Gauche Communiste

Deux principaux courants représentent la tradition de la Gauche Communiste, dont les différents groupes et organisations ont été exclus de la Troisième Internationale au cours de sa dégérescence, après la victoire de la contre-révolution stalinienne : la Gauche Italienne et la Gauche Germano-Hollandaise (également connue comme "Communistes de Conseils").

Crises et cycles dans l'économie du capitalisme agonisant, 2e partie (Bilan n°11, octobre-novembre 1934)

L'article ci-dessous est la deuxième partie d'une étude parue dans la revue Bilan en 1934. Nous avons publié dans le précédent numéro de la Revue internationale la première partie dans laquelle Mitchell reprend les bases de l'analyse marxiste du profit et de l'accumulation du capital en continuité avec les analyses de Marx et celles de Rosa Luxemburg.

A propos de expectativas fallidas - espana 1934-39 : Les communistes de conseils face à la guerre d'Espagne

Nous voulons dans cet article présenter le livre Expectativas fallidas - Espana 1934-39 (les "perspectives avortées"), paru à l'automne 1999 en Espagne. Le livre rassemble diverses prises de position du courant communiste de conseils sur la guerre d'Espagne de 1936-39.

L'antifascisme: formule de confusion (Bilan, mai 1934)

L'antifascisme a la peau dure. Alors que les campagnes sur l'extradition de Pinochet battaient encore leur plein, les secteurs "démocratiques" de la bourgeoisie (c'est-à-dire pratiquement tous les secteurs) ont déclenché une nouvelle campagne sur le thème de l'antifascisme, cette fois contre l'accession au gouvernement autrichien du FPO de Georg Haider.

Polémique avec le BIPR sur la 4e conférence des groupes de la Gauche communiste : Une triste mascarade ...

Dans le n° 122 de notre Revue nous avons publié un article sur le cycle de conférences des groupes de la Gauche communiste qui s’étaient tenues de 1977 à 1980. En introduisant à la sauvette, à la fin des débats de la troisième conférence, un critère supplémentaire de "sélection" pour les futures conférences, initiative qui se proposait explicitement d’éliminer notre organisation de celles-ci, le PCInt avec la complicité de la CWO a pris la responsabilité de démolir tout le travail qui avait été fait, et dont pourtant il avait été à l’origine.

Documents de la vie du CCI : La question du fonctionnement de l'organisation dans le CCI

Le CCI a tenu récemment une confé­rence internationale extraordinaire dé­diée principalement aux questions d'or­ganisation. Dans notre presse territo­riale et dans le prochain numéro de la Revue internationale nous reviendrons sur les travaux de cette conférence. Cela dit, dans la mesure où les ques­tions que celle-ci a abordées avaient de fortes similitudes avec celles que nous avons eu à traiter par le passé, nous avons estimé utile de publier des ex­traits d'un document interne (adopté unanimement par le CCI) qui avait servi de base au combat pour la défense de l'organisation que nous avons mené en 1993-95 et dont rend compte la Revue internationale n° 82 à propos du 11e congrès du CCI.

Les fractions de gauche : En défense de la perspective prolétarienne

Au cours des périodes comme celle que nous vivons aujourd'hui, où la perspec­tive de triompher de la société capitaliste et de sa barbarie semble, pour la grande majorité des ouvriers, hors d'atteinte, les révolutionnaires doivent, plus qucjamais, insister sur le fait que leur travail s'inscrit dans le long terme, et ne pas se laisser enliser à considérer seulement la situa­tion immédiate. L'activité des révolu­tionnaires est toujours orientée vers l'ave­nir et ne se réduit pas à un combat pour la défense des intérêts immédiats du prolé­tariat. Comme l'a montré l'histoire, une révolution ne peut réussir que si une orga­nisation révolutionnaire, si le parti, est à la hauteur des tâches à accomplir.

