Asie

Les affaires d'Indochine

Les bulletins de guerre viennent de réapparaître avec toute la publicité adéquate : atrocité, ultimatum, poches que l'on colmate, déplacement de personnalités, conférence, parade. Le public peut être assuré de sa ration quotidienne de sadisme et de pseudo honnêteté et objectivité.

Seulement voilà, personne ne semble s'intéresser à ce qui se passe si loin. Peut-être est-ce dû aux 5%, à l'expérience Blum, au nouveau cabinet ou tout simplement à l'indifférence des masses saturées de promesses non réalisées.

Coup d’état en Birmanie: Démocratie ou junte militaire, la même dictature capitaliste

Avec le dernier coup d’État militaire en Birmanie, l’armée reprend officiellement le pouvoir. Mais l’avait-elle vraiment quitté ? L’armée birmane, institution majeure de l’État et puissance mafieuse historique en chef, impose sa dictature et tire le maximum de bénéfices de sa position, depuis des décennies. Elle est, en effet, la seule force encore en mesure de maintenir l’ordre, la stabilité et l’unité d’un pays où les divisions et les confrontations ethniques (il existe plus de 130 ethnies différentes) sont légions.

Iran: la lutte entre cliques bourgeoises est un danger pour la classe ouvrière

Comme nous l’avons montré dans notre article « Manifestations en Iran, force et limites du mouvement », bien qu’existe des signes prometteurs de la capacité à rebondir pour la classe ouvrière, le danger non seulement d’une répression sanglante mais aussi de la manipulation de la colère populaire par les différentes fractions de la classe dominante est bien réel. Le vieux conflit entre les “réformateurs” et les “durs” au sein de la “République Islamique” est entré dans une nouvelle phase.

Aung San Suu Kyi : l’icône bourgeoise de la paix déchaîne la barbarie

Depuis la fin du mois d'août, l’armée birmane persécute, torture, viole et tue des milliers d’habitants de l’État de Rakhine (traditionnellement dénommée aussi Arakan) issus de la minorité musulmane rohingya, une région particulièrement pauvre à l’ouest de la Birmanie, dans un Etat où la population est en grande majorité bouddhiste.

Le point chaud le plus ancien et le danger de contagion en Orient

Pendant les soixante dernières années, le Moyen-Orient a été le théâtre de conflits et de guerres sans fin (Israël-Palestine, Afghanistan, Irak, Iran et maintenant la Syrie). Jusqu’à récemment, l’Asie de l’Est et du Sud-Est n’avait jamais été fortement impliquée dans ces conflits.

Asie 1945 -1989

Alors que la confrontation entre les pays du bloc russe et le bloc américain était au centre de la guerre froide après 1945, c’est une spécificité de la Chine d’avoir rompu avec les deux blocs leaders de l’époque, les États-Unis et la Russie.

L'impérialisme en Asie au 21ème siècle

Dans cette deuxième partie de notre étude des conflits impérialistes en Orient, nous nous tournons vers le 21e siècle pour analyser la situation actuelle dans l'ensemble de l'Asie du Sud. Publié d'abord en anglais en 2012, les chapitres qui suivent ne tiennent pas compte des derniers évènements, mais fournissent néanmoins une fondation historique solide à leur compréhension.

Effondrement d’un atelier au Bangladesh: l’industrie du meurtre

Le 24 avril, plus de mille personnes, en grande partie des femmes, ont perdu la vie lors de l’effondrement de l’usine Place Rana à Dhaka, au Bangladesh. Huit autres personnes ont été tuées dans l’incendie du quartier Mirpur dans la même ville. Le nombre de morts aurait certainement été plus important si le feu s’était déclaré pendant la journée, comme cela s’est passé en novembre dernier à l’usine textile Tazreen où cent douze ouvriers sont morts.

