Europe

“Garantir la paix en préparant la guerre”: De nouvelles campagnes bellicistes en faveur de la guerre impérialiste

Dans un contexte d’accélération des tensions impérialistes où le chacun pour soi est la règle, les bourgeoisies occidentales, en Europe comme aux États-Unis, redoublent d’efforts pour propager dans les médias les pires campagnes bellicistes.

Réfugiés: l’Europe délègue la sale besogne à Frontex et à des pays tiers

Fin juillet, des réfugiés squelettiques, femmes, enfants et hommes mourants de soif, titubants, étaient recueillis à la frontière libyenne par des gardes-côtes. Un peu plus loin dans le désert saharien, plusieurs cadavres étaient retrouvés. Parmi eux, une mère et sa fillette. Insoutenables images ! Le père, qui les attendait déjà sur place, effondré par la nouvelle de leur disparition, exprimait avec douleur qu’il souhaitait « un avenir pour sa fille ». Un événement terrible parmi des milliers d’autres, dans un monde capitaliste sans perspective.

La guerre et la capacité de réaction du prolétariat dans la situation actuelle 

La guerre en Ukraine, qui manifeste et aiguise la propagation du chaos aux portes de l'Europe, est une étape importante dans l'accélération de la barbarie à laquelle nous conduit le système capitaliste. En effet, nous assistons à la convergence explosive des contradictions du capitalisme sous forme de désastre écologique, de résurgence des pandémies, d'inflation imparable, de guerres de plus en plus irrationnelles, d'exodes migratoires, de chacun pour soi, de déstabilisation et d'alliances de plus en plus circonstancielles, de dislocation et de fragmentation sociales, etc.

Conflit impérialiste en Ukraine: La classe dominante exige des sacrifices sur l’autel de la guerre!

Si vous tentez de fuir avec votre famille des zones de guerre en Ukraine, comme des centaines de milliers d’autres personnes, vous serez séparés de force de votre femme, de vos enfants et de vos parents si vous êtes un homme entre 18 et 60 ans : vous êtes maintenant conscrits pour combattre l’avancée de l’armée russe.

Tensions en Ukraine: exacerbation des tensions guerrières en Europe de l’Est

Démonstration de force de l’armée russe au moyen de « manœuvres » de grande ampleur le long des frontières ukrainiennes depuis janvier, annonces quasi journalières par les États-Unis d’une invasion russe imminente, envoi de troupes de l’OTAN dans les pays baltes et en Roumanie, ballet diplomatique intense « pour sauver la paix », campagne médiatique russe dénonçant l’hystérie occidentale et annonce du retour de troupes dans leurs cantonnements, ce qui est aussitôt démenti par les États-Unis et de l’OTAN, accrochages entre armée ukrainienne et séparatistes dans le Donbass : dans ce sabbat gu

Covid-19: Soit le prolétariat mondial met fin au capitalisme, soit le capitalisme met fin à l’humanité!

Nous publions ci-dessous un article réalisé par Acción Proletaria et Rivoluzione Internazionale, organes de presse du CCI en Espagne et en Italie, qui démontre que dans tous les pays, face à la pandémie, la bourgeoisie étale son incurie criminelle et son mépris pour la vie des travailleurs.

75 ans après la libération des camps de la mort, Auschwitz demeure le "grand alibi" de la démocratie bourgeoise

75 ans après, les chefs d’État et têtes couronnées du mode entier continuent de célébrer avec la même hypocrisie la libération de quelque 7000 survivants du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz, le 27 janvier 1945, par l’armée russe. Le “grand alibi” (pour reprendre les mots de Bordiga) que fût la libération des camps nazis, permit au “camp démocratique” de masquer ses propres crimes, massacres, rapines et bombardements massifs.

Élections européennes: une aubaine pour relancer les mystifications démocratiques

Les élections européennes qui se sont tenues en mai ont ravivé le piège du cirque électoral et de la mystification démocratique sur un terrain que les prolétaires n’ont aucun intérêt à défendre. Elles ont aussi redessiné quelque peu le paysage du parlement européen. Si les conservateurs et les sociaux-démocrates restent les principales forces politiques à Bruxelles, il n’en demeure pas moins qu’ils ont subi un véritable revers en perdant respectivement 43 et 36 sièges.

Manifestations en Roumanie: la mystification démocratique et le poison nationaliste

Les très importantes manifestations qui ont eu lieu depuis janvier en Roumanie contre une réforme du Code pénal menée par le gouvernement social-démocrate pour alléger les peines encourues dans les cas de corruption, proposer une amnistie totale dans les cas de corruption de moins de 200 000 lei (45 000 €) et amnistier d’anciens élus actuellement détenus, sont sans précédent dans ce pays depuis celles qui ont abouti à la déchéance du régime Ceaucescu en 1989.

