Vie de la bourgeoisie en France

Affaire DSK : la femme est toujours le prolétaire de l'homme

Ecœurante à tous les niveaux, l’affaire DSK, quelle que soit son issue, est venue nous rappeler quelle est la condition faite aux femmes. Que cet homme à la “stature de chef d’Etat” ait effectivement violé une domestique ou couché avec une prostituée qui s’est révélée être l’appât d’un piège… tout cela révèle le même fond : le mépris total et sociétal du genre féminin.

A qui profite la publicité du "crime" dans l'affaire DSK ?

L’arrestation et l’incarcération de Dominique Strauss-Kahn, directeur général en exercice du puissant Fonds monétaire international, caracolant sous la casaque social-démocrate en tête de tous les sondages pour les primaires du PS et ultérieurement pour l’élection présidentielle de 2012 en France, ne pouvait que faire sensation et provoquer un énorme scandale. Le voilà désormais sous l’inculpation de sept chefs d’accusation différents dont le harcèlement sexuel et la tentative de viol d’une femme de chambre d’origine guinéenne dans l’hôtel où il se trouvait, cueilli et menotté par la police new-yorkaise dans l’avion qui devait le ramener en Europe.

Les vacances de "MAM" en Tunisie sont l'arbre qui cache la forêt des amis de dictateurs

A force d’entendre dire que la France a la droite la plus bête du monde, nous finirions presque par ne plus nous en rendre compte. Mais heureusement, régulièrement, elle s’applique à nous le rappeler avec brio, repoussant toujours plus loin les limites de sa propre stupidité.

Sarkozy est le président du capital, les autres chefs d’Etat aussi

L’hebdomadaire Marianne est un habitué des “Unes” consacrées à Nicolas Sarkozy. En général, pas pour en parler gentiment. Dans son numéro du 7 août, il atteint même le point culminant en le présentant comme “le voyou de la République”. Mais un mois après, le 4 septembre, le président revient en première page avec cette fois-ci un titre tout autre : “M. le Président, vous êtes formidable !”.

Plus qu'un profiteur, Bernard Kouchner est un fauteur de guerre (à propos du livre "Le monde selon K.")

L'affaire fait grand bruit dans la presse et les couloirs du pouvoir depuis quelques semaines : Bernard Kouchner, icône a priori intouchable de l'engagement humanitaire serait un magouilleur sans morale, avide de popularité et de profit.

Sarkozy reçoit Kadhafi - Les "guignolades" d’un marchand de canons

Il ne fait pas bon planter des tentes à Paris quand l'hiver arrive. Pourtant, le colonel Kadhafi, qui a installé la sienne pendant quelques jours au coeur de la capitale en décembre, n'a pas eu à goûter les rigueurs du froid ni de la répression. Bien au contraire, c'est dans les dorures de la République que le "Guide" de

Investiture de Ségolène Royal : en costume ou en tailleur, le PS reste un ennemi de la classe ouvrière

"L’ordre juste" (formule de campagne de Ségolène Royal) ou "juste l’ordre", c’est l’essence du projet de la social-démocratie et cela depuis qu’elle est passé avec armes et bagages, il y a près d’un siècle, dans le camp de la défense du capital.

Affaire Clearstream : Le vrai scandale, c'est le capitalisme

Pendant des semaines, chaque jour a apporté son lot de révélations nouvelles sur l'affaire Clearstream. Cette hyper-médiatisation outrancière a permis à la classe dominante de masquer que ce nouveau scandale se situait dans la continuité d'une véritable crise politique au sein de la bourgeoisie ouvertement révélée par la lutte contre le CPE.

La littérature "politique people" : Un produit juteux de la décomposition capitaliste

Au moment et au lendemain de la lutte contre le CPE en France, on a vu l'étal des libraires envahi par une profusion de pavés (la plupart écrits par des journalistes)  dressant des portraits bien peu flatteurs de tel ou tel homme politique ou de tel ou tel prétendant à la présidence de la République.

Du procès d'Outreau au "gang des barbares" : La pourriture de la propagande bourgeoise contre la classe ouvrière

Entre l'affaire d'Outreau et le fait divers du gang des barbares de Bagneux, l'actualité des dernières semaines fut particulièrement sordide. Torture, meurtre, enfants violés, vies détruites… l'étalement de toutes ces horreurs  met à nu le pourrissement de cette société.

Traité sur la constitution européenne "Oui ou Non", un choix fondé sur le mensonge et la mystification

Quelques jours avant le vote, chaque "électeur-citoyen" a reçu dans sa boîte à lettres le texte complet du Traité, un pavé tout simplement indigeste et illisible. C’est pourquoi, faisant œuvre de pédagogie et d’esprit démocratique, l’Etat y a joint sous forme de petite brochure le "Projet de loi autorisant la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe"1. En une dizaine de pages, les axes du Traité y sont exposés simplement. Après cette lecture très instructive, tout électeur était censé pouvoir répondre objectivement, en toute connaissance de cause et donc en toute liberté, à la question référendaire : "Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe ?". OUI ou NON !