Le combat historique des révolutionnaires contre les illusions pacifistes

Nous republions ci-aprés un article écrit par Léon Trotsky au milieu de l'année 1917, quelques semaines après son retour des Etats-Unis motivé par le soulèvement révolutionnaire de février en Russie. Ce dernier avait entrainé le remplacement du Tsra ­par un gouvernement provisoire "démo­cratique bourgeois". Il existait depuis lors en Russie une situation de double pouvoir, l'un bourgeois et l'autre prolétarien : d'un coté le gouvernemcnt provisoire et de l'autrd la classe ouvriére organisée en con­seils ouvriers (soviets). Le gouvernement provisoire, ainsi que les partis alors majo­ritaires dans les soviets, les mencheviks et les socialistes-révolutionnaires (SR), s'en­gagent à continuer la guerre contre la vo­lonté du prolétariat, à poursuivrc le pro­gramme impérialiste du capital russe lié par des traités avec les autres puissances de 1'Entente (France et Grande-Bretagne) contre l’Allemagne-Autriche

Texte d'orientation, 2001 : La confiance et la solidarité dans la lutte du prolétariat, 2ème partie

Nous publions ci-dessous la seconde partie d'un texte d'orientation mis en discussion au sein du CCI durant l'été 2001 et adopté par la conférence extra­ordinaire de notre organisation qui s'est tenue en mars 2000. La première partie de ce texte a été publiée dans la Revue internationale n° 111 et aborde les points suivants :

  • Les effets de la contre-révolution sur la confiance en soi et les traditions de solidarité des générations contem­poraines du prolétariat
  • Les effets au sein du CCI des faiblesses dans la confiance et dans la solidarité
  • Le rôle de la confiance et de la solidarité dans l'ascension de l'huma­nité

Texte d'orientation, 2001 : La confiance et la solidarité dans la lutte du prolétariat, 1ère partie

Nous publions ci-dessous de très lar­ges extraits de la première panie d'un texte d'orientation mis en discussion au sein du CCI durant l'été 2001 et adopté parla conférence extraordinaire de notre organisation qui s'est tenue à la fin mars 2002. Ce texte fait référence aux difficultés organisationnelles ren­contrées par le CCI au cours de la demière période, difficultés dont nous avons rendu compte dans notre anicle "Le combat pour la défense des princi­pes organisationnels" de la Revue in­temationale 110 ainsi que dans notre presse territoriale. N'ayant pas ici la place de revenir sur ce qui est dit dans ces anicles, nous encourageons le lecteur à s'y reponer pour une meilleure compréhension des questions abor­dées.

Le combat du marxisme contre la religion

La source fondamentale de la mystification religieuse est l'esclavage économique

Le premier article de cette série (publié dans La Revue Internationale n° 109) a mis en évidence le retour en force de l'Islam en tant qu'idéologie capable de mobiliser les mas­ses. Nous avons vu comment l'Islam a été adapté aux besoins du capitalisme en décom­position dans les pays sous-développés, prenant la forme d'un soi-disant "Islam po­litique" (le fondamentalisme) qui a peu de choses en commun avec la foi de Mahomet, son fondateur, mais qui se présente comme le défenseur de tous les opprimés. Nous avons aussi montré que, contrairement à Marx qui pensait que le brouillard de la reli­gion serait rapidement dispersé parle capita­lisme lui-même, ses continuateurs ont re­connu que le capitalisme, dans sa phase de décadence, a entraîné une résurgence de la religion, expression évidente d'une totale banqueroute de la société bourgeoise. Dans les pays sous-développés celle-ci a pris la forme particulière d'une recrudescence des mouvements "fondamentalistes". Dans les pays développés, la situation est plus com­plexe : la stricte observance des rites des religions établies estplus ou moins en déclin depuis cinquante années, tandis que d'autres cultes religieux alternatifs, comme le "New Age", se développent.

Le conflit Juifs/Arabes: La position des internationalistes dans les années 1930 (“Bilan” n°30 et 31)

Les articles qui suivent, ont été publiés en 1936 dans les n°31 et 32 de la revue Bilan, organe de la Fraction italienne de la Gauche communiste. II était vital que la Fraction dégage la position marxiste vis-à-vis du conflit arabo-juif en Pales­tine, consécutif à la grève générale arabe contre l'immigration juive qui avait dégénéré en une série de pogroms sanglants. Bien que depuis lors, un certain nombre d'aspects spécifiques de la situation aient changé, ce qui est frappant dans ces articles, c'est à quel point, encore aujourd'hui, ils s'appliquent profondément à la situation dans la région.

