Immigration

pour tous nos articles sur l'immigration, question brulante en 2006

Naufrage des réfugiés dans la Manche: L’assassin, c’est le capitalisme!

Mercredi 24 novembre, 27 réfugiés perdaient la vie dans un naufrage au large de Calais. Cette tragédie qui révulse une fois encore le monde n’est malheureusement pas une nouveauté puisque depuis le début des années 2000, plus de 700 personnes ont trouvé la mort rien que dans la Manche !

Migrants bloqués à la frontière bélarusse: De chaque côté des frontières, le cynisme de la bourgeoisie n’a aucune limite!

Des milliers de migrants coincés depuis plusieurs semaines à la frontière polonaise, abandonnés à leur sort dans des forêts humides et gelées, sans eau ni nourriture. Des familles errant au milieu de nulle part, contraintes de boire l’eau des marécages alentours, de dormir à même le sol par des températures négatives. Des exilés épuisés, souvent malades, tabassés par les troufions de l’armée bélarusse qui les ont conduits sciemment aux frontières de l’Union européenne (UE).

Le “droit d’asile”: une arme pour dresser des murs contre les immigrés

Le capitalisme a rendu des régions entières du globe inhospitalières et invivables, de véritables enfers pour des populations martyrisées obligées de fuir. Après le pic de la “crise migratoire” en 2014/2015, les États les plus puissants ont décidé de réagir fermement pour tenter de dissuader les candidats à l’immigration devenus “trop nombreux”. Durcissant leur arsenal policier et répressif, ils ont en grande partie “externalisé” le contrôle des frontières en sous-traitant la gestion des migrants à des acteurs très peu regardants sur les “méthodes” utilisées et les “conditions d’accueil”.

Migrations en Amérique Latine: seul le prolétariat peut arrêter la barbarie du capitalisme en décomposition

Les phénomènes migratoires qui se produisent actuellement dans différents pays d’Amérique latine, ainsi que dans d’autres parties du globe, sont le résultat direct de l’incapacité de la bourgeoisie, en tant que classe dominante, à garantir les conditions de vie de millions d’êtres humains sur la planète.

Migrants et réfugiés : victimes du capitalisme (Partie IV)

Avec le retour de la crise économique au milieu des années 1970, la politique d'immigration devait se réduire fortement. Les politiques migratoires devenaient beaucoup plus restrictives concernant les admissions aux frontières. Le capital continuait bien à embaucher une main-d’œuvre immigrée bon marché, malgré le chômage devenu massif, mais ne pouvait plus absorber toute la masse des étrangers se dirigeant vers les grands centres industriels.

Migrants et réfugiés : victimes du capitalisme (Partie III)

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la démobilisation et le désastre des destructions dues aux affrontements impérialistes généraient un monde de ruines et de désolation. En mai 1945, 40 millions de personnes étaient déplacées ou réfugiées en Europe. A cela, il fallait ajouter les 11,3 millions de travailleurs qui avaient été enrôlés de force par l'Allemagne durant la guerre. Dans les autres grandes régions du monde, l'affaiblissement des puissances coloniales conduisait à une instabilité et de nouveaux conflits, notamment en Asie et en Afrique, entraînant au fil du temps des millions de migrants. Tous ces déplacements de populations provoquèrent de terribles souffrances et de nombreux morts.

Migrants et réfugiés : victimes du capitalisme (Partie I)

« Une chose est certaine, la guerre mondiale représente un tournant pour le monde (…) à la suite de l'éruption du volcan impérialiste, le rythme de l'évolution a reçu une impulsion si violente qu'à côté des conflits qui vont surgir au sein de la société et à côté des taches qui attendent le prolétariat socialiste dans l'immédiat, toute l'histoire du mouvement ouvrier semble n'avoir été jusqu'ici qu'une époque paradisiaque. » (Rosa Luxemburg Brochure de Junius, 1916)

L'impulsion brutale et violente du capitalisme décadent évoquée par Rosa Luxemburg se vérifie notamment par le sort tragique des populations civiles du XXe siècle soumises à des faits d'une ampleur sans précédent : enfermement dans les camps, déplacements, déportations et liquidations massives. L'effet combiné des guerres, de la crise économique et des conditions de l'oppression dans la décadence capitaliste ont libéré un engrenage irrationnel, une violence aveugle faite de pogromisme, de « nettoyages ethniques » et de militarisation à outrance. Le XXe siècle est bien un des plus barbares de l'histoire !

