Bordiguisme

Le courant Bordigiste tire son héritage de la Gauche du Parti Socialiste Italien d'avant la guerre de 1914, regroupé autour d'Amadéo Bordiga. Ce courant fut le premier dans le mouvement socialiste, puis communiste, a refuser par principe toute participation aux élections parlementaires. Bordiga combattit au sein de la Troisième Internationale pour l'adoption de termes stricts pour déterminer qui est membre du parti, ce qui impliquait l'exclusion du parti de tous membres qui avaient soutenu la participation à la première guerre mondiale, ou adopté une attitude centriste sur cette question clé.r
Aprés la deuxième guerre mondiale, le courant autour de Bordiga a participé à la formation du Parti Communiste Internationaliste en 1943-45, pour scissionner en 1952 et former le Parti Communiste International. Après une série de scissions (chacune créant un nouveau "Parti Communiste International"), la principale organisation représentant la tradition bordigiste s'est complètement désintégrée dans les années 80 suite à son propre opportunisme et à son infiltration par des gauchistes et des nationalistes arabes.

Les deux mamelles auxquelles s’accrochent les communisateurs: Négation du prolétariat révolutionnaire, négation de la dictature du prolétariat

« Comment une classe, agissant en tant que classe, telle qu’elle est dans la société capitaliste, peut-elle aboutir à l’abolition des classes, donc du capitalisme ? »

Polémique avec “Il Partito Comunista”: Une intervention opportuniste dans la lutte des ouvriers aux États-Unis

Le Parti Communiste International (Il Partito Comunista), l’une des organisations de la Gauche communiste, a relaté son intervention dans plusieurs grèves ouvrières ces dernières années aux États-Unis.

“Lutte ouvrière” con tre le “bordiguisme”: les contrefaçons d’une officine trotskiste pour discréditer la Gauche communiste

Dans sa revue Lutte de classe n° 186, l’organisation trotskiste Lutte ouvrière (LO) a publié un long article intitulé “Bordiguisme et trotskisme” dans lequel elle stigmatise (en paraphrasant Lénine) la “maladie infantile” de la Gauche communiste : son “sectarisme”. D’après LO, ce serait cette “tare congénitale” de la Gauche communiste qui expliquerait qu’ “aujourd’hui, la Gauche communiste a éclaté entre différents petits groupes sans influence, sans avoir jamais vraiment réussi à essaimer en dehors de l’Italie”.

Polémique: les failles du PCI sur la question du populisme (Partie II)

Dans cette seconde partie, nous répondrons aux principales critiques que nous adresse le PCI (Le Prolétaire) en opposant à leur démarche notre méthode et notre cadre d’analyse afin de dégager une compréhension claire des enjeux de la situation du combat du prolétariat.

Polémique: les failles du PCI sur la question du populisme (Partie I)

Dans le n° 523 de son journal Le Prolétaire daté de février/mars/avril 2017, le Parti communiste international (PCI) a publié un article : Populisme, vous avez dit populisme ?, dans lequel il aborde ce phénomène et sa montée en puissance actuelle et, sur la base de cette analyse, dans un second temps, entreprend une critique des analyses et des positions du CCI sur cette question. La première partie de notre réponse à cette polémique va se centrer sur les éléments d’analyse apportés par le PCI lui-même pour évaluer sa capacité d’expliquer le phénomène du populisme.

Les années 1950 et 60: Damen, Bordiga et la passion du communisme

Les années 1950 et le début des années 60 constituèrent donc une autre période sombre pour le mouvement communiste qui faisait face à un véritable prolongement de la profonde contre-révolution qui s'était abattue sur la classe ouvrière dans les années 1930 et 40, mais cette fois dominée par l'image d'un capitalisme triomphant qui semblait avoir surmonté - peut-être définitivement - la crise catastrophique des années 1930.

Défense de l'organisation - Le PCI (Le Prolétaire) à la remorque de la "fraction" interne du CCI

A propos d'un article publié dans Le Prolétaire n° 463

 

Dans son numéro 463 (août-septembre 2002), le journal Le Prolétaire, organe du Parti communiste international (PCI) publie un article intitulé : "A propos de la crise dans le CCI" qui mérite un certain nombre de rectifications.
En premier lieu, l'article affirme que l'un des membres de la soi-disant "fraction interne" qui s'était constituée dans le CCI est "dénoncé dans RI comme un probable 'agent provocateur'". Voici ce que nous écrivions dans Révolution Internationale321 concernant l'exclusion de Jonas (auquel se réfère implicitement Le Prolétaire) :
"Un des aspects les plus intolérables et répugnants de son comportement est la véritable campagne qu'il a promue et menée contre un membre de l'organisation (...) l'accusant dans les couloirs et même devant des personnes extérieures au CCI de manipuler son entourage et les organes centraux pour le compte de la police (...) Aujourd'hui, Jonas est devenu un ennemi acharné du CCI et il a adopté des comportements dignes de ceux d'un agent provocateur. Nous ne savons pas quelles sont ses motivations profondes, mais ce dont nous sommes sûrs, c'est qu'il représente un danger pour le milieu politique prolétarien."

