’État “démocratique” règne!

Souillée, déshonorée, pataugeant dans le sang, couverte de crasse : voilà comment se présente la société bourgeoise, voilà ce qu’elle est. Ce n’est pas lorsque, bien léchée et bien honnête, elle se donne les dehors de la culture et de la philosophie, de la morale et de l’ordre, de la paix et du droit, c’est quand elle ressemble à une bête fauve, quand elle danse le sabbat de l’anarchie, quand elle souffle la peste sur la civilisation et l’humanité qu’elle se montre toute nue, telle qu’elle est vraiment”. Rosa Luxemburg, Brochure de Junius (1915).

Crise sanitaire, crise économique, terrorisme… Les syndicats au chevet du capital national

“Depuis la fin du confinement, pas une semaine ne se passe sans qu’une annonce de plan social, de restructuration, voire de faillite ne soit faite” constate Le Figaro. Les prévisions des licenciements à venir en France donnent ainsi le tournis.

Au programme de la rentrée 2020: crise, licenciements, chômage, attaques et mépris !

Au programme de la rentrée 2020: crise, licenciements, chômage, attaques et méprisAlors que la pandémie mondiale et le confinement de près de quatre milliards de personnes sont encore présents, le capitalisme poursuit sa marche infernale : mensonges, flicage, chômage, misère, attaques contre les conditions de vie et de travail, répression…

Affaire Traoré: Une mobilisation au bénéfice de la classe dominante

La mort de George Floyd à Minneapolis le 25 mai dernier a provoqué une onde de choc dans de nombreux pays. Aux États-Unis, une vague de manifestations contre cet énième et insupportable assassinat d’un Noir par la police a déferlé sur tout le territoire, non seulement dans les grandes métropoles, mais aussi, ce qui est moins courant, dans de petites agglomérations. Ces manifestations ont été suivies par de multiples mobilisations un peu partout dans le monde : en Italie, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Nouvelle-Zélande, au Canada, en Irlande, etc.

Seules la solidarité et l’unité dans la lutte peuvent repousser les attaques !

Le 27 octobre, des cheminots écrivaient dans un communiqué : “Nous agents grévistes du matériel au Technicentre de Châtillon, sur le réseau TGV Atlantique, avons cessé le travail massivement depuis lundi 21 octobre au soir, sans se concerter ou être encadrés par les syndicats. (…) Notre colère est réelle et profonde, nous sommes déterminés à nous battre jusqu’au bout de nos revendications, pour le respect et la dignité.

Mort de Steve Maia Caniço: La terreur de l’Etat n’a pas de limites

Le 29 juillet dernier, le corps de Steve Maia Caniço était enfin repêché des eaux de la Loire à Nantes plus d’un mois après sa disparition survenue dans la nuit du 21 au 22 juin au cours de la Fête de la Musique. Cette nuit-là, sous les coups de 4h30 du matin, alors que les sound systems retentissaient encore, le public vit arriver les forces de l’ordre qui demandèrent de couper le son.

La bourgeoisie profite des faiblesses du prolétariat pour l’attaquer plus fortement

Le moins qu'on puisse dire, c'est que les attaques contre la classe ouvrière pleuvent dru ! Ce sont absolument tous les secteurs, le privé comme le public, toutes les générations, toutes les parties du prolétariat ainsi que tous les aspects de la condition ouvrière, l'emploi, le chômage, les conditions de travail, les salaires, et les retraites qui sont actuellement simultanément frappés : c'est tous azimuts que l'Etat en France se livre à une offensive générale pour dégrader drastiquement les conditions de vie et de travail de l'ensemble du prolétariat.

Réformes et licenciements: toute la classe ouvrière est attaquée

Les licenciements, les attaques économiques et les réformes qui s’annoncent pour les mois à venir sont particulièrement violents. Toute la classe ouvrière est concernée : travailleurs du public et du privé, retraités, chômeurs, immigrés ou étudiants précaires. Tous.

Suicides chez les policiers: le prolétariat ne tire pas sa force de la mort de ses ennemis de classe

La police connaît depuis le début de l’année 2018 un taux de suicide record dans ses rangs. Selon l’information Service d’information et de communication de la police, 35 policiers se seraient donné la mort depuis le début de l’année 2018, un record à ce jour en France. Ce taux de suicide est supérieur de 35 % à celui qui sévit dans la population française en général.

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