Décomposition

A propos du film "Le cauchemar de Darwin" : la recherche du profit est un cauchemar pour l'humanité

Dans le fond, Le cauchemar de Darwin ne nous apprend rien que nous ne sachions déjà. Mais, ce que l’on sait il nous le montre et cela suffit pour nous glacer le sang. Le cauchemar est bien réel et nous vivons dedans. Mwanza est le reflet de l’Afrique, et l’Afrique en cendres et décharnée, c’est le sort que le capitalisme en faillite réserve à toute l’humanité.

Lettre à propos de la marche silencieuse: Un appel à ne pas se laisser mystifier par les discours de l'Etat bourgeois

Les assassinats commis sont horribles et ne sont pas justifiables. Beaucoup ont montré leur compassion pour les victimes. On est choqué par la violence irrationnelle qui règne aujourd'hui et on veut le montrer en participant à une marche, organisée par l'Etat. C'est tout à fait compréhensible, mais je me pose quand même beaucoup de questions à ce propos

Affaire Clearstream : Le vrai scandale, c'est le capitalisme

Pendant des semaines, chaque jour a apporté son lot de révélations nouvelles sur l'affaire Clearstream. Cette hyper-médiatisation outrancière a permis à la classe dominante de masquer que ce nouveau scandale se situait dans la continuité d'une véritable crise politique au sein de la bourgeoisie ouvertement révélée par la lutte contre le CPE.

La décomposition du capitalisme

L'impasse dans laquelle se trouve acculé le système capi­taliste nous donne chaque jour plus l'image d'une société en train de courir à sa propre perte. Aux guerres et aux massacres qui, depuis la fin de l'holocauste de la seconde guerre mondiale, se perpétuent à la périphérie du capita­lisme viennent aujourd'hui s'ajouter d'autres manifesta­tions de la barbarie de ce système décadent dont l'agonie prolongée ne peut engendrer que destructions sur destruc­tions.

Golfe persique : le capitalisme, c'est la guerre

Au moment où nous écrivons, les forces armées américaines encerclent et asphyxient l'Irak. De toute évidence, nous allons vers un affrontement meurtrier dont les populations de la région vont faire les frais, victimes des privations, victimes des bombardements, des gaz, de la terreur. Victimes de la guerre. Victimes du capitalisme.

Pays de l'Est : la barbarie nationaliste

Nous assistons dans toute l'Europe orientale et en URSS, à une violente explosion de nationalisme.

La Yougoslavie est en voie de désintégration. La "civilisée" et "européenne" Slovénie demande son indépendance et, en même temps, soumet les républiques "soeurs" de Serbie et de Croatie à un blocage économique rigoureux. En Serbie, le nationalisme encensé par le stalinien Milosevic a donné lieu à des pogroms, à l'empoisonnement des eaux, à la répression la plus brutale contre les minorités albanaises. En Croatie, les premières élections "démocratiques" donnent la victoire au CDC, groupe violemment revanchard et nationaliste.

Après l'effondrement du bloc de l'est, déstabilisation et chaos

L'effondrement du bloc de l'Est, auquel nous venons d'assister, constitue, avec la reprise his­torique du prolétariat à la fin des années 1960, le fait le plus important depuis le dernière guerre mondiale. En effet, ce qui s'est passé dans la seconde moitié de l'année 1989 met fin à la configuration du monde telle qu'elle s'était maintenue durant des décennies.

Texte d’orientation: militarisme et décomposition

A plusieurs reprises, le CCI a été amené à insister sur l'importance de la question du militarisme et de la guerre dans toute la période de décadence, et cela tant du point de vue de la vie du capitalisme lui- même que du point de vue du prolétariat Avec la succession rapide, au cours de l'année écoulée, d'événements d'une importance historique considérable (effondrement du bloc de l'Est, guerre du Golfe) venant bouleverser l'ensemble de la situation mondiale, avec le constat de l'entrée du capitalisme dans la phase ultime de sa décadence, celle de la décomposition

Rapport sur la situation internationale (extraits)

La décomposition de la société capitaliste

(...) Le troisième point qu'il faut faire ressortir (voir dans la résolution la présentation des deux premier)  est la durée du phénomène de la décomposition. Celui-ci a été identifié pour la première fois par le CCI lors des attentats terroristes de Paris, à l'automne 1986. Cela ne veut pas dire, évidemment, qu'il n'ait commencé à se manifester qu'à ce moment-la. En réalité, c'est tout au long des années 1980 que ce phénomène connaît son essor.

Notes sur l'impérialisme et la décomposition : vers le plus grand chaos de l'histoire

Les gigantesques boulever­sements provoqués par l'effondrement du bloc de l'Est et la dislocation de l'URSS ouvrent-ils une ère plus pacifique ? Face à la menace du chaos, la férocité des rapports entre puissances capitalistes va-t-elle s'atténuer ?La constitution de nouveaux blocs impérialistes est-elle encore possible ? Quelles nouvelles contradictions fait surgir la décomposition capitaliste au niveau de l'impérialisme mondial ?

