Lutte de classe en France

3a) Le rôle actif des trotskistes dans la stratégie de la bourgeoisie : Introduction


Dans l'énorme opération anti-ouvrière montée par la bourgeoisie lors de la lutte des hôpitaux, les gauchistes -et en particulier les trotskystes de "Lutte Ouvrière" et de la "Li­gue Communiste Révolutionnaire"- ont joué un rôle de premier plan et de grande enver­gure. Fers de lance de la mise sur pied des coordinations qui se sont partagé l'encadre­ment des travailleurs en lutte, champions de première de la magouille et de la manipula­tion au sein des assemblées convoquées par celles-ci, ils ont contribué efficacement au succès de la manœuvre d'ensemble de la bourgeoisie. Ils ont ainsi fait une fois de plus la preuve que la bourgeoisie peut compter sur eux contre les ouvriers !

Les bourgeoisies européennes suivent l'exemple de décembre 95 en France

La manoeuvre anti-ouvrière de novembre/décembre 95 en France n'était pas un fait isolé, mais bien le signal d'une vaste offensive internationale de la classe dominante contre son ennemi mortel. Ce printemps, c'est en Belgique et en Allemagne qu'on a pu voir les syndicats, en pleine complicité avec

L’opportunisme du PCI sur la question syndicale le conduit à sous-estimer l'ennemi de classe

mouvements sociaux de la fin 1995 présentées par le CCI, aussi bien dans la Revue internationale que dans sa presse territoriale et ses réunions publiques, ont rencontré majoritairement parmi ses lecteurs et ceux qui assistaient à ces dernières, intérêt et approbation. En revanche, elles n'ont pas été partagées par

Les "ruses" de la base syndicale et des médias pour mettre en grève le centre de tri Austerlitz

Pour pouvoir déployer pleinement sa manoeuvre, la bourgeoisie se devait d'embarquer, dans le «mouvement» qu'elle a provoqué, derrière les cheminots, d'autres secteurs importants de la classe ouvrière. Voilà pourquoi, les centres de tri parisiens qui, par le passé, ont toujours fait preuve de combativité et

Peut-on gagner en luttant derrière les syndicats ? (Extraits du supplément à notre journal diffusé en décembre 95)

(...) Alors que pendant des années, notamment les années de la Gauche au gouvernement, ils freinaient des quatre fers face aux différents plans d'austérité, aujourd'hui les syndicats «excitent la foule» à travers des discours «radicaux» et «jusqu'au boutistes».

Quelle intervention des révolutionnaires face à la manoeuvre ?

En chaque circonstance, les organisations révolutionnaires se sont toujours appuyées dans leurs interventions au sein de leur classe sur des principes et sur une méthode à partir desquels elles sont à même de s'orienter comme avec une boussole. Ces principes, cette méthode vivante, c'est le marxisme.

Comment lutter ?

Les syndicats, depuis des décennies, ont fait la preuve qu'il n'y a rien à attendre d'eux sinon le sabotage des luttes ouvrières. A chaque fois que les ouvriers les ont suivis ou même quand ils ont simplement toléré leur présence, ils ont subi des défaites. Par contre, à chaque fois que

Les réelles leçons de décembre 95

(...) Ce que montrent également les récentes grèves en France c'est que l'extension des luttes entre les mains des syndicats est une arme de la bourgeoisie. Et plus une telle extension prend de l'ampleur, plus la défaite qu'elle permet d'infliger aux ouvriers est étendue et profonde. Là aussi il est vital

Les syndicats ont toujours saboté les luttes ouvrières

Mai 68, de même que le mouvement de «l'automne chaud» italien en 1969, ont constitué pour le prolétariat une première expérience de confrontation au sabotage syndical au début de la reprise historique de la lutte de classe. Dès le début de cette reprise, les syndicats, à travers leurs manoeuvres et leur

Luttes de décembre 95 dans la fonction publique en France - victoire pour les syndicats ; défaite pour la classe ouvrière - Introduction

"Le mouvement social le plus important depuis mai 68", "une formidable mobilisation" : voilà en quels termes la presse et la télévision bourgeoises elles-mêmes célébraient, à grand renfort de publicité, les luttes dans la Fonction publique de novembre/décembre

Luttes de décembre 95 dans la fonction publique en France - victoire pour les syndicats ; défaite pour la classe ouvrière

"Le mouvement social le plus important depuis mai 68", "une formidable mobilisation" : voilà en quels termes la presse et la télévision bourgeoises elles-mêmes célébraient, à grand renfort de publicité, les luttes dans la Fonction publique de novembre/décembre 1995 en France contre le plan Juppé. Et ce sont encore les médias qui, avec les syndicats, ont été les premiers, à l'issue du mouvement, à présenter celui-ci comme une "grande victoire ouvrière". Que ce soit ceux dont le rôle a toujours été au contraire de dénigrer, minimiser ou carrément passer sous silence, quand ils le pouvaient, les luttes ouvrières les plus significatives constitue déjà un sérieux indice du fait que la bourgeoisie a voulu mystifier les prolétaires. Cela doit les inciter à la plus vive méfiance et à la réflexion sur ce qu'a réellement été cette mobilisation.

Quelles leçons pour les luttes futures ? - (Tract diffusé en janvier 1996)

Novembre-décembre 1995 : il n'y avait pas eu depuis longtemps une telle mobilisation de la classe ouvrière en France. Et pourtant, malgré les centaines de milliers de grévistes, les millions de manifestants, le gouvernement a réussi à faire passer ses principales attaques contre les travailleurs, à commencer par le plan Juppé sur

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