Une réunion pour discuter de l’importance du 50e anniversaire du CCI et de l’état du monde au cours de ces décennies.
Samedi 6 décembre 2025, de 15h à 18h (heure française)
| english | français | deutsch | italiano | svenska | español | türkçe | nederlands | português | Ελληνικά |
| русский | ![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
filipino | ![]() |
![]() |
magyar | suomi |
Une réunion pour discuter de l’importance du 50e anniversaire du CCI et de l’état du monde au cours de ces décennies.
Samedi 6 décembre 2025, de 15h à 18h (heure française)
Le Courant communiste international organise une permanence en ligne (en français) le samedi 22 novembre 2025 de 15h à 18h. Ces permanences sont des lieux de débat ouverts à tous ceux qui souhaitent rencontrer et discuter avec le CCI. Nous vous invitons vivement à venir débattre afin d’approfondir la réflexion sur les enjeux de la situation, confronter les positions et les questionnements, contribuer à la clarification des questions politiques.
Notre organisation, le Courant Communiste International, a été fondée en janvier 1975, il y a un peu plus d'un demi-siècle
Nous sommes aujourd’hui des milliers dans la rue pour exprimer notre colère et notre rejet des attaques, d’une ampleur sans précé dent depuis des décennies, que nous impose le gouvernement Ari zona. Dix mois déjà que, conscients que ces attaques concernent tous les travailleurs, nous nous mobilisons, au-delà des régions, des secteurs, des catégories et des générations, pour affirmer tous unis, haut et fort notre refus de subir toutes nouvelles mesures d’austérité : « Trop c’est trop ! »
« Automne 2025, plus haut que 1968 ! », « Grève générale ! », « Actifs, chômeurs, étudiants, retraités, solidarité! »… Voici ce qu’on a pu entendre dans les cortèges, le 18 septembre dernier, où plus d’un million de personnes sont descendues dans la rue. Ce jour là, partout en France, les manifestants ont exprimé massivement leur colère et leur combativité face aux attaques d’une ampleur sans précédent depuis des décennies.
Nous sommes aujourd’hui nombreux dans la rue. Nous ne pouvons plus supporter de nouvelles attaques contre nos conditions de vie et de travail...
Plus que toute autre, la paix imposée par Donald Trump à Gaza mérite l’appellation de « paix des cimetières ». Après deux ans de conflit et de blocus, après 68 000 morts, la plupart des civils dont 20 000 enfants, après la destruction des habitations, des hôpitaux et des écoles, les deux millions de Gazaouis survivants sont épuisés, 50 000 enfants sont menacés de malnutrition aiguë et ont besoin d’un traitement immédiat. C’est un cessez-le-feu bien précaire tant les conflits d’intérêts impérialistes sont explosifs au Proche-Orient.
Le gouvernement Bayrou est tombé. Mais les attaques vont se poursuivre ! Avec le prochain gouvernement, qu’il soit de droite, de gauche ou populiste, les licenciements, les cures d’austérité et l’exploitation vont continuer à s’intensifier.
Partout dans le monde, la bourgeoisie fait payer au prolétariat le coût de la crise économique de son système et de l’expansion du militarisme à travers un déluge d’attaques qui s’abattent sur les ouvriers. C’est ce cumul d’attaques conduisant à un processus de paupérisation massif qui provoque aujourd’hui une colère toujours plus forte au sein de la population, en particulier de la classe ouvrière, une volonté de riposter et de ne pas accepter les sacrifices demandés.
Pour la classe ouvrière, une classe dont la conscience est une arme des plus précieuses, apprendre de sa propre expérience est d’importance fondamentale. Chaque fois qu’elle agit sur son propre terrain, d’une manière massive, unie et solidaire, et, surtout, avec un élan révolutionnaire, elle laisse des leçons importantes pour le futur, des leçons que la classe doit appréhender et utiliser pour ses actions futures.
Trompés par les discours rendant les « étrangers » responsables de tous les maux, depuis les coupes dans les aides sociales à la menace qu’ils constitueraient pour les enfants, les participants aux manifestations contre les demandeurs d'asile et les réfugiés en Grande-Bretagne se présentent comme de véritables patriotes en brandissant l'Union Jack et la croix de Saint-Georges...
« La plus grande frappe par B-2 de l’histoire ». Les mots choisis par le général Dan Caine, chef d’État-major des Armées américaines, pour qualifier les bombardements de plusieurs sites nucléaires iraniens dans la nuit du 21 au 22 juin montrent l’importance historique de l’événement. 125 avions en vol, un sous-marin et plusieurs navires mobilisés, 75 missiles de précisions et 14 bombes GBU-57 largués en quelques heures. Avec leur opération Midnight Hammer, les États-Unis viennent donc de rentrer de façon fracassante dans la guerre.