Explosion de l'URSS, massacres en Yougoslavie - Seule la classe ouvrière internationale peut sortir l'humanité de la barbarie

Seule la classe ouvrière internationale peut sortir l'humanité de la barbarie

Le « nouvel ordre mondial » annoncé il y a moins de deux ans par le président Bush n'en finit pas d'accumuler l'horreur et les cadavres. A peine les massacres de la guerre du Golfe étaient-ils terminés (ceux provoqués directement par la coalition, car ceux des Kurdes se poursuivent encore) que la guerre se rallumait en pleine Europe, dans ce qui était la Yougoslavie.

L’URSS en miettes

«  Je réalise que nous nous trouvons sur la ligne au-delà de laquelle commence la dislocation de l'économie et de l'Etat», qui parle ainsi? Gorbatchev lui-même! Chaque jour qui passe l'URSS, le plus vaste pays du monde, s'enfonce encore plus dans le chaos. Le na­vire est à la dérive, et Gorbatchev, recevant le prési­dent français Mitterrand début mai, faisait le bilan calamiteux de la Perestroïka en déclarant que les so­viétiques sont a dans le brouillard», que «les instru­ments ne fonctionnent pas », que « l'équipage n'est pas très homogène ». Sinistre constat que vient préciser le nouveau premier ministre Pavlov, digne représentant de la Nomenklatura du parti, insistant sur le fait que l'URSS est menacée par «une décomposition colossale »

Editorial : LE CHAOS

Un mot revient sur toutes les bouches à propos de la situation mondiale : chaos. Un chaos qu'on constate comme une réalité criante ou comme une menace imminente. La guerre du Golfe n'a pas ouvert les portes d'un « nouvel ordre mondial ». Elle a permis au capital américain de rétablir son autorité, en particulier sur ses alliés-concurrents d'Europe et du Japon, et de s'affirmer comme le « gendarme du monde ». Mais le tourbillon de désordres dans lequel s'enfonce la société ne cesse de s'accélérer, poussé par les vents dévastateurs de l'entrée en récession ouverte des premières puissances économiques mondiales.

Editorial : les grandes puissances répandent le chaos

Jeudi 8 septembre 1994, une se­maine après le retrait définitif des troupes russes de la totalité du territoire de l’ex-RDA, le tour était venu aux trois alliés d'hier, Amé­ricains, Britanniques et Français d'évacuer Berlin. Quel symbole ! S'il est une ville qui, à elle seule, résume ces 45 années d'affron­tements Est-Ouest, ce demi siècle de guerre dite froide, cynique euphémisme d'historien car il n'y a qu'à voir combien furent chauds et sanglants les bras de fer enga­gés en Corée et au Viêt-nam, c'est bien Berlin.

Rwanda, Yémen, Bosnie, Corée : derrière les mensonges de « paix », la barbarie capitaliste

Sous les auspices de « la paix », de « la civilisation » et de la « démo­cratie », les plus grandes puissances militaires du monde viennent de cé­lébrer en grandes pompes l'anniver­saire du débarquement Allié en Normandie. Les festivités organi­sées à cette occasion, le répugnant reality show mis en scène sur les lieux mêmes de la boucherie cin­quantenaire, les phrases sonores à leur propre gloire que se sont échangés les chefs d'Etat les plus puissants de la planète, n'en finis­sant pas de se congratuler, ont donné lieu à un déballage médiati­que phénoménal à l'échelle mon­diale. Le message a été assené sur tous les tons : « Nous autres, grands Etats industrialisés et nos institutions démocratiques, sommes les héritiers des libérateurs qui chassèrent d'Europe l'incarnation du mal qu'était le régime nazi. Aujourd'hui comme hier, nous sommes les garants de la "civilisation", de la "paix" et de /'"humanitaire", contre l'oppression, la terreur, la barbarie et le chaos. »

Du procès d'Outreau au "gang des barbares" : La pourriture de la propagande bourgeoise contre la classe ouvrière

Entre l'affaire d'Outreau et le fait divers du gang des barbares de Bagneux, l'actualité des dernières semaines fut particulièrement sordide. Torture, meurtre, enfants violés, vies détruites… l'étalement de toutes ces horreurs  met à nu le pourrissement de cette société.

Caricatures de Mahomet : Quand la bourgeoisie s'empare de quelques dessins pour attiser la haine et le nationalisme

Ce qu’il est convenu maintenant d’appeler l’affaire "des caricatures de Mahomet" a envahi l’espace médiatique bourgeois. Chaque jour de nouvelles manifestations pro-islamistes éclatent dans le monde. La simple publication de dessins montrant un Mahomet belliqueux a donné immédiatement lieu à une empoignade généralisée entre les Etats impérialistes, non seulement dans le monde musulman, mais également à l’échelle de la planète. Ces événements sont en réalité une dramatique illustration du niveau de tension existant entre les différentes puissances capitalistes.

