Guerre

Face à la fuite en avant dans le chaos et la guerre Développement mondial de la lutte de classe

Toutes les calamités générées par le capitalisme, l'exploitation, la misère, le chômage, les catastrophes climatiques, la guerre pèsent de plus en plus lourdement et dramatiquement sur la vie de la société et en particulier sur la classe exploitée et les miséreux du monde.

Guerre en Ukraine : Deux ans de confrontation impérialiste, de barbarie et de destruction

Le 24 février 2022, la Russie a lancé une "opération spéciale" contre l'Ukraine, qui se voulait être un Blitzkrieg[1] à partir du nord et de l'est, avec l'intention de changer le gouvernement de Kiev et d'occuper le Donbass, Zaporijjia et Kherson.

Le vrai père de la bombe atomique et des crimes nucléaires, c'est le capitalisme

On a su que le monde ne serait plus le même. Quelques personnes ont ri, d'autres ont pleuré mais la plupart sont restées silencieuses. Je me suis rappelé la phrase de l’Écriture hindoue, le Bhagavad Gita ; Vishnu tente de persuader le Prince d'accomplir son devoir et, afin de l'impressionner, prend sa forme aux bras multiples et dit: “Maintenant je suis devenu la Mort, le destructeur des mondes”. Je suppose que nous avons tous pensé cela, d'une façon ou d'une autre

Appel de la Gauche communiste

À bas les massacres, pas de soutien à aucun camp impérialiste ! Non aux illusions pacifistes ! Internationalisme prolétarien ! Le bain de sang impérialiste actuel au Moyen-Orient n'est que le dernier d'un siècle de guerre quasi-permanente qui caractérise le capitalisme mondial depuis 1914. Les massacres de plusieurs millions de civils sans défense, les génocides, la réduction de villes, voire de pays entiers, à l'état de ruines n'ont rien apporté d'autre que la promesse d'atrocités plus nombreuses et plus graves à venir.

Problème de la transformation de la guerre impérialiste en guerre civile

  • "Lénine, parfaitement cohérent à toutes choses dont je vous ai parlées tant de fois, intervient et nous dit que, pour réaliser la révolution la révolution bourgeoise, il n'y a qu'un seul moyen, c'est le moyen qui a servi à Bismarck pour fonder l'État allemand et qui servi à Cavour pour réaliser l'unité italienne, qui en quelque sorte a servi à Napoléon pour consolider l'œuvre que d'autres avaient commencée en 1793.

Comment le prolétariat peut-il renverser le capitalisme?

L'éclatement de la guerre en Ukraine, aux portes de l'Europe participe dangereusement à l'accumulation explosive des contradictions du capitalisme : désastre écologique, résurgence des pandémies, inflation ravageuse, guerres de plus en plus irrationnelles du point de vue même de la bourgeoisie, alliances de plus en plus circonstancielles dominées par le chacun pour soi, déstabilisation de parties grandissantes du globe, dislocation et fragmentation sociales, exodes migratoires, etc.

Un bilan des réunions publiques sur la Déclaration commune de groupes de la Gauche communiste

Suite à la publication de la Déclaration commune par des groupes de la Gauche communiste, (1) deux réunions publiques en ligne ont été organisées par ces groupes, l’une en italien et l’autre en anglais, pour discuter et clarifier la nécessité de la Déclaration commune et les tâches des révolutionnaires face à la guerre impérialiste et aux nouvelles conditions mondiales.

Signification et impact de la guerre en Ukraine

Début 2020, la crise mondiale du Covid-19 avait représenté le produit mais surtout constitué un puissant accélérateur de la décomposition du système capitaliste sur différents plans : déstabilisation économique importante, perte de crédibilité des appareils étatiques, accentuation des tensions impérialistes.
Aujourd’hui, la guerre en Ukraine exprime un palier supplémentaire de cette intensification à travers une caractéristique majeure de la plongée du capitalisme dans sa période de décadence et en particulier dans la phase de décomposition, l'exacerbation du militarisme.

