Terrorisme

Procès des attentats du 13 novembre 2015: Aucun tribunal ne fera le procès du vrai coupable: le capitalisme!

Il y a six ans, toute une nuit, Paris est devenu le théâtre d’un massacre d’une horreur indicible. D’abord, une série d’explosions secoue l’entrée du stade de Saint-Denis où se déroule un match de football. Le président de la République d’alors, François Hollande, est évacué en urgence. Trois terroristes fauchent une vie et blessent une dizaine de personnes en se faisant exploser. S’ensuit une seconde série d’attaques, dans les rues de Paris. À l’intérieur du théâtre du Bataclan, où se tenait un concert de rock, les spectateurs sont froidement exécutés à la kalachnikov.

Les prolétaires doivent s'opposer à la république bourgeoise et au capitalisme

Après le meurtre atroce du professeur Samuel Paty et, dix jours plus tard, de trois personnes dans l’église de Nice, la bourgeoisie française a bondi sur l’occasion pour tenter de récupérer ces crimes en appelant les « citoyens » à se mobiliser, comme ce fut le cas le dimanche 18 octobre, pour défendre la Démocratie, la République et ses « valeurs » telles que la « laïcité » et la « liberté d’expression ».

Tensions impérialistes : le terrorisme conduit les ouvriers dans les bras de l’État

Face aux terroristes d’un côté et à l’État capitaliste de l’autre, la position prolétarienne est de rejeter les deux, de se battre pour les intérêts de la classe ouvrière et ses exigences. La classe ouvrière a un besoin profond de s’organiser de manière indépendante, d’organiser sa défense contre la répression de l’État et les provocations terroristes. Mais compte-tenu de l’actuelle faiblesse de la classe ouvrière aujourd’hui, cette nécessité reste en perspective. Il existe une tendance chez de nombreux travailleurs à ne pas voir d’autre alternative que de rechercher la protection de l’État, alors qu’un autre petit nombre de prolétaires défavorisés peuvent être attirés vers l’idéologie putréfiée du djihadisme. Et ces deux tendances compromettent activement le potentiel de la classe ouvrière à prendre conscience d’elle-même et à s’auto-organiser. Ainsi, toute attaque terroriste et toute campagne de “solidarité” parrainée par l’État en réponse à celle-ci doivent être considérées comme des coups contre la conscience de classe et, finalement, comme des coups contre la promesse d’une société fondée sur une véritable solidarité humaine.

Attentat à Manchester : le terrorisme montre la putréfaction du capitalisme

L’attentat à la bombe contre un concert d’Adriana Grande au Manchester Arena, avec un dispositif rempli d’écrous et de boulons devait tuer ou blesser un grand nombre de jeunes. L’État islamique, dans une déclaration, se vante de ce qu’ “un soldat du califat a été capable de déposer un engin explosif au milieu d’un rassemblement d’Infidèles”, car il a revendiqué “la légitimité de terroriser” les descendants des Croisés dans “une salle de concert indécent”, comme une vengeance contre “leurs violations (par les Infidèles) des terres de l’Islam”.

Polémique avec le PCI: Daech, un avatar décomposé de la lutte de libération nationale !

Dans son numéro no 519 (mars-avril-mai 2016), Le Prolétaire, organe de presse du Parti communiste international (PCI) a fait la critique de notre article : “Attentats à Paris, à bas le terrorisme  ! À bas la guerre  ! À bas le capitalisme  !” Le PCI considérant que nous sommes “superficiels” et “impressionnistes”, ironise sur le fait que le “CCI est choqué” par les attentats, d’où le titre de l’article emprunté à la romancière Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements

Exercices “Attentats-Intrusion” dans les écoles: l’État sème la terreur

Ces derniers mois, des scènes incroyables et révoltantes se sont déroulées dans toutes les écoles de France. Tous les élèves (ceux de maternelle également, même si sous la forme “soft” de “jeux” en apparence inoffensifs et anodins) ont dû subir la simulation d’une attaque terroriste. Et le sadisme a dépassé toutes les bornes.

Attentat en Allemagne: barbarie terroriste, terreur d’État

Le 19 décembre dernier, un terroriste fonçait en camion sur une foule déambulant au marché de Noël de Berlin, causant 12 morts et environ 50 blessés. Le conducteur, Anis Amri, un jeune migrant embrigadé par l’État islamique (EI), était abattu quatre jours plus tard par la police milanaise. Ce carnage n’est évidemment pas sans rappeler l’horreur de l’attentat de Nice et confirme le fait que les attaques sanguinaires deviennent une réalité quotidienne et sordide pour les populations des principales puissances capitalistes, comme elles le sont depuis plusieurs années dans de nombreuses autres régions du monde

Attentats en France, Allemagne, États-Unis... le capitalisme porte en lui la terreur comme la nuée porte l’orage

Au cœur même des grandes nations capitalistes, la barbarie vient donc de prendre une ampleur insoutenable. Dans un monde déliquescent, où des pans de plus en plus larges du globe plongent dans le trafic, la guerre et le terrorisme, l’Europe était présentée comme un havre de paix depuis 1945. Il s’agissait donc de protéger au mieux la forteresse, à coups de murs et de barbelés, de la barbarie “étrangère” c’est-à-dire, en réalité, des effets des affrontements meurtriers dans lesquels les armées et les bombes des grandes puissances démocratiques sont particulièrement actives.

