La mystification parlementaire

Le Parlement et les élections parlementaires n'ont rien à offrir à la classe ouvrière

Poussée du populisme en Europe, RN aux portes du pouvoir, Nouveau Front populaire… L’avenir appartient à la lutte de classe, pas au cirque électoral!

La coterie lepeniste n’avait pas encore consommé son triomphe aux élections européennes que le Président Macron annonçait la dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d’élections législatives dans la foulée. La rumeur d’une dissolution bruissait depuis plusieurs semaines, mais la nouvelle n’a pas manqué d’inquiéter les chancelleries européennes dans un contexte de montée du populisme en Europe et dans le monde.

L’orientation de la politique française vue à travers les élections municipales

Statistiques A/ ÉLECTIONS MUNICIPALES

Conseils municipaux à majorité

(*) Ces statistiques ne portent pas sur les majorités mais sur le nombre des sièges.

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Statistique B/ ÉLECTIONS À L'ASSEMBLÉE comparées au nombre de voix des ÉLECTIONS MUNICIPALES du mois d'octobre 1947

(Statistiques portant sur le nombre de voix – pour 1947 les pourcentages sont établis sur 6.680.000 électeurs)

L'expérience Blum

La politique réserve -pour ceux qui se laissent aller à un examen superficiel des événements- des surprises bien choquantes.

C'est ainsi que -contre tous ceux qui, au travers des récentes élections , considéraient le parti socialiste comme liquidé, ne représentant qu'un vestige de la 3ème république, nous opposions la conception que le parti socialiste représentait le présent et l'avenir politique de la France bourgeoise.

Signification politique des élections

On connaît les résultats des dernières élections législatives en France : le PCF obtient 5475 mille voix (gain 273 mille voix) et devient le premier parti de France ; la SFIO, 3474 mille voix (perte de 744 mille voix) ; le MRP, 5066 mille voix (perte de 556 mille voix) et perd sa place de premier parti de France au bénéfice des staliniens ; les radicaux, 1971 mille voix (perte de 208 mille voix). Que signifient ces chiffres ?

"Le troisième camp..."

Le 23 février se réunit à Londres -retenez bien le nom de Londres, c'est tout un programme- une conférence "pour les États-Unis socialistes d'Europe". C'est la résurrection du Bureau de Londres d'avant la guerre qui regroupait les différentes organisations internationales de "gauche" : POUM espagnol en vacances de ministérialisme, PSOP français ayant son derrière entre deux chaises, SAP allemand, ILP anglais et autres petits champions de l'anti-fascisme de gauche.

Referendum au Venezuela : prendre parti pour ou contre la réforme de la constitution c’est prendre parti pour le capital

Nous publions ci-dessous de larges extraits d'un tract que notre section au Venezuela a diffusé à la veille du référendum du 2 décembre dernier organisé par Chavez pour se faire plébisciter. Le résultat, l'échec de Chavez qui n'a obtenu que 48 % des voix, ne fait que confirmer le contenu de cette prise de position : l'impopularité

L'avenir n'est pas dans le bulletin de vote mais dans la lutte de classe

Le refus de participer au cirque électoral ne s'impose pas de manière évidente au prolétariat du fait que cette mystification est étroitement liée à ce qui constitue le cœur de l'idéologie de la classe dominante, la démocratie. Toute la vie sociale dans le capitalisme est organisée par la bourgeoisie autour du mythe de l'Etat "démocratique". Ce mythe est fondé sur l'idée mensongère suivant laquelle tous les citoyens sont "égaux" et "libres" de "choisir", par le vote, leurs représentants politiques et le parlement est présenté comme le reflet de la "volonté populaire".

Elections communales: Grand-messe démocratique pour masquer les mesures d'austérité

La bourgeoisie doit alimenter l'illusion, surtout chez les jeunes, que la démocratie bourgeoise peut faire disparaître le mécontentement, résoudre les problèmes et le cas échéant les maintenir sous contrôle. Ainsi, la classe ouvrière est entraînée dans le faux choix entre populisme de droite et démocratie bourgeoise, et donc loin du combat sur son terrain de classe.

