La Gauche Communiste de France

La Gauche Communiste de France a été formée à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale par des éléments de la Gauche Italienne, ainsi que par des éléments l'ayant rejoint en France. La GCF refusa de se joindre à la formation du Parti Communiste Internationaliste en Italie sur la base que la période historique (celle d'une profonde défaite de la classe ouvrière) signifiait que la formation du parti était impossible et que les critères de formation du parti en Italie étaient profondément opportunistes. La GCF développa le travail théorique déjà commencé par la Fraction Italienne. Le CCI tire son principal héritage politique et sa continuité organisationnelle de la GCF

Nouvelles attaques contre la Gauche communiste: Bourseiller réinvente “la complexe histoire des Gauches communistes” (Partie 1)

En 2003, Christophe Bourseiller, avec des prétentions d’historien, avait écrit une Histoire générale de l’ultra-gauche qui se résumait à des amalgames et des diffamations destinées à ternir la réputation de la Gauche communiste. Il réitère cette opération aujourd’hui avec un nouveau livre intitulé, Nouvelle histoire de l’ultra-gauche, tout aussi calomniateur. (1)

Internationalisme n° 7 (Année 1946): À propos du 1er congrès du Parti communiste internationaliste d'Italie

Pour alimenter la discussion autour de la formation du futur parti mondial de la révolution nous publions ci-après deux chapitres d’un article d’Internationalisme no 7 de janvier 1946, intitulé À propos du 1er congrès du Parti communiste internationaliste d’Italie.

Le communisme est à l'ordre du jour de l'histoire : Castoriadis, Munis et le problème de la rupture avec le trotskisme

"Le jugement d’ensemble porté par nous sur cette tendance, dans un de nos récents numéros d’Internationalisme, aussi sévère qu’il fût, était absolument fondé. Nous devons toutefois porter un correctif concernant son caractère définitif. La tendance Chaulieu ne s’est pas liquidée, comme nous le pressentions, mais a trouvé la force, avec un très long retard certes, de rompre avec l’organisation trotskiste et de se constituer en groupe autonome. Malgré le lourd héritage qui pèse sur ce groupe, ce fait constitue une donnée nouvelle – ouvrant des possibilités à son évolution ultérieure. L’avenir seul nous dira dans quelle mesure il constitue un apport à la formation du nouveau mouvement révolutionnaire. Mais dès à présent on doit leur dire qu’ils ne sauraient s’acquitter de cette tâche qu’à la condition préalable de se débarrasser complètement et au plus vite des tares qu’il a héritées du trotskisme dont se ressent encore le premier numéro de leur revue".

Sur la nature et la fonction du parti politique du prolétariat (Internationalisme n° 38 – octobre 1948)

Cet article présente ses objectifs de la manière suivante : "C'est un travail de recherche et qui vise moins à l'approbation ou au rejet pur et simple qu'à susciter d'autres travaux de ce genre". Cette contribution a été écrite après la Seconde Guerre mondiale par un camarade du petit groupe révolutionnaire La Gauche communiste de France, l'ancêtre politique de notre Courant. Elle part du constat que la tâche des révolutionnaires dans une période non révolutionnaire est avant tout théorique, d'élaboration de perspectives claires en ayant en permanence en vue les intérêts généraux de la classe ouvrière et l'avenir de l'espèce. Comme l'écrit le camarade Marco dans ce texte de 1948, les survivants de petits groupes de militants révolutionnaires "condensent en leur sein l’expérience passée du mouvement et de la lutte de la classe, constituent le trait d’union entre le parti d’hier et celui de demain, entre le point culminant de la lutte et de la maturité de la conscience de classe dans la période de flux passé vers son dépassement dans la nouvelle période de flux dans l’avenir" (Thèse 20).

 

Il y a soixante ans, une conférence de révolutionnaires internationalistes

l’article que nous publions ici est le rapport, publié dans le n°23 d’Internationalisme (publication de la Gauche Communiste de France), d’une conférence internationaliste qui s’est tenue en mai 1947, tout juste 60 ans avant notre 17e Congrès. 

Chapitre deux : Pour une Fraction française de la Gauche communiste

Pour une Fraction française de la Gauche communiste

Après l’échec de la vague révolutionnaire des années 1920, le mouvement ouvrier doit faire face au déchaînement d’une terrible contre-révolution. Celle-ci se manifeste par la montée du stalinisme et du fascisme avant de déboucher sur la Seconde Guerre mondiale impérialiste.

La Gauche Communiste de France

Si une véritable Gauche communiste a existé en France, elle est apparue en opposition à la dégénérescence stalinienne du parti et elle est née d'une greffe de l'Opposition russe ainsi que des Gauches communistes italienne et germano-hollandaise, via les éléments révolutionnaires dans l'immigration.