-
Depuis le 6 juin dernier, l’administration Trump a décidé d’intensifier spectaculairement la politique anti-migrants de la bourgeoisie américaine en organisant des véritables chasses à l’homme contre les immigrés sans papiers, concentrées en particulier en Californie dans la région de Los Angeles, deuxième ville du pays, où vivent de nombreux ouvriers d’origine latino-américaine.
°
°
Comme nous l’avons indiqué dans notre presse, le retour de Trump, ce fanfaron rancunier, propulsé à la présidence par la vague populiste, a représenté un sérieux échec politique pour les factions bourgeoises...
En août 2024, avant même l’élection de Donald Trump à un second mandat présidentiel, le CCI a proposé à d’autres groupes de la Gauche communiste la réalisation d’un appel commun...
Si l'on en croit les discours prononcés lors de la visite de Trump à la Knesset israélienne juste après la signature du dernier « cessez-le-feu » au Moyen-Orient, nous assistons à l'un des plus grands accords de paix de l'histoire...
Nous assistons actuellement à une accélération de l'histoire. Il ne se passe pas un jour sans qu'un événement nouveau, souvent sans précédent et largement imprédictible, ne se produise sur la scène internationale.
Nous publions, ci-dessous, le rapport sur la lutte de classe présenté au 26e congrès du CCI. Ce document rédigé en décembre 2025 ne prend pas en compte les événements survenus en 2025 (retour de Trump à la Maison-Blanche, luttes massives en Belgique, etc.) mais la validité des perspectives tracées demeure.
°
L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis a fortement bouleversé l’ordre économique mondial qui tenait tant bien que mal depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, avec des institutions régulatrices du commerce et des monnaies, et une certaine cohérence dans les orientations des différents capitaux nationaux.
Lors d'un discours aux Nations Unies en septembre 2025, le président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé qu'au cours des sept premiers mois de son second mandat, il avait déjà mis fin à sept guerres « interminables » : celles du Cambodge et de la Thaïlande, du Kosovo et de la Serbie, du Congo et du Rwanda, du Pakistan et de l'Inde, d'Israël et de l'Iran, de l'Égypte et de l'Éthiopie, de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan.
Depuis plus d’un an et demi, nous assistons aux opérations de l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Au nom du «droit d’Israël à se défendre», Netanyahou prétend traquer les commandos meurtriers du Hamas dans leurs tunnels et partout où le groupe terroriste aurait trouvé refuge, que ce soit dans les hôpitaux, les écoles ou les camps de réfugiés, «pour libérer», affirme-t-il, les otages du 7 octobre encore en vie.
Il y a 80 ans, l’explosion de la bombe nucléaire à Hiroshima et Nagasaki plongeaient le monde dans une horreur sans précédent. Désormais, l’épée de Damoclès qui pendait sur l’humanité prenait la forme de l’Apocalypse. Loin de disparaître avec l’effondrement de l’URSS et la fin de l’existence des blocs issus de la guerre froide, la menace nucléaire, permanente s’est accrue aujourd’hui, exprimant l’exacerbation des tensions impérialistes entre les grandes puissances et celle de la barbarie guerrière sur le sol européen même.
Le 10 juin, en Autriche, un ancien élève, vivant « reclus à l’extrême », tuait dix personnes et en blessait onze autres dans une école de la ville de Graz. Le même jour, un collégien assassinait une surveillante du collège de Nogent-sur-Marne en France. Il n’avait que 14 ans ! Les deux sont arrivés avec des armes : le premier avec une arme à feu, tuant par balle en ouvrant le feu « sans discernement », le second avec un couteau de cuisine dans son sac, avec la volonté de planter quelqu’un.
Les six premiers mois de l’administration Trump 2 ont été mouvementés. Elle a révoqué pas moins de 78 décrets de l’administration Biden qui ne correspondaient pas à ses objectifs politiques ; elle a limogé plus de hauts gradés militaires et de responsables de la sécurité nationale que n’importe quelle autre administration présidentielle de l’histoire. Trump a invoqué l’état d’urgence à huit reprises au cours de ses cent premiers jours.
Le 12 juin, Israël bombarde massivement l’Iran qui aussitôt réplique. Des milliers de missiles, roquettes, drones traversent le ciel. Dessous, des habitations, des hôpitaux sont éventrés. La presse internationale parle d’une situation d’une extrême gravité pouvant plonger le Moyen-Orient dans le chaos.
Nous publions ci-dessous l’échange épistolaire entre le CCI et un camarade qui nous a écrit des Pays-Bas. Nous saluons son courrier et surtout sa démarche visant à faire part de désaccords sur une question politique essentielle : le rapport entre le fascisme, le populisme et la démocratie.
Sans un parti révolutionnaire, il ne peut y avoir de révolution réussie. Le combat pour le parti révolutionnaire se pose toujours à un niveau international et historique, découlant de la position du prolétariat en tant que classe exploitée à l’échelle internationale et classe révolutionnaire.