Dans l'opposition comme au gouvernement, la «gauche» contre la classe ouvrière

Il suffit de jeter un bref coup d'œil pour constater que, si la crise politique de la bourgeoisie s'est effectivement approfondie, l'arrivée de la gauche au pouvoir ne s'est pas vérifiée, mieux encore, la gauche été cette dernière année systématiquement écartée du pouvoir dans la majeure partie des pays de l'Europe.

Les élections ne servent que les intérêts de la bourgeoisie

Aujourd'hui la classe ouvrière n'a pas le choix. Ou bien elle se laisse entraîner sur le ter­rain électoral, sur le terrain de l'Etat bour­geois qui organise son exploitation et son op­pres­sion, terrain où elle ne peut être qu'ato­misée, donc sans force pour résister aux at­taques du ca­pitalisme en crise. Ou bien, elle développe ses luttes collectives, de façon soli­daire et unie, pour défendre ses conditions de vie.

A propos de la "révolution orange" en Ukraine : la prison de l'autoritarisme et le piège de la démocratie

Un des grands intérêts de cet article très documenté, est le fait qu’il montre les dessous de la "révolution orange" et, de ce fait, démystifie les illusions de la démocratisation dans les pays de l’ex-URSS. Depuis 2004, les évènements ont largement confirmé l’analyse contenue dans cet article

Correspondance internationale : la perspective du CCI de "la gauche dans l'opposition"

L'immaturité du milieu politique actuel, dont  les manifestations  les plus évidentes sont  le sectaris­me et  l'immédiatisme,   a empêché - et particulièrement depuis l'échec des conférences  internationales -qu'un débat de fond se mène conjointement et publiquement sur les principales questions du moment.

'Lutte Ouvrière' exclut de ses forums un sympathisant du CCI

Nous publions ci-dessous une lettre d’un de nos sympathisant qui a « commis le crime » de rappeler, preuves à l’appui, l’appel à voter Mitterand aux élections présidentielles de 1974 et 1981.

Pour cela, LO l’a purement est simplement interdit d’accès à ses forums !

Elections en Allemagne : Comment la bourgeoisie a entraîné les ouvriers dans ses isoloirs électoraux

Nous publions ci-dessous un article sur le résultat des élections allemandes et sur leur signification, paru au lendemain des élections générales du 18 septembre dans le n°132 de Welt Revolution, notre organe de presse en Allemagne.

Campagne sur la constitution européenne: mensonge et mystification pour cacher les attaques

A travers le référendum, la bourgeoisie française, par son aile de gauche (gauche du PS et extrême gauche) a réussi à attirer une grande partie de la classe ouvrière sur le terrain électoral et démocratique. Elle ne peut que se réjouir de cette victoire momentanée sur le prolétariat. Pourtant tout a été fait par la bourgeoisie en France et dans les principaux pays européens pour faire accepter la constitution, qui se révélait être d’une très grande importance, notamment pour la bourgeoisie française et allemande.

Elections en Allemagne: Stratégie électorale contre la classe ouvrière

Après l’amère défaite subie par le SPD aux élections provinciales du 21 mai en Rhénanie du Nord (NRW), "bastion de la social-démocratie", le chancelier allemand Schröder et le leader du parti Müntefering ont annoncé que les prochaines élections générales auraient lieu à l’automne 2005, c’est-à-dire avec un an d’avance. Les partis d‘opposition chrétiens-démocrates et libéraux ont été unanimes pour saluer la décision de Schröder, déclarant que "chaque jour en moins qui est régi par la coalition des rouges-verts est un bon jour pour le pays". Les fédérations de patrons et les syndicats ont exprimé leur "soulagement" que les "Allemands" aillent eux-mêmes exprimer, dans les urnes, leur soutien ou leur rejet des "douloureuses mais nécessaires réformes économiques". A la Bourse de Francfort, on a parlé d’un "nouvel optimisme" que les élections de l’automne pourraient faire revenir, indépendamment de leur issue politique.

