Impérialisme

Socialisme ou barbarie : la guerre dans le capitalisme

La guerre dans le capitalisme décadent est radicalement différente de toutes les guerres du passé. Le caractère totalement irrationnel qu'elle y possède n'est que le reflet de l'absurdité d'un système social mondial devenu his­toriquement obsolète et barbare. Contrairement à ce qu'affirment très superficiellement certains courants révolu­tionnaires, une 3ème guerre mondiale - qui menacerait la survie même de l'humanité - ne créerait pas les condi­tions d'une révolution prolétarienne mondiale triomphante, au contraire.

Editorial : les "paix" de l'été 88

L’été 1988 serait selon toute la presse du monde capitaliste l'été de la paix dans le monde, ou du moins de tous les espoirs de paix. Ce serait la paix entre l'Iran et l'Irak, en Angola et au Cambodge et bientôt en Afghanistan. Ce serait aussi le début d'un processus de désarmement des missiles nucléaires entre les deux têtes de bloc - les USA et l'URSS -, processus garant de la volonté réelle de paix de la part des dirigeants des deux principales puissances capitalistes du monde. Bref la perspective de la paix l'emporterait sur celle, supposée opposée, d'une 3ème guerre mondiale.

Rapport sur la situation internationale (extraits)

La décomposition de la société capitaliste

(...) Le troisième point qu'il faut faire ressortir (voir dans la résolution la présentation des deux premier)  est la durée du phénomène de la décomposition. Celui-ci a été identifié pour la première fois par le CCI lors des attentats terroristes de Paris, à l'automne 1986. Cela ne veut pas dire, évidemment, qu'il n'ait commencé à se manifester qu'à ce moment-la. En réalité, c'est tout au long des années 1980 que ce phénomène connaît son essor.

Notes sur l'impérialisme et la décomposition : vers le plus grand chaos de l'histoire

Les gigantesques boulever­sements provoqués par l'effondrement du bloc de l'Est et la dislocation de l'URSS ouvrent-ils une ère plus pacifique ? Face à la menace du chaos, la férocité des rapports entre puissances capitalistes va-t-elle s'atténuer ?La constitution de nouveaux blocs impérialistes est-elle encore possible ? Quelles nouvelles contradictions fait surgir la décomposition capitaliste au niveau de l'impérialisme mondial ?

Explosion de l'URSS, massacres en Yougoslavie - Seule la classe ouvrière internationale peut sortir l'humanité de la barbarie

Seule la classe ouvrière internationale peut sortir l'humanité de la barbarie

Le « nouvel ordre mondial » annoncé il y a moins de deux ans par le président Bush n'en finit pas d'accumuler l'horreur et les cadavres. A peine les massacres de la guerre du Golfe étaient-ils terminés (ceux provoqués directement par la coalition, car ceux des Kurdes se poursuivent encore) que la guerre se rallumait en pleine Europe, dans ce qui était la Yougoslavie.

Documents : la gauche communiste de France en 1944

Nous publions ci-après un tract de la Fraction française de la Gauche Communiste qui a été collé sur les murs de Paris en août 1944 pour s'opposer à l'ordre de mobilisation générale lancé par les F.F.I. le 18 août.

Nous publions également l'article paru en première page de L'Etincelle, journal du même groupe, paru en août 1944.

Les commémorations de 1944 : 50 ans de mensonges impérialistes (2e partie)

Dans la première partie de cet ar­ticle nous nous sommes efforcés de souligner l'ignominie des com­mémorations du débarquement de 1944, lequel n'a signifié au­cune libération « sociale » pour le prolétariat mais un massacre inouï au cours de l'ultime année de la guerre, misère et terreur au cours des années de reconstruc­tion.

Les commémorations de 1944 : 50 ans de mensonges impérialistes (1e partie)

Jamais la commémoration du débar­quement du 6 juin 1944 n'aura connu une telle intensité. Jamais la victoire des impérialistes « Alliés » en Europe n'aura donné lieu à tant de bourrage de crâne médiatique. Un tel battage vise une nouvelle fois à masquer le caractère impérialiste du second holocauste mondial, tout comme le premier.

Comment est organisée la bourgeoisie : La bourgeoisie mexicaine dans l'histoire de l'impérialisme

Différents facteurs, que ce soit le fait d'être une réserve de matières premiè­res (minéraux, pétrole) ou surtout sa situation géographique -une longue frontière avec les Etats-Unis -, confèrent au Mexique une importance particulière au sein des relations impérialistes

Comment est organisée la bourgeoisie : Le mensonge de l'Etat « démocratique », II.

