Trotskysme

Argentine, les trotskistes défendent les intérêts de la bourgeoisie


La classe dominante s'inquiète de la possibilité que la crise économique qui conduit l'économie argentine à la faillite, ne s'étende à d'autres pays d'Amérique Latine, notamment le Venezuela, la Colombie, et l'Uruguay. Elle craint le retour d'une crise comme celle qui a frappé le Sud-Est asiatique en 1997, voire quelque chose de pire qualitativement et quantitativement.
Le Fonds Monétaire International ayant écarté toute possibilité de nouveaux emprunts, la seule alternative qui reste pour l'Etat argentin, est de frapper encore plus durement la classe ouvrière et les autres couches non-exploiteuses par ses mesures d'austérité.
Une série d'attaques contre les conditions de vie de la classe ouvrière a provoqué des grèves, des manifestations, et d'autres formes de lutte. Dans RI n°316 nous en avons donné des exemples, tout en soulignant les obstacles auxquels la classe ouvrière fait face : la force des syndicats, le poids des idéologies nationalistes et autres, le danger de se laisser emporter dans la marée d'un mouvement incluant d'autres classes sociales, avec d'autres intérêts et d'autres méthodes de lutte.

Le programme de Lutte Ouvrière c'est la défense zélée du capitalisme

La candidate à l'élection présidentielle Arlette Laguiller prétend que son programme est l'expression de la défense des intérêts de la classe ouvrière. Mensonges ! Duperie sur toute la ligne ! Ses grands thèmes martelés tout au long de la campagne électorale sont non seulement destinés à engager un maximum d'ouvriers sur le terrain électoral bourgeois mais aussi à enfermer les prolétaires dans de dangereuses illusions réformistes et à dénaturer le sens même de la lutte de classe. Quel est donc ce "programme" ?

"Faire payer les riches"

"faire payer le patronat", "prélever l'argent sur les profits patronaux" ou "sur la fortune des actionnaires" pour "redistribuer les richesses sociales et financer les emplois" , autrement dit la formule qu'emploie également LO : "faire payer les riches " . Cette bonne vieille recette de la gauche dans l'opposition a fait en son temps les choux gras du PCF, en particulier quand le parti stalinien s'en prenait aux "200 familles" dans les années 1930. Ce n'est rien d'autre qu'une vaste entreprise de mystification qui revient à faire croire que la solution au chômage et à la misère engendrés par le capitalisme se trouverait dans une meilleure gestion de ce système. Cela ne fait que renvoyer en permanence aux prolétaires l'idée d'un capitalisme viable, un système qu'il suffirait de réformer, qu'il serait possible d'orienter dans un sens favorable aux travailleurs et surtout qu'il n'est pas nécessaire de détruire. Pour exploiter ce filon électoral, notre "Arlette nationale" va jusqu'à reprendre aujourd'hui à son compte la vieille idée d'autogestion galvaudée par les anarchistes d'un côté, par le "modèle yougoslave" à la Tito de l'autre en passant par les courants ouvertement réformistes comme le PSU à la fin des années 1960 et dans les années 1970, reprise par un syndicat comme la CFDT à l'époque.
Quelle que soit la couleur au goût du jour de la façade : au nom plus libertaire de l'autogestion ou au nom d'une phraséologie empruntée au marxisme comme l'appropriation collective des moyens de production, le fonds de commerce reste le même : LO et sa candidate répandent le mythe que la misère croissante engendrée par le capitalisme n'est pas le résultat d'un système aux abois mais une simple question de gestion et de "répartition des richesses". Elles prétendent que les inégalités sociales et le chômage viennent de ce que les "riches" amassent du fric qu'ils ne veulent pas partager, et non pas de la logique même des rapports de production capitalistes. Depuis Marx dans sa brochure "Salaire, prix et profit", tous les révolutionnaires n'ont jamais cessé de combattre l'illusion qu'il n'y a pas de société juste et équitable dans le cadre du capitalisme, que la seule réponse historique que puisse apporter le prolétariat face aux iniquités engendrées par ce système, c'est de le détruire, d'abolir le salariat en développant les luttes contre l'exploitation de la force de travail et les rapports capitalistes de production. En masquant le caractère antagonique et inconciliable des intérêts des ouvriers avec ceux du capital, LO cherche à ramener les ouvriers derrière la défense de leur entreprise et de l'Etat bourgeois. Quand il arrive à LO de parler de crise, ce n'est jamais pour y voir la manifestation de la faillite du système qui fonde la nécessité et la possibilité de la révolution prolétarienne. C'est pour la présenter soit comme un mythe inventé par les méchants patrons pour s'en mettre davantage plein les poches, soit comme le produit d'une mauvaise gestion de l'entreprise. En même temps, en désignant la poche des "patrons privés" comme cause de la misère des exploités, LO dédouane le premier responsable de l'austérité capitaliste et du chômage, le premier donneur d'ordre des licenciements et de la régression sociale : l'Etat de la société bourgeoise qui ne peut être qu'un Etat bourgeois, capitaliste. Pour LO, la solution est toute trouvée : il suffirait de concentrer les moyens de production aux mains de l'Etat. Car cet Etat et par voie de conséquence son gouvernement sont présentés comme un arbitre au-dessus des classes sociales, qui pourraient indifféremment pencher en faveur de l'une ou de l'autre classe : la bourgeoisie ou le prolétariat. Le reproche qu'adresse LO à la gauche au gouvernement, c'est "de se mettre au service des patrons", de "faire des cadeaux au patronat". LO masque ainsi la nature de l'Etat capitaliste en faisant croire que c'est lui qui sert les patrons privés alors que c'est la politique des patrons privés qui est bel et bien au service de la défense du capital national dont l'Etat représente le garant, le meilleur et le plus rigoureux représentant. En réalité, le gouvernement "n'obéit" nullement aux patrons mais ce sont les patrons qui sont contraints d'obéir à l'Etat et aux intérêts du capital national. Cette recette miracle c'est la même camelote, les mêmes vieilles recettes que le PCF a servi pendant des décennies : mieux gérer le capitalisme, c'est marcher vers une économie rationnellement organisée et planifiée, capitaliste d'Etat, il suffit que l'Etat "s 'approprie et contrôle les moyens de production" sur le modèle stalinien au nom de "l'Etat ouvrier" qui en URSS aurait fait pendant 70 ans "la preuve de sa supériorité économique". La raison profonde de cette mystification, c'est que LO a pris la place et le flambeau du PC stalinien pour apparaître aujourd'hui comme le plus fervent défenseur, le champion du capitalisme d'Etat.

