Crise économique

Crise économique mondiale : le capital allemand a bout de souffle.

Le texte ci-dessous est extrait d'un Rapport sur la situation en Allemagne, réalisé par Welt-révolution, section du CCI dans ce pays. Même si cet article traite de la situation dans un seul pays, il n'en traduit pas moins la situation généralisée de crise du capitalisme que traversent tous les pays du monde. Naguère exemple vertueux de la bonne santé du capitalisme, constam­ment exhibé par la propagande bourgeoise, l'économie alle­mande est devenue un symbole de la gravité de l'effondrement du système.

Crise économique mondiale : Un peu plus d’Etat ?

Au lieu de connaître la « reprise » tant annoncée, l'économie mondiale continue de s'enfoncer dans le marasme. Au coeur du monde industrialisé, les ravages du capitalisme en crise se traduisent par des millions de nouveaux chômeurs et par la dé­gradation accélérée des condi­tions d'existence des prolétaires qui ont encore du travail.

Situation internationale : la nouvelle économie une nouvelle justification du capitalisme

Nous avons eu droit dans les années 1910 à la campagne selon laquelle la crise économique était due à la pénurie de pétrole ; puis nous avons eu la promesse de la sortie de la crise avec les "Reaganomics" au début des années 1980

Luttes contre les licenciements : La défense du "service public", c'est la défense de l'exploitation capitaliste

Pour chaque prolétaire, il n'est guère possible d'avoir la moindre illusion sur les "solutions" proposées par le gouvernement pour "combattre" et "résorber le chômage" comme pour "améliorer" ses conditions de vie et de travail, alors que chaque mois, des dizaines de milliers d'emplois disparaissent réduisant au chômage et à la misère de nouvelles dizaines de milliers de familles ouvrières. Ainsi, plus de 7 millions de personnes vivent en France en dessous du seuil de pauvreté, les demandes de RMI ont augmenté de plus de 5% en un an, 51 000 entreprises ont déposé leur bilan depuis le 1er janvier 2005 (5,8% de plus que l'an dernier). Il est clair que le pouvoir d'achat dégringole, que les salaires stagnent, que les conditions de vie et de travail se détériorent, que les prestations sociales (pensions, retraites, remboursement des dépenses de santé, indemnités chômage) sont rognées ou remises en cause. Il ne fait aucun doute que les jeunes générations ont de plus en plus de difficulté à s'insérer sur le marché du travail, contrats nouvelle embauche ou pas.

Venezuela : Toute la bourgeoisie unie pour attaquer la classe ouvrière

Nous publions ici un article d'Internacionalismo (publication du CCI au Venezuela) d'octobre dernier sur la situation au Venezuela. L'article montre bien ce qu'est le "socialisme" à la Chavez, au pouvoir depuis 7 ans, après des années de partage de pouvoir entre la droite (démocrate-chrétienne) et la gauche (AD, Social-démocrate), des années où aussi bien les uns que les autres se sont remplis les poches d'une façon si arrogante et éhontée qu'ils ne pouvaient que faire le lit à un démagogue comme Chavez, lui-même accué de "dictateur" par ses adversaires.

En fait, l'autoritarisme de Chavez n’est pas dirigé contre l'ancienne "classe dominante", les vieux partis politiques corrompus jusqu'à la moelle, qui ont même essayé d'organiser un coup d'État grand'guignolesque contre Chavez. En fait, au-delà des vantardises chavistes contre ceux qu'il appelle les "capitalistes", toute sa politique n'a eu qu'un but : contrôler la population, mater la classe ouvrière. Chavez a créé autour de lui une cour de protégés aussi corrompus que ceux de l'ancienne caste politicienne, en faisant des aumônes avec l'argent du pétrole dans un contexte permanent de dégradation des conditions de vie de la population. Tel est le nouvel héros des altermondialistes et des gauchistes de tout poil.

Suède : La fin d'un "modèle social"

Depuis le printemps 2003, avec les grèves et manifestations massives contre la réforme des retraites qui se sont déroulées en France, de nombreux pays sont touchés par une remontée de la combativité ouvrière, dont les moments les plus significatifs ont été les grèves en Allemagne en 2004 dans l’industrie automobile (voir Ri n°352) et les grèves sauvages de l’aéroport de Londres l’été dernier (voir RI n°360 ). Un pays comme la Suède, un des symboles tant vantés de la "paix sociale", où les ouvriers se font exploiter "en douceur", a été à l’automne le théâtre d’un certain nombre de grèves sauvages, vites récupérées par les syndicats, qui marquent ce retour international de la lutte ouvrière contre les attaques qu’elle subit sur tous les aspects de ses conditions de vie et de travail.

