Brochures

Manifeste sur la Révolution d’Octobre 1917 en Russie

En octobre 1917, après trois ans de carnage indescriptible sur les champs de bataille, une lueur d’espoir surgissait dans les ténèbres de la guerre : les ouvriers russes, après avoir chassé le Tsar en février, renversaient le gouvernement provisoire bourgeois qui l’avait remplacé mais qui s'obstinait dans la poursuite de la guerre "jusqu’à la victoire". Les Soviets (conseils d’ouvriers, de soldats et de paysans), avec le parti bolchevique en première ligne, demandaient la fin immédiate de la guerre et appelaient les ouvriers du monde à suivre leur exemple révolutionnaire.

La Gauche Communiste de France

Si une véritable Gauche communiste a existé en France, elle est apparue en opposition à la dégénérescence stalinienne du parti et elle est née d'une greffe de l'Opposition russe ainsi que des Gauches communistes italienne et germano-hollandaise, via les éléments révolutionnaires dans l'immigration.

Entre les deux guerres mondiales, les tentatives pour regrouper les forces révolutionnaires et créer une Gauche communiste unifiée en France, n'ont rien donné. C'est donc lentement et à la suite d'un long et patient travail que ce processus aboutira, sous l'impulsion de la Fraction italienne de la Gauche communiste notamment, avec des éléments en provenance de l'Union communiste. Cette décantation s'effectuera pendant et du fait de la guerre d'Espagne. Cette ultime tentative va finalement donner naissance à la Fraction française de la Gauche communiste durant la Seconde Guerre mondiale.

Comment le PCF est passé au service du capital

Aujourd’hui, le PCF, comme tous les partis staliniens, n’est plus une organisation du prolétariat. Il n’est pas non plus, contrairement à ce que mettent en avant les organisa­tions trotskistes, "un parti ouvrier dégénéré" ("... dégénéré certes, mais ouvrier quand même" comme elles disent). En effet, c’est à partir du milieu des années 1930 qu’il a rejoint les rangs de la classe enne­mie, qu’il a basculé dans le camp de la bourgeoisie et cela de façon irréversible.

La période de transition

La reconnaissance de la nécessité et de l'inévitabilité d'une période de transition du capitalisme au communisme est caractéristique de l'analyse marxiste, matérialiste, de la révolution sociale qui doit renverser le capitalisme. Cette analyse se base sur la compréhension historique des conditions du passage d'une forme sociale à une autre. Sur le plan de l'expérience pratique, c'est surtout celle du pouvoir

Le trotskysme contre la classe ouvrière

Né comme courant d'opposition opportuniste à la dégenérescence de l'Internationale communiste et la contre-révolution stalinienne, le trotskysme est passé définitivement du côté de la classe dominante avec son soutien au camp "démocratique" lors de la deuxième guerre mondiale impérialiste. Sa nature fondamentalement anti-ouvrière n'a fait que se confirmer depuis.

Nation ou classe

Brochure sur la question "nationale"

Invoquer aujourdhui l'attitude de Marx à l'égard des guerres de l'époque de la bourgeoisie progressive et oublier les paroles de Marx : -"Les ouvriers n'ont pas de patrie"-, paroles qui se rapportent justement à l'époque de la bourgeoisie réactionnaire qui a fait son temps, à l'époque de la révolution socialiste, c'est déformer cyniquement la pensée de Marx et subtituer au point de vue socialiste le point de vue bourgeois"

Effondrement du Stalinisme

L’ignominieuse assimilation du stalinisme au communisme, qui est faite depuis toujours, a été intensifié lors de l'effondrement du bloc de l'Est en 89. Cette fois le battage écœurant porte sur « la mort du communisme ». Il va constituer, pour la bourgeoisie, les fondements d’une gigantesque entreprise d’affaiblissement de la classe ouvrière et d’anéantissement de sa conscience. Elle cherche ainsi à tuer dans l’œuf toute velléité de remettre en cause radicalement et définitivement sa domination et toute idée qu’il puisse exister une alternative à son système barbare. En bref, elle cherche à anéantir la perspective prolétarienne. Voilà pourquoi elle ne cesse de traîner dans la boue le mouvement ouvrier, ses heures de gloire (octobre 1917), ses organisations révolutionnaires (le parti bolchevique) et ses grandes figures (Marx, Lénine).

