La Révolution prolétarienne

1918-1919 : il y a 70 ans, a propos de la révolution en Allemagne (1ere partie)

Il y a 70 ans, le prolétariat en Allemagne se lançait dans la plus importante expérience de son histoire. Il s'attelait à la tâche de porter plus loin la flamme de la révolution que le prolétariat russe avait allumée en 1917, pour l'étendre à l'Europe de l'ouest.

Qui peut changer le monde ? (2e partie) le prolétariat est toujours la classe révolutionnaire

Dans la première partie de cet article nous avons dégagé les raisons pour lesquelles le prolé­tariat est la classe révolutionnaire au sein de la société capitaliste. Nous avons vu pourquoi c'est la seule force capable, en instau­rant une nouvelle société débar­rassée de l'exploitation et en mesure de satisfaire pleinement les besoins humains, de ré­soudre les contradictions inso­lubles qui minent le monde ac­tuel. Cette capacité du proléta­riat, mise en évidence depuis le siècle dernier, en particulier par la théorie marxiste, ne découle pas du simple degré de misère et d'oppression qu'il subit quoti­diennement.

Qui peut changer le monde ? (1ere partie) : Le prolétariat est bien la classe révolutionnaire

« Le  communisme est mort ! Le  capitalisme l'a  vaincu parce qu'il est le seul système qui puisse fonctionner ! Il est inutile, et même dangereux, de vouloir rêver à une autre société ! » C'est une campagne sans précédent que la bourgeoi­sie a  déchaînée  avec l'effondrement du bloc de l'Est et des régimes prétendument « communistes ».

L'isolement c'est la mort de la révolution

« Les destinées de la révolution en Russie dépendaient intégralement des événements internationaux. En misant à fond sur la révolution mondiale du prolétariat, les bolcheviks ont précisément donné la preuve éclatante de leur intelligence politique, de la fermeté de leurs principes, de l'audace de leur politique. »

Les journées de Juillet, le parti déjoue une provocation de la bourgeoisie

 Les journées de juillet 1917 constituent un des moments les plus importants non seulement de la révolution russe mais de toute l'histoire du mouvement ouvrier. En l'espace de trois jours essentiellement, du 3 au 5 juillet, une des plus importantes confrontations entre la bourgeoisie et le prolétariat, bien qu'elle se soit terminée par une défaite de la classe ouvrière, va ouvrir la voie à la prise du pouvoir en octobre 1917

« Les Thèses d'avril », phare de la révolution prolétarienne

Les Thèses d'Avril, ce document court et précis, nous fournit un excellent point de départ pour réfuter tous les mensonges sur le Parti bolchevique et pour réaffirmer le plus essentiel sur celui-ci : ce parti n'était pas un produit de la barbarie russe, d'un anarcho-terrorisme déformé ou d'une soif absolue du pouvoir de ses diri­geants. Le bolchevisme était en tout premier lieu le produit du prolétariat mondial.

L'insurrection d'octobre : une victoire des masses ouvrières

Certains historiens à la solde du capital sont pleins d'éloges hypocrites pour « l'initiative » et même « l'élan révolutionnaire » des ouvriers et de leurs or­ganes de lutte de masse, les conseils ouvriers. Ils sont débordants de compré­hension pour le désespoir des ouvriers, des soldats et des paysans confrontés aux épreuves de la « grande guerre ». Avant tout, ils se présentent comme les défenseurs de la «vraie révolution russe » contre sa prétendue destruction par les bolcheviks. En d'autres termes, au centre des attaques de la bourgeoisie contre la révolution russe, il y a l'opposition entre février et octobre 1917, l'opposition entre le début et la conclusion de la lutte pour le pouvoir qui est l'essence de toute grande révolution.

La conquête des soviets par le prolétariat

Octobre 1917 nous a laissé une leçon fondamentale : la bourgeoisie ne laisse pas le chemin libre à la lutte révolutionnaire des masses ouvrières. Au contraire, elle essaie de la saboter par tous les moyens. Pour cela, en plus de la répression directe, elle utilise une arme très dangereuse : le sabotage de l'intérieur exercé par les forces bourgeoises sous un masque «ouvrier» et «radical» - à l'époque les partis «socialistes», aujourd'hui les partis de «gauche» et «d'extrême gauche», ainsi que les syndicats.