La migration économique et les réfugiés de guerre dans l’histoire du capitalisme

Pendant des milliers d’années, les gens ont été forcés de fuir la guerre, la persécution, la famine et les catastrophes naturelles telles que la sécheresse, les inondations, les éruptions volcaniques, etc… Mais ces mouvements n’étaient pas un phénomène permanent et ils affectaient le plus souvent une petite partie de la population déjà sédentaire. Avec le début de l’agriculture, la culture des plantes et la domestication des animaux, l’humanité a développé pendant des milliers d’années un mode de vie sédentaire. Sous le féodalisme, les paysans étaient attachés à la terre, et restaient serfs, de la naissance à la mort, sur la terre qui appartenait à leur seigneur. Mais, avec l’apparition du capitalisme, autour des XIVe et XVe siècles, les conditions ont changé radicalement.

Prolifération des murs anti-migrants : le capitalisme, c’est la guerre et les barbelés

Depuis la rédaction de cet éditorial, la situation n’a fait que s’aggraver pour les réfugiés toujours plus nombreux fuyant la spirale guerrière de zones dévastées. Alors que la Hongrie a totalement barré la route aux migrants depuis l’érection de son mur de barbelés, la nouvelle route empruntée vers la Slovénie s’avère une véritable catastrophe humaine. À son tour, la Slovénie cherche à endiguer le phénomène et entasse dans ses camps fermés des milliers de personnes dans des conditions dramatiques : sans aucune couverture, les gens dorment à même le sol, tentent de se chauffer en brûlant des plastiques toxiques. Depuis le 17 octobre, plus de 90 000 migrants ont transité par ce petit pays de l’UE. L’Autriche elle-même annonce sa volonté de dresser une clôture à la frontière slovène.

Migrants et réfugiés: la cruauté et l'hypocrisie de la classe dominante

Ce phénomène des réfugiés, marqué par une mondialisation inédite, dépasse aujourd’hui en ampleur les exodes des heures les plus sombres du xxe siècle. Une chose doit cependant attirer l'attention et poser question : les médias ne cherchent pas à dissimuler l'horreur insoutenable de la situation. Au contraire, ils l'étalent en "Une" des journaux et multiplient les images chocs, comme celle de ce jeune garçonnet de trois ans. Pourquoi ?

Naufrages en méditerranée: le “crime contre l’humanité”, c’est le capitalisme

Les 12 et 19 avril, deux embarcations de fortune surchargées de migrants fuyant la plus extrême des misères sombraient dans les profondeurs de la Méditerranée, emportant avec elles plus de 1200 vies. Ces tragédies sont récurrentes depuis plusieurs décennies : dans les années 1990, le détroit de Gibraltar, cette forteresse ultra-sécurisée, était déjà le tombeau de nombreux migrants. Depuis 2000, 22 000 personnes ont disparu en tentant de gagner l’Europe par la mer. Et depuis le drame de Lampedusa en 2013, où périrent 500 personnes, cette migration et ses conséquences fatales connaissent un accroissement sans précédent. Avec près de 220 000 traversées et 3500 morts, l’année 2014 a pulvérisé les “records” (sic !). En quatre mois, la mer a déjà emporté 1800 migrants depuis le 1er janvier 2015.

Immigration: xénophobie de droite ou de gauche, le même cynisme

Un “grand débat” sur l’immigration agite la planète. Il consiste la plupart du temps en arguments sur la façon de la limiter. L’immigration est présentée comme néfaste pour les économies vulnérables, érodant la culture des pays et aggravant nos conditions de vies. Contre ces arguments, il y a ceux qui affirment que l’économie tire toujours un bénéfice net des nouveaux arrivants, que la diversité culturelle est enrichissante et que les pays les plus attractifs ont la responsabilité d’accueillir ceux qui fuient la persécution, la pauvreté et la guerre.