L'expérience fasciste du courant trotskiste dégénérescent

A la veille de la seconde guerre mondiale, le courant trotskiste, dans sa très grande majorité, connaît une accélération de la dérive opportuniste qui le marque déjà depuis plusieurs années. Cela va le mener jusqu’à l’abandon du camp prolétarien quand il lui faudra prendre position face à la guerre impérialiste. Si on excepte les quelques réactions saines qui se sont exprimées en son sein comme celle des RKD (Révolutionare Komunistiche Deutschland) en Allemagne, ce courant a ainsi trahi l’internationalisme prolétarien.

3a) Le rôle actif des trotskistes dans la stratégie de la bourgeoisie : Introduction


Dans l'énorme opération anti-ouvrière montée par la bourgeoisie lors de la lutte des hôpitaux, les gauchistes -et en particulier les trotskystes de "Lutte Ouvrière" et de la "Li­gue Communiste Révolutionnaire"- ont joué un rôle de premier plan et de grande enver­gure. Fers de lance de la mise sur pied des coordinations qui se sont partagé l'encadre­ment des travailleurs en lutte, champions de première de la magouille et de la manipula­tion au sein des assemblées convoquées par celles-ci, ils ont contribué efficacement au succès de la manœuvre d'ensemble de la bourgeoisie. Ils ont ainsi fait une fois de plus la preuve que la bourgeoisie peut compter sur eux contre les ouvriers !

Les trotskistes persistent et signent dans la défense de l'État stalinien

(D'après Révolution Internationale N°206; novembre 91)

  • S'il ne reste plus aujourd'hui un seul stalinien pour oser encore entonner l'hymne de la supériorité du modèle économique soviétique, eh bien, semble-t-on se dire chez les trotskistes, c'est nous qui le ferons. Dans cet effort, reconnaissons qu'on aura rarement publié plus monumentale pièce d'abrutissement intellectuel que ces lignes d'un insoutenable lyrisme :
  • "L'économie étatisée et planifiée de l'Union Soviétique était et est encore, au moins virtuellement, un acquis pour tout le prolétariat et pour toute l'humanité."
  • L'auteur d'une si énorme incongruité ?
  • Lutte Ouvrière (LO) et sa revue théorique "Lutte de Classe" (dans l'article "L'URSS après le putsch", p. 25, de la parution d'octobre dernier).

TROTSKISTES : Les derniers défenseurs du stalinisme

(D'après Révolution Internationale N°205; octobre 91)

  • C'est toujours face aux grands événements historiques que se révèle clairement la frontière séparant les véritables organisations révolutionnaires de celles qui n'ont de révolutionnaire que le nom. Ainsi, avec l'effondrement de l'URSS et du régime stalinien, l'heure est maintenant venue pour les organisations trotskistes de rendre des comptes à la classe ouvrière.
  • C'est à cette tâche de déblayage du terrain de classe que les révolutionnaires doivent continuer à s'atteler en rappelant d'abord aux ouvriers ce qu'a été le trotskisme et ce qu'il cherche aujourd'hui à leur faire oublier.