Référendum, élections... - L'avenir de l'humanité ne passe pas par le bulletin de vote mais par la lutte de classe

Pendant plusieurs semaines, le prolétariat en Europe a subi la frénésie médiatique des consultations électorales. Avec son cynisme habituel, la bourgeoisie, qui contrôle l’ensemble des moyens d’information, s’est saisie de l'occasion pour s'empresser de reléguer au second plan les horreurs de la barbarie de son système. Ainsi les informations sur l’Irak, qui s’enfonce dans une sauvagerie toujours plus meurtrière, sur la famine qui menace près du tiers de la population nigérienne et tant d'autres situations dramatiques sur la planète, ont cédé la place à l'étalage des multiples scénarios et mises en scène du cirque électoral.

Qu'il s'agisse du référendum sur la Constitution européenne, organisé par les bourgeoisies française et hollandaise, des élections législatives en Grande-Bretagne ou de l’élection en Rhénanie du Nord-Westphalie, région la plus peuplée d’Allemagne, à chaque fois, c’est l’ensemble des forces bourgeoises (partis de gauche, de droite, d’extrême droite, gauchistes, syndicats) qui a orchestré le battage électoral.

NON au bulletin de vote - OUI à la lutte de classe

Le 29 mai, la classe ouvrière en France n'a rien gagné en participant au cirque électoral du référendum. Au contraire, c'est son ennemi de classe, la bourgeoisie, qui a réussi à détourner une majeure partie des ouvriers vers les isoloirs. Certes, ce vote ne peut parvenir à freiner durablement la colère et la combativité ouvrières face aux attaques redoublées de nos exploiteurs. Mais la mystification électorale et son regain d'illusions démocratiques dans les rangs ouvriers, permettent d'entraver le processus de réflexion et constituent un handicap pour le développement de la conscience de classe qui se fait jour au sein du prolétariat sur la véritable nature du capitalisme aujourd'hui.

Elections en Allemagne - Une stratégie électorale contre la classe ouvrière

Après l’amère défaite subie par le SPD aux élections provinciales du 21 mai en Rhénanie du Nord (NRW), "bastion de la social-démocratie", le chancelier allemand Schröder et le leader du parti Müntefering ont annoncé que les prochaines élections générales auraient lieu à l’automne 2005, c’est-à-dire avec un an d’avance. Les partis d‘opposition chrétiens-démocrates et libéraux ont été unanimes pour saluer la décision de Schröder, déclarant que "chaque jour en moins qui est régi par la coalition des rouges-verts est un bon jour pour le pays". Les fédérations de patrons et les syndicats ont exprimé leur "soulagement" que les "Allemands" aillent eux-mêmes exprimer, dans les urnes, leur soutien ou leur rejet des "douloureuses mais nécessaires réformes économiques".

Référendum européen, victoire du non Mais c'est toujours la bourgeoisie qui gagne

«On a gagné!», scandait au soir du 29 mai le «peuple de gauche», sur la place de la Bastille à Paris. «Cette victoire est avant tout celle des ouvriers, des employés, des jeunes, des sans-emploi (qui ) se sont ainsi rassemblés jusque dans les urnes pour rejeter cette camisole libérale»,  déclarait le secrétaire nationale de Parti Communiste stalinien Français , ajoutant : «Cette victoire s’est construite (…) dans une dynamique de rassemblement populaire qui évoque les grands moments du Front populaire ou de mai 1968» ; «C’est un mouvement de revanche sociale» évoquait le trotskiste Besancenot de la LCR Française; «La réfutation de cette Constitution donne de l’espoir aux chômeurs et aux gens vivant dans la misère et la précarité: l’espoir que le Non contre la Constitution néo-libérale en France et aux Pays-Bas provoquera un changement brusque dans l’histoire qui mènera à une réorientation radicale dans la politique européenne.» proclamait la «démocratique» et «progressiste» «Fondation Europe Sociale» aux Pays-Bas; «Ce résultat est carrément favorable à l’avenir de l’Europe. L’affluence élevée et les nombreuses discussions montrent que l’Europe vit parmi la population, à condition que les gens eux-mêmes aient véritablement quelque chose à dire. Dans deux des trois pays où un référendum s’est tenu, on a vu une affluence élevée et un refus net de la Constitution. Cela montre un large soutien pour une Europe démocratique et sociale.» renchérissait un autre «Comité Constitution Non» de gauche Hollandais.

