Deuxième guerre mondiale

75 ans après la libération des camps de la mort, Auschwitz demeure le "grand alibi" de la démocratie bourgeoise

75 ans après, les chefs d’État et têtes couronnées du mode entier continuent de célébrer avec la même hypocrisie la libération de quelque 7000 survivants du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz, le 27 janvier 1945, par l’armée russe. Le “grand alibi” (pour reprendre les mots de Bordiga) que fût la libération des camps nazis, permit au “camp démocratique” de masquer ses propres crimes, massacres, rapines et bombardements massifs.

La guerre entre la Chine et le Japon: l’autre grand théâtre de guerre dans la deuxième guerre mondiale

La guerre sino-japonaise: l'opportunisme

"Dans ma déclaration à la presse bourgeoise, je disais que c’est un devoir pour toutes les organisations ouvrières en Chine de participer activement et de combattre sur le front dans la guerre contre le Japon, sans renoncer en aucune manière en quoique ce soit à leur programme et à leur autonomie. Mais c’est du patriotisme social’ - crient les Eiffelistes (le Grupo de Trabajodores Marxistas/ Communismo). C’est une capitulation devant Chiang Kaï Chek !

70 ans après Hiroshima et Nagasaki

Il y a 70 ans, le 6 août 1945 à Hiroshima, plus d’une centaine de milliers d’habitants fut atrocement pulvérisée, prise comme cible dans la démonstration grandeur nature de la nouvelle force nucléaire américaine. Trois jours plus tard, le 9 août, c’est au-dessus de Nagasaki qu’une deuxième bombe nucléaire explose, faisant un nombre de victimes tout aussi terrifiant. La barbarie et la souffrance que les populations japonaises ont connues sont à peine concevables.

Commémoration du débarquement : derrière les discours de paix, la barbarie capitaliste

Même si cette année la commémoration du 6 juin n’a pas connu l’ampleur hystérique de celle de l’anniversaire du cinquantenaire du Débarquement, la cérémonie du mois dernier s’est déroulée avec une relative publicité encensant le grand invité Obama. C’est dans le sillage de cette prétendue « nouvelle Amérique » qu’ont été, une nouvelle fois encore, vantés les mérites de la « démocratie » et de la « paix ».

Les ambiguïtés sur les «partisans» dans la constitution du parti communiste internationaliste en Italie

Correspondance entre Battaglia Communista et le CCI au sujet d'un article publié dans le numéro 29 de Révolution Internationale du mois de septembre, article dirigé contre le PCI bordiguiste dans lequel nous mettions en relief l'opportunisme profond qui ronge cette organisation notamment pour ce qui concerne sa tendance de plus en plus accentuée vers le "frontisme".

Il y a 50 ans : les véritables causes de la 2eme guerre mondiale

Le texte que nous publions ci-dessous est une partie du Rapport sur la situation internationale présenté et débattu à la Conférence de la Gauche communiste de France (GCF) qui s'est tenue en juillet 1945 à Paris. Aujourd'hui, quand la bourgeoisie mondiale commémore avec enthousiasme les hauts faits de la victoire de la "démocratie" contre le fascisme hitlérien qui, selon elle, était la seule raison de la 2ème guerre mondiale de 1939-45, il est nécessaire de rappeler à la classe ouvrière, non seulement la vraie nature impérialiste de cette boucherie sanglante qui a fait 50 millions de victimes et a laissé en ruines fumantes tant de pays d'Europe et d'Asie, mais aussi ce qui s'annonçait être la "paix" capitaliste qui allait suivre.

Le PCF embrigade le prolétariat dans la seconde guerre mondiale

Le PCF devenu fer-de-lance de la contre-révolution stalinienne, au service de la politique impérialiste de l'URSS, s’est fait pourvoyeur de chair-à ­canon en embrigadant le prolétariat, tout au long du Front populaire et de la guerre d’Espagne, au nom de l’antifascisme dans la seconde guerre impérialiste mondiale. Il a ensuite participé directement au massacre à travers la "Résistance" et la "Libération".

Documents : la gauche communiste de France en 1944

Nous publions ci-après un tract de la Fraction française de la Gauche Communiste qui a été collé sur les murs de Paris en août 1944 pour s'opposer à l'ordre de mobilisation générale lancé par les F.F.I. le 18 août.

Nous publions également l'article paru en première page de L'Etincelle, journal du même groupe, paru en août 1944.

Les commémorations de 1944 : 50 ans de mensonges impérialistes (2e partie)

Dans la première partie de cet ar­ticle nous nous sommes efforcés de souligner l'ignominie des com­mémorations du débarquement de 1944, lequel n'a signifié au­cune libération « sociale » pour le prolétariat mais un massacre inouï au cours de l'ultime année de la guerre, misère et terreur au cours des années de reconstruc­tion.

Les commémorations de 1944 : 50 ans de mensonges impérialistes (1e partie)

Jamais la commémoration du débar­quement du 6 juin 1944 n'aura connu une telle intensité. Jamais la victoire des impérialistes « Alliés » en Europe n'aura donné lieu à tant de bourrage de crâne médiatique. Un tel battage vise une nouvelle fois à masquer le caractère impérialiste du second holocauste mondial, tout comme le premier.

