Guerre

Editorial : la crise économique, la guerre et la révolution

Effondrement boursier, nouvelle aggravation de la crise économique; mobilisation des armées des principaux pays industrialisés occidentaux dans la guerre du Golfe Persique. L'histoire s'accélère. Les forces contradictoires qui minent les rapports sociaux capitalistes s'exacerbent. Le système enfonce de plus en plus rapidement la société mondiale dans la barbarie de la misère et de la guerre.

Décadence du capitalisme guerre, militarisme et blocs impérialistes (2eme partie)

Alors qu'au siècle dernier, malgré les destructions et les Massacres qu'elles occasionnaient, les guerres constituaient un moyen de la marche en avant du mode de production capitaliste favorisant la conquête du marché mondial et stimulant le développement des forces productives de l'ensemble de la société, les guerres du 20ème siècle ne sont plus que l'expression extrême de toute la barbarie dans laquelle la décadence capitaliste plonge cette même société.

Guerre des malouines : manoeuvres militaires, manoeuvres idéologiques, un piège pour le prolétariat

La guerre des îles Malouines vient alimenter une propagande intensive de la bourgeoisie. Le spectre d'une 3ème guerre mondiale vient hanter la conscience des prolétaires. Pourtant, la préoccu­pation essentielle de la bourgeoisie, ce n'est pas la  guerre, c'est la perspective des affrontements de classe dans les centres du capitalisme

Zimmerwald (1915-1917) : de la guerre à la révolution

Qui se souvient aujourd'hui de Zimmerwald, petit village suisse, où en septembre 1915 se réunit la pre­mière conférence socialiste internationale depuis le début de la première guerre mondiale ? Ce nom pourtant rendit confiance aux millions d'ouvriers jetés dans les horreurs de la guerre impérialiste

Socialisme ou barbarie : la guerre dans le capitalisme

La guerre dans le capitalisme décadent est radicalement différente de toutes les guerres du passé. Le caractère totalement irrationnel qu'elle y possède n'est que le reflet de l'absurdité d'un système social mondial devenu his­toriquement obsolète et barbare. Contrairement à ce qu'affirment très superficiellement certains courants révolu­tionnaires, une 3ème guerre mondiale - qui menacerait la survie même de l'humanité - ne créerait pas les condi­tions d'une révolution prolétarienne mondiale triomphante, au contraire.

8ème Congrès du CCI : la situation internationale

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Nous publions dans ce numéro la résolution sur la situa­tion internationale adoptée par le Sème Congrès du CCI. Cette résolution se base sur un rapport très détaillé dont la longueur ne nous permet pas de le publier dans ce numéro de la Revue. Cependant, compte tenu du caractère synthé­tique de cette résolution, nous avons estimé utile de la faire précéder par des extraits, non du rapport lui-même, mais de la présentation qui en a été faite au Congrès-même, extraits que nous avons accompagnés d'un certain nombre de données prélevées dans le rapport.

Editorial : Chine, Pologne, Moyen-Orient, grèves en URSS et aux Etats-Unis

En quelques mois, le monde a été le théâtre de toute une série d'événements particulièrement significatifs des enjeux réels de la période historique actuelle : les événements de Chine au printemps, les grèves ouvrières en URSS durant l'été, la si­tuation au Moyen Orient, marquée par des faits d'apparence "pacifique" comme la nouvelle orientation de la politique de l'Iran, mais aussi par des événements sanglants et menaçants comme la destruction systématique de Beyrouth et les gesti­culations belliqueuses de la flotte française au large du Liban. Enfin, le dernier événement qui ait fait la "une" des journaux, la constitution en Pologne, pour la première fois dans un pays à régime stalinien, d'un gouvernement dirigé par une forma­tion politique qui n'est ni le parti "communiste", ni même une de ses marionnettes (comme le "parti paysan" où autres), rend compte de la situation inédite dans laquelle se trouvent ces pays

Trois ans de guerre en Irak : Toujours davantage de chaos et de barbarie

l y a maintenant trois ans que la guerre en Irak a commencé. L’offensive militaire gigantesque dirigée par les Etats-Unis devait participer activement à apporter la sécurité au monde. La croisade américaine contre le terrorisme international, dont l’Irak de Saddam Hussein se devait d’être un bastion, avait été lancée au nom de la paix, du progrès de la civilisation et de la lutte contre la tyrannie et l’obscurantisme. Après trois années de carnages et de tueries, qu’en est-il effectivement aujourd’hui ? Dans quelle situation se trouvent l’Irak et l’ensemble de la région du Moyen-Orient ? Quel avenir nous réserve ce monde en pleine décomposition ?

Golfe persique : le capitalisme, c'est la guerre

Au moment où nous écrivons, les forces armées américaines encerclent et asphyxient l'Irak. De toute évidence, nous allons vers un affrontement meurtrier dont les populations de la région vont faire les frais, victimes des privations, victimes des bombardements, des gaz, de la terreur. Victimes de la guerre. Victimes du capitalisme.