Comment est organisée la bourgeoisie ? : Le mensonge de l'Etat « démocratique »

Le bloc de l'Est s'est effondré et, du coup, les thèmes de la propagande idéologique déchaînée par son vieux rival occidental s'en sont trouvés automatiquement revalorisés. Durant des décennies, le monde a vécu sous le poids d'un double mensonge : celui de l'existence du communisme à l'Est, identifié à la dictature impitoyable du stalinisme, opposé à celui du règne de la liberté démocratique à l'Ouest.

Situation internationale : le nouveau désordre mondial du capitalisme

« The new world (dis)order », le nouveau (dés)ordre mondial, voilà comment la presse anglo-saxonne qualifie maintenant le « nouvel ordre mondial » que lègue l'ex-président Bush à son successeur. Le panorama est ef­frayant et catastrophique. La liste des malheurs qui frappent l'humanité, est longue. La presse bourgeoise et la télévision en rendent compte. Voudraient-elles cacher les faits, qu'elles ne le pourraient pas et se déconsidé­reraient complètement.

Situation internationale : derrière les opérations « humanitaires », les grandes puissances font la guerre.

A travers les reportages « live » des télévisions, la barbarie du monde actuel s'est installée de façon quoti­dienne dans des centaines de millions de foyers. Camps de « purification ethnique » et massacres sans fin dans /'ex-Yougoslavie, au coeur de l'Europe « civilisée », famines meurtrières en Somalie, nou­velle incursion des grandes puissances occidentales au dessus de l'Irak : la guerre, la mort, la terreur, voilà com­ment se présente « l'ordre mondial » du capital en cette fin de millénaire.

Afrique noire, Algérie, Moyen-Orient : les grandes puissances, principaux responsables des massacres

 « Plus encore que dans le domaine éco­nomique, le chaos propre à la période de décomposition exerce ses effets dans celui des relations politiques entre Etats. Au moment de l'effondrement du bloc de l'Est, conduisant à la dispari­tion du système d'alliances issu de la seconde guerre mondiale

Débats sur les émeutes dans les banlieues françaises: La solidarité, ce n'est pas applaudir à un mouvement sans perspective

Les émeutes dans les banlieues françaises ont suscité beaucoup de discussions parmi les éléments en recherche d’une alternative au capitalisme. Ainsi, tout un débat s’est développé sur la question du soutien à apporter à la révolte sur le forum du groupe Eurodusnie de Leyde. Et la discussion ne fut pas moins passionnée lors de notre permanence d’Amsterdam ou de la réunion publique de Bruxelles, ce dont nous remercions d’ailleurs les présents.

Mesures contre les immigrés : Une nouvelle attaque contre la classe ouvrière

Les émeutes qui se sont déroulées dans les banlieues de France ont sans aucun doute inquiété la bourgeoisie qui a vu des bandes incontrôlées mettre des quartiers entiers à feu et à sang. Mais quelle qu'ait pu être cette inquiétude, la classe dominante n'a pour autant pas oublié d'utiliser ces événements contre la classe ouvrière (voir RI 363). Elle s'est en particulier fixée pour objectif, à travers l'assimilation répétée des émeutiers avec la fraction immigrée de la classe ouvrière, d'en profiter pour accentuer sa pression contre les immigrés eux-mêmes.

La bourgeoisie utilise les émeutes contre la classe ouvrière

Durant trois semaines, les émeutes dans les banlieues ont fait la Une de l’actualité. Des milliers de jeunes, issus pour une grande part des couches les plus pauvres de la population, ont crié leur colère et leur désespoir à coup de cocktails Molotov et de caillasses (voir article page 1).

Les premières victimes de ces destructions sont les ouvriers. Ce sont leurs voitures qui sont parties en fumée. Ce sont leurs lieux de travail qui ont été fermés, plaçant plusieurs centaines d'entre eux au chômage technique. Un ouvrier interviewé pour le journal de 20h a magistralement résumé la parfaite absurdité de ces actes en ces termes  : "Ce matin, j’ai trouvé sur le pare-brise de ma voiture calcinée cette affiche. C’est marqué dessus ‘Nique Sarkozy’. Mais c’est pas Sarkozy qu’on a niqué, c’est moi !"

Même si l'explosion de colère des jeunes des banlieues est tout à fait légitime, la situation sociale qu'elle a créée représente un réel danger pour la classe ouvrière. Comment réagir ? Faut-il se ranger derrière les émeutiers ou derrière l'Etat "républicain" ? Pour la classe ouvrière, il s'agit là d'une fausse alternative car les deux pièges sont à éviter. Le premier serait de voir à travers la révolte désespérée de ces jeunes un exemple de lutte à suivre. Le prolétariat n’a pas à s’engouffrer sur ce chemin auto-destructeur. Mais la "solution" criée partout haut et fort par la bourgeoise est une impasse tout aussi grande.

Pages

S'abonner à RSS - Décomposition