La décadence du capitalisme

Quel développement des forces productives ?

Pour qu'une forme sociale fondée sur des rapports nou­veaux puisse être viable, il faut que l'évolution correspon­dante se soit produite au niveau des forces productives. Si ces forces ne sont pas "suffisamment" développées, il n'existe aucune possibilité objective pour que le nouveau système de production naisse et demeure.

Le problème est de déterminer quel est le contenu de ce "suffisamment développé", quel est ce maximum de forces productives "que l'ancienne société ... est assez large pour contenir" et qui une fois atteint rend possible et nécessaire l'avènement d'une nouvelle société.

Crise et décadence

Décadence et crise ouvertes du capitalisme sont au XXème siècle des phénomènes LIES mais DISTINCTS, NON IDENTIQUES mais DÉPENDANTS.

Notre objet ici n'est pas l'étude de ces moments de crise (1929, 1938 par exemple) ; il n'est pas de savoir si actuelle­ment le capitalisme commence ou non à connaître une situa­tion de ce genre. Nous nous attacherons à montrer que le capitalisme connaît un état de sénilité, de décadence depuis 1914 et que les magnifiques "taux de croissance" dont il se flatte, surtout depuis la Seconde Guerre Mondiale, cachent en fait l'agonie d'un système qui parvient de moins en moins à créer les conditions de sa reproduction.

PRESENTATION - Pourquoi et comment les révolutionnaires doivent analyser la crise

Comprendre la crise actuelle du capitalisme, ses causes et ses perspectives, est donc indispensable pour comprendre les conditions objectives qui créent le terrain sur lequel le prolé­tariat livrera encore une fois bataille pour tenter d'arracher l'humanité à la barbarie et ouvrir la voie à la société commu­niste.

La théorie de la décadence au coeur du matérialisme historique (I) : de Marx à la Gauche communiste

Dans le premier article de cette série nous commencerons donc par rappeler, contre ceux qui affirment que le concept et que le terme même de décadence seraient absents ou sans valeur scientifique chez Marx et Engels, que cette théorie n'est autre que le coeur même de la conception du matérialisme historique. Nous montrerons que ce cadre théorique, ainsi que le terme de "décadence', est bel et bien amplement présent chez Marx et Engels tout au long de leur oeuvre.

Correspondance avec l'UCI (Russie) : Comprendre la décadence du capitalisme

Il n'y a rien de surprenant à ce que la bourgeoisie nie la faillite inévitable de son système social ; plus proche est sa mort, plus on s'attend bien sûr à ce qu'elle s'éloigne de la vérité et se replie sur des fantasmes. Aprés tout, c'est une classe exploiteuse et aucune classe exploiteuse n'a été capable de faire face à la vérité qu'elle est une classe exploiteuse, encore moins quand ses jours sont comptés historiquement.

Préface à l'édition en russe de la Décadence du Capitalisme

La publication de la brochure du CCI 'La décadence du capitalisme' témoigne du ressurgissement d'éléments révolutionnaires dans un pays où la tradition politique prolétarienne, jadis trés forte, a été enfouie sous le terrible poids de la contre révolution stalinienne. Le CCI est pleinement conscient que sans cette renaissance, la traduction de notre brochure n'aurait jamais été possible ; nous la proposons donc comme contribution à la clarification des positions communistes dans les débats qui ont lieu actuellement à la fois au sein du milieu russe lui-même et entre ce milieu et les expressions internationales du communisme authentique.

La décadence du capitalisme : Présentation de l'édition russe de La décadence du capitalisme

La notion selon laquelle jusqu'à présent toutes les formes de sociétés de classe qui ont existé ont traversé des époques d'ascendance et de déclin, constitue une notion absolument fondamentale dans la conception matérialiste de l'histoire...

Le capitalisme n'a pas de solution au chômage

Une seule issue : la lutte unie de tous les ouvriers

L'ensemble de la classe ouvrière, dans tous les pays, tous les secteurs, toutes les entreprises, vit aujourd'hui avec cette inquiétude obsédante : comment échapper à la menace du chômage ? Quel avenir la société actuelle réserve-t-elle à nos enfants ? Que peut-on faire pour sortir de cette situation ?
A ces questions, la classe capitaliste qui dirige le monde n'a désormais qu'une seule réponse : il faut faire confiance aux gouvernements, eux seuls ont les moyens de résoudre le problème. Mais il faut être patients, accepter des sacrifices, et surtout il faut comprendre que le chômage est la rançon que l'humanité doit payer pour le développement du progrès technologique.

La Décadence du Capitalisme

Les textes recueillis dans cette brochure ont été publiés pour la première fois entre 1973 et 1978.