Cachemire: Au milieu de coups de feu entre l'Etat Indien et les séparatistes un demi-million de travailleurs affirment leur identité de classe

Depuis de nombreuses décennies deux gangs rivaux de la classe capitaliste sont occupés à répandre le sang de la population exploitée de Jammu et du Cachemire, au nom de « l'unité nationale», d'une part et de la «libération» du Cachemire, d'autre part.

Bangladesh : Grèves sauvages et manifestations  - le prolétariat brise le mythe de la docilité

Excédés par des conditions de vie et de travail déplorables, par la hausse des prix des denrées de base (riz, etc.) et des salaires misérables, des milliers de travailleurs du textile ont été contraints de se lancer spontanément dans des luttes très dures au Bangladesh.

Thaïlande : les ouvriers doivent lutter pour leurs propres intérêts

A l’heure où nous écrivons, les rues de Bangkok ont tout l’aspect d’une guerre civile. Des milliers de manifestants, organisés dans le mouvement des “chemises rouges”, sont dans un camp retranché et sont maintenant assiégés par l’armée, qui a déclaré le couvre-feu dans certaines parties de la ville, dans le but d’intimider les manifestants et d’empêcher l’arrivée de tous renforts.

Iran : le prolétariat n'a pas à défendre un camp bourgeois contre un autre

Dans ce pays ravagé par la crise économique et la sénilité de sa bourgeoisie, la classe ouvrière ne peut que développer encore plus sa combativité et sa colère. Mais elle ne doit en aucun cas le faire en soutenant une clique bourgeoise plutôt qu’une autre.

En Chine et au Bangladesh, des milliers d'ouvriers en grève

Aux quatre coins de la planète, la classe ouvrière subit des conditions d’exploitation et de misère de plus en plus insoutenables. Et dans les pays que la bourgeoise nomme hypocritement “émergents”, les ouvriers sont traités comme du simple bétail.

Mais depuis quelques années, ces esclaves-salariés tendent à résister de façon croissante. En Egypte, à Dubaï, ou au Vietnam, des révoltes grondent et explosent sporadiquement, rassemblant chaque fois des dizaines de milliers d’ouvriers.

Cyclone en Birmanie, tremblement de terre en Chine: C'est le capitalisme qui est une catastrophe pour l'humanité!

Depuis que le cyclone Nargis a dévasté la Birmanie, la population redoute avec terreur l'arrivée d'une nouvelle tempête. Quelques jours plus tard, c'est la Chine qui était frappée, principalement dans la province du Sichuan, par un tremblement de terre meurtrier et ses nombreuses répliques. En Birmanie, il y a

La place et l'évolution de l'Asie de l'Est dans l'histoire du développement capitaliste

L'évolution en ciseau de l'Asie de l'Est à l'échelle historique (1700-2006)

Après avoir replacé l'évolution de l'Asie de l'Est dans le contexte historique de l'ascendance et de la décadence du capitalisme, ainsi que dans le cadre du développement du capitalisme d'Etat

Birmanie: Derrière les appels à la démocratie, les conflits impérialistes

Fin août, des manifestations ont explosé en Birmanie suite à l'augmentation brutale et drastique des prix de l'énergie : 66% pour l'essence, 100% pour le diesel et plus de 500% pour le gaz ! La raison officielle en était l'augmentation des prix des hydrocarbures mais il s'agissait de faire payer toujours plus à la population l'enfoncement

Birmanie : derrière les appels à la démocratie, les conflits impérialistes

Cet intérêt et cette sollicitude des pays occidentaux comme de la Russie, l‘Inde, la France, les Etats-Unis ou encore l‘Australie, ont donc eu fondamentalement comme objectif de contrecarrer l’avancée impérialiste de Pékin et d‘y défendre leurs propres intérêts.

Dubaï, Bangladesh : La classe ouvrière se révolte contre l'exploitation capitaliste

Ce qui a caractérisé ce mouvement au Bangladesh, comme celui de Dubaï, c’est l’extrême combativité des ouvriers, leur volonté de s’unir le plus largement et le plus massivement possible, contre la répression et l’exploitation, et leur détermination à refuser l’esclavage barbare du capitalisme.

