Italie

Retour d'Italie

Deux camarades de notre groupe se sont rendus, cet été, en Italie. En les déléguant, notre groupe a obéi au désir d'avoir des informations directes sur la vie ouvrière et l'activité des militants révolutionnaires dans les autres pays, et à la préoccupation constante d'établir des liens, aussi étroits et directs que possible, avec les militants et les divers groupes existants, des contacts.

Encore sur la signification des événements de juillet 1943 en Italie

La Fraction italienne et nous-mêmes avons eu l'occasion de nous expliquer longuement sur la signification des événements de 1943 en Italie. On trouvera, dans les bulletins internationaux publiés depuis, les études et les articles condamnant sans retour la position de Vercesi sur ce point. Si nous revenons encore une fois aujourd'hui, c'est pour ne pas laisser sans réponse, même courte, les nouvelles sorties de Vercesi et surtout pour confronter Vercesi avec lui-même.

Luttes aux États-Unis, en Iran, en Italie, en Corée… Ni la pandémie ni la crise économique n’ont brisé la combativité du prolétariat!

Aujourd’hui, une série de grèves aux États-Unis, portée par des ouvriers excédés, secoue de grandes parties du pays. Ce mouvement baptisé « striketober » (contraction de « strike » et « october ») mobilise des milliers de salariés qui dénoncent des conditions de travail insupportables, la fatigue tant physique que psychologique, l’augmentation outrancière des profits réalisés par les employeurs de groupes industriels comme Kellog’s, John Deere, PepsiCo ou dans le secteur de la santé et des cliniques privées, comme à New York, par exemple.

Accident de téléphérique à Stresa (Italie): Un nouveau drame sur l’autel du profit

Quatorze personnes sont mortes à Stresa en Italie, dimanche 23 mai, après la chute de leur cabine de téléphérique. Comme d’habitude après de telles catastrophes, les larmes de crocodiles ont coulé à flot et l’État, responsables politiques en tête, s’est offusqué qu’un tel drame puisse exister. Puis les boucs émissaires ont rapidement été désignés : “Il y avait un dysfonctionnement sur le téléphérique, l’équipe de manutention n’a pas résolu le problème, ou seulement en partie.

Le gouvernement Conte II (Italie), un seul mot d’ordre: “se maintenir à tout prix”!

S’il y a un objectif que le gouvernement Conte II ne peut manquer de poursuivre, c’est bien celui de durer le plus longtemps possible. Contrairement aux coalitions du passé, en effet, ce gouvernement n’est pas basé sur un projet commun, du moins en principe, mais sur la nécessité de ne pas aller aux élections en remettant le pays à la droite et en particulier à la Ligue de Salvini.

Les conséquences de la crise économique sur la classe ouvrière en Italie

Le monde de la politique est chaque jour de plus en plus versatile. Un jour c’est la “taxe plastique”, un autre le mécanisme européen de stabilité. Les différents partis politiques n’hésitent pas à utiliser leurs désaccords pour embrouiller les idées du prolétariat et le détourner des réels problèmes. Tous ont la prétention de parler au nom du “peuple” italien, donc aussi des travailleurs.

Effondrement du pont de Gênes en Italie: la loi du profit engendre les catastrophes !

L’été 2018 a encore été marqué par la multiplication, sur tous les continents, de catastrophes industrielles, d’incendies, comme celui du Musée national de Rio, et autres inondations meurtrières. Les victimes sont innombrables et le cynisme des autorités souvent écœurant.

Élections en Italie: le populisme est un problème pour la bourgeoisie, un obstacle pour le prolétariat

Ce n’est certainement pas la première fois que la bourgeoisie italienne connaît une crise grave dans son appareil politique ayant un impact sur sa capacité à former un gouvernement, comme par exemple pour le gouvernement Monti en 2011 et le gouvernement Letta en 2013, qui ne durera que 10 mois.

L'automne chaud 1969 en Italie, un moment de la reprise historique de la lutte de classe (II)

Comme nous allons le voir dans cet article, la capacité de récupération de la bourgeoisie se base largement sur les faiblesses d’un mouvement prolétarien qui, malgré une énorme combativité, était encore privé d’une conscience de classe claire et dont les avant-gardes elles-mêmes n’avaient pas la maturité ni la clarté nécessaires pour jouer leur rôle.

L'automne chaud 1969 en Italie, un moment de la reprise historique de la lutte de classe (I)

Instruite par l'expérience de Mai 68, la bourgeoisie italienne ne se laisse pas surprendre par l'explosion de luttes en 1969, comme cela était arrivé à la bourgeoisie française l'année précédente. Cela ne l'empêchera pas toutefois de se trouver parfois débordée face aux évènements.

Ascension et déclin de l’autonomie ouvrière

Les événements de l'année dernière ont vu se braquer les projecteurs de l'actualité sur l'Autonomie Ouvrière (notamment en Italie), nouvelle incarnation du démon pour la presse bourgeoise. Mais ils ont mis aussi en évidence la façon dont ce "milieu autonome" a perdu tout motif de se réclamer de la clas­se ouvrière.

Révolution et contre-révolution en Italie (1919-1922) 1° partie.