Pendant près de cinquante ans, chiens de garde de la contre-révolution stalinienne

En continuant à se réclamer du fameux "Programme de transition" de la "IVe Internationale" élaboré par Trotski en 1938, les organisations du courant trotskiste n'ont cessé d'inoculer dans les rangs ouvriers l'ignoble mensonge selon lequel l'URSS serait jusqu'à aujourd'hui un "Etat ouvrier", une société "en' transition entre le capitalisme et le communisme" au sein de laquelle n'existerait pas l'exploitation de la classe ouvrière. C'est ainsi que la IVe Internationale, en reprenant à son propre compte cette erreur fatale de Trotski, affirmait toujours, cinquante ans après, par la voix de son "grand théoricien", Ernest Mandel :

PCF, CGT, Trotskistes, des va-t-en-guerre comme les autres

Depuis que le capitalisme est entré dans sa phase de décadence, les révolutionnaires ont toujours maintenu, face à la guerre, une seule position de principe : celle qui consiste à défendre de façon intransigeante l’internationalisme prolétarien en refusant catégoriquement de choisir un camp impérialiste contre un autre.

un auxiliaire zélé de la bourgeoisie

Dans son éditorial des bulletins d’entreprises du 21 mai, reproduit dans le n° 1145 de son journal, le groupe trotskiste "Lutte Ouvrière" déplore avec amertume le renoncement du PS à son projet de donner le droit de vote aux immigrés et fustige Rocard "qui fait ainsi le jeu de la droite, voire de l’extrême-droite”.

Son argumentation est stupéfiante : écoutons-la quelques instants.

"Lutte Ouvrière : ultime rempart du stalinisme

Avec l’effondrement du bloc de l’Est et de la Russie, les trotskystes, qui ne sont que la gauche radicale des PC, sont mal à l’aise.

Lutte Ouvrière, toutefois, ne manque pas de voix pour plaider sa cause et sauver sa peau. Pour cela, cette organisation ne recule devant aucune contradiction, disant tout et son contraire, disant le contraire aujourd’hui de ce qu’elle a dit hier. Un tel exemple a été donné dans un meeting, au mois de janvier, à Toulouse. Jugeons-en !

Le coup de mains de "Lutte Ouvrière" aux mensonges de la bourgeoisie

Pendant 50 ans, les trotskystes se sont fait les rabatteurs zélés de cet ennemi de toujours de la classe ouvrière qu’est le stalinisme. Que ce soit dans leur défense -"critique" mais indéfectible- de l’État stalinien d’URSS, au nom de laquelle ils ont joué les sergents-recruteurs de l’embrigadement des ouvriers dans l’anti-fascisme durant la deuxième guerre mondiale, et ont depuis lors appelé à la défense du camp impérialiste russe contre son rival occidental dans les zones d’affrontements entre les deux blocs.

3c) Le rôle actif des trotskistes dans la stratégie de la bourgeoisie : LCR...


LCR : les faiseurs de coordinations à la rescousse du syndicalisme

 
"Les infirmières et les personnels de santé ont retrouvé le chemin d'un syndicalisme originel, à vocation majoritaire, efficace, unitaire, dirigé par tous dans la plus grande démocratie".

3b) Le rôle actif des trotskistes dans la stratégie de la bourgeoisie : Les magouilles de "Lutte Ouvrière''


"Coordination du Personnel de Santé" 

  "Lutte Ouvrière" prétend défendre de façon intransigeante les intérêts des travailleurs. Mais, une nouvelle fois, la politique et les méthodes de cette organisation au cours de la grève dans les hôpitaux ont fait la preuve qu'elle n'a d'ouvrier que le nom et la phraséologie.

CONTRE LES MENSONGES TROTSKYSTES - EN POLOGNE AUSSI IL FAUT DÉTRUIRE LE CAPITALISME

LE SOULEVEMENT DES OUVRIERS EN POLOGNE A FAIT TREMBLER LA SOCIETE SUR SES BASES. CELA FAIT PEUR EN POLOGNE, MAIS PAS SEULEMENT EN POLOGNE. LES FAITS SONT TROP PARLANTS, ET LA BOURGEOISIE OCCIDENTALE NE TIENT PAS A CE QUE LE MYTHE DU SOCIALISME A L'EST S'ECROULE. TOUTE SON INSISTANCE PORTE SUR LE CARACTERE PROFONDEMENT "REFORMATEUR ET DEMOCRATIQUE" D’UN MOUVEMENT QUI POSE EN FAIT DES QUESTIONS PROFONDEMENTS REVOLUTIONNAIRES.

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