Vie de la bourgeoisie en France

Poussée du populisme en Europe, RN aux portes du pouvoir, Nouveau Front populaire… L’avenir appartient à la lutte de classe, pas au cirque électoral!

La coterie lepeniste n’avait pas encore consommé son triomphe aux élections européennes que le Président Macron annonçait la dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d’élections législatives dans la foulée. La rumeur d’une dissolution bruissait depuis plusieurs semaines, mais la nouvelle n’a pas manqué d’inquiéter les chancelleries européennes dans un contexte de montée du populisme en Europe et dans le monde.

Marche contre l’antisémitisme en France: la bourgeoisie cherche à piéger le prolétariat sur le terrain du nationalisme

S’il y a bien un événement que tous les médias ont commenté pendant plusieurs semaines, c’est sans conteste la marche contre l’antisémitisme du 12 novembre. Lancée à l’initiative des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, elle a été présentée comme « transpartisane ». Elle a rassemblé toute la bourgeoisie… ou presque : les « Insoumis », ont préféré organiser un petit défilé en marge pour « dénoncer l’extrême-droite », apportant ainsi leur précieuse contribution à la propagande nationaliste et démocratique de l’État.

NUPES : un parti va-t-en-guerre pour défendre l’impérialisme français

Le 13 juillet, le Parlement adopte définitivement le projet de « loi de programmation militaire » (LPM) qui prévoit, pour 2024-2030, un budget colossal de 413 milliards d’Euros, en hausse de 40 % par rapport à 2019-2025. Tout le beau monde des élus s’est félicité de l’esprit démocratique qui a régné dans les débats. Lecornu, ministre de la Défense, devait apporter comme cadeau à Macron pour le 14 juillet, l’accord largement majoritaire des députés et des sénateurs, y inclus du Parti socialiste… sauf des écologistes, qui se sont abstenus, de LFI et du PCF qui ont voté contre.

La grève de Renault et la crise politique en France

Dans une situation internationale de contrastes impérialistes aigus, après une conférence d'où ressortait brutalement, dès les premiers jours, une impossibilité d'entente entre les blocs en présence, la France devait subir, à brève échéance, sur le plan intérieur, le contrecoup de sa situation tendue.

Une analyse bien simpliste pourrait faire croire que les incidents coloniaux et les grèves en France sont déterminés directement par l'échec de la conférence de Moscou.

La France, un vaste cirque politique

De Gaulle, nouveau monstre de foire

L'entrée dans la scène politique de De Gaulle a été saluée, dans la mare aux crapauds de la politique, par un véritable tollé général. Chaque parti voyait naître un concurrent -disons-le immédiatement- plus redoutable en apparence qu'en réalité.

Où en est la renaissance française ? Des scandales, encore des scandales, toujours des scandales

Comme disait un haut-fonctionnaire : "Le grand avantage de la démocratie sur le fascisme, c'est que, dans la première, on laisse éclater les scandales qu'on étoufferait dans le dernier."

En fait, il n'en demeure pas moins que le scandale est une forme de vie de la société capitaliste démocratique ou fasciste ; le rationnement, la haute bureaucratisation de l'État, l'existence normale de deux marchés ne peuvent qu'aggraver les scandales, rendre leur détection plus grande et leur imbroglio plus inextricable.

Élections législatives en France: La bourgeoisie française touchée à son tour par l’instabilité

Incontestablement, les enjeux auxquels la bourgeoisie française devait faire face lors de ces élections étaient particulièrement importants. Lorsque Macron déclarait le 24 février que « les événements [la Guerre en Ukraine] auront des conséquences durables, profondes sur nos vies », il voulait dire que la guerre qui venait de se déclencher en Europe allait impliquer la détérioration du niveau de vie d’une grande partie de la population française, en particulier de la classe ouvrière.

La France Insoumise, encore et toujours au service du capitalisme

Suite au premier tour de l’élection présidentielle, Mélenchon est arrivé en troisième position, à quelques centaines de milliers de voix de la qualification au second tour. Il doit son relatif succès à la mobilisation de l’électorat populaire et ouvrier des anciens « bastions rouges » de la banlieue parisienne et des concentrations ouvrières de la plupart des grandes villes françaises. Sa candidature a pris également chez beaucoup de jeunes pourtant plus méfiants envers tous les discours convenus des bonimenteurs patentés du cirque électoral.