Le développement du mouvement de février à octobre 1917

A l'avant-garde de ce mouvement international qui arrêtera la guerre et ouvrira la possibilité de la révolution mondiale, depuis 1915 les ouvriers russes lancent des grèves économiques qui sont durement réprimées. Cependant, le mouvement s'accroît : le 9 janvier 1916, anniversaire du début de la révolution de 1905, est célébré par des grèves massives des ouvriers. De nouvelles grèves éclatent tout au long de l'année accompagnées de meetings, de discussions, de revendications, d'affrontements avec la police.

Chine 1928-1949 : maillon de la guerre imperialiste (I)

Selon l'histoire officielle, une « révolution populaire » aurait triomphé en Chine en 1949. Cette idée, répandue autant par la dé­mocratie occidentale que par le maoïsme, fait partie de la mons­trueuse mystification, mise en place avec la contre-révolution stalinienne, sur la soi-disant créa­tion des « Etats socialistes ».

1921 comprendre Kronstadt

Il y a 80 ans, en mars 1921, 4 ans après la prise du pouvoir par la classe ouvrière lors de la Révolution d'octobre 1917 en Russie, le Parti bolchevik met fin par la force à l'insurrection de la garnison de la flotte de la Baltique à Kronstadt sur la petite île de Kotline dans le Golfe de Finlande à 30 kilomètres de Petrograd.

A l'aube du 21e siècle...pourquoi le prolétariat n'a pas encore renverse le capitalisme (I)

Le 21e siècle va commencer. Que va-t-il apporter à l'humanité ? Dans le numéro 100 de notre Revue, à la suite des célébrations par la bourgeoisie de l'an 2000, nous écrivions : "Ainsi s'achève le XXe siècle, le siècle le plus tragique et le plus barbare de l'histoire humaine : dans la décomposition de la société. Si la bourgeoisie a pu célébrer avec faste l'an 2000, il est peu probable qu'elle puisse faire de même en l'an 2100. Soit parce qu'elle aura été renversée parle prolétariat, soit parce que la société aura été détruite ou sera revenue à l'âge de pierre.

Critique de «LÉNINE PHILOSOPHE» de Pannekoek (Internationalisme, 1948) (1ère partie)

Quand le groupe de la Gauche Communiste en France (G.C.F) décide de traduire et de publier "Lénine philosophe" de A. Pannekoek, c'est non seulement son pseudonyme de J. Harper, mais le nom même de Pannekoek qui est pratiquement inconnu en France. Ceci ne peut être expliqué comme un fait "fran­çais", même en tenant compte du fait que la Fran­ce n'a jamais brillé par son empressement dans la publication des oeuvres du mouvement ouvrier et marxiste, car cela est vrai pour tous les pays d'Europe et du monde, cet "oubli" ne concerne pas particulièrement Pannekoek. C'est toute la Gauche Communiste -à commencer par Rosa Luxemburg- qui s'est trouvée à la pointe des combats révolution­naires de la classe ouvrière à la sortie de la pre­mière guerre mondiale, c'est toute son oeuvre théo­rique, son action politique, et ses luttes passion­nées qui se trouvent englouties dans 1"'oubli". On a peine à croire qu'il a suffit d'une dizaine d'an­nées de dégénérescence de l'I.C. et de contre-révo­lution stalinienne pour "effacer" des mémoires les enseignements d'un mouvement révolutionnaire pour­tant si riches, si denses, d'une génération qui ve­nait elle-même de le vivre. On dirait qu'une épidé­mie d'amnésie venait de frapper brusquement ces millions de prolétaires qui avaient participé acti­vement à ces événements et de les plonger dans un désintérêt total pour tout ce qui est la pensée ré­volutionnaire. De cette vague qui a failli "ébran­ler le monde", ne subsistent que quelques traces, re­présentées par les maigres groupes dispersés de par le monde, isolés les uns des autres, et donc incapables d'assurer la continuation de la réflexion théorique, autrement que dans des petites re­vues à tirage réduit à l'extrême, et souvent même pas imprimées.

