Palestine

Les ouvriers n'ont aucun camp bourgeois à choisir!

Depuis plusieurs mois, les principales villes d’Israël sont le théâtre de manifestations mobilisant des centaines de milliers de personnes pour protester contre les propositions du gouvernement Netanyahou de « réformer » la Cour suprême, qu’il considère comme un obstacle à sa politique. Mais ces manifestations, organisées sous la bannière de la défense de la démocratie et du « vrai » patriotisme israélien, n’offrent qu’une fausse alternative à la classe ouvrière.

L'internationalisme signifie le rejet des deux camps impérialistes

Le déclenchement d'une guerre impérialiste a toujours été un test pour ceux qui prétendent être du côté de la classe ouvrière mondiale contre le capitalisme. En 1914, il a clairement séparé ces "socialistes" et "anarchistes" qui se sont ralliés à la défense de leur propre classe dominante de ceux qui, même au prix de l'isolement et de la répression, ont maintenu fermement le principe selon lequel les ouvriers n'ont pas de patrie.

Contre le poison nationaliste, solidarité internationale de tous les travailleurs !

La puissance de frappe militaire d’Israël pour répondre au Hamas et ses bombardements soi-disant ciblés sur la prison à ciel ouvert qu’est la bande de Gaza, ont fait réagir des centaines de milliers de personnes dans le monde dans des manifestations massives dénonçant encore une fois le déluge de feu de l’État « colonialiste oppresseur » hébreu sur des « masses palestiniennes opprimées ».

Conflit israélo-palestinien: les guerres et les pogroms sont l’avenir que nous réserve le capitalisme

Ce n’est pas la première fois que le Hamas ou d’autres groupes djihadistes font pleuvoir les roquettes sur les civils des villes israéliennes, tuant sans discrimination. Parmi les premières victimes figuraient un père arabe et sa fille, habitants de la ville israélienne de Lod, pulvérisés dans leur voiture.

Tensions israélo-palestiniennes: les prolétaires n’ont pas à choisir un camp impérialiste !

Inexorablement, les massacres se succèdent dans l’interminable conflit israélo-palestinien. Une fois encore, l’État d’Israël a tiré sur des milliers de personnes et en a assassiné plusieurs dizaines d’autres. De l’autre côté, c’est une fraction de l’État adversaire, le Hamas, à la tête des territoires de Gaza, qui a soutenu et encouragé une manifestation en sachant pertinemment qu’en face, l’armée israélienne allait tirer pour tuer. Le bilan de cette “grande marche du retour” s’élève à 130 morts et près de 4 000 blessés, selon les dernières informations.

Manifestations "pro-Gaza": la bourgeoisie canalise l'indignation ouvrière vers l'impasse du nationalisme

Tout au long du mois d’août, tandis que les roquettes du Hamas tombaient au gré des vents et des trêves de façades sur les populations terrifiées des villes israéliennes, le gouvernement meurtrier de Netanyahou a déversé sans aucun scrupule un tapis de bombes sur la bande de Gaza, suscitant une indignation légitime dans le monde entier.

En Israël et en Palestine, la population est otage de la guerre impérialiste

Une fois de plus, les tirs de roquette israéliens ont submergé Gaza. En 2008, l’opération « plomb durci » avait provoqué presque 1500 morts, pour la plupart des civils, malgré les déclarations prétendant que seules les cibles terroristes faisaient l’objet de « frappes chirurgicales » . La Bande de Gaza est une des régions où la densité de population est la plus forte mais aussi une des plus pauvres du monde. Il est ainsi absolument impossible de distinguer les « dommages infligés aux terroristes » et ceux causés aux civils qui les entourent.