Conférence de Zimmerwald: Une référence indispensable pour la défense de l’internationalisme

La lutte contre la guerre ne peut être prise en main par la classe ouvrière que par la lutte sur son propre terrain de classe et son unification internationale. Les organisations révolutionnaires ne peuvent pas attendre une mobilisation massive de la classe ouvrière contre la guerre : elles doivent agir comme un fer de lance déterminé dans la défense de l’internationalisme et mettre en évidence la nécessité du renversement du système. Cela exige que la classe ouvrière et ses organisations révolutionnaires se réapproprient les leçons et les attitudes des luttes précédentes contre la guerre.

75 ans après la libération des camps de la mort, Auschwitz demeure le "grand alibi" de la démocratie bourgeoise

75 ans après, les chefs d’État et têtes couronnées du mode entier continuent de célébrer avec la même hypocrisie la libération de quelque 7000 survivants du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz, le 27 janvier 1945, par l’armée russe. Le “grand alibi” (pour reprendre les mots de Bordiga) que fût la libération des camps nazis, permit au “camp démocratique” de masquer ses propres crimes, massacres, rapines et bombardements massifs.

La classe ouvrière et les guerres du capitalisme en décomposition

Il y a un siècle, le premier mai 1916, sur la place de Postdam à Berlin, le révolutionnaire internationaliste Karl Liebknecht donnait la réponse de la classe ouvrière à la guerre qui dévastait l’Europe et massacrait toute une génération du prolétariat. Devant une foule de quelques 10 000 ouvriers qui manifestaient en silence contre les privations qui étaient une des conséquences obligée de la guerre, Liebknecht décrit l’angoisse des familles de prolétaires qui sont confrontées à la mort au front, à la famine chez eux, en finissant son discours (qui avait aussi été reproduit et distribué dans la manifestation sous forme de tract) en brandissant le mot d’ordre « à bas la guerre » et « à bas le gouvernement », ce qui a immédiatement provoqué son arrestation malgré les efforts de la foule pour le défendre

Le chemin vers la trahison de la Social-démocratie allemande

La guerre de 1914-18 n'aurait pas été possible sans la défaite politique du prolétariat qui a été entraîné dans les tranchées pour massacrer d'autres travailleurs au lieu de lutter en tant que classe contre la bourgeoisie. Et cette défaite a été préparée et réalisée par la trahison de la plupart des partis ouvriers de l'époque, surtout du plus grand parti et du plus exemplaire à l'échelle internationale : le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) qui vota les crédits de guerre en août 1914. Cet article, long et complet, centré sur la question organisationnelle, est une analyse historique du processus à travers lequel la social-démocratie allemande a dégénéré au point de trahir et de rejoindre le camp de la bourgeoisie. Comment cela a-t-il été possible ? Que pouvons-nous apprendre aujourd'hui de la dégradation du tissu organisationnel au sein du parti, de la censure et de la répression de l'aile gauche, de l'évitement du débat et de la décadence morale d'un parti qui était la "fierté de tout socialiste" ? Cet article nous donne de la matière historique concrète qui est toujours d'actualité pour la réflexion et la discussion.

1914: le début de la saignée

Il ya 100 ans, l'humanité se tenait au bord de l'abîme, sur le point de plonger dans la saignée la plus terrible que l'histoire n'a jamais vue. Pendant des générations après la Grande Guerre, les années 1914-1918 étaient synonymes de meutre insensée, d'un gaspillage abominable de la vie dans l'horreur des tranchées, pour lequel les populations meutries ont rendu les gouvernements et les classes dirigeantes largement responsables.

Cent ans plus tard, commémorer la guerre est donc quelque peu gênant pour ces mêmes classes dirigeantes. Il se préparent donc à nous noyer dans une océan de futilités, et des hymnes à l'unité nationale face à la souffrance de la guerre. Ils éviteront, à tout prix, toute mention des véritables causes de la guerre: l'expansion impérialiste inexorable du capitalisme à travers la planète. Ils éviteront également toute suggestion de qui était réellement responsable de la guerre.