Les confusions du « Fomento Obrero Revolucionario » sur RUSSIE 1917 et Espagne 1936

"Bien loin d'être une somme de prescriptions toutes faites qu'on n'aurait qu'à mettre en application, la réalisation pratique du socialisme comme système économique, social et juridique est une chose qui réside dans le brouillard de l'avenir. Ce que nous possédons dans notre programme, ce ne sont que quelques grands poteaux indicateurs, montrant la direction dans laquelle les mesures à prendre doivent être recherchées, indications, d'ailleurs d'un caractère surtout négatif. Nous savons à peu près ce que nous aurons à supprimer tout d'abord pour rendre la voie libre à l'économie socialiste; mais, par contre, de quelle nature sont les mille et mille mesures pratiques, grandes et petites, propres à faire entrer les principes socialistes dans l'économie, dans le droit, dans tous les rapports sociaux, là-dessus il n'y a pas de programme de parti, pas de manuel socialiste qui donne des renseignements.  Ce n'est pas un défaut : c'est au contraire l'avantage du socialisme scientifique sur le socialisme utopique."

La question syndicale, après 1920 : comment les groupes révolutionnaires ont tire les leçons du passe

L'après-guerre va marquer une sorte de tournant, une sorte de croisée des chemins pour les groupes communistes internationalistes : le trotskisme et sa logique étaient passés dans le camp bourgeois, la nature de classe capitaliste de l'URSS était définitivement tranchée, les illusions sur une éventuelle vague révolutionnaire s'évanouirent rapidement; dans ce contexte, il s'agissait donc de tracer des lignes générales pour le futur, tant du point de vue du développement du capitalisme mondial que du point de vue de la lutte de classes.

La théorie de la décadence au coeur du matérialisme historique (V)

Dans le premier article de cette série publié dans le n°118 de cette revue, nous avons montré en quoi la théorie de la décadence constitue le coeur même du matérialisme historique dans l'analyse de l'évolution des modes de production chez Marx et Engels. C'est à ce titre que nous la retrouverons au centre des textes programmatiques des organisations de la classe ouvrière. Dans le second article, paru dans le n°121 de la Revue Internationale, nous avions vu que les organisations du mouvement ouvrier du temps de Marx, de la 2e Internationale, des gauches marxistes au sein de cette dernière ainsi que de la 3e Internationale - ou Internationale communiste (IC), ont fait de cette analyse l'axe général de leur compréhension de l'évolution du capitalisme afin de pouvoir déterminer les priorités de l'heure. En effet, Marx et Engels ont toujours très clairement exprimé que la perspective de la révolution communiste dépendait de l'évolution matérielle, historique et globale du capitalisme. L’IC, en particulier, fera de cette analyse la trame générale de compréhension de la nouvelle période qui s'est ouverte avec l'éclatement de la Première Guerre mondiale. Tous les courants politiques qui la constitueront reconnaîtront dans le premier conflit mondial la marque de l'entrée du système capitaliste dans sa phase de décadence. Nous poursuivons ici notre survol historique des principales expressions du mouvement ouvrier en examinant un peu plus précisément les prises de position politiques particulières de l'IC sur les questions syndicale, parlementaire et nationale par rapport auxquelles l'entrée du système dans sa phase de déclin a eu des implications très importantes.

Les trente ans du CCI : s'approprier le passé pour construire l'avenir

Le 16e congrès du CCI a coïncidé avec ses trente années d’existence. Comme nous l’avions fait lors des dix et des vingt ans du CCI, nous nous proposons avec cet article de tirer un bilan de l’expérience de notre organisation au cours de la période écoulée. Il ne s’agit pas là d’une manifestation de narcissisme : les organisations communistes n’existent pas pour ou par elles-mêmes ; elles sont des instruments de la classe ouvrière et leur expérience appartient à cette dernière. Ainsi, cet article se veut une sorte de remise du mandat confié par la classe à notre organisation au cours des trente années de son existence. Et comme pour toute remise de mandat, il appartient d’évaluer si notre organisation a été capable de faire face aux responsabilités qui étaient les siennes lorsqu’elle a été constituée. C’est pour cela que nous commencerons par examiner ce qu’étaient les responsabilités des révolutionnaires il y a trente ans face aux enjeux de la situation d’alors et comment elles ont évolué par la suite avec les modifications de cette situation.