L'aristocratie ouvrière : une théorie sociologique pour diviser la classe ouvrière

Il y aurait un antagonisme de classe au sein de la classe ouvrière elle-même, un antagonisme entre les couches "les plus exploitées" et les couches "privilégiées".  Il y aurait une "aristocratie ouvrière jouissant des plus hauts salaires, des meilleures conditions de travail, une fraction ouvrière qui partagerait avec "son impérialisme" les miettes des sur profits tirés de l'exploitation coloniale.  Il y aurait donc une frange de la classe ouvrière qui en fait n'appartiendrait pas à la classe ouvrière, mais à la bourgeoisie, une couche d"'ouvriers-bourgeois".

Il y a 100 ans, la révolution de 1905 en Russie (III) - Le surgissement des soviets ouvre une nouvelle période historique ...

Nous publions ci-dessous la suite de l'article paru dans le numéro précédent de notre Revue internationale. Dans cette première partie, nous avions mis en évidence le changement de période dans la vie du capitalisme ayant constitué la toile de fond au déroulement des événements de 1905 en Russie, le passage de son ascendance à sa décadence. Nous avons également insisté sur les conditions favorables à la radicalisation de la lutte prévalant alors en Russie : l'existence d'une classe ouvrière moderne et concentrée, dotée d'un haut niveau de conscience face aux attaques capitalistes aggravées par les conséquences désastreuses de la guerre russo-japonaise. C'est directement à l'Etat qu'est amenée à se confronter la classe ouvrière pour la défense de ses conditions d'existence et c'est dans les soviets qu'elle s'organise pour assumer cette nouvelle phase historique de sa lutte. La première partie de l'article décrivait comment se sont formés les premiers conseils ouvriers et à quels besoins ils ont correspondu. La seconde partie analyse plus en détail comment se sont constitués les soviets, leur lien avec le mouvement d'ensemble de la classe ouvrière, de même que leurs relations avec les syndicats. En fait, ces derniers, qui ne correspondent déjà plus à la forme d'organisation dont la classe ouvrière a besoin dans la nouvelle période de la vie du capitalisme qui s'ouvre, n'ont pu jouer un rôle positif que parce qu'ils étaient entraînés par la dynamique du mouvement, dans le sillage des soviets et sous leur autorité.

L’État dans la période de transition (S. et M., Internationalisme, Mai 1977)

Ce texte ne représente pas la position achevée du CCI sur la question de l'Etat dans la période de transition, mais une position dans le débat interne qu'il a eu sur cette question. Pour avoir la vision du CCI, il faut lire dans son ensemble notre brochure  sur la période de transition, ou encore notre article de la série "Le Communisme n'est pas un bel idéal..." sur cette question.

Programme du "Parti Communiste Ouvrier d'Allemagne" (KAPD) Mai 1920

C'est dans le tourbillon de la révolution et de la contre‑révolution que s'est accomplie la fondation du Parti Communiste Ouvrier d'Allemagne. Mais la naissance du nouveau parti ne date pas de Pâques 1920, moment où le rassemblement de l'“opposition”, qui n'était unie jusqu'ici que par des contacts vagues, trouva sa conclusion organisationnelle.

1918 - 1919 : la révolution prolétarienne met fin à la guerre impérialiste

Il y a peu, la bourgeoisie a célébré la fin de la première guerre mondiale. Évidemment, il y a eu beaucoup de déclarations émues sur la terrible tragédie que cette guerre avait représenté. Mais dans l’ensemble de ces commémorations, dans les déclarations des hommes politiques de même que dans les articles de journaux et les émissions de télévision, il n’a jamais été évoqué les événements qui ont conduit les gouvernements à mettre un terme à la guerre.

Révolution de 1905 en Russie : la prolétariat affirme sa nature révolutionnaire

Il y a 100 ans, le prolétariat engageait en Russie le premier mouvement révolutionnaire du 20e siècle, connu sous le nom de Révolution russe de 1905. Parce qu'il n'a pas été victorieux comme ce fut le cas douze ans plus tard de la révolution d'Octobre, ce mouvement est aujourd'hui quasiment tombé dans l'oubli. Cependant, la Révolution de 1905 a apporté toute une série de leçons, de clarifications et de réponses aux questions qui se posaient au mouvement ouvrier de l'époque sans lesquelles la Révolution de 1917 n'aurait certainement pas pu l'emporter. Et, bien que ces événements aient eu lieu il y a un siècle, 1905 est beaucoup plus proche de nous politiquement qu'on ne pourrait le croire et il est nécessaire, pour les générations de révolutionnaires d'aujourd'hui et de demain, de se réapproprier les enseignements fondamentaux de cette première révolution en Russie.

