L'économie

De l'économie communiste

L’article ci-dessous est d'un camarade du groupe "Communistes des Conseils" de Hollande. Ce groupe révolutionnaire s'est plus particulièrement penché sur le problème du fonctionnement de la production et de la répartition en société communiste. Il est regrettable que les travaux fort intéressants de ce groupe soient peu connus dans le mouvement international.

Le gouvernement poursuit son plan de guerre

Le gouvernement Schumann poursuit son existence et la politique qu'il s'est fixées. Cela ne se fait naturellement pas sans accrocs. De temps en temps, quelques fractions parlementaires se payent le luxe de quelques obstructions, de quelques manœuvres, provoquant débats et assauts d'éloquence à l'Assemblée nationale. Mais invariablement, cela se termine par des votes de confiance répétés et tout rentre dans l'ordre. Les discours spectaculaires de De Gaulle n'impressionnent désormais plus aucun.

Mayer poursuit sa tâche

Mayer n'a pas attendu pour élargir ses premières réformes. Un deuxième train de mesures les a suivies. Elles confirment ce que nous disions le mois dernier : l'objectif du plan gouvernemental est d'aligner le capitalisme français sur le plan Marshall d'expression américaine, de préparer les conditions d'application de ce plan dans la monnaie et dans les prix, de prolonger la concentration du capital autour de l'État et de ramener l'agriculture américaine au niveau de l'exploitation industrielle du travail. Tel est, en effet, le sens de la réforme monétaire récente.

Le marxisme et la guerre impérialiste -II-

 I - Propriété privée-capital-travail 

Autres traits de caractères prédominants du système de production capitaliste : une fonction de reproduction et une fonction de répartition :

  • "… On peut dire… que le capital (et la propriété foncière qu'il implique comme son contraire) présuppose déjà une répartition…"

Le plan Mayer, plan d’Etat du capital

L'Europe reçut, hier, d'Amérique son plan Marshall, la France a aujourd'hui son plan Mayer. Qui douterait que celui-ci ne soit qu'une partie, qu'une application locale de celui-là ? C'est-à-dire un moyen qui s'inscrit, en France, dans l'élargissement mondial de l'exploitation du travail par l'État et le capital monopoliste fusionnés.

Nouvelles internationales et nationales

Staline sauvé de l’inflation

Les serpents muent la saison chaude venue. Le rouble, lui, fait peau neuve en décembre. Stabilisé en 1924, dévalué en 1935, le voici maintenant revalorisé.

Présentée comme consécutive aux lourdes dépenses causées par la guerre, à l'émission par les nazis de force fausse-monnaie, cette mesure vient, en fait, pallier aux difficultés rencontrées en cours d'exécution du quatrième plan quinquennal, plan qu'une propagande orchestrée s'efforce déjà, air connu, de réduire à quatre ans.

La FB enseigne le marxisme à la classe ouvrière de Belgique

Les "erreurs" de Lucain

La théorie vercesienne de l'économie de guerre et sa réponse dans les bulletins de la Fraction italienne :

– "Notre réponse" du mois de mai 1945 (N° 5) avait pour but de se délimiter d'avec le courant politique qui s'y rattachait[1].

– "La critique de l'économie de guerre" de Sadi a également été publiée dans le bulletin (N°? de ?).

A chaque époque sa farce démagogique

Un vieux problème revient depuis plus de 50 ans sur le tapis. Jadis rejeté de sous-commission en sous-commission, il allait se reposer dans les vieilles archives, véritables boites magiques de la bourgeoisie, jusqu'au jour où le capitalisme le ressortit, trouvant en lui une possibilité, bien aléatoire, de survie.

Avant 1914, le libéralisme vieillissant avait trouvé un marché étendu et inexploré dans les pays qui devaient devenir plus tard des colonies.

L’économie mondiale dans le tourbillon de la décomposition du capitalisme

Le capitalisme est de plus en plus étranglé par un ensemble de contradictions qui interagissent en se renforçant mutuellement, menaçant la société de convulsions d’une fréquence et d’une ampleur inconnues jusque-là. Face à ces calamités, la bourgeoisie a toujours comme préoccupation majeure d’écarter, en la discréditant, toute explication mettant en cause la responsabilité du système. Son but est de masquer aux yeux de la classe ouvrière, la cause des guerres, du désordre mondial, du changement climatique, des pandémies, de la crise économique mondiale…

Rapport sur la crise économique pour le 24e Congrès du CCI

Ce rapport fait suite au rapport adopté par le 24e Congrès de Révolution Internationale[1]. Plusieurs aspects sont traités de manière adéquate dans ce rapport, notamment les mesures prises dans le domaine économique face à la pandémie, l'incursion violente de la décomposition sur le terrain économique, l'attaque des conditions de vie des ouvriers qui devient un véritable cauchemar.