Le terrorisme, un instrument de la guerre impérialiste et contre la lutte de classe

Il se peut que les récentes attaques terroristes en France et en Belgique sont une expression des difficultés rencontrées par l’État islamique dans la guerre en Irak et en Syrie, mais les attaques meurtrières soudaines sur la population des pays centraux du capitalisme sont rapidement en train de devenir une réalité quotidienne, tout comme elles le sont depuis plusieurs années en Syrie, en Irak, au Pakistan, en Afghanistan, en Turquie, en Libye, au Nigeria, en Somalie, au Soudan et dans de nombreux autres pays pris dans la zone de guerre aujourd’hui en expansion. En somme, les terroristes ont “rapporté la guerre à la maison”, et même si Daech est en train d’être militairement affaibli dans l’aire de son “Califat”, il existe de nombreux signes montrant que l’influence de ce groupe ou d’autres similaires se répand en Afrique et ailleurs. C’est parce que les conditions qui engendrent le terrorisme moderne continuent de mûrir.

Les attentats et le Parti socialiste: le poison du patriotisme

Le marxisme ne peut se concilier avec le nationalisme, celui-ci serait-il le “plus juste”, “le plus pur” et d’une “facture plus raffinée et civilisée”” (Lénine, Remarques sur la question nationale).

Les vagues d’attentats qui ont frappé la région parisienne en 2015 ont été l’occasion pour la bourgeoisie française et mondiale d’encourager les peurs pour mieux légitimer les guerres impérialistes et présenter l’État et la nation comme les garants de la sécurité de tous, voire comme le nec plus ultra de la solidarité. Après les attentats du 13 novembre, un appel répugnant a ainsi été lancé à l’échelle internationale pour accrocher aux fenêtres le drapeau tricolore et entonner la Marseillaise, ces deux “symboles” entachés du sang des victimes de l’impérialisme français.

Attentats à Paris: à bas le terrorisme! à bas la guerre! à bas le capitalisme!

Une volonté de faire le maximum de morts. Un carnage. Vendredi 13 novembre, Paris et sa banlieue ont été le théâtre macabre d’actes sanguinaires commis par une poignée de terroristes ceinturés d’explosifs et munis d’armes de guerre. Leur cible ? Tous les « pervertis » par « le style de vie occidental » et tout particulièrement la jeunesse.

Attentats à Paris: à qui profite le crime ?

Les attentats sanglants et barbares qui se sont déroulés à Paris le mois dernier ont donné lieu à une indignation massive, à un dégoût et à un rejet généralisés. Tout cela s'est traduit par des rassemblements gigantesques dans toutes les grandes villes de France et dans de nombreuses grandes métropoles du monde. Des millions de personnes, des centaines de milliers de prolétaires ont voulu se retrouver pour exprimer ensemble le refus total de ces actes terroristes barbares. La solidarité avait pris spontanément possession des rues et des places. Mais cette saine et nécessaire réaction s'est immédiatement confrontée aux appels patriotiques à "l'union nationale" et à "l'union sacrée" de la part de la quasi-totalité de la bourgeoisie française.

Courrier de lecteur: à Nairobi, l'impérialisme génère la barbarie

Nous publions ci-dessous l'article d'un de nos sympathisants proches. L'article porte sur l'attaque du centre commercial Westgate de Nairobi au Kenya. Cet article est documenté, marqué par une indignation forte et une révulsion que nous partageons. Son souci d'adopter une démarche historique et d'inscrire les événements tragiques qui se sont déroulés dans un cadre international donne des clés pour une compréhension élargie.

Attentats à Moscou : le Caucase au coeur des enjeux impérialistes

Le 29 mars, entre 6 heures et 7 heures du matin, deux attentats-suicides ont eu lieu coup sur coup dans le métro de Moscou, faisant plus de 30 morts et près d’une trentaine de blessés dont on ne sait combien resteront estropiés ou avec de graves séquelles de tous ordres pour le restant de leur vie.

Débat sur la violence (II) : il est nécessaire de dépasser le faux dilemme : pacifisme social-démocrate ou violence minoritaire

Nous continuons ici le débat sur la violence qui s’est déroulé sur notre site web en espagnol et en français suite à notre article sur les sabotages des voies ferrées de la SNCF

Massacres à Bombay : les tensions entre l'Inde et le Pakistan poussent aux atrocités terroristes

Si les attentats de Bombay ont été effroyablement meurtriers, les massacres que le capitalisme nous réserve lorsqu’il lâche la bonde de son arsenal de destruction planétaire confirme qu’il est un système d’organisation sociale qui n’a plus que l’anéantissement à offrir à l’humanité.

Sabotage des lignes SNCF : des actes stériles instrumentalisés par la bourgeoisie contre la classe ouvrière

Il n'y a aucun doute à avoir, qu'ils soient réellement coupables ou non des actes dont l'État français les accuse, ces "autonomes" n'ont été en réalité que des marionnettes dans les mains de la bourgeoisie. La vraie question est donc pourquoi ? Pourquoi les avoir laissé faire pendant des mois ? Et pourquoi les arrêter en grande pompe aujourd'hui en les traitant comme les pires des criminels ?

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