« Tu la fermes ou tu veux que je recommence ? Ah ! tu commences à bégayer, t’en reveux peut-être une pour te remettre la mâchoire droite ? »
« Quand je t’ai attrapé, t’as commencé à trembler, c’est moi qui t’ai mis la balayette ! »
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« Tu la fermes ou tu veux que je recommence ? Ah ! tu commences à bégayer, t’en reveux peut-être une pour te remettre la mâchoire droite ? »
« Quand je t’ai attrapé, t’as commencé à trembler, c’est moi qui t’ai mis la balayette ! »
Depuis plusieurs mois, les luttes se multiplient dans de nombreux pays du monde. En Angleterre, en France, au Mexique, en Espagne, en Chine et ailleurs, la classe ouvrière réagit face à l’aggravation de la crise économique et aux attaques de la bourgeoisie.
De Grande-Bretagne à la France en passant par l’Espagne et les Pays-Bas, les luttes ouvrières se multiplient sous les effets de l’inflation, l’intensification de l’économie de guerre et les attaques frontales de la bourgeoisie sur les conditions de vie et de travail.
Quelle est la signification de ces luttes ? Quelles potentialités contiennent-elles ? Comment la bourgeoisie réplique-t-elle ? Comment la classe ouvrière peut-elle aller plus loin dans ces luttes ?
Grèves générales et manifestations géantes le 7 mars en France, le 8 mars en Italie, le 11 mars au Royaume-Uni. Partout, la colère gronde et s’étend.
À de multiples occasions, lors de catastrophes climatiques ou industrielles causant de nombreuses victimes, le CCI a systématiquement dénoncé les larmes de crocodile des gouvernants, des responsables politiques ou économiques qui, toujours, invoquent la « fatalité », la faute à pas de chance, des « erreurs humaines », l’ « irresponsabilité » de tel ou tel technicien, salarié ou structure locale en charge de l’entretien, ou encore l’ « imprévisibilité » d’épisodes climatiques…
Une fois n’est pas coutume, nous remercions le GIGC, de nous donner l’occasion de rappeler ce qu'il est vraiment.
Pour ce faire, nous reproduisons ci-dessous (intégralement, note de bas de page comprise) leur petit article sensé pointer notre impasse et nos contradictions sur la question du parasitisme, à en croire le titre.
Et pour nos lecteurs, nous y répondons juste après.
Des millions de travailleurs, d’étudiants, de retraités battent le pavé depuis des semaines contre la réforme des retraites. Dans les cortèges, les manifestants expriment beaucoup d’enthousiasme et une grande fierté de se retrouver par millions dans les rues : « ensemble, nous sommes plus forts » !
L’appel au blocage de l’économie et à des grèves reconductibles par les syndicats à partir du 7 mars a ravivé le spectre de la « grève générale », un slogan que nous avons régulièrement entendu dans les dernières manifestations et que les organisations de gauche et de l’extrême-gauche du capital ne se lassent pas de propager.
« À un moment donné, ça suffit ! », voilà le cri qu’on a pu entendre lors de la première journée de mobilisation du 19 janvier contre la « réforme » des retraites. Ce « ça suffit ! » ne peut que faire écho au « Enough is enough » (« Trop, c’est trop ») qui se propage depuis le mois de juin en Grande-Bretagne, grève après grève.
« “Enough is enough”, “trop c’est trop”. Voilà le cri qui s’est propagé d’écho en écho, de grève en grève, ces dernières semaines au Royaume-Uni ». Cet extrait de notre tract diffusé fin août 2022 ne s’est pas démenti. Depuis lors, et malgré la pandémie, la guerre en Ukraine et le battage nationaliste après la mort de la reine, la classe ouvrière a poursuivi ses luttes durant l’hiver, refusant les licenciements, la précarité, la dégradation des conditions de travail et l’énorme accroissement du coût de la vie.
Nous avons eu la surprise de voir mentionné notre organisation, au détour d’une phrase, dans la chronique de Gavin Mortimer, publiée le 22 janvier dans le journal britannique The Spectator. Il y a quelques années déjà, le Daily Mail, un tabloïd sensationnaliste, pas tout à fait réputé pour son honnêteté et sa hauteur de vue, avait finement cru déceler dans le CCI le cerveau d’un complot lycéen destiné à saccager un local du parti conservateur au Royaume-Unis.
La guerre en Ukraine s’enlise dans la barbarie, une spirale irrationnelle et infernale où s’accumulent les morts et les décombres. La guerre de « haute intensité » s’est bien installée en Europe, donnant un monstrueux coup d’accélérateur à tous les maux qui frappaient déjà le monde avant elle. Le militarisme et les tensions impérialistes ne font que s’accentuer, comme nous avons pu le voir, par exemple, entre la Chine et les États-Unis, cet été, à propos de Taiwan, avec pour corollaire le développement du chaos mondial.