C'est toujours la bourgeoisie qui gagne les élections.

La gauche est en première ligne pour présenter la victoire du Non au référendum sur la Constitution européenne comme "une grande victoire de la classe ouvrière". Mensonge ! Pure escroquerie idéologique ! La classe ouvrière n'a rien gagné. Au contraire, elle a été piégée, poussée hors de son terrain de classe dans une impasse. La bourgeoisie a exploité ses échéances électorales afin de pourrir la conscience ouvrière en profitant des illusions encore très fortes dans les rangs des prolétaires envers la démocratie et le terrain électoral.

Sétif 1945, Madagascar 1947, les atrocités de la bourgeoisie française.

Il y a 60 ans, le 8 mai 1945, jour même de l'armistice qui signait la victoire pour les Alliés, la "victoire de la liberté et de la démocratie" sur le nazisme, l'Etat français déchaînait ses forces de répression en Algérie, dans le Constantinois, à l'est du pays. La perspective de retrouver un monde en paix était déjà devenue une pure illusion. La barbarie n'était pas morte, elle ne s'était pas éteinte avec la chute du nazisme mais était bel et bien le pain quotidien du monde capitaliste dont les Etats démocratiques, avec leurs appétits impérialistes insatiables, étaient les plus gros consommateurs.

Lundi de Pentecôte: une journée de solidarité du gouvernement, de la gauche et des syndicats contre la classe ouvrière.

Au lendemain du lundi de Pentecôte, une propagande nauséabonde a eu lieu à l’échelle internationale pour faire croire à la classe ouvrière qu’elle est constituée d’égoïstes irresponsables. Les ouvriers y sont présentés comme des individus pour qui seul le bonheur personnel et immédiat compte au détriment des autres.

Référendum sur la Constitution européenne - Un enjeu seulement pour la bourgeoisie

La frénésie médiatique qui se déchaîne depuis plusieurs semaines autour de la ratification ou non de la Constitution européenne a pour fonction de capter l’attention des ouvriers et de la population en général en vue de les persuader que la construction de l’Europe serait un enjeu pour l’avenir du prolétariat (voir notre article en première page). Ce ne sont que des mensonges qui nourrissent une gigantesque campagne d'intoxication idéologique à laquelle participe l’ensemble des forces bourgeoises (partis de gauche, de droite, d'extrême droite, syndicats, gauchistes). Cette échéance électorale est un enjeu, certes, mais seulement pour nos exploiteurs. Ce qui se joue pour la classe dominante, c’est la place de la France, du capital national sur la scène de l’Europe, aussi bien sur le plan économique, politique que sur le plan de son rang impérialiste, face aux autres puissances du continent.

Derrière le mythe de "l'unité européenne", la réalité des tensions impérialistes

L'élargissement tant attendu de l'Europe à vingt-cinq pays a enfin eu lieu le Premier mai 2004. Et il a bien sûr donné lieu à de grandes festivités dans les capitales européennes. Comme après le sommet de Maastricht fin 1991, on nous a gavé de grandes déclarations sur cette grande Europe, "continent enfin uni dans sa totalité" et de façon pacifique. Et avec la perspective des élections du 13 juin, il est certain que les trompettes de la propagande bourgeoise vont résoner à nouveau. Encensé comme un "tournant historique", l'élargissement de l'Union Européenne (UE), "formidable machine à exporter la paix et la stabilité" constituerait "l'acquis principal" et "l'achèvement le plus remarquable de l'Europe".

L'auto-célébration de la bourgeoisie ne doit pas faire illusion. Lorsque les bourgeois s'entendent entre eux, c'est sur le dos des ouvriers, sinon ils ne songent qu'à s'empoigner.

Centenaire du journal L'Humanité : Comment le PCF falsifie sa longue histoire au service du capital

Le 17 avril de cette année, le PCF a fêté le centenaire de la naissance du journal L'Humanité. Cet anniversaire, particulièrement marqué par un numéro spécial censé retracer la vie de ce journal, avait été lancé depuis près d'un an à coups de forums et de débats, agrémentés d'articles rassemblés sous une même rubrique appelant à "des futurs d'humanité". Prenant des poses "communistes" et "révolutionnaires", le PCF s'y vautre dans un de ses exercices préférés : la falsification de l'histoire du prolétariat et de la sienne propre. Il serait fastidieux et inutile de reprendre l'ensemble des exemples qui montrent qu'il s'agit d'une nouvelle tentative du PCF de détruire la conscience ouvrière et toute réflexion sur ce qu'est le PCF : un parti bourgeois à part entière.

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