La lutte de classe contre la guerre impérialiste : Les luttes ouvrières en Italie 1943

Dans l'histoire du mouvement ouvrier et de la lutte de classe, la guerre impérialiste a toujours consti­tué une question fondamentale. Et ce n’est pas par hasard. La guerre concentre toute la barbarie de cette société ; avec la décadence histori­que du capitalisme en particulier, la guerre démontre l'impossibilité pour ce système d'offrir à l'humanité une quelconque possibilité de dévelop­pement, en arrive à mettre en ques­tion jusqu'à sa survie même.

Campagnes contre le « negationnisme » : la co-responsabilite des « allies » et des « nazis » dans l' « holocauste »

La campagne idéologique qui vise aujour­d'hui à assimiler les positions politiques de la Gauche communiste face à la 2e guerre mondiale à du « négationnisme » , c'est-à-dire la remise en cause de l'extermination des juifs par les nazis, a deux objectifs. Le premier est de salir et de discréditer aux yeux de la classe ouvrière, le seul cou­rant politique, la Gauche communiste, qui refusa de céder à l'Union sacrée face à la se­conde guerre mondiale. En effet seule la Gauche communiste dénonça la guerre – comme l'avaient fait avant elle, Lénine, Trotsky et Rosa Luxemburg à propos de la première guerre mondiale – comme une guerre inter-impérialiste de même nature que celle de 1914-18, en démontrant que la prétendue spécificité de cette guerre, celle d'une lutte entre deux systèmes, la « démocratie » et le « fascisme », n'était qu'un pur mensonge destiné à embrigader les prolétaires dans une gigantesque bou­cherie. Le second ob­jectif s'inscrit dans l'of­fensive idéologique qui veut faire croire aux prolétaires que la démocratie bourgeoise se­rait, malgré ses imperfections, le seul sys­tème possible et qu'il leur faut donc se mo­biliser pour la dé­fendre ; c'est ce qu'on leur demande aujour­d'hui par le matraquage de diverses campa­gnes politico-médiatiques, de l'opération « mains propres » en Italie à « l'affaire Dutroux » en Belgique, en pas­sant par le battage « anti-Le Pen » en France. Et dans cette offensive, le rôle dévo­lu à la campa­gne « anti-négationniste » est de présenter le fascisme comme « le mal ab­solu » et ce faisant de dédouaner le capita­lisme comme un tout de sa responsabilité dans l'holo­causte.



60e anniversaire de la libération des camps : Barbarie capitaliste et manipulations idéologiques

L'année 2005 est riche en anniversaires macabres. La bourgeoisie vient de célébrer l'un d'entre eux, la libération en janvier 1945 des camps de concentration nazis, avec un faste qui a surpassé les cérémonies de son cinquantenaire. On ne s'en étonnera pas dans la mesure où l'exhibition des crimes monstrueux du camp qui est sorti vaincu de la Seconde Guerre mondiale a, depuis soixante ans, constitué le plus sûr moyen d'absoudre les Alliés des crimes contre l'humanité qu'ils ont commis eux aussi, pendant et depuis la Seconde Guerre mondiale, et de présenter les valeurs démocratiques comme garantes de la civilisation face à la barbarie.

Commémorations de 1945 - La barbarie de la Seconde Guerre mondiale est un produit du capitalisme

L'année 2005 est riche en anniversaires macabres. La bourgeoisie vient de célébrer l'un d'entre eux, les 60 ans de la libération des camps de concentration nazis, avec un faste qui a surpassé les cérémonies de son cinquantenaire. On ne s'en étonnera pas dans la mesure où l'exhibition des crimes monstrueux du camp qui est sorti vaincu de la Seconde Guerre mondiale a, depuis soixante ans, constitué le plus sûr moyen d'absoudre les Alliés des crimes contre l'humanité qu'ils ont commis eux aussi, et de présenter les valeurs démocratiques comme garantes de la civilisation face à la barbarie.

