Guerre

Pour lutter contre la guerre, il faut lutter contre le capitalisme

Le 15 février dernier, dans le monde entier, les rues des principales métropoles sur tous les continents ont résonné de slogans tels que "Non à la guerre !", "Pas de sang pour le pétrole !", "Refusons une nouvelle Busherie !", " Bush, Sharon, assassins !", "Quelle connerie, la guerre !" et bien d'autres de la même veine.

Le combat permanent des révolutionnaires contre la guerre

Les guerres modernes ont la propriété d'être présentées mensongèrement comme des guerres "défensives" : défense de la "civilisation" contre le terrorisme et la barbarie des "Etats voyous", défense de la démocratie contre le totalitarisme. C'était déjà la grande mystification que dénonçaient les militants du parti social-démocrate russe avec Lénine dont nous publions des extraits d'un article de 1914, intitulé "L'Internationale et la défense nationale".

Révolution Internationale n° 327 - Editorial



Les bruits de bottes guerrières de la bourgeoisie des pays développés résonnent de plus en plus brutalement sur la planète. La fameuse promesse de 1990 faite par Bush père, et relayée par les médias bourgeois, d'un "nouvel ordre mondial" s'est révélée n'être qu'un cynique mensonge masquant l'ouverture d'une période où c'est la guerre qui est plus que jamais devenue permanente et menaçante pour toute l'humanité. Ce sont ceux qui n'ont dans la bouche que les mots de "paix", "d'humanitaire", de "lutte contre le terrorisme international" et autres vocables lénifiants pour justifier leurs exactions guerrières qui sont en réalité les dignes défenseurs d'un système résolument dirigé vers la destruction de masse d'êtres humains, un système pris dans une fuite en avant inexorable vers la barbarie sans fin. Chaque "règlement" d'un conflit en amène un autre, à une vitesse sans cesse accélérée. Ainsi, la terrible démonstration de force américaine en Afghanistan a eu pour résultat immédiat la déstabilisation aggravée des pays alentour, avec la menace permanente d'un conflit entre deux puissances nucléaires, l'Inde et le Pakistan. A peine cette intervention meurtrière, à laquelle se seraient jointes volontiers les autres puissances occidentales si les Etats-Unis leur en avaient laissées le loisir, est-elle terminée que c'est l'Irak qui est visé, ouvrant la voie à de nouveaux massacres. Car si les grandes puissances sont pour l'instant divisées sur la nécessité de cette intervention, ce n'est nullement de leur part par souci de préserver des vies humaines, mais parce que les intérêts de ces vautours sont de plus en plus aiguisés, irréconciliables et porteurs de nouveaux champs de bataille, même si c'est par puissances secondaires interposées.

Libération de Kaboul, les Etats-Unis réaffirment leur leadership mondial

Afghanistan : après les bombes, le chaos

Aujourd'hui, le régime des Talibans a basculé dans la défaite. C'est à peine en trois jours que les adeptes du mollah Omar et de Oussama Ben Laden se sont vus refoulés irrésistiblement de Mazar-I-Charif jusqu'au-delà de Kaboul. Pourtant, on nous avait annoncé que la bataille allait être longue et rude entre l'Alliance du Nord et les Talibans, en particulier pour la prise de la capitale afghane. Les Talibans ont reflué sans affrontement réel, écrasés sous les bombardements américains, tandis que les derniers combattants ont poursuivi une résistance sans trop d'espoir à Kunduz au nord et dans la région de Kandahar au sud.

La croisade antiterroriste ne peut qu'aggraver le chaos mondial

C'est avec une rapidité extraordinaire que la police et les services secrets américains ont montré du doigt les coupables des attentats du 11 septembre : Oussama Ben Laden et son réseau terroriste Al-Qaida. Ils désignaient du même coup l'objet des représailles guerrières : le régime taliban et le pays qui servait de base aux terroristes : l'Afghanistan.

Ils parlent de paix pour mieux préparer la guerre

Le capitalisme c'est la guerre, Guerre au capitalisme

Au nom de la "liberté des peuples", un déluge de bombes et de feu s'abat depuis plusieurs semaines sur les populations civiles d'Afghanistan, obligeant des dizaines de milliers d'êtres humains, hommes, femmes, enfants, vieillards à fuir l'horreur, à s'entasser comme du bétail dans les camps de réfugiés aux frontières du Pakistan, dans l'espoir d'échapper à une mort effroyable. Ce qui les attend, au bout du voyage, ce sont les épidémies, le froid et la faim qui vont les condamner à une mort lente, non moins effroyable.

