Chine

Explosion meurtrière de Tianjin (Chine): apprendre de tout, ne rien oublier !

Nous publions ci-dessous la réaction, traduite de l’espagnol, d’un de nos contacts qui exprime bien l’indignation et la colère que tous les prolétaires et les révolutionnaires doivent ressentir face aux explosions de produits toxiques qui ont récemment entraîné la mort ou intoxiqué des centaines d’ouvriers en Chine (où une autre explosion, le 23 août, dans une usine de produits chimiques, cette fois dans le sud du pays, près de la ville de Zibo, a allongé la liste des victimes : un mort et 9 blessés supplémentaires) et qui constituent bel et bien comme le dit notre sympathisant un assassinat odieux perpétré par le système capitaliste en phase de décomposition.

Courrier de lecteur: Lutte de classe en Chine

Le 14 avril 2014, ce qui semble être la plus grande grève de mémoire récente en Chine commença dans l’une des usines de Yue Yuen à Duongguan, au sud du pays. Selon les estimations, le nombre de grévistes variait de trente à quarante mille, le South China Morning Post du 18 avril avançant le nombre de cinquante mille grévistes. La grève a démarré dans l’une des sept usines de la Yue Yuen Industrial Holding Company installée à Taiwan, le plus gros fabricant de chaussures de marque du monde, produisant des chaussures pour Nike, Adidas, Convers, Reebok, Timberland et des douzaines d’autres encore. Une femme qui avait travaillé dans une de ces usines venait juste de se mettre en retraite et avait constaté que la pension versée était bien inférieure à ce qu’elle croyait toucher.

L'envers du décor du miracle chinois

Derrière le prétendu “miracle” de la croissance chinoise se cache une réalité qui n’a rien d’enviable. Si peu enviable que la classe dirigeante et ses médiats aux ordres l’occultent même complètement. Dans le pays où fut inventée la poudre à canon, la situation est véritablement explosive !

Notes de lecture: Bruno Astarian, Luttes de classes dans la Chine des réformes (1978-2009)

Dans l'article 'Le capitalisme mondial au tournant de la crise (1), dans 'Le prolétaire'n°497 de juil-oct 2010', il y avait déjà des données intéressantes qui semblent aller dans le sens du cadre d’analyse présenté dans le livre que nous commentons ci-dessous. On y constate aussi que, bien que la Chine soit «le premier producteur mondial d'électroménager, de composants électroniques, de matériaux de construction, le deuxième producteur dans la chimie (…) une caractéristique peu connue mais très importante de l'économie chinoise actuelle [est]: la domination du capital étranger sur les secteurs les plus dynamiques et les plus productifs de l'industrie». 

Russie, Pakistan, Chine, etc. : Catastrophes naturelles ou nature catastrophique du capitalisme  ?

Cet été, de violentes catastrophes se sont abattues sur les populations partout dans le monde  : les flammes ont embrasé la Russie et le Portugal, des moussons dévastatrices ont noyé le Pakistan, l’Inde, le Népal et la Chine () sous la boue, des inondations ont également frappé l’Europe de l’Est et une partie de l’Allemagne. La liste des catastrophes de l’été 2010 est encore longue.
La multiplication des ces phénomènes et leur gravité croissante n’est pas le fruit du hasard, ni une triste fatalité contre laquelle on ne peut rien et dont personne n’est blâmable. De l’origine à la gestion des catastrophes, le capitalisme et ses lois fondamentales portent une très lourde responsabilité.

En Chine et au Bangladesh, des milliers d'ouvriers en grève

Aux quatre coins de la planète, la classe ouvrière subit des conditions d’exploitation et de misère de plus en plus insoutenables. Et dans les pays que la bourgeoise nomme hypocritement “émergents”, les ouvriers sont traités comme du simple bétail.

Mais depuis quelques années, ces esclaves-salariés tendent à résister de façon croissante. En Egypte, à Dubaï, ou au Vietnam, des révoltes grondent et explosent sporadiquement, rassemblant chaque fois des dizaines de milliers d’ouvriers.