Hommage à Bruno Maffi

Bruno Maffi est mort à Milan le mercredi 20 août.


Né à Turin en 1909, il était le neveu de Fabrizio Maffi, député socialiste "maximaliste" qui entrera tardivement au PC d'Italie en 1924. Bruno est d'abord socialiste et membre du comité central de "Giustizia e Libertà", une organisation "antifasciste". Il est arrêté une première fois en 1930. Chargé en 1934 de la reconstruction du "centre socialiste" pour l'Italie, il collabore à Nuovo Avanti et à Politica socialista. Il écrit dans cette période ses Appunti per una politica socialista. Il est arrêté de nouveau en 1935 et c'est à partir de ce moment là que, sous l'influence notamment d'Onorato Damen, un des principaux militants de la Gauche communiste restés en Italie et qu'il a rencontré en prison, il commence à se rapprocher des positions de ce courant et finit par rompre avec son passé "antifasciste" pour adopter des positions de classe. En 1943, il participe avec Damen à la fondation du Partito Comunista Internazionalista, dont il sera l'un des responsables. En 1945, cette organisation accueille dans ses rangs toute une série de nouveaux militants dont :

Convulsions dans le milieu révolutionnaire : le P C I (Programme Communiste) à un tournant de son histoire

Depuis plus d'un an, les faiblesses n'ont fait que s'accentuer dans des disparitions de groupe et des scissions. Ce phénomène culmine aujourd'hui avec la crise qui secoue le Parti Communiste International (Programme Communiste). Après une vague d'exclusions et de nombreux départs, c'est une majorité de 1'organisation qui va rejoindre les positions les plus chauvines et nationalistes de la bourgeoisie, en prenant position pour un camp dans la guerre impérialiste au Moyen-Orient. Cette organisation paye le prix de sa sclérose politique et organisationnelle.

Polémique avec le PCI – Le Prolétaire : La violence aveugle et destructrice n’est pas une arme de la classe ouvrière

Dans son numéro 479, daté de novembre 2005 à février 2006, Le Prolétaire  consacre près de quatre pages aux émeutes de cet automne. Colonne après colonne, cette organisation  apporte un soutien inconditionnel à la violence des jeunes banlieusards.

Polémique avec le P.C.Int.-Battaglia Comunista : La période de transition

Le débat sur la période de transition a toujours été l'objet de polémiques acharnées entre groupes ré­volutionnaires. Avec le développement de la lutte de classe,  les révolutionnaires sont obligés de porter leur attention sur des questions plus immédiates des luttes ouvrières, en particulier les questions de l'intervention et de l'organisation.

La lutte de classe contre la guerre impérialiste : Les luttes ouvrières en Italie 1943

Dans l'histoire du mouvement ouvrier et de la lutte de classe, la guerre impérialiste a toujours consti­tué une question fondamentale. Et ce n’est pas par hasard. La guerre concentre toute la barbarie de cette société ; avec la décadence histori­que du capitalisme en particulier, la guerre démontre l'impossibilité pour ce système d'offrir à l'humanité une quelconque possibilité de dévelop­pement, en arrive à mettre en ques­tion jusqu'à sa survie même.

L'aristocratie ouvrière : une théorie sociologique pour diviser la classe ouvrière

Il y aurait un antagonisme de classe au sein de la classe ouvrière elle-même, un antagonisme entre les couches "les plus exploitées" et les couches "privilégiées".  Il y aurait une "aristocratie ouvrière jouissant des plus hauts salaires, des meilleures conditions de travail, une fraction ouvrière qui partagerait avec "son impérialisme" les miettes des sur profits tirés de l'exploitation coloniale.  Il y aurait donc une frange de la classe ouvrière qui en fait n'appartiendrait pas à la classe ouvrière, mais à la bourgeoisie, une couche d"'ouvriers-bourgeois".

Gauche communiste d'Italie : "Parmi les ombres du bordiguisme et de ses épigones" (Battaglia Comunista)

Ceux qui aujourd'hui se posent des questions sur les perspectives révolutionnaires de la classe ouvrière se trouvent confrontés à une importante dispersion du milieu politique prolétarien . L'approche de ce milieu po­litique par les nouvelles forces militantes qui surgissent est entravée par plusieurs facteurs. Il y a d'abord la pression générale des campagnes médiatiques contre le com­munisme. Il y a ensuite toute la confusion que sèment les courants « gauchistes » de l'appareil politique de la bourgeoisie ainsi que la kyrielle de groupes et publications parasitaires qui ne se réclament du commu­nisme que pour en ridiculiser le contenu et la forme organisationnelle . Il y a enfin le fait que les différentes composantes organi­sées de cette Gauche communiste s'ignorent mutuellement la plupart du temps et répu­gnent à la nécessaire confrontation publique de leurs positions politiques, que ce soit sur leurs principes programmatiques ou leurs origines organisationnelles.