Valls, Léonarda et les Roms: le capitalisme cultive la peur de l’autre

"Indigne", "Rafle", "Sordide", "Chasse aux sans-papiers", "Populisme", "Révoltant", "Abomination", "Inhumain". La gauche et l’extrême gauche n’ont pas eu de mots assez durs pour dénoncer ce qui est jugé comme le pas de trop de Manuel Valls. Après ses multiples déclarations anti-Roms, l’expulsion de la jeune kosovare Léonarda, sous les yeux de ses camarades de classe, a provoqué un tollé.

Un témoignage sur les raids et arrestations brutales contre les immigrés à Calais

Nous avons reçu des informations de la part d’un camarade nous signalant un épisode significatif de la brutalité ordinaire des policiers contre des immigrés. Avec Loppsi2, ces brutalités ne font que se banaliser, comme le montre ce témoignage dont nous restituons l’essentiel.

L'inhumanité de la bourgeoisie

Tous les politiques occidentaux se lamentent aujourd’hui sur la répression et la misère qui frappent en Libye, en Tunisie et en Egypte. Ils jurent tous, la main sur le cœur, leur pleine solidarité avec les “souffrances du monde arabe”. Mais leurs actes, réels ceux-là, prouvent leur hypocrisie sans borne et leur totale inhumanité. Face aux milliers d’émigrés qui fuient, en tentant de gagner le territoire européen, toutes les bourgeoisies sont en train de s’organiser pour dresser un rideau de fer infranchissable.

A Bagnolet comme à Calais, l'État démocratique expulse avec ses flics et à coups de bulldozer !

Le 10 février dernier à 6 heures du matin, dans un froid glacial, plusieurs familles étaient évacuées d’un immeuble de Bagnolet par la police. Chassés en même temps par les bulldozers qui se sont mis à pied d’œuvre pour raser l’édifice, les locataires précaires, principalement d’origine africaine, avec femmes et enfants, n’ayant pu disposer du temps nécessaire pour récupérer leurs affaires détruites (papiers, fiches de paie, etc.), se sont retrouvés à la rue, jetés comme de vulgaires nuisibles.

L'immigration et le mouvement ouvrier

Dans cet article nous examinerons le rôle historique de l'immigration de populations dans l’histoire du capitalisme, l’histoire de la question de l’immigration au sein du mouvement ouvrier sur, la politique d’immigration de la bourgeoisie et une orientation pour l’intervention des révolutionnaires sur l’immigration.

Incendie d'un centre de rétention à Vincennes : avec ou sans papiers, une même classe, une même persécution

Parqués comme du bétail, les "retenus" dans ces centres sont non seulement considérés comme des "détenus", mais comme des délinquants ou des criminels alors que leur seul "crime" est d'avoir voulu fuir la misère et la mort dans leur pays d'origine.

Emigration : Les Etats démocratiques dressent un "rideau de fer" contre l'immigration clandestine

A l’automne 2005, nous avons pu assister à des scènes aussi abominables qu’écœurantes sur les frontières Sud de l'Europe. Autour des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, au nord du Maroc, des centaines d’émigrants se lancent par vagues successives dans une course désespérée pour escalader les immenses grilles qui gardent la frontière. On se souvient encore des images de ces êtres humains littéralement empalés sur les grilles barbelées, fauchés par les balles de la police autant espagnole que marocaine, ou largués en plein désert comme des chiens galeux.

Mesures contre les immigrés : Une nouvelle attaque contre la classe ouvrière

Les émeutes qui se sont déroulées dans les banlieues de France ont sans aucun doute inquiété la bourgeoisie qui a vu des bandes incontrôlées mettre des quartiers entiers à feu et à sang. Mais quelle qu'ait pu être cette inquiétude, la classe dominante n'a pour autant pas oublié d'utiliser ces événements contre la classe ouvrière (voir RI 363). Elle s'est en particulier fixée pour objectif, à travers l'assimilation répétée des émeutiers avec la fraction immigrée de la classe ouvrière, d'en profiter pour accentuer sa pression contre les immigrés eux-mêmes.

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