Pourquoi et comment les révolutionnaires doivent analyser la crise est une contribution du C.C.I. à la 2ème Conférence Internationale des groupes de la gauche communiste

La théorie de la décadence au coeur du matérialisme historique (III)

Dans la première partie de cet article (Revue Internationale n° 119) nous avons rappelé que, pour le marxisme et contrairement à la vision développée par Battaglia Comunista, la décadence du capitalisme n’est pas une éternelle répétition de ses contradictions à une échelle croissante....Dans cette seconde partie de notre critique nous allons : (a) relever les zigzags incroyables et permanents de cette organisation dans la reconnaissance du concept de décadence ; (b) poursuivre l’examen des erreurs méthodologiques d’analyse qui font revenir ce groupe à la démarche des socialistes pré-marxistes ; (c) rappeler les bases marxistes conditionnant une révolution victorieuse ; (d) et enfin, examiner les implications de l’abandon de la notion de décadence sur le plan politique de la lutte du prolétariat.

Le concept marxiste de décadence du capitalisme

Le monde ne cesse de s’enfoncer dans le chaos : la misère se répand jusqu’au coeur des pays les plus développés, le chômage massif et de longue durée ne laisse plus personne à l’abri, la guerre entre Etats touche quasiment tous les continents. Pourtant, face à cette destruction permanente, la bourgeoisie n’arrête pas de parler de bien-être, de prospérité, de progrès : où est le progrès dans la guerre qui, presque partout, décime les populations et détruit les villes, les champs, les forêts ? Où est le bien-être quand des milliers d’êtres humains crèvent de faim tous les jours ? Où est la prospérité quand plus aucun ouvrier sur cette terre ne peut savoir de quoi son avenir sera fait ?

Le capitalisme ne peut être réformé, la classe ouvrière doit le détruire

L'attaque contre les retraites en France qui vient d'être officialisée à travers l'adoption par le parlement de la loi Fillon a constitué, par son ampleur et sa profondeur, une expression particulièrement significative de la faillite du système capitaliste, contraint d'amputer toujours davantage les dépenses d'entretien des exploités. Son objectif n'est pas tant de faire travailler plus longtemps les ouvriers que de leur supprimer, ni plus ni moins, leur retraite.

Rapport sur la lutte de classe : le concept de cours historique dans le mouvement révolutionnaire

Depuis le rapport sur la lutte de classe au dernier congrès, il n'y a pas eu de changements immédiats dans la situation d'ensemble à laquelle la classe est confrontée. Le prolétariat a montré, à travers diverses luttes, que sa combativité reste intacte et son mécontentement croissant (comme chez les employés des transports de New York, dans la "grève générale" en Norvège,

Polémique avec le BIPR

Après quelques signes de reconnaissance mutuelle et de débat entre les groupes de la Gauche Communiste au cours de ces dernières années, y compris la tenue d'une réunion publique en commun sur la révolution russe entre le Bureau International pour le Parti Révolutionnaire (BIPR) et le CCI en Grande-Bretagne, la guerre récente engagée par l'OTAN dans les Balkans représentait un test pour juger de la capacité de ces groupes à assumer une défense commune de l'internationalisme prolétarien qui soit la plus large et la plus forte possible. Malheureusement les groupes ont refusé un appel du CCI pour une déclaration commune contre le carnage impérialiste en ex-Yougoslavie.

A propos de l'appel lancé par le CCI sur la guerre en Serbie

  • La guerre en Serbie a démasqué les faux révolutionnaires et mis en évidence l'unité de fond des groupes véritablement internationalistes

Les guerres, comme les révolutions, constituent des événements historiques d'une grande portée pour délimiter le camp de la bourgeoisie de celui des révolutionnaires et viennent donner la preuve de la nature de classe des forces politiques.

Polémique : nous sommes-nous trompés dans les années 1980 ?

La C.W.O et le cours historique, une accumulation de contradictions

Dans le n° 5 de Revolutionary Perspec­tives, organe de la Communist Workers Organisation (CWO), on peut lire un ar­ticle intitulé « Sectes, menson­ges et la perspective perdue du CCI » qui se veut une réponse à celui que nous avons publié dans la Revue Internationale n° 87, « Une politique de regroupement sans boussole » (ce texte étant lui-même une réponse à une lettre de la CWO publiée dans la même Revue).

Réponse au BIPR [2° partie] : Les théories sur la crise historique du capitalisme

Dans l’Internationalist Communist Review n° 13, le BIPR répond à notre article de polémique "La conception du BIPR sur la décadence du capitalisme" paru dans le n° 79 de la Revue Internationale. Dans la Revue Internationale n° 82 nous avons publié la 1re partie de cet article, montrant les implications négatives qu'a la conception du BIPR sur le. guerre impérialiste comme moyen de dévalorisation du capital et de renaissance des cycles d'accumulation. Dans cette 2e partie, nous allons analyser la théorie économique qui sous-tend cette conception : la théorie de la baisse tendancielle du taux de profit.