Des débats entre groupes "bordiguistes" : une évolution significative du milieu politique prolétarien

L'offensive développée par la bourgeoisie contre le communisme et contre les minori­tés révolutionnaires dispersées qui existent aujourd'hui, est pour la classe dominante une question de vie ou de mort. La survivance de ce système en proie à des convulsions inter­nes toujours plus profondes dépend de l'élimination de toute possibilité de matura­tion d'un mouvement révolutionnaire – dans la reprise de la lutte du prolétariat – qui vise à détruire ce système pour instaurer le com­munisme. Pour atteindre cet objectif, la bourgeoisie doit discréditer, isoler et donc anéantir politiquement, sinon physiquement, les avant-gardes révolutionnaires qui sont indispensables pour le succès de l'entreprise révolutionnaire du prolétariat.

6° congrès du Partito Comunista Internazionalista - Un pas en avant pour la Gauche Communiste

Dans le n° 13 de Prometeo, le Partito Comunista Internazionalista – Battaglia Co­munista (PCInt) a publié les docu­ments élaborés pour son 6e congrès.

Le congrès est l'acte le plus important dans la vie d'une organisation révolu­tionnaire. C'est l'organe souverain qui décide collecti­vement des orientations, des analyses et des positions program­matiques et organisation­nelles.

Le Milieu politique prolétarien face à la guerre : Le fléau du sectarisme au sein du camp internationaliste

La fin de l'année 2003 a été marquée par un sérieux pas en avant du capitalisme mondial vers l'abîme : un pas représenté par la seconde guerre du Golfe et la création d'un bourbier militaire dans une zone stratégique du monde. Une guerre d'une importance cruciale pour les nouveaux équilibres impérialistes, avec l'intervention et l'occupation anglo-américaine de l'Irak et l'opposition à celle-ci des différentes puissances impérialistes qui prennent désormais de plus en plus des positions antagoniques à celles des Etats-Unis.

Propositions du CCI aux groupes révolutionnaires pour une intervention commune face à la guerre

Nous publions ci-dessous deux lettres que nous avons avons fait parvenir aux organisations de la Gauche communiste, leur proposant des modalités pour une intervention commune face à la guerre. Nous publions par la suite les réponses (toutes négatives), et notre position sur ces réponses.

Polémique avec le PCI - Le Prolétaire (II) : La calomnie n'est pas une méthode de débat dans le mouvement ouvrier

Comme nous l'avons démontré dans le précédent numéro de RI, les zigzags du PCI concernant l'analyse du mouvement de grèves du printemps dernier révèlent qu'il est incapable d'avoir la moindre continuité dans son analyse du rapport de forces entre les classes. La seule continuité dont sait faire preuve le PCI, c'est celle des attaques calomnieuses contre le CCI.

Les zigzags opportunistes du PCI - "Le Prolétaire"

Dans le numéro 468 du Prolétaire (août-septembre 2003), organe de presse du Parti Communiste International (PCI), nous trouvons un article intitulé "Après les grèves du printemps, se préparer aux luttes futures" dans lequel cette organisation du courant de la Gauche communiste se livre, au passage, à une attaque en règle contre le CCI.

Réponse au "Prolétaire" (PCI) - A propos des luttes à Cellatex et Adelshoffen



Dans le numéro 304 de RI (septembre 2000), nous avons pris position sur la campagne qui avait agité les médias durant l'été autour des luttes à Cellatex et dans d'autres entreprises (Adelshoffen, Forgeval...). Dans notre article, intitulé "Un exemple à ne pas suivre", nous avons montré comment et pourquoi les moyens utilisés dans ces luttes (le déversement d'acide sulfurique dans une rivière dans le cas de Cellatex, la menace de faire sauter l'usine à Adelshoffen...) ne pouvaient pas représenter une avancée pour la classe ouvrière dans son ensemble. Nous avons notamment développé que ce n'est pas par hasard si justement ces méthodes avaient eu droit à de grands coups de projecteurs de la part des médias bourgeois et si le gouvernement n'avait pas hésité à encourager leur exemple en concédant des avantages substantiels, notamment aux grévistes de Cellatex.

Les organisations révolutionnaires depuis la seconde guerre mondiale

Dans cette partie nous nous limiterons aux organisations qui puisent leurs origines dans la Gauche italienne, en laissant volontairement de côté la composante conseilliste de la gauche communiste dans la mesure où son existence militante et ses publications sur le sujet qui nous préoccupe demeurent malgré tout marginales.

Le rejet de la notion de décadence conduit à la démobilisation du prolétariat face à la guerre (2e partie)

Polémique avec Programme Communiste sur la guerre impérialiste (2e partie)

Le courant bordiguiste appartient incontestablement au camp du prolétariat. Sur un certain nombre de questions essentielles, il défend fermement les principes de la Gauche Communiste qui a mené le combat contre la dégénérescence de la 3e Internationale dans les années 1920 et qui, aprés son exclusion de celle-ci, a poursuivi la bataille, dans les conditions terribles de la contre-révolution, pour la défense des intérêts historiques de la classe ouvrière.

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