Le capitalisme n'a pas de solution au chômage

Une seule issue : la lutte unie de tous les ouvriers

L'ensemble de la classe ouvrière, dans tous les pays, tous les secteurs, toutes les entreprises, vit aujourd'hui avec cette inquiétude obsédante : comment échapper à la menace du chômage ? Quel avenir la société actuelle réserve-t-elle à nos enfants ? Que peut-on faire pour sortir de cette situation ?
A ces questions, la classe capitaliste qui dirige le monde n'a désormais qu'une seule réponse : il faut faire confiance aux gouvernements, eux seuls ont les moyens de résoudre le problème. Mais il faut être patients, accepter des sacrifices, et surtout il faut comprendre que le chômage est la rançon que l'humanité doit payer pour le développement du progrès technologique.

La Décadence du Capitalisme

Les textes recueillis dans cette brochure ont été publiés pour la première fois entre 1973 et 1978.

Pourquoi et comment les révolutionnaires doivent analyser la crise est une contribution du C.C.I. à la 2ème Conférence Internationale des groupes de la gauche communiste

Fascisme & démocratie deux expressions de la dictature du capital

La montée de l'extrême-droite dans un certain nombre de pays d'Europe, depuis la fin des années 80, a en effet donné un semblant de vraisemblance aux cris d'alerte de la bourgeoisie contre un danger fasciste et a constitué un facteur de relance des campagnes démocratiques et antifascistes.
La bourgeoisie a développé depuis 68 et on peut dire surdéveloppé aujourd’hui, des campagnes idéologiques destinées à faire diversion et à affaiblir la conscience de la classe ouvrière. Parmi celles-ci, les campagnes démocratiques agitant un danger fasciste occupent une place de choix. Présentant l'extrême-droite comme l'ennemi principal, elles ont pour but de rabattre les prolétaires vers la démocratie qui n'est autre que le visage que se donne la dictature du capital pour mystifier la classe ouvrière, et dissimuler ainsi le rôle de premier ordre joué par la gauche dans la défense de l'ordre capitaliste.
Ce n'est qu'une apparence et il convient de faire la différence entre les circonstances de la montée du fascisme dans les années 30 et celles de l'extrême-droite dans la période actuelle.

Luttes de décembre 95 dans la fonction publique en France - victoire pour les syndicats ; défaite pour la classe ouvrière

"Le mouvement social le plus important depuis mai 68", "une formidable mobilisation" : voilà en quels termes la presse et la télévision bourgeoises elles-mêmes célébraient, à grand renfort de publicité, les luttes dans la Fonction publique de novembre/décembre 1995 en France contre le plan Juppé. Et ce sont encore les médias qui, avec les syndicats, ont été les premiers, à l'issue du mouvement, à présenter celui-ci comme une "grande victoire ouvrière". Que ce soit ceux dont le rôle a toujours été au contraire de dénigrer, minimiser ou carrément passer sous silence, quand ils le pouvaient, les luttes ouvrières les plus significatives constitue déjà un sérieux indice du fait que la bourgeoisie a voulu mystifier les prolétaires. Cela doit les inciter à la plus vive méfiance et à la réflexion sur ce qu'a réellement été cette mobilisation.

Octobre 1988 : Bilan de la lutte des infirmières (...) Les coordinations : la nouvelle arme de la bourgeoisie

"La classe ouvrière, elle, ose hardiment regarder la vérité en face, même si cette vérité constitue pour elle l'accusation la plus dure, car sa faiblesse n'est qu'un errement et la loi impérieuse de l'histoire lui redonne la force, lui garantit sa victoire finale.

 L'auto-critique impitoyable n'est pas seulement pour la classe ouvrière un droit vital, c'est aussi pour elle le devoir suprême."

citation de Rosa Luxembourg, "lacrise de la social-démocratie." Ed. La Taupe, page 59

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