L'exemple des rouages secrets de l'Etat italien

On pourrait croire, à écouter la propagande de la classe dominante, que celle-ci n'a qu'un souci : le bien de l'humanité. Le discours idéologique sur la « défense des libertés et de la démocratie», sur les «droits de l'homme » ou 1' « aide humanitaire » est en complète contradiction avec la réalité. Le battage qui accompagne ce discours est à la mesure du mensonge qu'il véhicule.

Situation internationale : Les grandes puissances impérialistes sont les fauteurs de guerre

L'hiver, et particulièrement le mois de fé­vrier 1994, a vu la guerre impérialiste en Yougoslavie passer à un stade supé­rieur, plus dramatique, aux enjeux plus élevés encore pour le monde capitaliste, avec le massacre du marché de Saraje­vo et l'intervention militaire directe des Etats-Unis et de la Russie.

Situation internationale : le nouveau désordre mondial du capitalisme

« The new world (dis)order », le nouveau (dés)ordre mondial, voilà comment la presse anglo-saxonne qualifie maintenant le « nouvel ordre mondial » que lègue l'ex-président Bush à son successeur. Le panorama est ef­frayant et catastrophique. La liste des malheurs qui frappent l'humanité, est longue. La presse bourgeoise et la télévision en rendent compte. Voudraient-elles cacher les faits, qu'elles ne le pourraient pas et se déconsidé­reraient complètement.

Editorial : guerre et mensonges de la « démocratie »

En cette année où la bourgeoisie célèbre à grand renfort de propa­gande médiatique le cinquantenaire de la fin de la seconde guerre mon­diale, les guerres se déchaînent dans le monde, jusqu'aux portes de l'Europe la plus développée, avec le conflit ouvert depuis près de quatre ans dans l'ex-Yougoslavie.

La première et la deuxième internationale devant le problème de la guerre - Bilan n°21, juillet-août 1935

C'est à propos de la guerre des Balkans, à la veille de la 1re guerre mondiale que les révolutionnaires, en particulier Rosa Luxemburg et Lénine, affirment au congrès de Bâle en 1912 la position internationaliste caractéristique de la nou­velle phase historique du capitalisme : « Il n'y a plus de guerres défensives ou offensives ».

14e congres international du CCI : rapport sur les tensions imperialistes

Dans le numéro précédent de cette Revue internationale, nous avons publié la Résolution sur la situation internationale, adoptée au 14°congrès du CCI, ainsi que des extraits du Rapport sur la crise économique présenté à ce congrès. Nous publions ci-dessous les deux autres rapports sur la situation internationale qui ont été ratifiés à ce congrès : le rapport sur les tensions impérialistes et le rapport sur la lutte de classe. Ces rapports ne traitent pas seulement de la situation actuelle. Ils s'efforcent de resituer les perspectives qu'ils tracent dans le contexte global d'un bilan du 20' siècle et des enjeux historiques auxquels est confronté le prolétariat dans le monde d'aujourd'hui.

Tsunami, cyclones, tremblements de terre: Derrière l'aide humanitaire, les rivalités impérialistes

Depuis quelques années, les catastrophes naturelles ne cessent de se multiplier. Bien pire encore, les conséquences humaines de ces drames gigantesques prennent des proportions toujours plus grandes. Pourtant, l’attitude des bourgeoisies nationales varient fortement d’une catastrophe à l’autre. L’ignominie de la bourgeoisie se manifeste chaque fois qu’il est question de "secours" à apporter aux populations sinistrées.

Notes sur l'histoire des conflits impérialistes au Moyen-Orient, 1e partie

Au cours de la plupart des cent der­nières années, le Moyen-Orient a été le théâtre de guerres impérialistes.

Depuis la Deuxième Guerre mon­diale, ce sont succédées trois guerres « ouvertes » entre Israël et ses voisins rivaux (1949, 1967, 1973), un état de guerre permanent entre Israël et les com­battants armés palestiniens (avec les groupes terroristes organisés et les at­tentats suicide d'un côté, et la terreur d'Etat israélienne de l'autre), une guerre longue de huit ans entre l'Irak et l'Iran, des combats incessants entre les natio­nalistes kurdes et l'Etat turc, vingt ans de guerre en Afghanistan, la guerre du Golfe en 1991, et l'invasion de l'Irak en 2003, qui n'a eu comme conséquence qu'une aggravation de l'état de guerre.

Le conflit Juifs/Arabes: La position des internationalistes dans les années 1930 (“Bilan” n°30 et 31)

Les articles qui suivent, ont été publiés en 1936 dans les n°31 et 32 de la revue Bilan, organe de la Fraction italienne de la Gauche communiste. II était vital que la Fraction dégage la position marxiste vis-à-vis du conflit arabo-juif en Pales­tine, consécutif à la grève générale arabe contre l'immigration juive qui avait dégénéré en une série de pogroms sanglants. Bien que depuis lors, un certain nombre d'aspects spécifiques de la situation aient changé, ce qui est frappant dans ces articles, c'est à quel point, encore aujourd'hui, ils s'appliquent profondément à la situation dans la région.