Toute thèse conçue sur le plan national étudie la situation de 1’Italie contemporaine "in vitro", par le décalage, l'inégalité de développement entre le nord industriel et, le Mezzogiorno caractérisé par une agriculture fondée sur le système des tenures et des latifundia, région où au début de ce siècle le revenu était moitié moindre de celui des provinces septentrionales.

Notes pour une histoire de la Gauche Communiste (fraction italienne 1926 - 39)

Le texte que nous reproduisons ici fait partie de l'introduction au recueil d'articles de "Bilan" sur la guerre d'Espagne,  publié par la section du CCI en Italie (Bilan, I933-I938, "Articoli sulla guerra di Spagna" ; Rivista Internazionale n°I, novembre I976). De ce fait, il ne s'attache pas tant à reprendre les positions de la Gauche italienne (développées, elles,  dans les articles eux-mêmes) mais plutôt à rappeler le cadre historique dans lequel elles furent développées.

Comment est organisée la bourgeoisie : Le mensonge de l'Etat « démocratique », II.

L'exemple des rouages secrets de l'Etat italien

On pourrait croire, à écouter la propagande de la classe dominante, que celle-ci n'a qu'un souci : le bien de l'humanité. Le discours idéologique sur la « défense des libertés et de la démocratie», sur les «droits de l'homme » ou 1' « aide humanitaire » est en complète contradiction avec la réalité. Le battage qui accompagne ce discours est à la mesure du mensonge qu'il véhicule.

La lutte de classe contre la guerre impérialiste : Les luttes ouvrières en Italie 1943

Dans l'histoire du mouvement ouvrier et de la lutte de classe, la guerre impérialiste a toujours consti­tué une question fondamentale. Et ce n’est pas par hasard. La guerre concentre toute la barbarie de cette société ; avec la décadence histori­que du capitalisme en particulier, la guerre démontre l'impossibilité pour ce système d'offrir à l'humanité une quelconque possibilité de dévelop­pement, en arrive à mettre en ques­tion jusqu'à sa survie même.

Grève dans les transports en Italie : Le syndicalisme de base sabote la lutte

Le premier décembre dernier, mettant en doute l'efficacité des grèves symboliques des syndicats, les travailleurs des transports en Italie ont décidé de faire grève sans respecter les "plages horaires protégées", pendant lesquelles ils sont tenus par la loi d'assumer le service. Ils ont recommencé le 15 décembre dans plusieurs villes, sans respecter les consignes syndicales et en passant outre les menaces de poursuites judiciaires. Le 20 décembre et les jours suivants, ils se sont mis spontanément en grève contre l'accord bidon que les syndicats avaient signé avec le gouvernement. Celui-ci prévoyait une augmentation de 80 Euros au lieu des 106 dus au titre de la plate-forme contractuelle (rattrapage de la perte du pouvoir d'achat due à l'inflation officielle, bien inférieure à l'inflation réelle) et 600 Euros d'arriérés (destinés à rattraper le manque à gagner sur toute la période pendant laquelle aucun accord n'avait été renégocié) alors que ceux-ci s'élevaient en réalité à plus de 2000 Euros.

Face à la violence économique et policière du capital... non aux mobilisations "citoyennes", oui aux luttes ouvrières !


 
A Gènes, pendant la réunion du G8 en juillet, Carlo Giuliani est mort sauvagement assassiné, après avoir reçu une balle à bout portant des forces de répression de l'Etat italien et s'être fait écrasé par une voiture de police. A Göteborg, au sommet de l'Union Européenne en juillet, la police suédoise -pour la première fois depuis 1931- avait déjà fait usage de balles réelles contre des manifestants. La mort de Giuliani aura été la première dans les manifestations "anti-mondialisation" qui se succèdent de par le monde depuis deux ans, mais cette escalade dans la violence répressive contre des manifestations de rue montre que la répression étatique n'est pas l'apanage des "dictatures" du tiers-monde. C'est aujourd'hui dans les pays "démocratiques", "civilisés" et développés du cœur du capitalisme, là où, parait-il, règnent les "droits de l'homme", que l'Etat bourgeois montre son vrai visage.

Italie - La naissance du fascisme

Le Parti National Fasciste (PNF) entra au Parlement bourgeois grâce aux élections de mai 1921, autrement dit par la voie la plus légale au monde. Il eut l’appui du très démocratique Giolitti (Président du conseil quasi inamovible pendant 11 ans de 1903 à 1914 - il forme ensuite un nouveau Cabinet ministériel de 1920 à 1921) qui, le 7 avril venait de dissoudre la précédente Chambre. Sur son ordre, les tracasseries administratives et les poursuites judiciaires, visant des gens qu’il protégeait, cessèrent de suivre leur cours.

Affaire "Gladio" : Les bourgeoisies européennes se dégagent de la tutelle américaine

1983, gare de Bologne en Italie. Des centaines de gens affairés se trouvent là quand éclate la bombe ; œuvre d’un dément, d’un fou dangereux, d’un terroriste sanguinaire... On se rappelle les images horribles des nombreuses victimes et aussi la réaction indignée, dégoûtée, des médias, la chasse effrénée aux terroristes par tous les gouvernements des pays de l’Ouest européen dont celui de l’Italie n’était pas le moins zélé. Ce ne fut qu’un épisode parmi les plus odieux de toute la violence terroriste qui sévissait en Europe ces années-là.

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