Luttes parcellaires

Les luttes pour une libération "partielle" sont impossible sour le capitalisme. Seule la création de la société communiste peut mettre un terme aux conditions qui sont la cause de l'oppression des femmes, des minorités, ou des peuples. En divisant la classe ouvrière, les luttes parcellaires ne servent qu'à maintenir la survie du capitalisme.

Courrier des lecteurs: Le prolétariat doit refuser le terrain bourgeois

Nous publions ci-dessous le courrier d’un lecteur qui évoque avec lucidité les dangers des campagnes idéologiques générées par différents acteurs de la société bourgeoise au sujet des récentes émeutes aux Etats-Unis. Les quelques lignes que nous publions soulignent justement que ces campagnes constituent un véritable poison contre la conscience de classe du prolétariat.

Affaire Traoré: Une mobilisation au bénéfice de la classe dominante

La mort de George Floyd à Minneapolis le 25 mai dernier a provoqué une onde de choc dans de nombreux pays. Aux États-Unis, une vague de manifestations contre cet énième et insupportable assassinat d’un Noir par la police a déferlé sur tout le territoire, non seulement dans les grandes métropoles, mais aussi, ce qui est moins courant, dans de petites agglomérations. Ces manifestations ont été suivies par de multiples mobilisations un peu partout dans le monde : en Italie, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Nouvelle-Zélande, au Canada, en Irlande, etc.

La réponse au racisme n’est pas l’antiracisme bourgeois, mais la lutte de classe internationale

L’assassinat de sang froid de George Floyd par la police a provoqué l’indignation dans toute l’Amérique et dans le monde entier. Tout le monde sait qu'il sagit du dernier d’une longue série de meurtres de policiers dont les principales victimes sont des Noirs et des immigrés. Non seulement aux États-Unis, mais aussi au Royaume-Uni, en France et dans d’autres États “démocratiques”. Aux États-Unis, en mars, la police a abattu Breonna Taylor dans sa propre maison. En France, Adama Traoré a été asphyxié lors de son interpellation en 2016. En Grande-Bretagne, en 2017, Darren Cumberbatch a été battu à mort par la police. Ce n’est que la partie visible de l’iceberg...

Journée internationale des femmes : seule la société communiste peut mettre fin à l'oppression des femmes

Le 8 mars, une fois de plus, toutes les associations féministes, avec la bénédiction de la petite bourgeoisie progressiste de la gauche plurielle (notamment du PS), vont commémorer la journée internationale des femmes. Une fois de plus, cette journée de lutte des femmes ouvrières sera dénaturée et transformée en une gigantesque mascarade démocratique et réformiste. Comme le Premier Mai, le 8 mars a été récupéré par la bourgeoisie et est devenu une institution de l'État capitaliste.

L'antifascisme: formule de confusion (Bilan, mai 1934)

L'antifascisme a la peau dure. Alors que les campagnes sur l'extradition de Pinochet battaient encore leur plein, les secteurs "démocratiques" de la bourgeoisie (c'est-à-dire pratiquement tous les secteurs) ont déclenché une nouvelle campagne sur le thème de l'antifascisme, cette fois contre l'accession au gouvernement autrichien du FPO de Georg Haider.

Argentine : la mystification des "piqueteros" (NCI)

Nous publions ci-dessous des extraits d’un long article des camarades du Núcleo Comunista Internacional d’Argentine consacré à une analyse approfondie du mouvement piquetero, à dénoncer son caractère anti-ouvrier et à combattre les mensonges avec lesquels les groupes gauchistes de tout poil "se sont consacrés à tromper le prolétariat avec de fausses attentes, lui faisant croire que les objectifs et les moyens du mouvement piquetero contribuaient au progrès de sa lutte".

Conférence mondiale de la Haye : seule la révolution prolétarienne sauvera l’espèce humaine

Pas une organisation internationale de la bourgeoisie, OMC, Banque Mondiale, OCDE, ou FMI, qui n’affiche ses préoccupations de tout mettre en œuvre pour un “ développement durable ” soucieux de l’avenir des prochaines générations. Pas un Etat qui ne proclame son souci de respecter l’environnement.

Tsunami en Asie du Sud-Est - "Lutte Ouvrière" apporte son obole...

Porte parole de LO, Arlette Laguiller a consacré 2 éditoriaux à la catastrophe asiatique. Ces textes semblent, à première vue, plein de bonnes intentions. On y pleure les morts, la misère des populations est jugée intolérable, les aides gouvernementales sont dénoncées comme dérisoires en comparaison des budgets militaires. Mais sous ce vernis radical se cache en effet l’idéologie la plus nauséabonde. Grattons donc un peu.

Le mouvement ouvrier et la question de l'oppression de la femme

Nous publions ci-dessous de larges extraits d'une lettre de lectrice très préoccupée par la question de l'émancipation de la femme, suivis de notre réponse.

"(…) Dans le pays des 'Droits de l'Homme', comme peut-être bien dans certains autres Etats, toute l'organisation sociale tourne autour du nombrilisme masculin (…) Les espaces pour femmes, style clubs féminins ou assemblées des femmes d'antan ou du temps de Rosa Luxemburg, nous ont été supprimés (…) Sous prétexte de mixité généralisée, les femmes du peuple sont données en pâture car lorsqu'elles changent de villes ou de pays et qu'elles sont en plus sans travail, les espaces pour femmes qui leur permettraient de retrouver confiance en elles-mêmes sont pratiquement inexistants. Bon nombre de femmes ont tellement dû 's'accommoder' de cet état de fait du mieux qu'elles pouvaient qu'elles ont fini par occulter leur condition (…) On peut dire que la femme reste le prolétaire de l'homme même si l'institution bourgeoise du mariage est passée de mode. On échappe au devoir conjugal synonyme de prostitution conjugale au bénéfice du libertinage où la communion entre les êtres ne peut plus exister tant que les inégalités de tous ordres n'auront pas été abolies et donc tant que les rapports humains seront des rapports de possession et d'esclavage. Pour s'en délivrer, il nous faut peut-être (…) que les femmes puissent retrouver plus d'espaces pour femmes ; sans cela nous ne parviendrons jamais à un vrai communisme. Le capitalisme serait-il d'origine masculine ? Je ne crois pas, mais certains ont eu tout intérêt à exploiter le désir de domination d'un sexe contre l'autre pour se maintenir au pouvoir."

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