Aggravation de la guerre en ex-Yougoslavie : Plus les puissances parlent de paix, plus elles sèment la guerre

La barbarie guerrière qui depuis quatre ans répand la mort, la des­truction et la misère dans l'ex-You­goslavie a connu au cours du prin­temps 1995 un nouvel enfoncement dans l'horreur. Pour la première fois les deux fronts principaux de cette guerre, en Croatie et en Bosnie, après une brève période de moindre intensité guerrière, se sont rallumés simultanément, menaçant d'entraî­ner un embrasement généralisé sans précédent. Derrière leurs dis­cours « pacifistes » et « humanitai­res », les grandes puissances, véri­tables responsables et instigateurs de la plus sanglante guerre en Europe depuis le deuxième conflit mondial, franchissent de nouvelles étapes dans leur engagement. Les deux plus importantes, par le nom­bre de soldats déjà envoyés sur place sous l'uniforme de l'ONU, la Grande-Bretagne et la France, ont entrepris d'accroître fortement leur présence, qui plus est, en consti­tuant une force militaire spéciale, la Force de réaction rapide (FRR), dont la spécificité est d'être moins dé­pendante de l'ONU et plus directe­ment sous le commandement de leurs gouvernements nationaux.

L'épais tissu de mensonges qui re­couvre l'action criminelle des princi­paux impérialismes de la planète dans cette guerre s'est encore déchi­ré un peu plus, laissant entrevoir le caractère sordide des intérêts et des motifs qui les animent.

Tensions imperialistes : la montee de l'imperialisme allemand

Aucun événement récent n'illustre de façon plus significative l'exacerbation des tensions impérialistes que l'arri­vée de 3 000 soldats allemands en Bosnie. Sous prétexte de participer au « maintien de la paix » imposée par les Etats-Unis à Dayton, des troupes allemandes, rejoignant celles des rivaux français, anglais ou améri­cains, ont été envoyées dans la zone de crise pour défendre les intérêts impérialistes de leur bourgeoisie na­tionale.

Conflits imperialistes : triomphe " du chacun pour soi " et crise du leadership americain

Depuis les événements du Sud Liban du printemps dernier, les tensions inter-im­périalistes n'ont cessé de s'accumuler au Moyen‑Orient. Ainsi, une nouvelle fois, tous les discours des « batteurs d'es­trade » de la bourgeoisie quant au pré­tendu avènement d'une « ère de paix » dans cette région qui est l'une des prin­cipales poudrières impérialistes de la planète sont démentis. Cette zone, qui fut un enjeu majeur des affrontements entre les deux blocs pendant 40 ans, est au centre de la lutte acharnée que se li­vrent aujourd'hui les grandes puissances impérialistes qui composaient l'ex-bloc de l'Ouest. Derrière cet actuel regain de tensions impérialistes, il y a fondamenta­lement la contestation grandissante en­vers la première puissance mondiale dans l'une de ses principales chasses gardées, contestation gagnant même ses alliés et lieutenants les plus proches.

12e congrès de RI : résolution sur la situation internationale

1) Au cours de l'année écoulée depuis le 11e congrès du CCI la situation de l'économie mondiale a pleinement confirmé la perspec­tive dégagée lors de ce congrès : la « reprise » dont se flattait alors la bour­geoisie ne recouvrait nullement une quel­conque « sortie du tunnel » pour l'économie capitaliste mais n'était qu'un moment de l'en­foncement de celle-ci dans une crise sans is­sue. Le 11e congrès soulignait qu'un des principaux aliments de cette « reprise », que nous avions d'ailleurs qualifiée alors de « reprise sans emplois », résidait dans une fuite en avant dans l'endettement généralisé qui ne pourrait aboutir à terme qu'à de nou­velles convulsions dans la sphère financière et à une plongée dans une nouvelle récession ouverte. Ces convulsions financières, avec des difficultés dramatiques du système ban­caire et une chute spectaculaire de la mon­naie reine, le dollar, ont affecté le capita­lisme dès le début de l'automne 1995 et n'ont fait que précéder une nouvelle chute des taux de croissance de la plupart des pays in­dustrialisés au début de l'hiver, avec des prévisions encore plus sombres pour l'année 1996.

