La Gauche Communiste de France

La Gauche Communiste de France a été formée à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale par des éléments de la Gauche Italienne, ainsi que par des éléments l'ayant rejoint en France. La GCF refusa de se joindre à la formation du Parti Communiste Internationaliste en Italie sur la base que la période historique (celle d'une profonde défaite de la classe ouvrière) signifiait que la formation du parti était impossible et que les critères de formation du parti en Italie étaient profondément opportunistes. La GCF développa le travail théorique déjà commencé par la Fraction Italienne. Le CCI tire son principal héritage politique et sa continuité organisationnelle de la GCF

Le congrès du P.C.I. D’Italie (II)

Sur la base de divers comptes-rendus, écrits et oraux, on peut se faire une idée assez précise de ce qu'a été le congrès du PCI d'Italie.

Nous avons d'abord celui publié dans notre dernier internationalisme, qui donne une idée assez complète des débats du Congrès.

Dans la "Battaglia Communista" organe du PCI d'Italie et dans “l'internationaliste” organe de la fraction belge nous trouvons des articles traitant des travaux du Congrès.

Enfin la réunion publique organisée par la fraction française.

Où en sommes-nous ?

Nous nous proposons dans cet article, de faire un rapide tour d'horizon des différents groupements qui sont réclament en France du prolétariat ou agissent en son sein, et de leurs positions politiques respectives. Nous avons fait autrefois une telle étude détaillée[1]. Mais les événements se succèdent à un rythme si rapide à notre époque, que trois années suffisent à vérifier et à bouleverser les positions et prévisions des uns et des autres, et justifie une nouvelle est nécessaire remise à jour de la géographie politique.

“WALLACE ET LA PAIX”

Préambule :

Ce titre à propos du livre de Wallace : "vers la Paix" édité en France en septembre 1948, et dont cet article est en grande partie l’analyse.

PRESENTATION

Avant les élections présidentielles aux États-Unis un cercle ouvrier qui fait une série d'études sur les États-Unis, nous avons demandé de faire un exposé sur le 3e parti américain de Wallace.

 L'essentiel des questions que l'on pouvait se poser au sujet de l'attitude de Wallace et de son histoire se résume à peu près en ceci : quelle signification peut avoir le communisme de Wallace ?

Le problème du socialisme (II) : Les centres décisifs de la révolution.

La classe prolétarienne est très jeune. 

Dans le numéro précédent nous avons fait quelques remarques sur “l'effondrement du capitalisme”. Pour résumer, on peut dire qu’il y a toujours des effondrements dans les crises économiques mondiales, mais il y a seulement une crise “définitive” quand les ouvriers mettent fin au capitalisme pour s'assurer le pouvoir économico-politique de la société. 

Aperçu de la pensée révolutionnaire

“International digest” le défenseur des conseils ouvriers paraît à Melbourne. Il semble publier non par un groupe politique constitué comme tel mais par des militants marxistes isolés, et défendant un point de vue de classe ouvrier. Je me propose de donner ci-dessus un cours aperçu de leurs perspectives et positions politiques. Fatalement incomplet, cet exposé risque peut-être de déformer la pensée de ces camarades. Ils voudront bien en ce cas m’adresser toutes rectifications utiles.

À propos de la Revue Internationale

Le camarade Marc a donné dans le numéro précédent du Bulletin une interprétation du cas de la Revue Internationale que je ne pense pas satisfaisante. Et ce faisant, il a éclipsé un aspect des mouvements de la gauche bourgeoise qui, dans ses limites naturellement, a quand même une certaine importance pour les courants révolutionnaires.

L’analyse du camarade Marc tenait en 2 points :

1°- La R.I. était une tentative provenant d’intellectuels isolés “à présentation marxiste venant en majeure partie du trotskysme et souffrant du mal de devenir des théoriciens du prolétariat”.

L’orient : point crucial des antagonismes impérialistes

Cette “caverne de brigands impérialistes” qu’est devenu sous l'égide de l'ONU, le Palais de Chaillot, retentit de pacifistes vociférations. Mais tout le pathos diplomatique ne saurait masquer les antagonismes irréductibles entre les deux blocs qui se partagent les délégués et si les excités du type Spaak, lesquels grandissent leur peur comme un revolver sont rares, chacune des séances de l'assemblée se termine par le renvoi à la suite des questions litigieuses.

Où en sommes-nous ? (II)

Le Rassemblement démocratique révolutionnaire.

Dans un récent numéro, nous avons vu le poids politique des partis staliniens et socialistes, l’importance, la place occupée par chacune de ces organisations dans la vie politique en France et l'influence qu'elle exerce respectivement sur les masses ouvrières. 