Prolifération des murs anti-migrants : le capitalisme, c’est la guerre et les barbelés

Depuis la rédaction de cet éditorial, la situation n’a fait que s’aggraver pour les réfugiés toujours plus nombreux fuyant la spirale guerrière de zones dévastées. Alors que la Hongrie a totalement barré la route aux migrants depuis l’érection de son mur de barbelés, la nouvelle route empruntée vers la Slovénie s’avère une véritable catastrophe humaine. À son tour, la Slovénie cherche à endiguer le phénomène et entasse dans ses camps fermés des milliers de personnes dans des conditions dramatiques : sans aucune couverture, les gens dorment à même le sol, tentent de se chauffer en brûlant des plastiques toxiques. Depuis le 17 octobre, plus de 90 000 migrants ont transité par ce petit pays de l’UE. L’Autriche elle-même annonce sa volonté de dresser une clôture à la frontière slovène.

Propagande bourgeoise ou solidarité prolétarienne?

La peur de l’autre, le sentiment d’isolement, l’individualisme et la haine se répandent aujourd’hui comme un poison dans les veines de la société. Cette déliquescence sociale est probablement la plus grande cause de souffrance humaine : face à la crise économique mondiale et ses conséquences, face à la barbarie guerrière et ses horreurs, l’absence de solidarité, la dissolution des rapports sociaux engendrent résignation, crainte et désespoir. Il n’y a rien de pire que de se sentir seul et atomisé.

Dans l'opposition comme au gouvernement, la «gauche» contre la classe ouvrière

Il suffit de jeter un bref coup d'œil pour constater que, si la crise politique de la bourgeoisie s'est effectivement approfondie, l'arrivée de la gauche au pouvoir ne s'est pas vérifiée, mieux encore, la gauche été cette dernière année systématiquement écartée du pouvoir dans la majeure partie des pays de l'Europe.

Lutte de classes en Europe de l’est (1970 -1980)

L'unification internationale du prolétariat dans le processus de la révolution mondiale est la condition matérielle la plus décisive du communisme. Après avoir mis en relief la puissance des luttes ouvrières dans les pays de l'Est de l920 à 1970 et les limites que leur a imposé leur isolement international (Revue Internationale n° 27 et 28), la fin de cette étude montre comment les luttes des années 80 ouvrent la perspective de la fin de cet isolement.

Lutte de classe en Europe de l'est (1970-1980)

La première partie  de cet article est parue dans la REVUE INTERNATIONALE n°27. Cette deuxième partie reprend 1'évolution de la lutte de classes dans les pays de 1'Est à partir de la reprise mondiale de la fin des années 1960, et jusqu'aux événements de la fin des années 1970, notamment les événements de 1976 en Pologne. La dernière partie, qui  paraîtra dans le prochain n° de cette revue traitera de la reprise mondiale de la lutte inaugurée par les événements de Pologne de 1980.

Lutte de classe en Europe de l'est (1920-1970) : la nécessite de l'internationalisation des luttes

Ce n'est pas un hasard si la contre-révolution qui s'est abattue contre les soulèvements de l'après première guerre et qui devait maintenir son étreinte sinistre jusqu'à la fin des années 60 prit sa forme la plus vicieuse précisément dans les pays où la résistance prolétarienne avait été la plus forte : en Russie, en Allemagne, en Bulgarie, en Pologne et dans tous les pays frontaliers, de la Finlande à la Yougoslavie.

Quelle méthode pour comprendre : la reprise des luttes ouvrières

Le développement, dans le contexte général de la reprise historique des combats de classe depuis 68, d'une troisième vague de luttes ouvrières après celles de 68-74 et de 78-80, est maintenant évident. La succession de combats ouvriers qui, depuis le milieu de 1983, a affecté la presque totalité des pays avancés - et notamment ceux d'Europe occidentale - et qui trouve, avec la présente grève des mineurs de Grande Bretagne, son expression la plus élevée, est venue démontrer clairement que la classe ouvrière mondiale est maintenant sortie de l'apathie qui avait permis et suivi sa défaite cuisante en Pologne en décembre 81.

Lutte de classe internationale : simultanéité des grèves ouvrières : quelles perspectives ?

Dans notre Revue Internationale n°37, la précé­dente, nous titrions sur la reprise internationale de la lutte de classe. Après la défaite du prolé­tariat en Pologne, et le recul des luttes qui l'avait suivie en 1981 et 82, nous avons assisté ces derniers temps au resurgissement de luttes massives dans le monde entier, et principalement en Europe occidentale.

Editorial : luttes ouvrières en Italie, Allemagne, Grande-Bretagne, émeutes et répression en Palestine

Il faut être un lecteur assidu, et sacrement fouineur, de plusieurs journaux par jour pour découvrir les rares nouvelles ayant trait aux Misères quotidiennes et aux luttes de millions d'hommes. Par­fois dans un entrefilet, on apprend la fin d'une grève... dont personne n'avait parlé à son début.