Trente années d'aggravation de la crise économique

Depuis la fin de la période de reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, le monde capitaliste a continué à sombrer, lentement mais inexorablement, dans la crise économique.

Alors que cette crise est de nouveau sur le point de connaître une accélération brutale, nos gouvernants essaient d’embarquer la classe ouvrière vers les explications boiteuses du genre "c’est la faute aux excès de l’économie libérale", pour donner aux ouvriers un semblant de sens à la détérioration de leurs conditions de vie depuis la réapparition de la crise économique à la fin des années 1960 et spécialement depuis le début des années 2000.

Face à la misère capitaliste : Unité et solidarité de tous les ouvriers

Le problème du chômage se retrouve au coeur des questions posées par les émeutes des banlieues qui viennent de se dérouler en France mais, contrairement à ce que nous présente la bourgeoisie et ses politiciens, ce n'est pas un problème limité aux jeunes issus de l'immigration. Tous leurs débats et leurs discours hyper-médiatisés pendant plusieurs semaines ont cherché à nous persuader que la question posée serait uniquement celle des jeunes d'origine africaine ou maghrébine entassés dans le ghetto des cités de banlieues, même si le chômage atteint parmi eux des taux de 30 à 40 %. En le faisant apparaître comme un problème spécifique, catégoriel de laissés-pour-compte, la classe dominante, en France comme dans tous les pays, a focalisé l'attention sur une catégorie particulière de la population, sur des jeunes sans perspective d'avenir afin de masquer et évacuer le problème de fond posé par cette situation.

La crise économique : La récession à visage découvert

Amplement utilisés pour répandre le poi­son nationaliste, les attentats du 11 sep­tembre ont aussi été exploités par la bour­geoisie pour détourner l'attention de la classe ouvrière des préoccupations socio­économiques et pour embrouiller sa cons­cience sur les véritables causes de la ré­cession d'ampleur qui se déploie actuelle­ment au niveau mondial. Contrairement à ce que nous raconte la classe dominante, la dégradation économique n'est pas le produit de l'effondrement des Twin Towers aux Etats-Unis, même si cela a pu constituer un facteur aggravant, en parti­culier pour certains secteurs économi­ques tels que le transport aérien ou le tourisme. Comme le soulignent les ex­perts de l'OCDE : « le ralentissement économique qui à débuté aux Etats-Unis en 2000 et qui a gagné d’autres pays s’est transformé en recul mondial de l’activité économique auquel peu de pays ou de régions ont échappé » (Le Monde du 21 novembre 2001). La crise économique actuelle n'a donc rien de spécifiquement américain. Selon les calculs savants du chateau de la Muette, la croissance dans les 30 pays de l'OCDE ne devrait pas dépasser 1% en 2001, ni en 2002. Le système capitaliste est bel et bien rentré dans sa cinquième phase de récession depuis le resurgissement de la crise sur l'avant-scène de l'histoire a la fin des années 60.

14e Congrès du CCI : Rapport sur la crise économique (extraits)

Le capitalisme est entré dans sa phase de décadence depuis plus de 80 ans. Il survit en plongeant l'humanité dans une spirale de crise ouverte : guerre généralisée - reconstruction - nouvelle crise . Alors que la stagnation et les convulsions du système durant la première décennie du 20° siècle débouchèrent rapidement dans la terrible boucherie de la première guerre mondiale, alors que la grande dépression de 1929 déboucha en dix ans à la tuerie encore plus sauvage de la seconde guerre mondiale, la crise qui a commencé à la fin des années 1960 n'a pu déboucher dans l'issue organique d'une nouvelle guerre généralisée, parce que le prolétariat n'a pas été défait.

Les délocalisations illustrent les lois de l'exploitation capitaliste (2005)

Les délocalisations sont utilisées à toutes les sauces dans la propagande de la bourgeoisie, à tel point que non seulement elles éclipsent toutes les autres attaques qui s’abattent sur le prolétariat, mais en deviennent même l’explication. Altermondialistes, gauchistes et partis de gauche occupent les avant-postes pour dénoncer "l’ultra-libéralisme" de patrons charognards et d’actionnaires assoiffés de juteux dividendes, qui, au milieu de différentes options possibles pour "un autre monde" choisiraient la politique du pire. Au contraire, dans cet article, nous allons montrer que les délocalisations résultent des lois les plus fondamentales qui régissent le système capitaliste lui-même.