V - Seconde Guerre Mondiale : Le combat internationaliste de la Gauche communiste

Face à la perspective d'une nouvelle guerre mondiale qui se profile, la Fraction italienne de la Gauche communiste est très tôt en mesure de mettre en garde le prolétariat contre les chants de sirène de la bourgeoisie visant à l'embrigader derrière un camp impérialiste ou un autre. Elle lui rappelle que ses intérêts de classe ne sont pas la défense d'une patrie, qu'elle soit «soviétique», fasciste ou démocratique, mais bien dans celle de l'internationalisme prolétarien.

Polémique avec le BIPR

Après quelques signes de reconnaissance mutuelle et de débat entre les groupes de la Gauche Communiste au cours de ces dernières années, y compris la tenue d'une réunion publique en commun sur la révolution russe entre le Bureau International pour le Parti Révolutionnaire (BIPR) et le CCI en Grande-Bretagne, la guerre récente engagée par l'OTAN dans les Balkans représentait un test pour juger de la capacité de ces groupes à assumer une défense commune de l'internationalisme prolétarien qui soit la plus large et la plus forte possible. Malheureusement les groupes ont refusé un appel du CCI pour une déclaration commune contre le carnage impérialiste en ex-Yougoslavie.

A propos de l'appel lancé par le CCI sur la guerre en Serbie

  • La guerre en Serbie a démasqué les faux révolutionnaires et mis en évidence l'unité de fond des groupes véritablement internationalistes

Les guerres, comme les révolutions, constituent des événements historiques d'une grande portée pour délimiter le camp de la bourgeoisie de celui des révolutionnaires et viennent donner la preuve de la nature de classe des forces politiques.

Rivalites imperialistes : l' « humanitaire » au service de la guerre

Durant ces dernières semaines, l'intense va-et-vient diplomatique et les déclarations contradictoires qui se sont multipliées à propos de la « force d'aide aux réfugiés » de la région des Grands Lacs, ont tourné à la farce macabre : se déploiera-t-elle ? Effectuera-t-elle des largages de vivres ? Subsiste-t-il encore des réfugiés ? En réalité, ce vaudeville hypocrite et répugnant sur « l'aide humanitaire » ne sert, une fois de plus, que d'écran de fumée pour masquer les interventions des grandes puissances visant à défendre leurs sordides intérêts impérialistes et à régler leurs comptes sur le dos des populations locales. Les atrocités dans l'est du Zaïre n'ont rien « d'exotique », elles ne sont en rien liées à de quelconques moeurs tribales, tout comme les bombardements et les massacres récurrents au Moyen-Orient ne sont nullement une « spécificité » de la région. Ils ne sont rien d'autre qu'une illustration de plus d'un monde capitaliste qui craque de partout. Du Moyen-Orient à l'Afrique, de l'ex-Yougoslavie à l'ex-URSS, le « nouvel ordre mondial », tant vanté il y a près de six ans par les « grands », n'est que le champ de manoeuvre de la lutte à mort entre puissances impérialistes et un gigantesque charnier pour des parties de plus en plus larges de la population mondiale.

Réponse au BIPR [2° partie] : Les théories sur la crise historique du capitalisme

Dans l’Internationalist Communist Review n° 13, le BIPR répond à notre article de polémique "La conception du BIPR sur la décadence du capitalisme" paru dans le n° 79 de la Revue Internationale. Dans la Revue Internationale n° 82 nous avons publié la 1re partie de cet article, montrant les implications négatives qu'a la conception du BIPR sur le. guerre impérialiste comme moyen de dévalorisation du capital et de renaissance des cycles d'accumulation. Dans cette 2e partie, nous allons analyser la théorie économique qui sous-tend cette conception : la théorie de la baisse tendancielle du taux de profit.

Réponse au BIPR [l° partie] : La nature de la guerre impérialiste

Le BIPR a répondu à notre article de polémique «La conception du BIPR sur la décadence du capitalisme» (Revue Internationale n° 79) dans l’Internationalist Communist Review n 13. Cette réponse expose les positions de façon réfléchie. En ce sens, c'est une contribution au nécessaire débat qui doit exister entre les organisations de la Gauche communiste qui ont une responsabilité décisive dans la construction du parti communiste du prolétariat.

