L’élection de Mahmoud Abbas, début janvier,
à la présidence de l’autorité
palestinienne a été saluée par l’ensemble
de la bourgeoisie, au niveau international, comme un nouvel
espoir, comme une nouvelle chance pour relancer les négociations
de paix avec Israël. George Bush a même présenté
ces élections "largement libres et honnêtes"
comme une "nouvelle preuve que les peuples du Moyen-orient
veulent la démocratie". Pour cacher ses velléités
guerrières, la classe bourgeoise est prête à
n’importe quel mensonge d’un cynisme sans limites.
Pour les besoins de sa propagande "pacifiste", le
nouveau chef palestinien devient un interlocuteur privilégié
car il aurait une politique modérée, alors que ce
n’est qu’un vulgaire chef de guerre, fidèle
lieutenant des basses œuvres de Arafat, connu aussi sous le
nom de guerre de Abou Ammar. Quant à l’enthousiasme
de la population pour le scrutin électoral et la
démocratie, ce ne sont encore que des mensonges !