Editorial : Face au chaos et aux massacres, seule la classe ouvrière peut apporter une réponse

Nous publions en page 9 une résolution sur la situation inter­nationale adoptée par le CCI en avril 1992. Depuis que ce do­cument a été rédigé, les évé­nements ont amplement illustré les analyses qu'il contient. C'est ainsi que la décomposition et le chaos, particulièrement au plan des antagonismes impéria­listes, n'ont fait que s'aggraver comme on peut le voir, par exemple, avec les massacres en Yougoslavie.

Situation internationale : guerres, barbarie, lutte de classe

La seule solution à la spirale des guerres et de la barbarie est la lutte de classe internationale

Depuis le début de « l'ère de paix et de prospé­rité pour l'humanité » ouverte avec la chute du mur de Berlin, la disparition du bloc de l'Est et l'éclatement de l'URSS, jamais les guerres et conflits locaux n'ont été si nombreux.

Résolution sur la situation internationale 1991

Qu'y a-t-il derrière le « nouvel ordre mondial » annoncé par les puissances occidentales ? Quelle est la signification historique de la guerre du Golfe ? Où en est la crise écono­mique mondiale ? Quelles sont les perspec­tives pour la lutte de classe ? Quels doivent être les axes de l'intervention des révolutionnaires

Guerre du Golfe : massacres et chaos capitalistes

Au moment où nous mettons sous presse, la guerre du Golfe est officiellement terminée. Elle a été rapide, bien plus rapide que les états-majors ne le laissaient prévoir ou peut-être même ne l'escomptaient. L'article éditorial qui suit a été écrit au début de l'offensive terrestre de la coalition américaine contre l'Irak, il est donc daté, cependant, la dénonciation qu'il contient de la boucherie qu'a représentée cette guerre est toujours d'actualité. L'introduction reprend en quoi les positions politiques et les analyses qui y sont défendues sont confirmées dès les premiers jours de I'« après-guerre ».

Polémique : le milieu politique prolétarien face à la guerre du golfe

La guerre impérialiste constitue une épreuve de vérité pour les organisations qui se récla­ment de la classe ouvrière. En réalité, c'est une des questions qui permet le plus sûr­ement de déterminer la nature de classe d'une formation politique. Le conflit du Golfe vient d'en constituer une nouvelle illustration.

Texte d’orientation: militarisme et décomposition

A plusieurs reprises, le CCI a été amené à insister sur l'importance de la question du militarisme et de la guerre dans toute la période de décadence, et cela tant du point de vue de la vie du capitalisme lui- même que du point de vue du prolétariat Avec la succession rapide, au cours de l'année écoulée, d'événements d'une importance historique considérable (effondrement du bloc de l'Est, guerre du Golfe) venant bouleverser l'ensemble de la situation mondiale, avec le constat de l'entrée du capitalisme dans la phase ultime de sa décadence, celle de la décomposition

Editorial : LE CHAOS

Un mot revient sur toutes les bouches à propos de la situation mondiale : chaos. Un chaos qu'on constate comme une réalité criante ou comme une menace imminente. La guerre du Golfe n'a pas ouvert les portes d'un « nouvel ordre mondial ». Elle a permis au capital américain de rétablir son autorité, en particulier sur ses alliés-concurrents d'Europe et du Japon, et de s'affirmer comme le « gendarme du monde ». Mais le tourbillon de désordres dans lequel s'enfonce la société ne cesse de s'accélérer, poussé par les vents dévastateurs de l'entrée en récession ouverte des premières puissances économiques mondiales.

Le PCF embrigade le prolétariat dans la seconde guerre mondiale

Le PCF devenu fer-de-lance de la contre-révolution stalinienne, au service de la politique impérialiste de l'URSS, s’est fait pourvoyeur de chair-à ­canon en embrigadant le prolétariat, tout au long du Front populaire et de la guerre d’Espagne, au nom de l’antifascisme dans la seconde guerre impérialiste mondiale. Il a ensuite participé directement au massacre à travers la "Résistance" et la "Libération".

Editorial : les grandes puissances répandent le chaos

Jeudi 8 septembre 1994, une se­maine après le retrait définitif des troupes russes de la totalité du territoire de l’ex-RDA, le tour était venu aux trois alliés d'hier, Amé­ricains, Britanniques et Français d'évacuer Berlin. Quel symbole ! S'il est une ville qui, à elle seule, résume ces 45 années d'affron­tements Est-Ouest, ce demi siècle de guerre dite froide, cynique euphémisme d'historien car il n'y a qu'à voir combien furent chauds et sanglants les bras de fer enga­gés en Corée et au Viêt-nam, c'est bien Berlin.