Ressorts, contradictions et limites de la croissance en Asie de l’Est

 

Est-ce que le développement en Asie de l'Est exprimerait un renouveau du capitalisme, ou bien ne serait-ce qu'une simple vicissitude dans le cours de sa crise ? C'est à cette question cruciale que nous allons tenter de répondre. Pour ce faire, tout en considérant l'ensemble du phénomène à l'échelle du sous-continent asiatique, nous examinerons plus particulièrement son point d'appui emblématique et le plus médiatisé : la Chine.

Une trajectoire caractéristique de la décadence du capitalisme

Marquée par le joug colonial et l'inaboutissement de sa révolution bourgeoise plusieurs fois avortée, la trajectoire de la Chine est typique de ces pays qui n'ont pu prendre le train de la révolution industrielle en marche au cours de la phase ascendante du capitalisme. Alors que la Chine était encore la première puissance économique

Chine 1927 : le stalinisme livre le prolétariat à la répression

Il y a tout juste 80 ans, en mars 1927, les ouvriers de Shanghai se levèrent dans une insurrection triomphante et prirent le contrôle de la ville tandis que l'ensemble de la Chine était en effervescence. En avril, cette insurrection était totalement brisée par les forces du Kuomintang, parti nationaliste dirigé par Tchang Kai-Chek, que le Parti communiste chinois (PCC) avait élevé au rang de héros de la "révolution nationale" chinoise.

Communiqué : sur les événements en chine

Il y a 30 ans, une terrible répression, particulièrement sanglante, s'abattait sur la place Tiananmen et dans les principales grandes métropoles chinoises. Les "Tiananmen papers" d’aujourd’hui confirment pleinement ce que ce communiqué, que nous avions publié à l'époque des faits, mettait en avant : une sauvagerie dans la répression faite de mitraillages, rafles, arrestations massives et exécutions. Aujourd'hui, comme hier, nous soutenons l'idée que "La terreur policière-militaire et le mensonge démocratique se complètent et se renforcent l'un l'autre". Derrière ce triste anniversaire, c'est la même propagande qui est déversée, non seulement pour tenter de discréditer la montée en puissance de l'impérialisme chinois, renforcer au passage l'idée de négation du "communisme", mais aussi et surtout pour renforcer le mythe démocratique et masquer la responsabilité du système capitaliste dans toute l'horreur du monde au passé comme au présent. Cette propagande est d'autant plus à souligner qu'elle s'inscrit dans un contexte de montée croissante des tensions entre le nouveau géant chinois et ses concurrents impérialistes directs que sont notamment les Etats-Unis et l'Union Européenne. Et comme le met encore en évidence le communiqué, la seule vraie perspective face à une telle barbarie reste celle du prolétariat. Aussi, c'est avec justesse que ce communique met en exergue  "la responsabilité particulière des prolétaires des pays centraux". C'est en effet sur ses épaules que repose la grande responsabilité de montrer la voie qui permettra de dégager une perspective révolutionnaire pour mettre fin à la barbarie.

Chine 1928-1949 : maillon de la guerre imperialiste (I)

Selon l'histoire officielle, une « révolution populaire » aurait triomphé en Chine en 1949. Cette idée, répandue autant par la dé­mocratie occidentale que par le maoïsme, fait partie de la mons­trueuse mystification, mise en place avec la contre-révolution stalinienne, sur la soi-disant créa­tion des « Etats socialistes ».

Catastrophes en Chine : La réalité du "miracle économique"

En Chine les coups de grisou et les effondrements de galeries se succèdent à un rythme effrayant. Au mois d’août dernier, dans la province de Guangdong, 101 mineurs sont bloqués dans une mine noyée de millions de mètres cube d’eau. Au même moment un coup de grisou dans une mine de la province de Guizhou tuait 14 ouvriers mineurs. Récemment, une nouvelle explosion dans une mine au nord de la Chine dans la province de Dong fend a coûté la vie, à nouveau, à 134 mineurs. Cet automne, c’est pratiquement de manière quotidienne que des accidents ont frappé dans ce secteur

Chine 1928-1949 : maillon de la guerre imperialiste (II)

