Situation sociale en France

Alternative Libertaire défenseur de l'Etat-nation

Face au déchaînement des massacres impérialistes, comme ceux qui se déroulent aujourd'hui encore au Moyen-Orient, les révolutionnaires ont toujours dénoncé le poison nationaliste inoculé par tous ceux qui, au nom d'une prétendue "juste cause", appellent les prolétaires à soutenir un camp belligérant contre un autre.

Parmi ceux-là, et à côté des organisations de l'extrême-gauche trotskiste, on trouve des prétendus "révolutionnaires" du milieu anarchiste, tel le groupe "Alternative Libertaire" qui vient aujourd'hui apporter sa petite contribution à la mystification nationaliste et à l'embrigadement de la classe ouvrière derrière les drapeaux de la bourgeoisie palestinienne.

Danone, Marks & Spencer, ... La Gauche "soutient" les ouvriers licenciés comme la corde soutient le pendu


 

Avec une précipitation des plus suspectes, toutes les composantes de la gauche plurielle se sont empressées de lancer des protestations "de principe" dès l'annonce, coup sur coup, des licenciements et fermetures de sites chez Marks & Spencer et chez Danone. Dame ! Le gouvernement voulait surtout ne pas avoir l'air d'être complice des licencieurs et tâchait de sauvegarder son image de soi-disant défenseur de la justice sociale contre les "abus" du patronat, du "libéralisme" et autres "multinationales". On se rappelle qu'il y a deux ans, au moment des licenciements chez Michelin, la prétention de la gauche à faire croire que son gouvernement serait au service de la défense des conditions d'existence des prolétaires contre les attaques capitalistes, avait eu un peu de mal à être crédible, après que Jospin ait lancé que "il ne faut pas tout attendre de l'Etat". Il avait alors fallu tous les efforts de la "gauche de la gauche" pour redonner un peu de crédibilité au mythe d'un Etat "au dessus des classes", dont le rôle serait de rendre justice aux salariés contre leurs patrons "abusifs". En octobre 1999, le PC et les gauchistes de la LCR et de LO se fendaient d'une belle manifestation sur le thème de "l'interdiction des licenciements aux entreprises qui font des bénéfices", manifestation qui n'était qu'un plébiscite à la gauche plurielle au gouvernement, et le tout avait débouché sur l'annonce par la ministre Aubry d'un "plan de modernisation sociale", grâce auquel les patrons licencieurs allaient voir ce qu'ils allaient voir. On a vu en effet ... les licenciements continuer à tomber un peu partout. 

Contre les attaques c'est tous unis qu'il faut lutter


 
Si le mois de mars a été celui des élections municipales, celui d'avril a montré quels étaient la préocupation principale des prolétaires et leur véritable centre d'intérêt : la défense de leurs conditions de vie et de travail contre la violence des attaques capitalistes. Les journées d'action syndicales organisées en janvier puis, au lendemain des élections municipales, dès la fin mars n'ont pas suffi à enrayer la montée de la combativité. Comme la presse bourgeoise l'a souligné à plusieurs reprises, c'est le "réveil du social" qui est de plus en plus clairement au coeur de l'actualité. Finis les discours sur le "tout-va-bien" ouvrant un avenir radieux au capitalisme et aux ouvriers, enfoncés les bla-bla affirmant que les problèmes sociaux ne concernaient que quelques "exclus de la croissance" et balayés encore les mensonges sur la fin de la classe ouvrière : le développement actuel de ses luttes, en dépit de leurs limites, vient porter un coup brutal à toute cette propagande mensongère.

Réfugiés de l'East Sea : l'ignoble hypocrisie de la bourgeoisie française

Le vraquier aux cales chargées de pauvres hères entassés comme du bétail depuis plus d'une semaine s'était à peine échoué sur la Côte d'Azur, que le cri du coeur du très humaniste parti socialiste français ne s'est pas fait attendre : "on n'en veut pas !".

Attaques sur les retraites: patronat, gouvernement, syndicats, tous complices !

Et rebelote ! L'agitation qui oppose le MEDEF aux syndicats sur les modalités du financement des retraites complémentaires dans le secteur privé a un goût de déjà vu. On se rappelle il y a quelques mois des négociations sur l'assurance-chômage qui ont donné lieu au Plan d'Aide au Retour à l'Emploi (PARE).

Les problèmes de la situation en France (Bilan n° 22 ; août-septembre 1935)

Les émeutes de Brest et de Toulon[1] contiennent, pour peu qu'on les analyse sérieusement, tous les éléments propres à l'évolution politique de la France. On y retrouve d'une part l'élan désespéré des travailleurs voulant échapper à l'étau des compressions capitalistes, d'autre part les forces sociales du capitalisme laissant d'abord s'abattre la répression féroce et meurtrière de la bourgeoisie pour s'attaquer à leur tour au cerveau de l'ouvrier.

POLEMIQUE : Les révolutionnaires face aux émeutes de la faim

Quelle signification revêtent, pour la classe ouvrière, les “émeutes de la faim”, ces révoltes des populations les plus misérables et marginalisées des pays sous-développés et qui ont vu leur nombre augmenter au cours des dernières années : Algérie (1988); Venezuela, Argentine, Nigeria, Jordanie (1989) ; Côte d’ivoire, Gabon (1990) pour ne citer que les plus Importantes ? Quelle doit être l’attitude de l’avant-garde révolutionnaire à leur égard ?

Le capital français à la dérive

En France, berceau du rationalisme, le petit bourgeois se plaît à expliquer le monde par de grandiloquents concepts métaphysiques de Droit, de Justice, d'Egalite ou de Liberté. Pour lui, l'échange international sur la base de l'entente loyale réciproque est le plus sûr garant de la marche en avant du progrès.

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