Sur les manifestations en Cisjordanie

Nous publions ci-dessous un article rédigé par un proche sympathisant du CCI en Espagne qui fait un récit et tire des leçons des mobilisations réalisées par les travailleurs et les masses opprimées de Palestine. Nous voulons saluer cette initiative. Dans une région où il y a un affrontement impérialiste brutal avec les énormes souffrances que cela entraîne pour la population, des mots tel que classe, prolétariat, lutte sociale, autonomie du prolétariat…, sont enterrés par les mots guerre, nationalisme, rivalités ethniques, conflits religieux, etc. C’est pour cela que ces mobilisations ont beaucoup d’importance et doivent être connues et prises en compte par les prolétaires de tous les pays.

L'autorité palestinienne, feuille de vigne de l'impérialisme

Le mois dernier, lorsque le prolétariat et les masses d’une grande partie du Maghreb et du Proche-Orient ont commencé à se soulever contre leurs dirigeants capitalistes, une manifestation a été appelée à marcher à Gaza derrière les drapeaux du Fatah pour protester contre le fait que l’Autorité palestinienne a été quelque peu insultée par des révélations la qualifiant de « troisième arme de la sécurité israélienne ».

Affrontements Hamas / Fatah : les organisations trotskistes soutiennent les cliques sanguinaires de la bourgeoisie

Face à un tel déchaînement de violence et de barbarie, comment se positionnent les organisations trotskistes, telles Lutte Ouvrière (LO) ou bien encore la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) ?

Israël / Palestine : la lutte ouvrière malgré la guerre

Malgré la spirale de haine nationaliste qui paralyse la plupart du temps la lutte de classe en Israël et en Palestine, les sévères privations économiques résultant de l’état de guerre permanent ont poussé les ouvriers des deux camps antagoniques à se battre pour leurs propres intérêts de classe.

Arrestation de Saddam Hussein, pourparlers de paix sur la Palestine : Il n'y aura pas de paix au Moyen-Orient

Malgré l'arrestation hyper-médiatisée du "tyran sanguinaire" Saddam Hussein avec une mise en scène qui semble sortie directement d'un western de série B, l'enlisement patent des Etats-Unis en Irak de même que leur incapacité à imposer la "feuille de route" au Proche-Orient témoignent d'un affaiblissement de la première puissance impérialiste mondiale.

Irak et Palestine - Les élections n'annoncent pas la paix, mais encore plus de chaos et de barbarie

L’élection de Mahmoud Abbas, début janvier, à la présidence de l’autorité palestinienne a été saluée par l’ensemble de la bourgeoisie, au niveau international, comme un nouvel espoir, comme une nouvelle chance pour relancer les négociations de paix avec Israël. George Bush a même présenté ces élections "largement libres et honnêtes" comme une "nouvelle preuve que les peuples du Moyen-orient veulent la démocratie". Pour cacher ses velléités guerrières, la classe bourgeoise est prête à n’importe quel mensonge d’un cynisme sans limites. Pour les besoins de sa propagande "pacifiste", le nouveau chef palestinien devient un interlocuteur privilégié car il aurait une politique modérée, alors que ce n’est qu’un vulgaire chef de guerre, fidèle lieutenant des basses œuvres de Arafat, connu aussi sous le nom de guerre de Abou Ammar. Quant à l’enthousiasme de la population pour le scrutin électoral et la démocratie, ce ne sont encore que des mensonges !

Après Arafat, vers de nouveaux massacres au Moyen-Orient


Avec la mort d’Arafat, la bourgeoisie a perdu l’un des siens. Et c’est pour cela que les médias, les dirigeants non seulement arabes mais aussi occidentaux se sont mobilisés pour lui rendre un dernier vibrant hommage, que la cérémonie de ses funérailles au Caire puis surtout à Ramallah a été retransmise par les chaînes de télévision du monde entier, alors qu’il n’était même pas un chef d’Etat.

Israël / Palestine : Les difficultés des Etats-Unis à imposer leur ordre

Les assassinats des principaux responsables du groupe terroriste Hamas : le cheikh Yassine le 22 mars dernier et son successeur Abdelaziz Al-Rantissi, à la mi-avril, par l'armée de Tsahal, constituent une nouvelle étape dans l'affrontement meurtrier que se livrent depuis plusieurs décennies, les belligérants israéliens et palestiniens.
 
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