Dans la première partie de cet article (Revue internationale, n° 81), nous avons tenté de nous réapproprier l'ex­périence historique révolutionnaire de la classe ouvrière en Chine. L'héroïque tentative insurrectionnelle du prolétariat de Shanghai le 21 mars 1927 fut à la fois le point culminant du mouvement formidable de la classe ouvrière qui avait commencé en Chine en 1919 et la dernière explosion de la vague révolu­tionnaire internationale qui avait fait trembler le monde capitaliste depuis 1917. Et pourtant, les forces alliées de la réaction capitaliste (le Kuomintang, les « seigneurs de la guerre » et les gran­des puissances impérialistes), renfor­cées qui plus est par la complicité de l'Exécutif d'une Troisième internatio­nale (IC) en plein processus de dégéné­res­cence, parvinrent à détruire ce mou­ve­ment de fond en comble.

Chine : maillon de l'impérialisme mondial (III)

Après avoir ébauché l'histoire de la révolu­tion prolétarienne en Chine (1919-1927) et l'avoir clairement distinguée de la période de contre-révolution et de guerre impérialiste qui lui succéda (1927-1949) , après avoir mis en évidence que la soi-disant « révolution populaire chinoise » construite sur la défaite de la classe ouvrière ne fut jamais qu'une mystification de la bourgeoi­sie pour embrigader les masses paysannes chinoises dans la guerre impérialiste, il nous reste à présent à mettre en évidence les aspects centraux de cette mystification : Mao Zedong lui-même en tant que « leader révo­lutionnaire » et le maoïsme en tant que théorie révolutionnaire qui, de plus, prétend être un « développement » du marxisme. Dans cet article, nous nous proposons de montrer ce que le maoïsme n'a jamais cessé d'être, c'est-à-dire un courant idéologique et politique bourgeois issu des entrailles du capitalisme décadent.

 

 

Guerre commerciale avec la Chine - Une occasion pour diviser les ouvriers.

La Chine serait devenue, selon la bourgeoisie, le nouvel atelier du monde. En effet, chaque jour les médias bourgeois nous abreuvent d’images et de reportages sur l’arrivée en masse en France, en Europe et même aux Etats-Unis, de chemises, pantalons et autres vêtements "made in China". Pour les bourgeoisies occidentales, il est sans aucun doute nécessaire de freiner, autant que possible, ce qui est appelé "la déferlante du textile chinois." Mais pour la classe ouvrière, la question est tout autre. Si aujourd’hui, les marchandises asiatiques envahissent les marchés occidentaux, c’est parce que, dans ces régions du monde, le coût dérisoire de la main d’œuvre permet de produire à très bas prix. Menant leur guerre économique, les différentes bourgeoisies nationales sont amenées à exploiter toujours plus férocement les prolétaires. Au nom des exigences de la concurrence, c’est donc dans une spirale de misère et d’exploitation accrues que le capitalisme tente d’entraîner toute la classe ouvrière, partout dans le monde.

Chine - Miracle économique ou mirage capitaliste


Depuis des années, les pays développés accumulent les déficits budgétaires les plus pharamineux, leur endettement est en constante augmentation et se généralise de façon quasi-incontrôlable. Ce qui est à l’ordre du jour, c’est le démantèlement de l’Etat-providence et les licenciements massifs dans nombre de régions du monde, tandis que tous les frémissements annonçant une “reprise économique” s’avèrent n’être que feu de paille. Pourtant, dans une telle situation où s’accumulent les nuages les plus sombres pour l’avenir, la bourgeoisie n’a de cesse de nous vanter le “miracle économique chinois”. Economistes patentés à l’appui, le développement économique de la Chine est vanté comme un signe annonciateur d’une nouvelle phase de développement du capitalisme mondial.
Le “triomphe des capitalistes rouges” et le “boom de l’économie chinoise”, seraient donc les porteurs d’une nouvelle phase d’expansion glorieuse du capitalisme.

Chine – Pakistan, la fin des illusions

C’est une banalité que de dire qu’une des conditions fondamentales de l’émancipation du prolétariat est une conscience nette et claire des buts à atteindre et des moyens à mettre en œuvre ; que cette prise de conscience est le produit de la lutte de classe, mais qu’elle passe aussi par la destruction de toutes les illusions, de tous les mythes secrétés par la classe dominante et qui encombrent l’esprit des travailleurs.

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