L’irruption de la décomposition sur le terrain économique (Rapport juillet 2020)

La pandémie de Covid-19 aggrave sérieusement la crise économique mondiale qui refaisait déjà surface après la "reprise" anémique d'après 2008. La classe ouvrière du monde entier va en ressentir les effets : chômage, augmentation des taux d'exploitation, pauvreté et insécurité... Ce rapport analyse la manière dont un produit de la décomposition sociale rebondit sur la sphère économique.

90 ans après la crise de 1929: Le capitalisme en décadence peine de plus en plus à endiguer la surproduction

Il y a 90 ans, le krach boursier d’octobre 1929 qui annonçait la crise économique des années 1930 venait confirmer ce que la Première Guerre mondiale avait signifié, à savoir que le capitalisme était définitivement entré dans sa période de décadence. En quelques mois, des dizaines et des dizaines de millions de personnes allaient tomber dans un dénuement total. Bien-sûr, depuis cette période, la bourgeoisie a appris à atténuer la violence de la crise mais, malgré les leçons qu’elle a pu en tirer, cette crise n’a jamais été surmontée.

Critique du livre "Dynamiques, contradictions et crises du capitalisme" : le capitalisme est-il un mode de production décadent et pourquoi ? (I)

En déchaînant la Première Guerre mondiale, les forces aveugles du capitalisme avaient été la cause d'une destruction considérable de forces productives, sans commune mesure avec les crises économiques qui avaient émaillé la croissance du capitalisme depuis sa naissance. Elles avaient plongé le monde, en particulier l'Europe, dans une barbarie menaçant d'engloutir la civilisation. Cette situation provoqua, en réaction, une vague révolutionnaire mondiale se donnant pour objectif d'en finir avec la domination d'un système dont les contradictions constituaient désormais une menace pour l'humanité.

Critique du livre "Dynamiques, contradictions et crises du capitalisme" (introduction)

Au moment où l'humanité connaît une accélération tragique de la crise économique mondiale, nous avons décidé de revenir à travers cet article sur des questions fondamentales se posant à quiconque est désireux de comprendre la dynamique de la société capitaliste pour mieux combattre un système condamné à périr soit de ses propres contradictions, soit par son renversement en vue de l'instauration d'une nouvelle société. Ces questions ont déjà été largement traitées dans de nombreuses publications du CCI mais si, aujourd'hui, nous jugeons nécessaire de les aborder à nouveau, c'est en critique à la vision développée dans le livre "Dynamiques, contradictions et crises du capitalisme".

Décadence du capitalisme (VII) : Rosa Luxemburg et les limites de l'expansion du capitalisme

Rosa Luxemburg pensait que sa thèse n'était pas tellement sujette à controverse, précisément parce qu'elle l'avait fermement basée sur les écrits de Marx et des partisans de sa méthode. Pourtant, elle fut accueillie par un déluge de critiques.

Crise de l'ultra-libéralisme ou faillite du capitalisme ? (réponse à un livre d'I. Joshua)

Isaac Joshua est membre du “Conseil scientifique d’ATTAC”. Les livres qu’il écrit ne présentent donc pas seulement l’opinion d’un universitaire parmi d’autres, ils sont aussi et surtout représentatifs d’une organisation qui a obtenu une audience internationale à partir de la fin des années 1990.

La surproduction chronique, une entrave incontournable à l’accumulation capitaliste (débat interne au CCI (V))

cet article se fixe les objectifs suivants : rappeler les fondements de la thèse des marchés extra-capitalistes et de l'endettement ; présenter des éléments statistiques qui, selon nous, illustrent sa validité ; examiner ses implications sur le cadre global d’analyse du CCI de la période de décadence du capitalisme.

Débat interne au CCI : Les causes de la période de prospérité consécutive à la Seconde Guerre mondiale (IV)

Pour la quatrième fois depuis la sortie de la Revue Internationale n°133, nous publions des éléments du débat interne au CCI concernant l'explication de la période de prospérité ayant succédéà la Seconde Guerre mondiale.

La plus grave crise économique de l'histoire du capitalisme

Ce qui est certain, c’est que la crise historique du capitalisme vient de changer de rythme. Après quarante années d'une lente descente aux enfers, l’avenir est aux soubresauts violents, aux spasmes économiques récurrents balayant non plus les seuls pays du Tiers-monde mais aussi les États-Unis, l’Europe, l’Asie…

Crise du "néolibéralisme" ou crise du capitalisme?

Après avoir célébré la défaite du « communisme » lors de l'effondrement du bloc de l'Est au début des années 1990, la bourgeoisie, gauchistes en tête, célèbre aujourd'hui la défaite du libéralisme. « Place au capitalisme équitable ! », semble nous dire la classe dominante : le capitalisme pour la prospérité,

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