La reprise de la lutte de classe

Avec les années 80, l’économie capitaliste s’enfonce dans une impasse de plus en plus complè­te, l’histoire s'accélère.   Les caractéristiques profondes et fondamentales de  la décadence capitaliste sont mises à nu. En ce sens, les années 80 sont bien des  "années de vérité" où  les véritables enjeux de  la vie de  la société apparaissent de plus en plus au grand jour : guerre généralisée et destruction de  l'humanité,   ou révolution communiste internationale.

Correspondance internationale (Norvège, Danemark)

Nous publions ci-dessous des extraits de deux lettres qui émanent du courant politique « conseilliste », l’une d'un élément venant du KPL, cercle politique en Norvège aujourd'hui dissout, l'autre d'un membre du GIK du Danemark. Ces textes traitent essentiellement de deux questions particulièrement importantes pour les révolutionnaires dans la période actuelle: le rôle et les taches de l'organisation révolutionnaire, l'intervention dans les luttes ouvrières.

Les attaques frontales annoncent l'unification des luttes ouvrières

Les formidables combats de classe qui se sont déroulés en Belgique en avril-mai dernier -les plus im­portants depuis ceux de Pologne 80, depuis la fin des années 60 en Europe occidentale sont venus démontrer de façon éclatante toute la vanité des discours bourgeois sur le "réalisme de la classe ou­vrière face à la crise", sa "compréhension de la nécessité de faire des sacrifices" et autres sornettes destinées à démoraliser les ouvriers, à les empêcher de voir la force qu'ils représentent face au ca­pitalisme lorsqu'ils luttent et s'unissent.

Où en est la crise économique ? : L’Europe en première ligne.

La bourgeoisie n'a pas de solution à la crise de son système et ses remèdes ne sont que des palliatifs provisoires qui répercutent les effets de la crise à un niveau toujours plus grave et plus dramatique. La fin de la "reprise" américaine implique une nouvelle plongée dans la récession de l'économie mon­diale. Et l'Europe, moins bien placée que les Etats-Unis et le Japon, va se retrouver en première ligne.

Grèves massives en Norvège, en Finlande, en Belgique : de la dispersion, vers l'unification

Les luttes ouvrières qui, ce printemps 1986, en Scandinavie et surtout en Belgique, ont pris un carac­tère massif, au point de quasiment paralyser l'activité de ces pays, annoncent l'ouverture d'une nou­velle période de la lutte de classe.

Leçons des grèves ouvrières en Europe de l'ouest

Débutée en automne 1983, la troisième vague de luttes depuis la reprise historique du prolétariat mondial à la fin des années 1960, confirme aujourd'hui son ampleur et sa profondeur. Si durant 1985 on avait pu constater un certain affaiblissement de cette vague de luttes résultant principalement du fait que la bourgeoisie avait mis en œuvre une stratégie d'éparpillement des attaques en vue de morceler les ripostes ouvrières, l'année 1986, notamment avec la Belgique au printemps, a vu le retour de combats massifs répondant au caractère de plus en plus frontal des attaques anti-ouvrières imposées par la poursuite et l'aggravation de l'effondrement économique du capitalisme.

Pays de l'Est : la barbarie nationaliste

Nous assistons dans toute l'Europe orientale et en URSS, à une violente explosion de nationalisme.

La Yougoslavie est en voie de désintégration. La "civilisée" et "européenne" Slovénie demande son indépendance et, en même temps, soumet les républiques "soeurs" de Serbie et de Croatie à un blocage économique rigoureux. En Serbie, le nationalisme encensé par le stalinien Milosevic a donné lieu à des pogroms, à l'empoisonnement des eaux, à la répression la plus brutale contre les minorités albanaises. En Croatie, les premières élections "démocratiques" donnent la victoire au CDC, groupe violemment revanchard et nationaliste.

Situation internationale : Les grandes puissances impérialistes sont les fauteurs de guerre

L'hiver, et particulièrement le mois de fé­vrier 1994, a vu la guerre impérialiste en Yougoslavie passer à un stade supé­rieur, plus dramatique, aux enjeux plus élevés encore pour le monde capitaliste, avec le massacre du marché de Saraje­vo et l'intervention militaire directe des Etats-Unis et de la Russie.

Editorial : La difficile reprise de la lutte de classe

Dans les pays « développés », qui consti­tuent le centre névralgique de ce système de terreur, de mort et de misère qu'est le capi­talisme mondial, les luttes ouvrières ont re­surgi depuis plusieurs mois après quatre ans de recul et de passivité. Début de mo­bilisation ouvrière contre des plans d'austé­rité d'une brutalité inconnue depuis la deuxième guerre mondiale, ces luttes contiennent aussi en germe la seule possibi­lité de réponse à la décadence et la décomposition du mode de production capitaliste. Avec toutes leurs limites, elles constituent déjà un pas dans le sens d'un combat de classe, une lutte massive et internationale du prolétariat, seule perspective pour enrayer les attaques contre les conditions d'exis­tence, la misère et les guerres qui ravagent aujourd'hui la planète.

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