Il y a 100 ans, la révolution de 1905 en Russie (II)

La révolution de 1905 s’est produite alors que le capitalisme commençait à entrer dans sa période de déclin. La classe ouvrière s’est trouvé dès lors confrontée à la nécessité non pas d’une lutte pour des réformes au sein du capitalisme mais d’une lutte contre le capitalisme en vue de son renversement dans laquelle, plus que des concessions au plan économique, c’était la question du pouvoir qui était centrale. Le prolétariat a répondu à ce défi en créant les armes de son combat politique : la grève de masse et les soviets.

Révolution de 1905 en Russie (2° partie) : Le prolétariat affirme sa nature révolutionnaire

Dans la première partie de cet article, (voir RI n°355), nous avions souligné le contexte international et rappelé le cadre général de la révolution de 1905 en Russie. Nous avions alors rappelé l’importance des leçons tirées pour la classe ouvrière.

Il y a 100 ans : La Révolution de 1905 en Russie (I)

Il y a 100 ans, le prolétariat engageait en Russie le premier mouvement révolutionnaire du 20e siècle, connu sous le nom de Révolution russe de 1905. Parce qu'il n'a pas été victorieux comme ce fut le cas, 12 ans plus tard, de la révolution d'Octobre, ce mouvement est aujourd'hui quasiment tombé dans l'oubli. C'est aussi pour cela qu'il n'a pas fait l'objet de campagnes de dénigrement et de calomnies comme ce fut le cas pour la révolution russe de 1917, en particulier au lendemain de l'effondrement du mur de Berlin, à l’automne 1989. Cependant, la Révolution de 1905 a apporté toute une série de leçons, de clarifications et de réponses aux questions qui se posaient au mouvement ouvrier à l'époque sans lesquelles la Révolution de 1917 n'aurait certainement pas pu l'emporter.

Le capitalisme ne peut être réformé, la classe ouvrière doit le détruire

L'attaque contre les retraites en France qui vient d'être officialisée à travers l'adoption par le parlement de la loi Fillon a constitué, par son ampleur et sa profondeur, une expression particulièrement significative de la faillite du système capitaliste, contraint d'amputer toujours davantage les dépenses d'entretien des exploités. Son objectif n'est pas tant de faire travailler plus longtemps les ouvriers que de leur supprimer, ni plus ni moins, leur retraite.

La perspective du communisme : pourquoi la classe ouvrière est la classe révolutionnaire

Dans les discussions menées par les différentes sections du CCI lors des réunions publiques, des permanences ou des ventes de la presse, nos interlocuteurs tombent en général assez vite d'accord avec notre appréciation de la situation mondiale et reconnaissent que le capitalisme entraîne l'humanité vers l'abîme. Mais quand il s'agit de comprendre que la classe ouvrière est la seule force capable de sortir l'humanité de cette impasse par un soulèvement révolutionnaire, de gros doutes apparaissent rapidement.

REVOLUTION ALLEMANDE (XIII) - 1923 - II

1923 (II).

  • Une défaite qui signe la fin de la vague révolutionnaire mondiale


Avec l’occupation de la Ruhr par les troupes françaises, la bourgeoisie allemande cherche les moyens de se débarrasser du poids “des réparations de guerre” qui lui sont imposées par le traité de Versailles en le faisant porter par la classe ouvrière; mais elle essaie surtout d’attirer celle-ci sur le terrain nationaliste dans une lutte pour la défense de la nation contre le capital français.

Révolution allemande (XII) : 1923 - 1 -.

  • La bourgeoisie veut infliger une défaite décisive à la classe ouvrière

Dans les précédents articles de la Revue internationale nous avons vu comment le prolétariat en Russie reste isolé après que le plus haut point de la vague révolutionnaire soit atteint en 1919. Alors que l'Internationale communiste (IC) essaye de réagir contre le reflux de la vague de luttes par un tournant opportuniste, s'engageant ainsi dans un processus de dégénérescence, l'Etat russe devient de plus en plus autonome par rapport au mouvement de la classe et essaye de prendre l'IC sous sa coupe.

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