Conscience de classe et parti - GPI, Mexique : débat avec le BIPR

Avertissement préliminaire :

Parmi les divers groupes politiques prolétariens avec lesquels le GPI a pu prendre contact et établir un échange de publications, le BIPR (et, au sein de celui-ci, plus particulièrement le Parti Communiste Internationaliste -PCInt) a été un des rares groupes à s'être donné la peine de faire une critique directe et élaborée de nos positions, telles qu'elles sont exprimées dans Revolucion Mondial. C’est une attitude du BIPR que nous saluons. Les questionnements dont nous ont fait part ces camarades sont d'ordres divers, mais ils tournent tous autour d'une préoccupation centrale : selon eux, le GPI « a adopté de manière immédiate et manquant de sens critique toutes les positions qui caractérisent particulièrement le CCI au sein du camp prolétarien ». Bien entendu, ils expliquent ceci par le contact "direct et exclusif avec le CCI" qui a été « à l'origine dit GPI, bien que -poursuivent les camarades - vu que nous sommes convaincus que le CCI (sans nier sont mérite d'être une organisation de militants sincères et fidèles à la classe prolétarienne) ne représente pas un pôle de regroupement valable pour la constitution du parti révolutionnaire international, nous croyons que les camarades du GPI doivent faire des pas ultérieurs vers un réel processus de clarification, de décantation et de sélection des positions utiles à la constitution d’un pôle révolutionnaire au Mexique (...) la discussion politique sérieuse et les faits qui en découleront pourront démontrer que nous avons raison"

Rapport sur la fonction de l'organisation révolutionnaire

L'accélération des évènements et les enjeux des "années de vérité" obligent les révolutionnaires à approfondir leurs conceptions de l'organisation de l'avant-garde du prolétariat, sur la nature et la fonction de l'organisation, sur la structure et le fonctionnement.

Ce rapport sur la nature et la fonction de l'organisation a été adopté par la Conférence Internationale du CCI de janvier 82. Dans un prochain numéro, nous publierons le second rapport, sur la structure et le fonctionnement de l'organisation.

Permanence du CCI à Nantes : pourquoi la classe ouvrière a-t-elle besoin des organisations révolutionnaires?

Comme nos lecteurs le savent, le CCI tient régulièrement des réunions publiques et des permanences. Les débats vivants qui s’y déroulent portent sur des thèmes divers et variés, en lien avec les questionnements d’actualité ou plus historiques qui touchent le combat de la classe ouvrière. Lors de notre permanence du 11 juin dernier à Nantes, l’un des participants a présenté un tract (co-rédigé avec de jeunes éléments critiques) et qu’il a diffusé à Rennes pour dénoncer la campagne idéologique et le référendum sur la constitution européenne. Cette démarche s’inscrit pleinement dans l’effort du prolétariat pour développer son combat de classe.

Rapport sur la question de l’organisation de notre courant international

La conférence de janvier se donne entre autre buts celui de se donner les moyens d'organiser et centraliser, au niveau international, l'activité des différents groupes du courant international.

Cet acte se veut consciemment un pas vers la formation d'une organisation internationale achevée.

Pour comprendre sa signification, il faut répondre à trois questions principales :

1° Pourquoi une organisation politique internationale ?

2° Pourquoi s'engager dans un tel processus maintenant ?

3° Comment doit Être conçu le rôle, du C.C.I. dans le processus de constitution du parti mondial du prolétariat ?

Question d'organisation : sommes-nous devenus "léninistes"? (II)

Dans la première partie de cet article, nous avons répondu à l'accusation qui nous est faite d'être devenus “léninistes” et d'avoir changé de position sur la question organisationnelle. Nous avons montré que le “léninisme” s'oppose non seulement à nos principes et positions politiques, mais aussi qu'il vise à la destruction de l'unité historique du mouvement ouvrier. En particulier, il rejette la lutte des gauches marxistes au sein, puis en dehors, des 2c et 3e Internationales en dressant Lénine contre Rosa Luxemburg, Pannekoek, etc. Le “léninisme” est la négation du militant communiste Lénine. Il est l'expression de la contre-révolution stalinienne au début des années 1920.

Question d'organisation : sommes-nous devenus "léninistes"? (I)

Depuis la fin des années 1960 et la constitution des groupes politiques qui allaient former le CCI en 1975, nous avons toujours été confrontés à une double critique.

