Le Marxisme : la theorie de la révolution

Questions d'organisation, II : la lutte de la premiere internationale contre l' « alliance » de bakounine

Nous consacrons la deuxième partie de cet article à la manière dont l'Alliance de Bakounine s'y est pris pour prendre le contrôle de la Première Internationale, l'Association Internationale des Travailleurs (AIT), et la détruire. Nous essaierons de montrer, aussi concrète­ment que possible, les tactiques utili­sées contre le mouvement ouvrier, en nous basant sur l'analyse faite par l'Internationale elle-même. Nous som­mes convaincus que l'identification de ces tactiques de la bourgeoisie et du parasitisme, la capacité à tirer les le­çons du combat contre Bakounine, sont aujourd'hui indispensables pour la dé­fense du milieu révolutionnaire.

Questions d'organisation, I : la première internationale et la lutte contre le sectarisme

Avec la lutte du bolchevisme contre le men­chevisme au début de ce siècle, la confron­tation entre le marxisme et l'anarchisme dans la Première Internationale, l'Association internationale des travailleurs (AIT), constitue probablement l'exemple le plus illustre de la défense des principes or­ganisationnels prolé­tariens dans l'histoire du mouvement ouvrier. Il est essentiel pour les révolution­naires d'aujourd'hui qu'un demi-siècle de contre-révolution stalinienne sépare de l'histoire organisationnelle vivante de leur classe, de se réapproprier les leçons de cette expérience. Ce premier article se concen­trera sur la « préhistoire » de cette bataille afin de mettre en évidence comment Bakounine est arrivé à la conception de prendre le contrôle du mouvement ouvrier au moyen d'une organisation secrète sous son contrôle personnel. Nous montrerons comment cette conception a inévitablement amené à ce que Bakounine soit manipulé par la classe dominante dans le but de détruire l'AIT. Et nous montrerons les raci­nes fon­damentalement anti-prolétariennes des con­ceptions de Bakounine, précisément sur le plan organisationnel. Le second article trai­tera ensuite de la lutte qui a eu lieu dans l'AIT elle-même, et montrera l'op­position radicale, sur la conception du fonc­tionne­ment et du militantisme, qui existe entre le point de vue marxiste prolétarien et le point de vue anarchiste petit-bourgeois et déclas­sé.

FRIEDRICH ENGELS : il y a cent ans disparaissait un « grand forgeron du socialisme »

« Friedrich Engels s'est éteint à Londres le 5 août 1895. Après son ami Karl Marx (mort en 1883), [...] Marx et Engels ont été les premiers à montrer que la classe ou­vrière et ses revendications sont un produit nécessaire du régime économique actuel qui crée et organise inéluctablement le proléta­riat en même temps que la bourgeoisie ; ils ont montré que ce ne sont pas les tentatives bien intentionnées d'hommes au coeur géné­reux qui délivreront l'humanité des maux qui l'accablent aujourd'hui, mais la lutte de classe du prolétariat organisé. Marx et Engels ont été les premiers à expliquer, dans leurs oeuvres scientifiques, que le so­cialisme n'est pas une chimère, mais le but final et le résultat nécessaire du développe­ment des forces productives de la société actuelle. »

Notes sur la question paysanne

Nous voulons montrer dans cet article :

-        que le prolétariat doit considérer d'un oeil différent les différentes couches de la population agricole et s'appuyer sur les ouvriers agricoles et les paysans pauvres

-        que la question paysanne s'est aggravée avec la décadence du capitalisme, ce qui laisse un legs très lourd au prolétariat

-        que toutes les tentatives de "réformes agraires" sont des mystifications bourgeoises; que seule la révolution prolétarienne mondiale est la SEULE et VRAIE solution à la misère croissante dans les campagnes du Tiers-Monde.

L’État dans la période de transition (S. et M., Internationalisme, Mai 1977)

Ce texte ne représente pas la position achevée du CCI sur la question de l'Etat dans la période de transition, mais une position dans le débat interne qu'il a eu sur cette question. Pour avoir la vision du CCI, il faut lire dans son ensemble notre brochure  sur la période de transition, ou encore notre article de la série "Le Communisme n'est pas un bel idéal..." sur cette question.

Classe et État dans la Dictature du Prolétariat

Cette contribution considère l’État de la Période de Transition comme une expression socialiste du Prolétariat et rejette la nécessité de vigilance à l’égard de l’État.

 

CLASSE ET ÉTAT DANS LA DICTATURE DU PROLETARIAT

1. Dans l’enchaînement des diverses phases des modes et formes de production sociale, sitôt la dissolution du communisme simple et grossier des temps primitifs, l’État apparaît à un moment déterminé du développement économique sur un territoire inscrit à l’intérieur de frontières, en lieu et place de la “Gens” consanguine. A la fois, il est l’organisme spécial rendu nécessaire par l’accroissement encore très faible des richesses maternelles, tout autant que de l’insuffisance de cette production incapable de satisfaire les besoins grandissants de la collectivité. A ce titre, il répond aux besoins d’organiser la société, celle-ci divisée en classes antagoniques, et son existence même prouve que les contradictions sociales sont devenues inconciliables. Dès son apparition, l’État s’accompagne de la création d’un corps spécialisé, bande année pour protéger et rendre possible la perpétuation des privilèges de la classe qui s’est appropriée la maîtrise des moyens de production et en contrôle la répartition forcément inégale.

La théorie de la décadence au coeur du matérialisme historique (II)

Dans le précédent numéro de la Revue Internationale (n° 118), nous avons longuement rappelé comment Marx et Engels ont défini les notions d’ascendance et de décadence d’un mode de production à l’aide de nombreux passages puisés dans leurs principaux écrits. Nous avons vu que la théorie de la décadence constitue l’essence même du matérialisme historique dans l’analyse de la succession des modes de production. Dans un prochain article nous rappellerons qu’à ce titre, cette notion s'est retrouvée au centre des programmes politiques des 2e et 3e Internationales ainsi que des gauches marxistes qui s’en sont dégagées et dont les groupes actuels de la Gauche Communiste se revendiquent.

Perspective du communisme (IV) : Comment le prolétariat s'organise pour renverser le capitalisme

Dans le présent article, nous poursuivons cet examen de la perspective du communisme en nous penchant sur un certain nombre d'aspects de la révolution communiste : le mode d'organisation de la classe révolutionnaire et l'orientation des mesures qu'elle est appelée à prendre.

Perspective du communisme (III) : Pourquoi la classe ouvrière est la seule classe révolutionnaire

Cette troisième partie, que nous publions ci-dessous, se donne pour objectif de mettre en évidence que le prolétariat est la seule classe de la société capable de détruire le capitalisme et d'édifier le communisme à l'échelle mondiale.

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