Décomposition

Face au chaos et à la barbarie, les responsabilités des révolutionnaires

L’époque est révolue où, en dépit de la réalité de ce monde dominé par un système d’exploitation qui conduit de façon de plus en plus explicite l’humanité à sa perte, les médias persistaient à diffuser un peu d’optimisme pour mieux endormir les exploités en leur suggérant des raisons d’espérer un monde capitaliste meilleur.

Nouvelle réponse à Steinklopfer

Avec la publication du dernier texte du camarade Steinklopfer, et la réponse qui suit ici, nous poursuivons, avec un peu de retard, le débat interne sur la situation mondiale et ses perspectives auquel on peut accéder dans un dossier de contributions remontant au 23e congrès du CCI en 2019.

Face à la fuite en avant dans le chaos et la guerre: Développement mondial de la lutte de classe

Toutes les calamités générées par le capitalisme, l'exploitation, la misère, le chômage, les catastrophes climatiques, la guerre pèsent de plus en plus lourdement et dramatiquement sur la vie de la société et en particulier sur la classe exploitée et les miséreux du monde.

Guerre en Ukraine : Deux ans de confrontation impérialiste, de barbarie et de destruction

Le 24 février 2022, la Russie a lancé une "opération spéciale" contre l'Ukraine, qui se voulait être un Blitzkrieg à partir du nord et de l'est, avec l'intention de changer le gouvernement de Kiev et d'occuper le Donbass, Zaporijjia et Kherson.

Face à l’accélération de la décomposition capitaliste, seule la lutte du prolétariat peut représenter une alternative pour l’humanité

L’accentuation considérable du chaos guerrier provoquée par la guerre en Ukraine, la pandémie de Covid 19 et ses millions de victimes, les catastrophes climatiques s’abattant avec une violence redoublée aux quatre coins de la planète, la crise économique, sans doute l’une des pires de l’histoire du capitalisme, faisant sombrer des pans entiers du prolétariat dans la précarité et la misère. Toutes ces manifestations de barbarie, de chaos et de misères démontrent l’impasse irrémédiable face à laquelle se trouve le capitalisme.

Le capitalisme mène à la destruction de l'humanité… Seule la révolution mondiale du prolétariat peut y mettre fin

Il y a 130 ans, alors que les tensions entre les puissances capitalistes s'intensifiaient en Europe, Friedrich Engels avait posé le dilemme de l'humanité : Communisme ou Barbarie.

Comment le prolétariat peut-il renverser le capitalisme?

L'éclatement de la guerre en Ukraine, aux portes de l'Europe participe dangereusement à l'accumulation explosive des contradictions du capitalisme : désastre écologique, résurgence des pandémies, inflation ravageuse, guerres de plus en plus irrationnelles du point de vue même de la bourgeoisie, alliances de plus en plus circonstancielles dominées par le chacun pour soi, déstabilisation de parties grandissantes du globe, dislocation et fragmentation sociales, exodes migratoires, etc.

Pourquoi le CCI défend la validité du concept de décomposition du capitalisme?

Lors de notre dernière réunion publique en ligne de novembre 2021 portant sur « l’aggravation de la décomposition du capitalisme, ses dangers pour l’humanité et la responsabilité du prolétariat », plusieurs participants ont questionné la validité du concept de décomposition du capitalisme, développé et défendu par le CCI. À travers cet article, nous souhaitons poursuivre le débat en apportant de nouveaux éléments de réponses aux objections énoncées au cours de cette réunion.

Rapport sur la pandémie et le développement de la décomposition

D’une certaine façon, « la Gauche communiste se trouve aujourd’hui dans une situation similaire à celle de Bilan des années 1930, au sens où elle est contrainte de comprendre une situation historique nouvelle sans précédent » (Résolution sur la situation internationale, 13e congrès du CCI, Revue internationale n°97, 1999).

L’irruption de la décomposition sur le terrain économique (Rapport juillet 2020)

La pandémie de Covid-19 aggrave sérieusement la crise économique mondiale qui refaisait déjà surface après la "reprise" anémique d'après 2008. La classe ouvrière du monde entier va en ressentir les effets : chômage, augmentation des taux d'exploitation, pauvreté et insécurité... Ce rapport analyse la manière dont un produit de la décomposition sociale rebondit sur la sphère économique.

Rapport sur la pandémie Covid-19 et la période de décomposition capitaliste (juillet 2020)

Ce rapport analyse la crise sociale qui résulte la pandémie de Covid 19 comme comme étant la plus importante de l'histoire mondiale depuis la Seconde Guerre mondiale. Elle un produit de la décomposition du capitalisme et constitue une nouvelle étape de l'enfoncement de la société dans cette phase finale de sa décadence.