Pour les uns, en général les différentes organisations dénommées Parti communiste international, issues de la Gauche italienne, nous serions des idéalistes sur la question de la conscience de classe et des anarchistes en matière d’organisation politique.

Pour les autres, en général issus de l’anarchisme ou du courant conseilliste qui rejette ou sous-estime la nécessité de l’organisation politique et du parti communiste, nous serions des «partidistes» et des «léninistes».

La question chinoise (1920 - 1940) : la Gauche Communiste contre la trahison de l'Internationale Communiste dégénérée

Nous avons déjà publié une série d’articles sur la Chine dite communiste où nous avons montré la nature contre révolutionnaire du maoïsme . Si nous revenons ici sur le combat qu’a mené le prolétariat chinois, durant les années 1920, jusqu’à la terrible défaite qu’il a subie notamment à Shanghaï et à Canton, c’est non seulement parce qu’il a été significatif de l’évolution du rapport de forces entre bourgeoisie et prolétariat au niveau international mais aussi parce qu’il a joué un rôle important dans le mouvement révolutionnaire même par les combats politiques déterminants qu’il a occasionnés en son sein.tous les révolutionnaires dans le monde. En effet, à cette date, les événements en Chine sont en train de marquer la fin de la vague révolutionnaire mondiale pendant que le stalinisme s’impose de plus en plus au sein de l’Internationale communiste (IC).

16e Congrès du CCI - Se préparer aux combats de classe et au surgissement de nouvelles forces révolutionnaires

Au printemps dernier, le CCI a tenu son 16e congrès. "Le Congrès international est 1'organe souverain du CCI", comme il est écrit dans nos statuts. C'est pour cela que, comme toujours à la suite de ce type d’échéances, il est de notre responsabilité face à la classe ouvrière d’en rendre compte et d’en dégager les principales orientations.

Bilan du 16° congrès du CCI

Au printemps dernier, le CCI a tenu son 16e congrès. "Le Congrès international est 1'organe souverain du CCI", comme il est écrit dans nos statuts. C'est pour cela que, comme toujours à la suite de ce type d’échéances, il est de notre responsabilité face à la classe ouvrière d’en rendre compte et d’en dégager les principales orientations.

Le Núcleo Comunista Internacional : Un effort de prise de conscience du prolétariat en Argentine

Comme nous l’avons déjà mis en évidence à plusieurs reprises dans notre presse, la période actuelle est celle d’un tournant dans l’évolution des rapports de force entre les classes en faveur du prolétariat après tout une période de recul dans la combativité et la conscience de ce dernier résultant des immenses campagnes idéologiques qui avaient accompagné l’effondrement des régimes soi-disant "socialistes" à la fin des années 80. Une des manifestations de ce tournant est "le développement, au sein de la classe, d’une réflexion en profondeur, bien que grandement souterraine aujourd’hui, dont une manifestation qui ne se dément pas est l’apparition de tout une série d’éléments et de groupes, souvent jeunes, qui se tournent vers les positions de la Gauche communiste".

Hommage au camarade Robert

Le 28 décembre 2003, le camarade Robert est mort à l'âge de 90 ans. Robert a suivi notre organisation de très près comme un vrai compagnon de route pendant plus de 28 ans. Il a participé dès la constitution du CCI à plusieurs de ses conférences et congrès en tant qu'observateur ainsi que de façon régulière à nos activités publiques en Belgique. Malgré certaines appréciations divergentes, il s'est cependant toujours reconnu dans l'orientation générale de notre organisation et lui a apporté tout son soutien possible. Aujourd'hui nous voulons rendre hommage, non seulement à Robert comme camarade pour avoir conservé sa fidélité, son dévouement et sa passion à la cause révolutionnaire dans les pires moments de l'histoire du prolétariat, mais aussi à toute une génération de militants de la classe ouvrière qui disparaît avec lui en Belgique. En effet, Robert était le dernier communiste révolutionnaire survivant d'un milieu politique en Belgique, de cette génération de militants qui a tenu haut l'étendard de l'internationalisme prolétarien. Il appartenait à la toute petite minorité de militants communistes qui a survécu et résisté à la période turbulente et sombre de la terrible contre-révolution qui s'est abattue sur la classe ouvrière entre les années 1930 et les années 1960.

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