C'est toujours la bourgeoisie qui gagne les élections.

La gauche est en première ligne pour présenter la victoire du Non au référendum sur la Constitution européenne comme "une grande victoire de la classe ouvrière". Mensonge ! Pure escroquerie idéologique ! La classe ouvrière n'a rien gagné. Au contraire, elle a été piégée, poussée hors de son terrain de classe dans une impasse. La bourgeoisie a exploité ses échéances électorales afin de pourrir la conscience ouvrière en profitant des illusions encore très fortes dans les rangs des prolétaires envers la démocratie et le terrain électoral.

Référendum sur la Constitution européenne - La lutte de classe ne passe pas par le bulletin de vote

Malgré la polarisation qu'entretient la bourgeoisie autour du référendum sur la Constitution européenne, le mécontentement social est toujours présent.
Le ras-le-bol continue à s'accumuler et à se manifester à travers une multitude de luttes sporadiques, bien qu'encore très isolées les unes des autres. Au cœur du maintien de cette effervescence se retrouvent les mêmes revendications d'augmentation de salaires, les mêmes refus de détérioration des conditions de travail, de cadences infernales, de réductions d'effectifs, de suppressions de postes, de fermetures d'usines

Référendum sur la Constitution européenne - Un enjeu seulement pour la bourgeoisie

La frénésie médiatique qui se déchaîne depuis plusieurs semaines autour de la ratification ou non de la Constitution européenne a pour fonction de capter l’attention des ouvriers et de la population en général en vue de les persuader que la construction de l’Europe serait un enjeu pour l’avenir du prolétariat (voir notre article en première page). Ce ne sont que des mensonges qui nourrissent une gigantesque campagne d'intoxication idéologique à laquelle participe l’ensemble des forces bourgeoises (partis de gauche, de droite, d'extrême droite, syndicats, gauchistes). Cette échéance électorale est un enjeu, certes, mais seulement pour nos exploiteurs. Ce qui se joue pour la classe dominante, c’est la place de la France, du capital national sur la scène de l’Europe, aussi bien sur le plan économique, politique que sur le plan de son rang impérialiste, face aux autres puissances du continent.

"Lutte Ouvrière", un fidèle promoteur de la supercherie électorale

L'organisation trotskiste Lutte Ouvrière (LO) qui s'était tenue à l'écart du référendum de 1992 sur Maastricht, s'est cette fois engagée résolument dans le camp du Non dans la campagne sur le référendum relatif à la Constitution européenne. Cette organisation qui se prétend "révolutionnaire" et qui proclame "défendre les travailleurs" se retrouve dans la cohorte des tenants d'un "Non de gauche" aux côtés du PCF, de la LCR, d'une partie du PS. Avec quelle argumentation ? Pourquoi ?

Battage idéologique sur le référendum : "libéral" ou de gauche, l'Etat est toujours au service du capital

C’est à un véritable travail au corps auquel se livrent les partisans du Oui et du Non pour persuader les prolétaires, à coups d’arguments les plus mensongers, que l’adoption de la Constitution européenne représente un enjeu pour leur avenir et pour les convaincre de prendre leurs responsabilités de citoyens dans ce "moment historique".

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