Les États-Unis : superpuissance dans la décadence du capitalisme et aujourd'hui épicentre de la décomposition sociale (1ère partie)

L'irruption du populisme dans la première puissance mondiale qui a été couronnée par le triomphe de Donald Trump en 2016 a apporté 4 années de décisions contradictoires et erratiques, de dénigrement des institutions et des accords internationaux qui ont encore accéléré le chaos mondial et conduit à un nouvel affaiblissement et discrédit de la puissance américaine , accélérant ainsi son déclin historique. La situation devient de plus en plus grave et les difficultés internes et les divisions de la vie sociale américaine apparaissent ouvertement.

Résolution sur la situation en Grande-Bretagne (janvier 2019)

L’importance historique et internationale de la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne (UE) marque une accélération qualitative de l’impact de la décomposition sur la vie politique de la bourgeoisie mondiale. Le Brexit démontre l’impact croissant du populisme, l’expression politique de l’approfondissement de la décomposition capitaliste, qui a également pris la forme de gouvernements populistes en Europe orientale et en Italie, et le renforcement des partis et factions populistes en Europe occidentale et aux États-Unis. Le désordre autour du Brexit est devenu une véritable caricature des crises politiques internationale.

La classe ouvrière et les guerres du capitalisme en décomposition

Il y a un siècle, le premier mai 1916, sur la place de Postdam à Berlin, le révolutionnaire internationaliste Karl Liebknecht donnait la réponse de la classe ouvrière à la guerre qui dévastait l’Europe et massacrait toute une génération du prolétariat. Devant une foule de quelques 10 000 ouvriers qui manifestaient en silence contre les privations qui étaient une des conséquences obligée de la guerre, Liebknecht décrit l’angoisse des familles de prolétaires qui sont confrontées à la mort au front, à la famine chez eux, en finissant son discours (qui avait aussi été reproduit et distribué dans la manifestation sous forme de tract) en brandissant le mot d’ordre « à bas la guerre » et « à bas le gouvernement », ce qui a immédiatement provoqué son arrestation malgré les efforts de la foule pour le défendre

Crime fasciste à Madrid: L’alternative n’est pas fascisme ou antifascisme, mais barbarie capitaliste ou révolution prolétarienne

Dimanche 11 novembre, dans une rame du métro de Madrid, un individu appartenant à une bande néo-nazie a assassiné Carlos, un jeune de 16 ans, et en a blessé un autre. Ce crime a été commis à l'occasion d'un appel d'un obscur groupuscule fasciste -Démocratie Nationale- auquel a répliqué une manifestation antifasciste de quelques 200 jeunes.

Dérèglements climatiques: le capitalisme provoque les pires catastrophes

Cet été a vu se déchaîner les pires dérèglements climatiques. "En Asie, la pire mousson de mémoire d'homme", titrait le Monde daté du 14 août. Le bilan de ce déluge s'est soldé par au moins 2.200 morts directement comptabilisés et plus de 30 millions de sans-abri sinistrés, exposés aux pires conditions de survie. Sur le seul territoire indien, 450.000 habitations ont été détruites. La Corée du Nord a fait appel à l'aide internationale à la suite des inondations qui ont détruit les logements de 300.000 personnes. 300 ont péri ou disparu.

Massacres au Darfour: Les grandes puissances cherchent à cacher leur responsabilité

«A l'image de ces cavaliers de l'Apocalypse, qui fondent à l'aube sur les villages rebelles en ne laissant de leur passage qu'une trace des cases brûlées, tout, dans ce conflit, est en clair-obscur. Combien de morts depuis quatre ans ? Dix mille selon les autorités soudanaises, quatre cents mille selon les ONG. Comment qualifier la tragédie du Darfour ?

Terreur d’Etat ou terrorisme « islamiste » ? Un faux choix pour nous entraîner dans la guerre impérialiste

Les atrocités terroristes contre les innocents ne sont ni “inimaginables” ni "sans précédent". Les détenteurs du pouvoir qui condamnent cette dernière atrocité annoncée en provoquent de loin les plus importantes, parce qu’ils ont une puissance de feu de loin supérieure.

Attentats de Bombay et de Srinagar: des actions terroristes au terrorisme d’Etat, les mêmes ennemis pour la classe ouvrière

Chaque jour apporte une expression nouvelle de la barbarie capitaliste. Les principales victimes en sont toujours et partout la population travailleuse et exploitée. L’attaque sur le World Trade Center, les attentats de 2005 à Londres, ceux de Madrid, de Beslan, de Bali, de Sharm-el-Sheikh en Egypte, de Delhi, de Benarès, au Bangladesh, etc. font partie des crimes les plus épouvantables commis contre l’humanité.

Emigration : Les Etats démocratiques dressent un "rideau de fer" contre l'immigration clandestine

A l’automne 2005, nous avons pu assister à des scènes aussi abominables qu’écœurantes sur les frontières Sud de l'Europe. Autour des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, au nord du Maroc, des centaines d’émigrants se lancent par vagues successives dans une course désespérée pour escalader les immenses grilles qui gardent la frontière. On se souvient encore des images de ces êtres humains littéralement empalés sur les grilles barbelées, fauchés par les balles de la police autant espagnole que marocaine, ou largués en plein désert comme des chiens galeux.

Pages

S'abonner à RSS - Décomposition