Entre les deux guerres mondiales, les tentatives pour regrouper les forces révolutionnaires et créer une Gauche communiste unifiée en France, n'ont rien donné. C'est donc lentement et à la suite d'un long et patient travail que ce processus aboutira, sous l'impulsion de la Fraction italienne de la Gauche communiste notamment, avec des éléments en provenance de l'Union communiste. Cette décantation s'effectuera pendant et du fait de la guerre d'Espagne. Cette ultime tentative va finalement donner naissance à la Fraction française de la Gauche communiste durant la Seconde Guerre mondiale.

La Gauche Communiste et la continuité du marxisme

Nous reproduisons ci-dessous un article publié en russe, en 1998, dans Proletarian Tribune. Depuis 1996, le CCI a été invité à participer à une série de conférences organisées, au départ, autour de "l'héritage de Léon Trotsky" (voir notre Revue internationale n°92). A l'occasion d'une de celles-ci, nous avons contribué, par ce texte, à faire connaître au milieu russe une autre opposition à la dégénérescence stalinienne, beaucoup moins connue mais beaucoup plus conséquente que celle de la gauche trotskiste, la gauche communiste. Cet article présente un intérêt qui va bien au-delà du milieu russe.

La FICCI ne marche pas "dans les pas de MC", elle marche sur tous les principes qu'il a toujours défendus

L'obscénité n'a pas de limites ! Dans le numéro 29 de son "Bulletin communiste", la soi-disant "Fraction interne du CCI" (FICCI) a le culot de se revendiquer du combat organisationnel mené par le camarade MC durant toute sa vie et notamment lorsqu’il militait dans la Fraction italienne des années trente. La FICCI déclare, dans un titre de ce "Bulletin" : « Notre conception de l’organisation est celle qu’a toujours défendue MC ». Nous devons à la mémoire du camarade MC, qui a tant apporté au combat du mouvement ouvrier et en particulier à la naissance et au développement du CCI, de faire un petit commentaire face à une telle déclaration.

Les révolutionnaires ont toujours combattu le stalinisme

Depuis plusieurs mois, notre journal RI a publié toute une série d’articles de dénonciation de la campagne mensongère de la bourgeoisie visant à faire croire au prolétariat que l’effondrement des régimes staliniens a signé la faillite historique du communisme. Tous ces articles visaient à combattre énergiquement l’idée suivant laquelle il existerait une continuité entre la révolution prolétarienne d’Octobre 1917 en Russie et le stalinisme qui en fut son bourreau le plus sanguinaire.

Le combat de la Gauche Communiste

(D'après Accion Proletaria n°88)

La défaite de la première vague révolutionnaire mondiale de 1917-23 provoqua l'isolement et l'effondrement de la révolution en Russie. Mais la liquidation de cette dernière eut comme principal agent l'Etat russe lui-même et, absorbé par celui-ci, le parti bolchevik dégénérescent

Problèmes actuels du mouvement ouvrier (Internationalisme n°25 août-1947) - Contre la conception de la discipline du PCI

Ce texte d'Internationalisme est extrait d'une série d'articles publiés tout au long de l'année  1947, intitulée  "Problèmes actuels du mouvement ouvrier".  Nous renvoyons le lecteur à la présentation de la première partie publiée dans le n°33 de la Revue Internationale qui situe la critique que fait Interna­tionalisme des conceptions de l'organisation du Parti  Communiste Internationaliste d'Italie dans le contexte historique de l'époque.

Problèmes actuels du mouvement ouvrier - Extraits d'Internationalisme n°25 (août-1947) - présentation

Les extraits d'Internationalisme proposés - no 25 d'août 47 - proviennent d'une série d'articles publiés tout au long de l'année 1947, intitulée "Problèmes actuels du mouvement ouvrier". Dans ces articles, Internationalisme entend par "mouvement ouvrier" ou "mouvement révolutionnaire", les groupes et les organisations politiques. Il polémique contre l'activisme ambiant qui existe parmi les groupes qui voient, avec la fin de la 2ème guerre mondiale, la possibilité d'une répétition du processus révolutionnaire tel qu'il s'était déroulé à la fin de la 1ère guerre mondiale de 1917 à 1923.

Le problème paysan

La révolution socialiste ne peut avoir aucune chance de triompher si elle ne parvient pas à s’étendre dans les campagnes ou encore si celles-ci lui demeurent hostiles. La révolution prolétarienne est obligatoirement totale et englobe l'ensemble de la société : le secteur industriel -du fait de sa dépendance vis à vis de l'agriculture pour les matières premières et pour l'essentiel de son alimentation- ne pourrait vivre isolé ni établir un régime économique quelconque indépendamment de la campagne.

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