Surtout ils éviteront toute mention de l'idée que la seule force qui aurait pu arrêter net la guerre, en 1914 comme aujourd'hui, était le prolétariat.

2014 sera donc une année non pas de commémoration, mais d'oubli.

Le capitalisme c'est la guerre

L'été a été marqué par un nouveau déchaînement de la barbarie guerrière du capitalisme. En Géorgie, en Afghanistan, au Liban, en Algérie, au Pakistan, ce sont essentiellement des populations civiles qui ont été sauvagement massacrées dans les conflits armés entre les différentes cliques impérialistes.

Réponse à la CWO sur la guerre dans la phase de décadence du capitalisme (II)

Après avoir examiné cette question de la "baisse tendancielle du taux de pofit"  sur un plan théorique dans la première partie de cet article, nous allons montrer ici en quoi la réalité empirique invalide totalement la théorie de ceux qui font de l’évolution du taux de profit l’alpha et l’oméga de l'explication des crises, des guerres et de la décadence.

Irak, Moyen-Orient, Afghanistan... Le responsable de la guerre, c'est le capitalisme

L'enlisement de la guerre en Irak et l'échec manifeste de la lutte contre le terrorisme international avec la multiplication des attentats meurtriers, non seulement au Moyen-Orient mais dans le monde, constituent non seulement de véritables camouflets mais sont de véritables revers cuisants pour les Etats-Unis.

Les contradictions fondamentales du capitalisme

Cet article fait partie d'une série dont le but est de rétablir les fondations du marxisme, en particulier sur la question de l'ascendance et de la décadence du système capitaliste, et du rôle joué par la destruction à cause des guerres dans l'évolution de l'économie mondiale pendant la période de décadence, depuis 1914.

Résolution sur la situation internationale 1979

A l'exception de quelques révolutionnaires particulièrement bornés, plus personne ne songe aujourd'hui à nier la réalité de la crise mondiale du capitalisme. Malgré les différences de forme avec celle de 1929, sur lesquelles se basent ceux qui essayent d'en minimiser la gravité, la crise actuelle révèle toute son ampleur.

La situation internationale 1979

L'évolution de la situation mondiale est déterminée par le rapport complexe entre deux tendances historiques : le cours de la crise économique du capitalisme et le cours de la lutte prolétarienne. Le cours de la crise économique, devenue permanente à l'époque de la décadence du capitalisme, est fondamentalement dicté parles lois aveugles qui  régissent le processus de l'accumulation capitaliste.

1936 : Fronts populaires en France et en Espagne : comment la bourgeoisie a mobilisé la classe ouvrière pour la guerre

Sur la base d’une analyse lucide du rapport de forces au niveau international, la Gauche Communiste d’Italie (dans sa revue Bilan) avait compris que les Fronts populaires, loin d’être l’expression d’un développement du mouvement révolutionnaire, exprimaient tout le contraire : un mouvement d’enfermement croissant de la classe ouvrière dans une idéologie nationaliste, démocratique et l’abandon de la lutte contre les conséquences de la crise historique du capitalisme.

Situation internationale : conflits impérialistes et lutte de classe

Simultanément la situation mondiale nous livre d'un côté les événements guerriers du Moyen-Orient, et d'un autre, les luttes ouvrières en Afrique du Sud et en Corée du Sud. Ces deux aspects antagoniques de la situation mondiale, sur fond général d'un approfondissement de la crise du capitalisme, illustrant ce que nous entendons par accélération de l’histoire. Ils montrent que le cours historique, le rapport de forces entre deux perspectives: guerre ou révolution, est l'axe autour duquel s'articule l'histoire présente et à venir.

Guerre, militarisme et blocs impérialistes dans la décadence du capitalisme

La formidable armada déployée par le bloc occidental dans le Golfe persique (voir l'éditorial de la Revue Internatio­nale n° 51) est venue rappeler avec brutalité la nature profonde du système capitaliste, un système qui depuis son en­trée en décadence au début du siècle a conduit à une militarisation croissante de toute la société, a stérilisé ou dé­truit des proportions considérables du travail humain, a transformé la planète en une véritable poudrière.

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