Nous publions ici la déclaration de camarades en Turquie sur le tremblement de terre qui a frappé la Turquie et la Syrie. Nous saluons la réponse rapide des camarades à ces terribles événements, dans lesquels le nombre officiel de morts a déjà dépassé les 21 000 et risque d’être beaucoup plus élevé, y compris ceux qui ont survécu au tremblement de terre initial mais qui doivent maintenant faire face à la faim, au froid et à la maladie.
Le vendredi 2 décembre avait lieu à Paris la première réunion en France du comité No war but the class war (NWCW).
Presque un an de guerre en Ukraine… La Russie est bel et bien enlisée, prise au piège. (1) Absorbé par l’engrenage du militarisme, face à une armée ukrainienne préparée à l’avance et à des puissances occidentales qui avaient anticipé, non le moment, mais les visées du Kremlin acculé, l’impérialisme russe aux abois s’est embarqué dans une aventure « spéciale » suicidaire. Il se retrouve aujourd’hui sonné et très affaibli par un conflit qui ne pouvait que l’entraîner sous les décombres.
La détérioration de la crise sanitaire et le fort ralentissement économique en Chine ont provoqué une explosion du mécontentement populaire, mais aussi l’apparition d’importants mouvements de la classe ouvrière.
Alors que de nombreux observateurs affirmaient, il y a deux ans, que la Chine était la grande gagnante de la crise du Covid, les événements récents soulignent qu’elle est au contraire confrontée à la persistance de la pandémie, au ralentissement significatif de la croissance économique, à la bulle de l’immobilier, aux obstacles majeurs entravant le développement de la « nouvelle route de la soie », à une forte pression impérialiste de la part des États-Unis, bref à la perspective de turbulences majeures.
Nous saluons la préoccupation de la camarade de revenir sur une question qui n’a pas été suffisamment clarifiée pour elle lors de notre permanence en ligne. C’est une démarche importante d’aller au bout des questions, au bout des confusions ou divergences pour rechercher toujours la position ou la compréhension la plus juste. L’une des forces du prolétariat réside dans sa conscience, cette capacité à comprendre son identité, sa place dans la société et sa responsabilité historique.
Nous publions ci-dessous une prise de position d’un de nos sympathisants à propos de la réunion du comité NWBCW à Paris du 2 décembre. Nous saluons cette contribution et soutenons globalement le contenu politique de ce texte. Selon nous, il permet en effet de souligner deux aspects essentiels que nous voulons mettre en exergue :
Nous publions ci-dessous un extrait d’un courrier adressé par un de nos lecteurs, Robert, suite à une permanence en ligne à laquelle il a assisté, suivi de notre réponse.
Dans le mouvement social contre la réforme des retraites en France, les partis de gauche radicale, comme La France Insoumise et ceux d’extrême-gauche n’ont pas de mots assez forts pour appeler à ne rien lâcher et à poursuivre la mobilisation.
À travers cette nouvelle introduction à notre article ci-dessous relatif aux manifestations de rue qui ont eu lieu en Iran en réaction à la barbarie du régime et à leur répression par le pouvoir en place, nous voulons insister davantage sur le danger très important que celles-ci font courir à la classe ouvrière si elle venait à quitter le terrain de lutte de classe en se dissolvant dans un tel mouvement marqué par de fortes illusions démocratiques et toutes sortes de déclinaisons féministes.
La guerre en Ukraine n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel bleu.
Emporté dans une dérive opportuniste qui l’avait conduit jusqu’à demander aux militants de son courant d’adhérer aux partis sociaux-démocrates, ceux-là mêmes qui avaient en Allemagne commandité l’assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht, Léon Trotsky défendit durant les années 1930 et jusqu’à sa mort la position selon laquelle l’URSS de Staline n’était pas un pays impérialiste. Les épigones de Trotsky n’ont fait qu’exploiter, au bénéfice de la bourgeoisie, ce raisonnement erroné du vieux révolutionnaire pour enfoncer encore plus la classe ouvrière dans la contre-révolution.
Depuis 1989 et l'effondrement des régimes faussement nommés "communistes" de l'ancien bloc impérialiste autour de l'URSS, le marxisme authentique a dû se défendre contre une campagne intensifiée et basée sur des déformations et mensonges, prétendant que le marxisme est une idéologie dépassée, discréditée, qui, mise en pratique, ne pouvait que préparer le terrain pour le goulag totalitaire stalinien.
Le précédent article de cette série a présenté les "communisateurs" et montré leur parenté avec un courant apparu à la fin des années 1960 que le CCI appelle : le modernisme. L’article a démontré l’origine bourgeoise de l’idéologie moderniste à travers la genèse et l’évolution de ce courant. Cette deuxième partie va se concentrer sur l’une de ses premières expressions, la tendance Bérard, qui s’est constituée en 1973 au sein du groupe Révolution internationale (RI), la future section du CCI en France.
Article publié dans Révolution Internationale n°9 de mai 1974
Notes critiques au sujet de l’article "Leçons de la lutte des ouvriers anglais" paru dans le numéro 8 de "Révolution Internationale"