Rwanda, Yémen, Bosnie, Corée : derrière les mensonges de « paix », la barbarie capitaliste

Sous les auspices de « la paix », de « la civilisation » et de la « démo­cratie », les plus grandes puissances militaires du monde viennent de cé­lébrer en grandes pompes l'anniver­saire du débarquement Allié en Normandie. Les festivités organi­sées à cette occasion, le répugnant reality show mis en scène sur les lieux mêmes de la boucherie cin­quantenaire, les phrases sonores à leur propre gloire que se sont échangés les chefs d'Etat les plus puissants de la planète, n'en finis­sant pas de se congratuler, ont donné lieu à un déballage médiati­que phénoménal à l'échelle mon­diale. Le message a été assené sur tous les tons : « Nous autres, grands Etats industrialisés et nos institutions démocratiques, sommes les héritiers des libérateurs qui chassèrent d'Europe l'incarnation du mal qu'était le régime nazi. Aujourd'hui comme hier, nous sommes les garants de la "civilisation", de la "paix" et de /'"humanitaire", contre l'oppression, la terreur, la barbarie et le chaos. »

Situation internationale : Les grandes puissances impérialistes sont les fauteurs de guerre

L'hiver, et particulièrement le mois de fé­vrier 1994, a vu la guerre impérialiste en Yougoslavie passer à un stade supé­rieur, plus dramatique, aux enjeux plus élevés encore pour le monde capitaliste, avec le massacre du marché de Saraje­vo et l'intervention militaire directe des Etats-Unis et de la Russie.

Balkans, Moyen-Orient : derrière les accords de paix, toujours la guerre impérialiste

Poignée de main historique, et généreusement médiatisée, entre Yasser Arafat, président de l'OLP, et Yitzhak Rabin, premier ministre israélien. Après 45 ans de guerres entre Israël et ses voisins arabes, et notamment palestiniens, c'est un événement considérable auquel Clinton, l'orga­nisateur de la cérémonie, a voulu donner valeur de symbole : la seule paix possible est la « Pax americana ».

Allemagne - L'écrasement du prolétariat allemand et l'avènement du fascisme (BILAN n°16, mars 1935)

A l'occasion des forts résultats électoraux des partis de l'extrême-droite en France, en Belgique, en Allemagne, en Autriche, ou lors de violentes ratonnades pogromistes de bandes d'extrême-droite plus ou moins manipulées, contre les immigrés et réfugiés dans l'ex-RDA, la propagande de la bour­geoisie « démocratique », partis de gauche et gauchistes en tête, a de nouveau brandi le spectre d'un « danger fasciste ».

Situation internationale : derrière les opérations « humanitaires », les grandes puissances font la guerre.

A travers les reportages « live » des télévisions, la barbarie du monde actuel s'est installée de façon quoti­dienne dans des centaines de millions de foyers. Camps de « purification ethnique » et massacres sans fin dans /'ex-Yougoslavie, au coeur de l'Europe « civilisée », famines meurtrières en Somalie, nou­velle incursion des grandes puissances occidentales au dessus de l'Irak : la guerre, la mort, la terreur, voilà com­ment se présente « l'ordre mondial » du capital en cette fin de millénaire.

Documents de la Gauche communiste - Bilan, 1935

A l'occasion des forts résultats électoraux des partis de l'extrême-droite en France, en Belgique, en Allemagne, en Autriche, ou lors de violentes ratonnades pogromistes de bandes d'extrême-droite plus ou moins manipulées, contre les immigrés et réfugiés dans l'ex-RDA, la propagande de la bour­geoisie « démocratique », partis de gauche et gauchistes en tête, a de nouveau brandi le spectre d'un « danger fasciste ».

Editorial : guerre et mensonges de la « démocratie »

En cette année où la bourgeoisie célèbre à grand renfort de propa­gande médiatique le cinquantenaire de la fin de la seconde guerre mon­diale, les guerres se déchaînent dans le monde, jusqu'aux portes de l'Europe la plus développée, avec le conflit ouvert depuis près de quatre ans dans l'ex-Yougoslavie.

La première et la deuxième internationale devant le problème de la guerre - Bilan n°21, juillet-août 1935

C'est à propos de la guerre des Balkans, à la veille de la 1re guerre mondiale que les révolutionnaires, en particulier Rosa Luxemburg et Lénine, affirment au congrès de Bâle en 1912 la position internationaliste caractéristique de la nou­velle phase historique du capitalisme : « Il n'y a plus de guerres défensives ou offensives ».

L'antifascisme: formule de confusion (Bilan, mai 1934)

L'antifascisme a la peau dure. Alors que les campagnes sur l'extradition de Pinochet battaient encore leur plein, les secteurs "démocratiques" de la bourgeoisie (c'est-à-dire pratiquement tous les secteurs) ont déclenché une nouvelle campagne sur le thème de l'antifascisme, cette fois contre l'accession au gouvernement autrichien du FPO de Georg Haider.

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