Montée de l’extrême-droite en Europe: Existe-t-il un danger fasciste aujourd’hui? (2005)

La qualification de Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national, au deuxième tour de l’élection présidentielle donne l’occasion à la classe dominante d’asséner une nouvelle campagne de « diabolisation » de l’extrême droite en poussant les exploités à « défendre la démocratie » en votant pour Emmanuel Macron, sensé représenter le camp du « bien ». « Démocratie ou dictature » tel est le faux dilemme que tente d’imposer la classe dominante dans la droite ligne des campagnes antifascistes au cours des années 1930.

Non au bulletin de vote, oui à la lutte de classe!

Alors que les deux candidats désignés au premier tour de la présidentielle, Marine Le Pen et Emmanuel Macron, entrent à nouveau en lice pour le second tour, la bourgeoisie et ses médias continuent de propager un mensonge mille fois répété : l’avenir se jouerait dans les urnes. Enjeux pour la bourgeoisie, certes, mais pas pour les ouvriers !

Élection présidentielle en France: Pourquoi la bourgeoisie tient-elle tant à nous faire voter?

Comme à chaque élection présidentielle, toute l’artillerie électorale de l’État bourgeois est à l’œuvre pour rameuter la classe ouvrière vers les urnes. La bourgeoisie a besoin de cette mystification pour maintenir l’illusion que les choses peuvent changer en mieux dans le cadre de la société capitaliste, et assurer sa légitimité aux yeux des exploités.

Phénomène Zemmour: Une sinistre marionnette au service du jeu électoral

Depuis quelques années et dans de nombreux pays, face au discrédit croissant des politiciens et des partis politiques traditionnels, surgissent au moment des élections, comme pour l’actuelle campagne présidentielle, des personnalités au profil d’outsider, non encartées dans un parti politique. Comme sortis du chapeau d’un magicien, ces derniers prennent généralement leur envol en surfant sur une popularité soudaine, entretenue et gonflée par les médias, les réseaux sociaux et par leurs discours politiques atypiques.

Décès de Bernard Tapie, le “Bel-Ami” du mitterrandisme

L’hommage « spontané » des supporters de l’OM au « boss », Bernard Tapie, aura donc été le point d’orgue des surréalistes commémorations de la bourgeoisie à l’un des siens. Tous ont encensé « l’homme aux mille vies » et sa « capacité hors norme à rebondir après chaque défaite ».

Tribune des généraux, manifestation de flics, marche citoyenne… Toutes les forces de la bourgeoisie derrière l’état et sa police

La pandémie et le confinement ont considérablement accentué les tendances à l’œuvre au sein de la société : accroissement de l’atomisation des individus, exacerbation de la peur de l’autre, absence d’avenir et incapacité accrue à se projeter dans le futur.

Élections régionales: Le vote ou l’abstention ne sont pas des expressions de la conscience ouvrière

Les dernières élections régionales en France ont vu un niveau d’abstention record à près de 70 % et même plus de 80 % dans certaines banlieues de grandes métropoles comme à Vaulx-en-Velin (Rhône) avec 88 % d’abstention, à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ou à Roubaix (Nord), etc. Un record depuis le début de la Ve République. Ce niveau d’abstention s’est d’ailleurs maintenu entre le premier et le deuxième tour, malgré les appels culpabilisants à plus de « responsabilité » de la part des électeurs.

Violences du 1er-Mai contre la CGT: Une provocation au bénéfice de la police et des syndicats

L’agression de militants de la CGT lors de la dernière manifestation du 1er mai à Paris est venue bousculer la routine traditionnelle des défilés syndicaux pour la fête du travail. Même si ces dernières années, les violences et affrontements entre les “éléments inorganisés”, les autonomes, les black-blocs et les forces de l’ordre sont devenus récurrentes, cette agression de la CGT sort de l’ordinaire et n’est nullement anodine.

Mort de Chirac: un représentant typique du cynisme de la bourgeoisie

L’ancien président de la République Jacques Chirac est décédé et la classe ouvrière ne le pleurera pas. Il était prétendument un homme d’État exceptionnel qui marquera l’histoire, un homme au “charisme extraordinaire”, “proche du peuple”, “bon vivant”, “fidèle en amitié”, “défenseur de la paix” en 2002, “écolo d’avant-garde et éveilleur des consciences” en 2004. Que de mensonges ! Lui-même affirmait cyniquement en 1988 que “les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent”. Sa fidélité ne valait que pour les intérêts de sa classe, la bourgeoisie qui lui rend hommage aujourd’hui.

Rassemblement National: le prolétariat doit rejeter les propos xénophobes et dénoncer les mensonges

Dans son meeting du 24 février 2019, dans le nord de la France, la dirigeante du Rassemblement National a tenu des propos ignobles et mensongers sur le sort des migrants en France. Avec un aplomb sidérant, Marine Le Pen a prétendu qu’ “un migrant fraîchement débarqué peut toucher plus qu’un retraité ayant travaillé toute sa vie” !