Souvenons-nous : les massacres et les crimes des « grandes démocraties »

La guerre du Golfe est venue rappeler avec force à la classe ouvrière que le capitalisme c'était aussi la guerre, ce summum de la barbarie, et cela ne peut que l'interpeller et la pousser à la réflexion. C'est pourquoi la bourgeoisie des "pays démocratiques", durant toute la guerre, a systématiquement caché l'ampleur des destructions et des mas­sacres, et, qu'après la guerre, elle a monté une gigantesque campagne humanitaire et démocratique autour du massacre des Kurdes, dans le but de tenter de faire oublier aux ouvriers ses propres crimes et sa respon­sabilité dans ces massacres. La bourgeoisie des "grandes démocraties" a une longue expérience en ce domaine, tant en termes de tueries que de mensonges et de cynisme

Appel au milieu politique prolétarien

Avec les violents massacres du Golfe Persique, le capitalisme mondial a jeté son masque et a montré ce que nous réserve son « nouvel ordre mondial » : un avenir fait de chaos, de barbarie et de guerre.
La réalité de la guerre impérialiste, qui a impliqué, même si c'est indirectement, l'ensemble du prolétariat des métropoles impérialistes, a stimulé une décantation salutaire au sein du camp politique prolétarien.


Le prolétariat face à la guerre

LE PROLÉTARIAT FACE À LA GUERRE

Avec une violence inouïe, la guerre du Golfe est venue rappeler que le capitalisme c'est la guerre. La responsabilité historique de la classe ouvrière mondiale, seule force capable de s'opposer au capital, n'en a été que plus mise en relief. Mais, pour assumer cette responsabilité, la classe révolutionnaire doit se réapproprier sa propre expérience théorique et pratique de lutte contre le capital et la guerre. C'est dans cette expérience qu'il doit puiser la confiance dans sa capacité révolutionnaire et les moyens pour mener à bien son combat.

RUSSIE 1917, ALLEMAGNE 1918 : la révolution ouvrière met fin à la guerre impérialiste

(D'après Révolution Internationale N°199; mars 91)

Contrairement à ce que soutient l'histoire officielle, celle de la bourgeoisie, la première guerre mondiale n'a pas pris fin, le 11 novembre 1918, parce que les forces de l'alliance germano-autrichienne avaient subi une défaite militaire décisive ou se trouvaient hors de mesure de poursuivre le combat. Non, l'armistice fut signé pour la raison que les bourgeoisies des deux camps belligérants devaient alors faire face à l'extension mondiale de la révolution ouvrière. De fait, c'est la menace immédiate de l'insurrection du prolétariat en Europe qui a entraîné l'arrêt forcé de la tuerie capitaliste.

Le pacifisme : un poison distillé par la gauche du capital

Tandis que les bruits de bottes se font de jour en jour plus assourdissants et que tous les gouvernements, de droite comme de gauche, sont sur le pied de guerre, on peut voir s’agiter depuis un certain temps, comme s’ils se situaient en dehors et en opposition radicale à ce vacarme belliciste, ce qu’il reste des PC et leurs séides gauchistes jouant les pacifistes et déployant force énergie dans l’organisation de manifestations "pour la paix", "pour la négociation", "pour le retrait des troupes occidentales".

Courrier des lecteurs : L’avenir appartient au prolétariat

Nous publions ci-dessous, suivis de notre réponse, des extraits d’une lettre d’une lectrice prenant position sur les évènements actuels au Moyen-Orient, notamment sur l’attitude que doivent y opposer le prolétariat et ses organisations révolutionnaires face à la gravité des enjeux que contient la guerre du Golfe.

Le capitalisme c’est le chaos mondial et la barbarie

La bourgeoisie ne manque pas d’air. A l’heure où les principales puissances sont sur le point de déchaîner au Moyen-Orient une tuerie plus meurtrière que toutes celles qui ont ensanglanté la planète depuis la seconde guerre mondiale, elle ose nous jouer, à grands renforts médiatiques, la répugnante comédie de la "paix" et du "désarmement". La fameuse "Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe", ce ramassis de salopards regroupant 34 Etats aujourd’hui sur le pied de guerre, qui vient de se tenir à Paris, est un summum du cynisme et de l’hypocrisie de la classe dominante.

Une seule réponse à la guerre et à la misère capitaliste : la lutte de classe

L’extrême gravité de la situation au Moyen-Orient constitue aujourd’hui un concentré de la barbarie meurtrière que porte en lui le capitalisme. Elle nous montre quel avenir nous réserve ce système dont le seul mode de vie réside dans le développement croissant du militarisme et de la guerre.

