Vie de la bourgeoisie en France

Campagne électorale de LO et de la LCR : Le mensonge d'une prétendue Europe sociale

"Après la baffe électorale des élections régionales, à la tonalité clairement anti-libérale, la droite n'en demeure pas moins résolue à faire passer son programme de démolition sociale (...) Dans ces conditions, il est clair que les prochaines élections européennes devront enfoncer le clou : le gouvernement C.R.S. (Chirac, Raffarin, Sarkozy) et sa politique libérale n'ont plus la moindre légitimité. Par la rue et par les urnes, ils doivent être chassés" (Bulletin de la Fédération des Bouches-du-Rhône de la Ligue Communiste Révolutionnaire). Sur la même longueur d'onde, Lutte Ouvrière déclare dans son n° 1867 : "A coup sûr, les élections européennes offrent une nouvelle occasion de désavouer la politique de ce gouvernement à plat ventre devant le grand patronat et le Medef et qui, après avoir amputé les retraites, s'attaque à l'assurance maladie, au droit de se soigner convenablement. Ce serait dommage de ne pas se saisir de l'occasion." (Editorial d'Arlette Laguiller).

Alliance électorale entre LO et la LCR : un nouveau piège pour la classe ouvrière

Face à une telle promotion (commerciale), quel crédit les ouvriers peuvent-ils accorder à ce produit électoral que constitue le tandem Laguiller-Besancenot. Autrement dit, LO et la LCR sont-elles des organisations révolutionnaires comme elles le prétendent ?

Au gouvernement ou dans l'opposition, La gauche est toujours contre la classe ouvrière


 
Au grand "Ouf" de soulagement poussé par la bourgeoisie démocratique au soir du 5 mai pour avoir réussi à écarter le "danger" Le Pen, a succédé un autre "Ouf" au soir du deuxième tour des élections législatives le 15 juin. En effet, sur sa lancée, la "vague bleue" a réussi à écarter un autre danger, celui d'une nouvelle cohabitation droite-gauche. Aussi, malgré le fait que sa stratégie initiale consistant à faire passer Jospin à la tête de l'Etat ait lamentablement capoté (voir RI n°323 - ici), la bourgeoisie française a fait contre mauvaise fortune bon coeur et a oeuvré à limiter les dégâts en replaçant toute la droite au pouvoir.

Les élections sont toujours un piège pour la classe ouvrière


 
Au soir du 5 mai, l'immense "Ouf !" de soulagement poussé par les médias (ces simples trois lettres étaient par exemple le titre qui barrait la "une" de l'édition du lundi 6 mai du journal Libération) clôturait le faux suspense entretenu pendant les quinze jours entre les deux tours des élections présidentielles françaises par toute la bourgeoisie, y compris à l'échelle internationale.

Editorial - L'avenir dépend de la lutte de classe, pas du cirque électoral


 
Le score électoral de Le Pen au premier tour des présidentielles a constitué un événement historique de portée internationale. Pour la première fois, le FN arrive à menacer la "démocratie" française.
Et c'est sous le signe de la "honte" que s'est immédiatement déchaînée la campagne anti-Le Pen, polarisant l'attention de toute la population, réveillant dans tous les esprits le spectre du fascisme.

 

L'alternative n'est pas démocratie ou fascisme mais socialisme ou barbarie


 
Le premier tour des élections présidentielles a réactualisé de façon spectaculaire et assourdissante le bourrage de crâne orchestré par la bourgeoisie sur la "dangereuse montée de l'extrême-droite" et sur le développement de la "gangrène fasciste". Le "péril brun" serait en train de menacer la "civilisation" et les "valeurs démocratiques" des grands Etats occidentaux, et le retour de régimes fascistes et nazis qu'on a connu dans les années 1930 réprésenterait le principal danger planant sur le nouveau siècle à venir.
Y a-t-il un "danger fasciste" aujourd'hui ? Le développement électoral du Front National en France et la montée des idéologies racistes et xénophobes en général annoncent-ils le retour du fascisme du siècle dernier ? Quel est le but des campagnes de mobilisation "antifascistes" actuelles ?

Les trotskistes persistent et signent dans la défense de l'État stalinien

(D'après Révolution Internationale N°206; novembre 91)

  • S'il ne reste plus aujourd'hui un seul stalinien pour oser encore entonner l'hymne de la supériorité du modèle économique soviétique, eh bien, semble-t-on se dire chez les trotskistes, c'est nous qui le ferons. Dans cet effort, reconnaissons qu'on aura rarement publié plus monumentale pièce d'abrutissement intellectuel que ces lignes d'un insoutenable lyrisme :
  • "L'économie étatisée et planifiée de l'Union Soviétique était et est encore, au moins virtuellement, un acquis pour tout le prolétariat et pour toute l'humanité."
  • L'auteur d'une si énorme incongruité ?
  • Lutte Ouvrière (LO) et sa revue théorique "Lutte de Classe" (dans l'article "L'URSS après le putsch", p. 25, de la parution d'octobre dernier).

Rapport sur la situation en France (I)

Dans ce numéro, nous publions la première partie du rapport sur la situation en France adopté tout récemment par la section territoriale du CCI en France.

Ce rapport, qui s’inscrit dans la continuité des précédents travaux de notre Courant, dégage les perspectives fondamentales et met en lumière quelles sont les lignes de force qui orientent la société de classe dans ce pays.

“Gauche dans l'opposition" et crise politique de la bourgeoisie

L 'ORGANISATION DES COMMUNISTES, CONTRAIREMENT À LA CONCEPTION DEFENDUE PAR DES COURANTS REVOLUTIONNAIRES SCLEROSES, N'EST PAS MONOLITHIQUE. LES DIVERGENCES QUI Y APPARAISSENT SONT UNE MANIFESTATION D'UN CORPS VIVANT ET LES DISCUSSIONS AUXQUELLES ELLES DONNENT LIEU NE RELEVENT PAS SEULEMENT DE SA VIE INTERNE OU "PRIVEE", MAIS CONCERNENT TOUTE LA CLASSE OUVRIERE.

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