Luttes ouvrières en Corée du sud et en Afrique du sud la mobilisation du prolétariat mondial se développe

Contrairement à l'insistance de la propagande de la classe dominante, les récentes luttes ouvrières en Corée du Sud et en Afrique du Sud ne sont pas de nature essentiellement différente de celles menées par les ouvriers des autres pays et en particulier dans les pays les plus industrialisés. Malgré leurs spécificités - dictature militaire en Corée, régime de l'« apartheid » en Afrique du Sud- il s'agit de moments d'un seul et même combat, celui mené par la classe ouvrière mondiale contre l'exploitation capitaliste.

Crise economique : les « dragons » asiatiques s'essoufflent

Les récentes grèves ainsi que les dif­fi­cultés économiques en Corée du Sud viennent ébranler un des arguments fa­voris utilisés par la bourgeoisie dans ses campagnes idéologiques de réfutation du marxisme. Déçue par la fin du « miracle » japonais, la bourgeoisie s'était rabattue sur les taux de crois­sance appréciables des « dragons asia­tiques » (Corée du Sud, Taiwan, Hongkong, Singapour) puis sur la mon­tée en puissance des nouveaux « tigres » (Thaïlande, Indonésie, Malaisie) : leur prospérité n'était-elle pas la « preuve » que des pays sous-déve­loppés peuvent rapidement émerger de la misère et que c'est le capitalisme avec ses lois du marché qui mérite de s'arroger ces réussites ? Et combien de fois ne nous a-t-on pas montré des ou­vriers en grève poursuivant leur travail tout en portant un brassard pour mar­quer leur mécon­tentement ? Le « dé­vouement aux inté­rêts de l'entre­prise » et « la discipline légendaire » des tra­vailleurs de l'Asie du sud-est nous étaient ainsi présentés par la bourgeoi­sie et ses médias aux ordres comme un des secrets de la réussite économique de ces pays et comme la preuve vivante de l'inanité de la thèse marxiste sur les irréductibles opposi­tions de classe.

Chine, Japon... L'Asie du Sud-Est dans la tourmente des tensions inter-impérialistes

Alors que les médias aux ordres de la bourgeoisie nous rebattent les oreilles du référendum à propos de la Constitution européenne, faisant miroiter que de celle-ci dépend la paix et la stabilité, la barbarie capitaliste continue dramatiquement sa marche en avant. C’est plus particulièrement l’Asie qui est devenue au cours des dernières semaines le nouvel épicentre de l’accélération des tensions inter-impérialistes.

Raz-de-marée meurtriers en Asie du Sud _ Est : La vraie catastrophe sociale, c'est le capitalisme !

L'année 2004 s'est terminée par une immense tragédie humaine en Asie du sud. Un séisme d’une violence exceptionnelle a provoqué un raz-de-marée dans l’océan Indien qui a dévasté pas moins de douze pays riverains. En quelques heures, les tsunamis ont fait plus de 160 000 morts, des dizaines de milliers de disparus, des centaines de milliers de blessés, cinq millions de déplacés. Ce bilan effroyable est malheureusement provisoire car de nombreuses zones, notamment en Indonésie, en Thaïlande ou au Sri Lanka ne sont pas accessibles puisque l’ensemble du réseau routier y a été détruit.