Licenciements massifs en Allemagne : Le capitalisme dévoile sa faillite

Dans le n° 360 de Révolution Internationale, dans la deuxième partie de l’article "Plus de trente ans d’aggravation de la crise économique", nous avions mis en évidence que le capitalisme entrait dans une nouvelle phase de récession. En conclusion, nous écrivions : "Alors que la très courte reprise économique de ce début des années 2000 s’est traduite par une accélération massive du chômage et la paupérisation de la classe ouvrière, nous pouvons alors imaginer l’ampleur de l’attaque que le capitalisme tentera d’infliger au prolétariat".

Sécurité sociale, chômeurs, RMIstes : Le gouvernement Villepin accentue ses attaques contre toute la classe ouvrière

Début septembre, le gouvernement Villepin avait réaffirmé la priorité de son action envers l'emploi en annonçant des "réformes" destinées à "remettre d'aplomb" le "modèle social" français. Le premier ministre se disait plus tard en octobre encore prêt à engager "mille batailles" pour le "dynamisme économique" et pour la "solidarité". En effet, la bataille est engagée sur de nombreux fronts contre les chômeurs, contre les RMIstes, contre les salariés et contre toute la classe ouvrière. Les grands discours sur la "croissance sociale" qu'on nous sert sont destinés à justifier l'actuelle série d'attaques contre les conditions de vie et de travail des ouvriers.

Crise economique : les « dragons » asiatiques s'essoufflent

Les récentes grèves ainsi que les dif­fi­cultés économiques en Corée du Sud viennent ébranler un des arguments fa­voris utilisés par la bourgeoisie dans ses campagnes idéologiques de réfutation du marxisme. Déçue par la fin du « miracle » japonais, la bourgeoisie s'était rabattue sur les taux de crois­sance appréciables des « dragons asia­tiques » (Corée du Sud, Taiwan, Hongkong, Singapour) puis sur la mon­tée en puissance des nouveaux « tigres » (Thaïlande, Indonésie, Malaisie) : leur prospérité n'était-elle pas la « preuve » que des pays sous-déve­loppés peuvent rapidement émerger de la misère et que c'est le capitalisme avec ses lois du marché qui mérite de s'arroger ces réussites ? Et combien de fois ne nous a-t-on pas montré des ou­vriers en grève poursuivant leur travail tout en portant un brassard pour mar­quer leur mécon­tentement ? Le « dé­vouement aux inté­rêts de l'entre­prise » et « la discipline légendaire » des tra­vailleurs de l'Asie du sud-est nous étaient ainsi présentés par la bourgeoi­sie et ses médias aux ordres comme un des secrets de la réussite économique de ces pays et comme la preuve vivante de l'inanité de la thèse marxiste sur les irréductibles opposi­tions de classe.

Crise economique : Pays de l'Est : des nouveaux marchés morts-nés

Au lendemain de l'effondrement des régimes staliniens, la bourgeoisie, dans sa vaste campagne idéologique contre la classe ouvrière sur « la supériorité du capitalisme » et « l'impossibilité du communisme », annonçait l'avènement d'un « nouvel ordre mondial » : la fin des blocs militaires, la réduction des budgets d'armement et l'ouverture de « nouveaux marchés » à l'Est allaient déboucher sur une ère de paix et de prospérité. Depuis, les fameux « dividendes de la paix » se sont mués en massacres et conflits tous plus meurtriers les uns que les autres et la perspective de « prospérité » s'est transformée en une aggravation de la crise et une austérité redoublée. Quant à « l'ouverture de nouveaux marchés » dans les pays de l'Est, la réalité s'est chargée là aussi d'en balayer le mensonge : l'effondrement économique et social de ces pays au cours des années 1990 est venu donner un démenti cinglant à toute la campagne de la bourgeoisie.

Pensions, sécurité sociale, chômage, “Plan Marshall” wallon: L’attaque sur les prépensions n’est qu’un début !

Derrière le flou et le brouillard, une attaque globale contre les conditions de vie de la classe ouvrière

La classe ouvrière a toutes les raisons d’être inquiète par rapport aux projets de mesures actuelles concernant les retraites, contenues dans le “programme de relance” que le gouvernement Verhofstadt soumet aux “partenaires sociaux”. En effet, ces mesures, qui se caractérisent par le flou et le brouillard, constituent en réalité une attaque d’envergure contre les pensions et contre la sécurité sociale en général.

Crise économique : trente ans de crise ouverte du capitalisme (III. les années 1990)

Nous consacrons la troisième partie de cette histoire de la crise capitaliste à la décennie des années 1990. Cette décennie n’est pas encore terminée mais les derniers trente mois ont connu une aggravation toute particulière de la situation économique[1].