Le problème du socialisme

Socialisme utopique

Il y a toujours eu des penseurs humanistes qui ont fait des "plans" pour éliminer la pauvreté et les iniquités du monde. Pour la réalisation des "plans" ils faisaient appel aux riches et aux puissants de la terre. Cela va sans dire que le prolétariat était quasi inexistant et l'analphabétisme presque général, tandis que l'Église et le bistrot étaient les seuls endroits de distraction. On ne pouvait guère trouver là les conditions pour changer le monde. 

Drames littéraires et drames sociaux

La saison théâtrale, qui a pris fin au début de cet été, nous a valu, à Paris, deux œuvres dramatiques d'un grand intérêt pour la politique. L'une est le film "Les raisins de la colère", réalisé d'après l'œuvre de Steinbeck, l'autre la pièce de Sartre "Les mains sales". Cette dernière reste d'actualité et, par conséquent aussi, les quelques remarques qui vont lui être consacrées, puisqu'on annonce sa reprise pour l'automne.

Gomulka était-il trotskiste ?

Un vent de rébellion a passé sur les plaines polonaises. Mais le souffle court est venu, en la personne de Gomulka, s'affaler dans un fauteuil, y confesser ses péchés nationalistes. Comparée à l'épuration sans à-coups du stalinisme roumain, celle menée dans les rangs staliniens en Pologne semble singulièrement plus animée. C'est qu'Anna Pauker, en ménagère avisée sait laver son linge sale en famille.

Perspective de guerre dans la situation française

Après une crise ministérielle qui dura plus d'un mois, nous pouvons constater que les mêmes raisons, qui créèrent une situation d'instabilité gouvernementale, existent toujours. Ni la hausse du coût de la vie et les troubles afférents, ni les problèmes immédiats de l'économie française n'ont été résolus.

L'héroïsme et la manière de s’en servir

Le New-York Times du 14 février publiait, sous la signature de son correspondant C.L. Sulzberger, une dépêche datée de Paris intitulée : Le Mouvement anti-rouge en Europe inspire d'étranges liaisons. De nouvelles conditions sollicitent le support des gauches pour amener les ouvriers dans leur sein. Nous en traduisons les passages suivants :

Le congrès du PC Internationaliste d'Italie (I)

Le congrès du PC Internationaliste aurait pu ne pas être un congrès, car les problèmes traités l'ont été d'une manière plutôt étriquée, parce que, les interventions d'une certaine valeur se sont limitées entre deux ou trois éléments du parti et les délégués des Fractions française et belge, enfin la masse des délégués, une soixantaine, n'a eu comme seule fonction que de constituer un appareil scénique et chorégraphique. Une conférence restreinte à une dizaine d’éléments aurait eu la même efficacité et, peut-être, cette conférence aurait rendu la conférence plus nourrie et efficiente.

Et vive la paix

Une fois de plus, les radios se mirent à braire et les éditions spéciales à fleurir les mains de lecteurs euphoriques. Molotov répondait à Bedell Smith et la paix s'avérait en vigueur un plan Marshall et du pacte à Cinq. Le monde suivait enfin les voies du cœur et de la raison. Ouais …

De l'économie communiste

L’article ci-dessous est d'un camarade du groupe "Communistes des Conseils" de Hollande. Ce groupe révolutionnaire s'est plus particulièrement penché sur le problème du fonctionnement de la production et de la répartition en société communiste. Il est regrettable que les travaux fort intéressants de ce groupe soient peu connus dans le mouvement international.

Où va le syndicalisme révolutionnaire ?

La revue "La Révolution Prolétarienne" est l'organe des syndicalistes révolutionnaires en France, un groupe qui a eu le rare mérite d'être resté internationaliste durant la première et la deuxième guerre impérialistes mondiales. Ils ne sont pas nombreux les groupes et même les individualités révolutionnaires qui peuvent se revendiquer d'un tel palmarès. Bien sûr, il y a eu des défections ; tous les militants de la RP n'ont pas résisté, mais le noyau fondamental de l'équipe est resté fidèle et constant.

Vérité et confusion

Dans un article récent du 15 novembre 1947, nous mettions en garde des camarades du SDR sur la non-viabilité de leur syndicat autonome dans leur secteur, ainsi que toute autre organisation permanente dans une situation historique de recul des forces révolutionnaires. Nous leur disions que l'attitude adéquate à la révolution de demain n'était pas d'obtenir le plus grand nombre d'alliés mais, au contraire, de garantir la cohérence des principes de classe.

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