Chine - Miracle économique ou mirage capitaliste


Depuis des années, les pays développés accumulent les déficits budgétaires les plus pharamineux, leur endettement est en constante augmentation et se généralise de façon quasi-incontrôlable. Ce qui est à l’ordre du jour, c’est le démantèlement de l’Etat-providence et les licenciements massifs dans nombre de régions du monde, tandis que tous les frémissements annonçant une “reprise économique” s’avèrent n’être que feu de paille. Pourtant, dans une telle situation où s’accumulent les nuages les plus sombres pour l’avenir, la bourgeoisie n’a de cesse de nous vanter le “miracle économique chinois”. Economistes patentés à l’appui, le développement économique de la Chine est vanté comme un signe annonciateur d’une nouvelle phase de développement du capitalisme mondial.
Le “triomphe des capitalistes rouges” et le “boom de l’économie chinoise”, seraient donc les porteurs d’une nouvelle phase d’expansion glorieuse du capitalisme.

Révoltes en Thaïlande : Un suicide collectif qui illustre la décomposition du capitalisme

Fin avril dernier, en Thaïlande, des affrontements ont opposé les forces de sécurité du pays à des groupes de jeunes musulmans armés qui ont lancé des attaques contre des postes de police dans trois provinces du pays. Ces affrontements violents se sont soldés par la mort de tous les assaillants armés de quelques fusils, de machettes et d'épées, armes pour le moins rudimentaires face à tout l'arsenal des forces de l'ordre étatique ! Celles-ci n'ont pas fait de quartier : lorsque certains des assaillants se sont retranchés dans une mosquée, l'armée a donné l'assaut et les a tous liquidés. Au total, 107 morts chez ces jeunes musulmans : pas de survivant.

Inde - Pakistan :Les initiatives de paix préparent de nouvelles guerres

Au milieu de l'année 2002, il y a eu des préparations de guerre intensive dans le sub-continent indien. Les cliques dirigeantes à la fois du Pakistan et de l'Inde étaient au bord d'une guerre ouverte. Ces deux Etats impérialistes ont procédé à une mobilisation militaire sans précédent, des milliers de soldats équipés jusqu'aux dents d'armes meurtrières ont été déployés des deux côtés de la frontière, des menaces d'utiliser des armes atomiques ont été proférées par différentes fractions politiques dans les deux pays. La bourgeoisie indienne s'était montrée beaucoup plus agressive et avait semblé être acculée à la guerre ouverte en réponse à une activité belliqueuse beaucoup plus cachée à travers les activités terroristes soutenues par la bourgeoisie du Pakistan. Mais la pression de la "communauté internationale", celle des Etats-Unis en particulier, avait contraint la bourgeoisie indienne à freiner sa marche vers la guerre.

Le terrorisme est un pur produit du capitalisme


Le 12 octobre, des touristes en flammes tentent de fuir l'incendie de la discothèque de Bali prise pour cible par un attentat à l'explosif. Un peu plus d'un an auparavant, des victimes de l'attentat du World Trade Center se jetaient dans le vide pour échapper à l'atrocité de la mort sous les décombres incandescents des tours en train de s'effondrer. A Bali, le terrorisme a fait plus de 187 morts et 300 blessés, dont 90 grièvement. On est loin des milliers de morts de l'attentat du 11 septembre à New York dont Bush avait dit qu'il constitue un acte de guerre. Néanmoins, ces deux attentats sont des actes barbares, des actes de la guerre impérialiste dont est responsable le capitalisme. Le plus souvent, ce sont des populations civiles qui sont victimes des attentats terroristes, arme de plus en plus utilisée dans la guerre que se livrent les fractions rivales de la bourgeoisie.

Inde, Pakistan : une nouvelle aggravation des conflits impérialistes

Depuis la guerre du Golfe, la classe ouvrière mondiale a été confrontée sans cesse à la réalité de la guerre : les innombrables conflits en Afrique et en Yougoslavie, celui du Kosovo, du Kargil (région du Cachemire indien où les affrontements entre l'Inde et le Pakistan ont fait plus de 30.000 morts, pour la plupart des civils, en 1998), l'intervention militaire en Afghanistan et, maintenant, les préparatifs de guerre entre l'Inde et le Pakistan, nations qui possèdent l'arme nucléaire et se livrent un face à face menaçant.