Crise économique : trente ans de crise ouverte du capitalisme (I. les années 1970)

Le capitalisme a subi depuis trente ans de nombreuses convulsions économiques qui ont systématiquement démenti les discours de la classe dominante vantant la «bonne santé» et la pérennité de son système d’exploitation. Nous nous bornerons à rappeler entre autres les récessions de 1974-75, de 1980-82, celle particulièrement sévère de 1991-93 ainsi que les cataclysmes boursiers en octobre 1987 et l’effet « Tequila » au Mexique en 1994. La série de catastrophes économiques qui s’accumulent depuis août 1997, avec l’effondrement de la monnaie thaïlandaise, la débâcle des « tigres » et des « dragons » asiatiques, la purge brutale des bourses mondiales, la banqueroute en Russie, la situation extrêmement délicate au Brésil et dans d’autres pays « émergents » d’Amérique Latine et surtout l’état gravissime dans lequel se trouve le Japon (2e puissance mondiale) sont à ce jour l’événement le plus grave de la crise historique du capitalisme et l’éclatante confirmation de l’analyse marxiste, mettant en évidence la nécessité objective de la destruction du capitalisme et de la révolution prolétarienne mondiale.

Crise économique : toujours plus profond dans l'abime

La plongée dans une récession ouverte qui sera encore plus profonde que les précédentes ‑ certains parlent même de «dépression» - est en train de faire taire les discours sur une croissance économique durable promise par les «experts». Selon ces derniers, l’effondrement en cascade des pays du sud-est asiatique à partir de l’été 1997 n’aurait dû être qu’un accroc sans grande conséquence pour l’économie des pays développés. Depuis, de la Russie au Brésil, du Venezuela au Japon, «l’heure est aux révisions déchirantes» et c’est bien une lame de fond qui vient frapper au coeur même des grandes puissances capitalistes.

Chômage: la bourgeoisie prend les devants face à la montée de la colère ouvrière

A plusieurs reprises, au cours de l'hiver, on a assisté dans les deux plus grands pays d'Europe occidentale à des mobilisations autour de la question du chômage. En France, c'est sur plusieurs mois que se sont succédées des manifestations de rue dans les principales villes du pays ainsi que des occupations de lieux publics (notamment les organismes chargés de verser les indemnités au chômeurs). En Allemagne, on a eu droit le 5 février à une série de manifestations dans tout le pays appelées par les organisatons de chômeurs et les syndicats.

Crise économique : La descente aux enfers

La dernière récession de 2000-2001 a fortement mis à mal toutes les élucubrations théoriques à propos de la prétendue "troisième révolution industrielle" basée sur le microprocesseur et les nouvelles technologies de l’information, de même que le krach boursier a réduit à néant toutes les divagations sur l’avènement d’un "capitalisme patrimonial" supplantant le salariat par l’actionnariat participatif (!)... nième version du mythe éculé d’un "capitalisme populaire" où chaque ouvrier serait devenu "petit propriétaire" par la possession de quelques actions de "son" entreprise.

Le prolétariat face à l'aggravation dramatique de toutes les contradictions du capitalisme

La canicule de l'été 2003 a tragiquement révélé à la face du monde comment, en Europe aussi, le développement de la pauvreté et de la précarité exposaient les populations aux ravages de catastrophes dites naturelles inconnues jusqu'à récemment dans ces régions.

La crise économique signe la faillite historique des rapports de production capitalistes

Cela fait maintenant plus de deux ans et demi que la bourgeoisie annonce la reprise et qu'elle est obligée à chaque trimestre d'en reporter l'échéance. Cela fait aussi plus de deux ans et demi que les performances économiques sont systématiquement en deçà des prévisions forçant la classe dominante à les revoir constamment à la baisse. Commencée au second semestre 2000, la récession actuelle est d'ores et déjà l'une des plus longues depuis la fin des années 60 et, si des signes de reprise se font jour outre-atlantique, c'est encore loin d'être le cas pour l'Europe et le Japon.

Crise économique, Moyen-Orient : Les aberrations du capitalisme "démocratique"

Pour ou contre la “mondialisation”, rassurants ou alarmants, les discours sur la situation internationale et ses perspectives sont unanimes sur une idée : la démocratie serait le seul système qui permettra à la société de progresser, de prospérer et le capitalisme serait la forme achevée de l'organisation économique, politique et sociale de l'humanité.

Manifestation de lycéens : La jeunesse refuse un avenir de misère

Depuis la mi-janvier, les lycéens manifestent contre une nouvelle réforme de l’Education nationale, le plan Fillon. Chaque jour, un peu partout en France, des lycées se mettent en grève et forment des cortèges dans les centres villes. Et les journées nationales d’action démontrent une véritable montée en puissance du mouvement.

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