Débarquement de juin 1944 : Massacres et manipulations capitalistes

Pour les 75 ans du débarquement Allié sur les plages de Normandie le 6 juin 1944, la bourgeoisie a une nouvelle fois mis le paquet pour exploiter l’émotion suscitée par les derniers témoignages vivants du massacre afin de mieux faire passer sa classique et nauséabonde propagande nationaliste. Nous avons assisté, une nouvelle fois, à une grande parade des armes de guerre, à une mise en scène théâtrale digne des spectacles de masse les plus grandioses. Tout le gratin des grandes puissances se sont retrouvés conviés, de Merkel à Macron, en passant bien sûr par Donald Trump ! Cette grande fête est destinée à perpétuer l’exaltation du patriotisme et du nationalisme, la glorification du sacrifice, valorisant les carnages les plus sanglants au nom même de la “liberté”. C’est non seulement pour faire oublier l’exploitation quotidienne, mais la présenter comme un summum de la civilisation. L’Europe tout juste “libérée”, le “monde civilisé” lâchait déjà ses bombes atomiques sur le Japon et les massacres coloniaux redoublaient de plus belle sur fond de guerre froide débutante, entraînant une course folle aux armements, menaçant de plonger le monde dans l’abîme d’une troisième conflagration mondiale ! Le fond historique du débarquement reste couvert de mensonges, en dépit de la reconnaissance officielle tardive des victimes du bombardement des alliés sur les côtes normandes, présentés comme une sorte de “tribut à payer pour la liberté”. Cette reconnaissance hypocrite n’est destinée qu’à solder l’affaire et la barbarie qu’elle révèle afin de couper court à toute forme de réflexion future sur le sujet. Comme à son habitude, c’est bien après coup que la bourgeoisie peut reconnaître ses crimes, en les maquillant et en les présentant soit comme de “simples erreurs”, soit comme des choix “douloureux”, mais “nécessaires”.

Aujourd’hui, c’est parce que la bourgeoisie nous ressert à grands coups de publicité les mêmes mensonges que nous jugeons utile de republier l’article ci-dessous que nous avions écrit il y a 15 ans lors du 60e anniversaire du débarquement. Outre la dénonciation de ces mensonges, l’article revient sur la signification de cet épisode historique du point de vue du prolétariat.

Manifeste de la fraction italienne de la Gauche communiste (Extraits de Bilan n° 23 ; Juin 1944)

(...) L'appel de notre fraction tend à mobiliser vos énergies afin qu'au naufrage de vos institutions de classe et de vos vies dans la guerre, soit opposée la seule réplique que l'histoire et la lutte des classes admettent : le naufrage et la destruction du régime capitaliste au travers de votre victoire insurrectionnelle.

Buchenwald, Maideneck : démagogie macabre (l'Etincelle N° 6 ; Juin 1945)

Le rôle joué par les SS, les nazis et leur camp d'industrialisation de la mort, fut celui d'exterminer en général tous ceux qui s'opposèrent au régime fasciste et surtout les militants révolutionnaires[1] qui ont toujours été à la pointe du combat contre la bourgeoisie capitaliste, quelque forme qu&#39

Manifeste: Contre la guerre capitaliste, il faut répondre par la solution de classe, la guerre civile (l'Etincelle N° 1; Janv45)

La guerre continue.

La "libération" avait pu faire espérer aux ouvriers la fin du massacre et la reconstruction de l'économie, au moins en France.

Le capitalisme a répondu à cet espoir par le chômage, la famine, la mobilisation. La situation qui accablait le prolétariat sous l'occupation allemande s'est aggravée ; pourtant il n'y a plus d'occupation allemande.

Manifeste de la Gauche communiste aux prolétaires d'Europe (Juin 1944)

Il y a bientôt cinq années que la guerre impérialiste sévit en Europe, avec toutes ses manifestations de misère, de massacres et de dévastation.

Sur les fronts russe, français, italien, des dizaines de milliers d'ouvriers et de paysans sont en train de s'entre-égorger pour les intérêts exclusifs d'un capitalisme sordide et sanglant qui n'obéit qu'à ses lois : le profit, l'accumulation.

V - Seconde Guerre Mondiale : Le combat internationaliste de la Gauche communiste

Face à la perspective d'une nouvelle guerre mondiale qui se profile, la Fraction italienne de la Gauche communiste est très tôt en mesure de mettre en garde le prolétariat contre les chants de sirène de la bourgeoisie visant à l'embrigader derrière un camp impérialiste ou un autre. Elle lui rappelle que ses intérêts de classe ne sont pas la défense d'une patrie, qu'elle soit «soviétique», fasciste ou démocratique, mais bien dans celle de l'internationalisme prolétarien.

France - Le Front Populaire embrigade le prolétariat français dans la guerre

Deux grandes étapes du Front Populaire mettent en évidence son rôle déterminant dans la préparation de la guerre impérialiste en France, à travers un partage du travail au sein des partis de gauche de l’appareil bourgeois national. La première, c’est le désarmement et l’embrigadement idéologique de la classe ouvrière derrière le Front Populaire au nom de l’antifascisme et de "l’union sacrée" à travers la pire hystérie chauvine. Dans ce dévoiement massif du prolétariat dans la propagande nationaliste la plus exacerbée, c’est le PCF et la CGT qui jouent le rôle essentiel.

III - Fascisme, Fronts populaires - La bourgeoisie prépare la seconde Guerre mondiale

En Italie et en Allemagne le fascisme est l'instrument de la transformation brutale du capital national en vue de la guerre. En France, c'est au Front populaire qu'échoit la tâche d'assumer les préparatifs guerriers et d'embrigader la classe ouvrière, au moyen de l'antifascisme. Le "Frente popular" qui, en Espagne, a la même fonction vis-à-vis du prolétariat, envoie les ouvriers se faire massacrer sur le front de la guerre civile contre le franquisme. Cet affrontement guerrier constituera une répétition générale du futur conflit mondial.

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