Cette réalité du système capitaliste en décomposition, constamment déchiré par la guerre, est horrifiante. Considérée en dehors du cadre historique du marxisme, elle conduit au désespoir. Seule l'analyse historique et matérialiste de la réalité du capitalisme aujourd'hui, fournit une clef pour comprendre les guerres et les crises qui ravagent le système capitaliste mondial.

Les guerres qui ont ravagé le système capitaliste depuis le début du 20e siècle ne peuvent être comprises que dans le cadre de la décadence de ce système, à partir de 1914. Cependant, le cadre immédiat dans lequel se déroulent les guerres actuelles est défini par l'effondrement des blocs impérialistes à la fin des années 1980 et par la décomposition du capitalisme. Comme nous l'avons montré à maintes reprises, l'effondrement du bloc russe en 1989 a entraîné l'effondrement du bloc occidental. Ceci a éliminé la discipline de bloc qui empêchait que des conflits entre puissances de moindre importance n'éclatent de façon incontrôlée. La réalité, telle qu'elle apparaît depuis lors, se définit le mieux par le règne du "chacun pour soi". Ce sont toutes les puissances, petites ou grandes, qui cherchent à satisfaire leurs appétits impérialistes, quel qu'en soit le coût. De ce fait, les grandes puissances, en particulier la seule superpuissance mondiale, les Etats-Unis, ont de plus en plus de difficultés à contenir les conflits entre les gangsters de moindre importance.
Les guerres auxquelles nous faisons référence ci-dessus ont été le produit de cette tendance au chacun pour soi. Les roulements de tambours annoncent la guerre qui se prépare entre l'Inde et le Pakistan aujourd'hui. Cette guerre, tout en trouvant ses racines dans leur passé, se situe dans ce cadre historique global du chaos généralisé, de la tendance au chacun pour soi.

Les récents préparatifs de guerre entre l'Inde et le Pakistan

Depuis l'attentat terroriste du 13 décembre 2001 contre le Parlement indien, la bourgeoisie indienne réclame à grands cris la guerre contre le Pakistan. A la suite de cet attentat, toutes les fractions de la bourgeoisie indienne se sont réunies au Parlement le 18 décembre et ont déclaré soutenir toute action diplomatique et militaire, y compris la guerre, que leur gouvernement serait amené à entreprendre pour "punir", à l'instar des Américains, les "terroristes et ceux qui leur apportent leur soutien".
Immédiatement après, la bourgeoisie indienne a commencé une campagne de propagande belliciste. Les politiciens ont fait des déclarations visant à développer une hystérie guerrière et les médias ont stimulé cette frénésie chauvine par des reportages patriotiques sur la préparation de la guerre. Ceci a été accompagné par une mobilisation en vue de la guerre tout le long de la frontière. Près d'un demi-million de soldats ont été déplacés vers la frontière entre les deux pays. Réciproquement, les Pakistanais ont fait de même. La machine de guerre de chacun des deux Etats s'est mise en marche vers la frontière.
L'Inde et le Pakistan ont déplacé les populations civiles en-dehors de la zone frontalière et, de chaque côté, les champs de blé ont été transformés en champs de mines.
Ces bruits de bottes ont été accompagnés par une offensive diplomatique de la part de l'Inde, un jeu dans lequel le Pakistan est, pour le moment, en position d'infériorité. La bourgeoisie indienne a rappelé son ambassadeur à Islamabad ; chacun des deux Etats a demandé à l'autre de réduire les membres de son personnel diplomatique de 50% et a restreint leurs déplacements aux seules capitales. Chacun a interdit à l'autre l'utilisation de son espace aérien pour les vols civils et toutes les voies de transport ont été coupées. Il est aussi question d'abroger un vieux traité sur le partage de l'eau de l'Indus. On peut dire que les préparatifs de guerre sont terminés : les deux armées se font face, prêtes à s'entre-tuer à n'importe quel moment.

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