Le milieu révolutionnaire face à la guerre du Golfe

Pour les organisations qui se réclament de la classe ouvrière, la guerre impérialiste, comme celle du Golfe à l’heure actuelle, constitue un épreuve de vérité. Dans une telle situation, il appartient aux organisations qui se situent sur le terrain de classe prolétarien de faire entendre la voix de l’internationalisme, à l’image des courants révolutionnaires aux cours des deux guerres mondiales.

PCF, CGT, Trotskistes, des va-t-en-guerre comme les autres

Depuis que le capitalisme est entré dans sa phase de décadence, les révolutionnaires ont toujours maintenu, face à la guerre, une seule position de principe : celle qui consiste à défendre de façon intransigeante l’internationalisme prolétarien en refusant catégoriquement de choisir un camp impérialiste contre un autre.

Au Moyen Orient comme partout le capitalisme ne peut mener qu’au massacre

Deux mois après l’invasion du Koweït par les troupes irakiennes, la situation mondiale n’a cessé de s’aggraver. Aujourd’hui, dans la partie de bras de fer entre S. Hussein et ce que les médias bourgeois appellent "la communauté internationale", il est clair qu’il n’y a aucune place pour une quelconque solution négociée.

Les conditions de la révolution crise de surproduction, capitalisme d'état et économie de guerre

(EXTRAIT DU RAPPORT SUR LA  SITUATION INTERNATIONALE, 5ème  Congrès  de RI)

La compréhension de la critique de la "théorie des maillons faibles" ne doit pas nous faire oublier ce qu'ont fait les ouvriers polonais. En effet, cette lutte a montré au prolétariat international  ce qu'était un mouvement de masse, a posé la question de l'internationalisation même si elle ne pouvait y répondre, et donc du contenu révolutionnaire de la lutte ouvrière à notre époque qui ne peut être indépendant de l'internationalisation.

L’alternative n’est pas “guerre ou paix” mais guerre ou révolution

CETTE FOLIE CESSERA LE JOUR OU LES OUVRIERS D’ALLEMAGNE ET DE FRANCE, D’ANGLETERRE ET DE RUSSIE SE RÉVEILLERONT ENFIN DE LEUR IVRESSE ET SE TENDRONT UNE MAIN FRATERNELLE, COUVRANT À LA FOIS LE CHOEUR BESTIAL DES FAUTEURS DE GUERRE IMPERIALISTES ET LE RAUQUE HURLEMENT DES HYÈNES CAPITALISTES, EN POUSSANT LE VIEUX ET PUISSANT CRI DE GUERRE DU TRAVAIL : PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS ! (R. Luxembourg, "La Crise de la Social-Démocratie")

Le pacifisme : une arme pour la guerre

Le renforcement des préparatifs militaires, la menace atomique, constamment suspendue au-dessus de nos têtes, poussent à une révolte toujours plus forte contre la barbarie militaire. Mais cette révolte, parce qu'elle ne parvient pas à se lier à la lutte de classe, parce qu'elle reste en dehors d'une claire perspective prolétarienne, tend à être utilisée, manipulée par la bourgeoisie derrière les étendards du pacifisme, de l'anti-américanisme. Mettre fin aux guerres ne peut être autre chose que détruire le capital.

Afrique, contre la marche vers la guerre mondiale : Riposte internationale de la classe ouvrière ! (tract)

Le capitalisme décadent porte la guerre en ses flancs comme seul aboutissement aux contradictions et déchirements internes du système. Aucun mystère ne voile la nature de la guerre impérialiste à notre époque. L'absence de nouveaux débouchés pour réaliser la plus-value incluse dans les marchandises produites au cours du processus de production, ouvre une crise permanente du système : une lutte acharnée pour la possession des matières première, pour la maîtrise du marché mondial, pour le contrôle des zones militaires stratégiques du globe. Plus l'antagonisme inter-impérialiste s'aggrave avec la crise économique, plus les Etats capitalistes sont amenés à renforcer leur appareil militaire défensif et offensif. Depuis la fin du siècle dernier, le capitalisme est définitivement rentré dans le stade de l'impérialisme et tous les Etats du monde, pour défendre leurs intérêts propres, sont obligés de se mettre sous la tutelle de l'une ou l'autre des deux grandes puissances : les USA et la Russie.

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