Conflits imperialistes : la progression inexorable du chaos et du militarisme

Comme on l'a vu en décembre 1995 avec la manoeuvre orchestrée contre la classe ou­vrière en France et plus largement contre le prolétariat européen, la bourgeoisie parvient toujours à s'unir à l'échelle internationale pour affronter le prolétariat. Il en va tout au­trement sur le plan des relations inter-im­pé­rialistes, où la loi de la jungle reprend plei­nement ses droits. Les « victoires de la paix » qui, fin 1995, ont été célébrées par les médias aux ordres ne sont que de sinis­tres mensonges et ne constituent rien d'autre que de simples épisodes dans la lutte à mort que se livrent les grandes puissances impé­rialistes, soit ouvertement, soit le plus sou­vent derrière le masque de prétendues forces d'interposition, telles l'IFOR en ex-Yougoslavie. En effet, cette phase finale de la décadence du système capitaliste qu'est la décomposition est avant tout caractérisée, à l'échelle des rapports inter-impérialistes, par le « chacun pour soi », la guerre de tous contre tous, tendance à ce point dominante depuis la fin de la guerre du Golfe qu'elle supplante pour le moment quasi-totalement cette autre tendance inhérente à l'impéria­lisme dans la décadence, celle à la constitu­tion de nouveaux blocs impérialistes.

Chine 1928-1949 : maillon de la guerre imperialiste (II)

Dans la première partie de cet article (Revue internationale, n° 81), nous avons tenté de nous réapproprier l'ex­périence historique révolutionnaire de la classe ouvrière en Chine. L'héroïque tentative insurrectionnelle du prolétariat de Shanghai le 21 mars 1927 fut à la fois le point culminant du mouvement formidable de la classe ouvrière qui avait commencé en Chine en 1919 et la dernière explosion de la vague révolu­tionnaire internationale qui avait fait trembler le monde capitaliste depuis 1917. Et pourtant, les forces alliées de la réaction capitaliste (le Kuomintang, les « seigneurs de la guerre » et les gran­des puissances impérialistes), renfor­cées qui plus est par la complicité de l'Exécutif d'une Troisième internatio­nale (IC) en plein processus de dégéné­res­cence, parvinrent à détruire ce mou­ve­ment de fond en comble.

Tensions imperialistes : derriere les accords de paix, la guerre de tous contre tous

A en croire les médias, la raison aurait enfin prévalu : l'action des grandes puissances, au premier rang desquelles les Etats-Unis, au­rait permis le début d'une réelle résolution du conflit le plus sanglant qu'a connu l'Europe depuis 1945. Les accords de Dayton signi­fieraient le retour de la paix dans l'ex-Yougoslavie. De même, tous les espoirs se­raient permis au Moyen-Orient, l'assassinat de Rabin n'ayant fait que renforcer la dé­termination des “ colombes ” et de leur tu­teur améri­cain à mener à bien jusqu'au bout le “ processus de paix ”. Dernier cadeau de Noël de Washington : le plus vieux conflit en Europe, celui opposant la Grande-Bretagne aux républicains d'Irlande du Nord, serait lui aussi en passe d'être surmonté.

Ex-YOUGOSLAVIE : un nouveau cran dans l’escalade guerriere

Face à l’anarchie et au chaos  grandissant qui caractérisent les rap­ports de la bourgeoisie au niveau in­ternational depuis l’effondrement du bloc de l’Est il y a six ans, on as­siste à une nouvelle pression très forte des Etats-Unis, comme lors de la guerre du Golfe, pour réaffirmer leur leader­ship menacé et leur rôle de gen­darme du « nouvel ordre mondial ». Parmi les expressions les plus signi­ficatives de cette pression, le Proche-Orient reste un terrain privilégié des manoeuvres de la bourgeoisie améri­caine. Les Etats-Unis profitent à la fois de leur solide tutelle sur un Etat israélien isolé dans la région, obligé de marcher derrière eux, et de la si­tuation de dé­pendance d’Arafat, placé sur un siège éjectable, pour accélérer le processus de « pax americana » et renforcer leur contrôle et leur mainmise sur cette zone stra­tégique essentielle, plus que jamais soumise à des convulsions.

ONU : le repaire de brigands capitalistes fête ses 60 ans.

Du 14 au 16 septembre, les dirigeants de 150 pays ont fêté les 60 ans de l’ONU. Partis avec de grandes et belles promesses dans leurs bagages, rivalisant pendant le sommet de beaux discours humanitaires et pacifistes, ils sont revenus les mains encore plus vides qu’à l’aller. Le plus grand sommet de l’histoire de cette institution a été une des plus belles expressions de son impuissance à traiter les problèmes du monde et des divergences qui l’habitent.

Rapport sur les conflits impérialistes (1999 - extraits)

avoir transformé la planète en un gigantesque abattoir, infligé deux guerres mondiales, la terreur nucléaire et d'innombrables conflits sur une humanité agonisante, le capitalisme décadent est entré dans sa phase de décomposition, une nouvelle phase historique marquée au premier plan par l'effondrement du bloc de l'Est en 1989. Durant cette phase historique, l'emploi direct de la violence militaire par les grandes puissances, surtout par les Etats-Unis, devient une donnée permanente.

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