Réponse au BIPR [l° partie] : La nature de la guerre impérialiste

Le BIPR a répondu à notre article de polémique «La conception du BIPR sur la décadence du capitalisme» (Revue Internationale n° 79) dans l’Internationalist Communist Review n 13. Cette réponse expose les positions de façon réfléchie. En ce sens, c'est une contribution au nécessaire débat qui doit exister entre les organisations de la Gauche communiste qui ont une responsabilité décisive dans la construction du parti communiste du prolétariat.

Comprendre le développement du chaos et des conflits impérialistes

Jusqu'à l'effondrement du bloc de l'Est, en 1989, l'alternative posée par le mouvement ouvrier au début du siècle – Guerre ou Révolution – résumait clairement les enjeux de la situation : dans une course aux armements vertigineuse, les deux blocs rivaux se préparaient pour une nouvelle guerre mondiale, seule réponse que le capitalisme puisse apporter à sa crise économique. 

Appel au milieu politique prolétarien

Avec les violents massacres du Golfe Persique, le capitalisme mondial a jeté son masque et a montré ce que nous réserve son « nouvel ordre mondial » : un avenir fait de chaos, de barbarie et de guerre.
La réalité de la guerre impérialiste, qui a impliqué, même si c'est indirectement, l'ensemble du prolétariat des métropoles impérialistes, a stimulé une décantation salutaire au sein du camp politique prolétarien.


Le prolétariat face à la guerre

LE PROLÉTARIAT FACE À LA GUERRE

Avec une violence inouïe, la guerre du Golfe est venue rappeler que le capitalisme c'est la guerre. La responsabilité historique de la classe ouvrière mondiale, seule force capable de s'opposer au capital, n'en a été que plus mise en relief. Mais, pour assumer cette responsabilité, la classe révolutionnaire doit se réapproprier sa propre expérience théorique et pratique de lutte contre le capital et la guerre. C'est dans cette expérience qu'il doit puiser la confiance dans sa capacité révolutionnaire et les moyens pour mener à bien son combat.

Comprendre la décadence du capitalisme (8) : La domination réelle du capital, ou...

La domination reelle du capital, ou les réelles confusions du milieu politique proletarien

Il y a une nouvelle vogue dans le milieu politique prolétarien, une petite théorie dernier cri, que ses colporteurs présentent comme un secret depuis longtemps perdu du marxisme. Un secret qui permet d'expliquer l'évolution historique de la société capitaliste sans avoir à tomber - et c'est là toute sa beauté !- dans ce lieu commun, cette théorie désuète de la décadence, dont le CCI, en particulier, parle depuis si longtemps.

Selon cette vogue, le CCI et autres courants philistins (comme le KAPD, Bilan, Internationalisme) peuvent bien argumenter que le capitalisme est passé de sa phase ascen­dante à sa phase de décadence au moment de la première guerre mondiale, mettant la révolution prolétarienne à l'ordre du jour et rendant ainsi obsolètes les vieilles tac­tiques du mouvement ouvrier (le soutien au parlemen­tarisme, aux luttes de libération nationale, etc.) ; rien n'y fait, ceux qui sont vraiment dans le coup font les dégoûtés et ricanent. Non, non, disent-ils, le véritable secret de l'évolution capitaliste est contenu dans la notion de transi­tion entre sa phase de "domination formelle" à celle de sa "domination réelle", une notion que Marx lui-même a développée, mais à laquelle ses colporteurs contemporains ont donné une signification toute nouvelle.

Polémique : réponse à « Battaglia Comunista » sur le cours historique

Depuis 1968, les groupes révolutionnaires qui ont été amenés à former le CCI défendent le fait que la vague de luttes ouvrières qui a débuté cette année-là en France a marqué une nouvelle période dans le rapport de forces entre bourgeoisie et prolétariat : la fin de la longue période de contre-révolution consécutive au reflux de la vague révolutionnaire de 1917-23 ; l'ouverture d'un cours vers des confrontations de classe généralisées.

Pourquoi l'alternative guerre ou révolution : La guerre est-elle une condition favorable pour la révolution communiste ?

De 1845 à 1847, le monde, particulièrement l'Europe, par suite de mauvaises récoltes agrico­les, va connaître une grave crise économique : le prix du blé double en France, éclatent alors des émeutes de la faim. Les paysans ruinés ne peuvent plus acheter aux industriels, la construction de chemins de fer s'arrête, le chômage se généralise, les salaires baissent, les faillites se multiplient. La classe ouvrière engage une lutte pour des ré­formes : pour la limitation de la durée de travail pour un salaire minimum, pour l'obtention de travail, pour un droit de coalition et de grève, pour l'égalité civique et la suppression des pri­vilèges, etc.

Le cours historique (1978)

Comment le CCI peut-il  parler d'intensifica­tion des antagonismes inter-impérialistes au­jourd'hui, tout en affirmant par ailleurs que la société bourgeoise est entrée dans une pé­riode de montée des luttes de classe depuis la fin des années 60 ? ?

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