Listing à Force ouvrière: derrière le scandale, la logique du Capital !

Pour compter ses soutiens dans sa campagne au poste de secrétaire général de Force ouvrière (FO), Pascal Pavageau a établi, avec ses collaborateurs, un fichier recensant les délégués et responsables locaux du syndicat. Le document les divise en fonction de leur capacité à appuyer sa candidature ou, au contraire, à constituer une entrave à son accession au pouvoir suprême.

Élections législatives : les gouvernements changent, le capitalisme demeure

C’est toujours la bourgeoisie qui gagne les élections. Puisqu’il s’agit de “choisir” quelle sera la meilleure équipe dirigeante pour gérer la nation au sein de l’arène mondiale. Et cette fois-ci, la bourgeoisie française a particulièrement bien réussi son coup : une campagne démocratique assourdissante faisant croire au “renouveau”, une majorité gouvernementale d’ores et déjà attelée à justifier les “nécessaires sacrifices” pour “moderniser et dynamiser l’économie française, un Président triomphant et plébiscité internationalement, Emmanuel Macron, armé d’un “nouveau parti”, “La République en marche !” et d’une majorité absolue au Parlement... Bref, la bourgeoisie française peut se féliciter et se targuer d’un renforcement de son dispositif étatique sur le plan politique et idéologique.

Présidentielle en France : c’est toujours la bourgeoisie qui gagne les élections

Le nouveau président de la République est enfin élu, cet homme prétendument “nouveau” et “hors système” : Emmanuel Macron. Celui-ci promet de “changer” la France et de “réunir tous les Français” dans une nouvelle concorde nationale et fraternelle. Il promet de relancer l’économie française et se veut l’homme du renouveau européen, d’une zone euro plus démocratique et économiquement dynamique. Autant d’enjeux de nature exclusivement bourgeoise. C’est sans conteste la classe bourgeoise qui seule peut se réjouir des résultats et ce sont toujours ses propres représentants qui gagnent les élections.

Le Front national, une fronde réactionnaire liée à la décomposition de la société

Il fut un temps où le Front national en France, avec à sa tête Jean-Marie Le Pen, agglomérait un public hétéroclite, quelque peu marginal, souvent nostalgique d’une époque révolue, comme d’anciens combattants de l’Algérie française, et une frange de jeunes et moins jeunes, anti-staliniens primaires, prêts à en découdre avec le moindre gauchiste ou démocrate patenté. Les meetings du FN étaient l’occasion pour Le Pen de haranguer quelques centaines de commerçants ou artisans radicaux, des petits bourgeois étudiants encadrés par quelques jeunes nazillons au crâne rasé et rangers de circonstance qui n’hésitaient pas à tendre le bras à la mode hitlérienne pour saluer les discours du “borgne”.

De Valls à Montebourg, le Parti socialiste contre la classe ouvrière

Nous venons d’assister à un des miracles du “changement maintenant” : celui de la nomination du gouvernement Valls II… quelques semaines après celle du premier du nom. Une nouvelle équipe dont l’orientation est piteusement rappelée par l’Élysée : “il faut garder le cap” !

La montée du populisme est un produit de la décomposition du système capitaliste

Les récentes manifestations en France contre le mariage homosexuel ont permis aux innombrables chapelles de l’extrême droite d’exhiber combien elles expriment caricaturalement les tendances portées par le capitalisme décadent à la haine, à la déshumanisation et à l’irrationalité.

La tournée des bonimenteurs

Ces dernières semaines, les candidats à l’élection présidentielle ont eu une sévère tendance à confondre les usines avec le salon de l’agriculture, serrant les paluches ouvrières et multipliant les tapes sur l’épaule comme ils caressent le cul des vaches. A ce grand bal des hypocrites, pas un n’a manqué à l’appel !

Les “primaires” du PS sont un bon filon pour toute la bourgeoisie

Le dimanche 16 octobre 2011, vers 19h, alors même que les chances de victoire de sa pouliche Martine Aubry étaient déjà définitivement enterrées, Bertrand Delanoë, maire socialiste de Paris déclarait à la presse : “Ces primaires sont une victoire pour la démocratie.” Evidemment, cette petite phrase cache une réelle déception par ce que les professionnels de la communication appellent un “discours positif”. Mais pas seulement. Il y a derrière ces quelques mots désabusés, une vérité fondamentale dont leur auteur n’a sans doute pas bien mesuré l’importance.

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