Chine

Confrontation américano-chinoise : La dynamique du capitalisme en décomposition mène à toujours plus de guerres

Si la guerre en Ukraine retient l’attention des journaux du monde entier, il y a cependant toujours en arrière-fond la confrontation entre les deux puissances majeures d’aujourd’hui, les États-Unis et, face à eux, leur challenger principal, la Chine, qui s’intensifie de manière de plus en plus ouverte et violente.

Chine: la crise économique exacerbe les tensions sociales et politiques

La Chine subit la plus grande crise économique de ses dernières 50 années et ceci dans un contexte de pression économique et militaire intense de la part des États-Unis : « La Chine est prise dans la dynamique mondiale de la crise, son système financier étant menacé par l’éclatement de la bulle immobilière.

Crise sanitaire, stagnation économique, pression impérialiste… La bourgeoisie chinoise dans la tourmente

Alors que de nombreux observateurs affirmaient, il y a deux ans, que la Chine était la grande gagnante de la crise du Covid, les événements récents soulignent qu’elle est au contraire confrontée à la persistance de la pandémie, au ralentissement significatif de la croissance économique, à la bulle de l’immobilier, aux obstacles majeurs entravant le développement de la « nouvelle route de la soie », à une forte pression impérialiste de la part des États-Unis, bref à la perspective de turbulences majeures.

Grèves ouvrières et manifestations populaires en Chine: Les mobilisations citoyennes pour la “démocratie” sont un piège mortel pour la classe ouvrière

La détérioration de la crise sanitaire et le fort ralentissement économique en Chine ont provoqué une explosion du mécontentement populaire, mais aussi l’apparition d’importants mouvements de la classe ouvrière.

Alliance militaire AUKUS: L’exacerbation chaotique des rivalités impérialistes

Après dix-huit mois de négociations secrètes, l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis officialisaient, le 15 septembre, la création d’un pacte militaire du nom d’AUKUS, un dispositif stratégique dans la région Indo-Pacifique permettant aux États-Unis de renforcer leur position face à la Chine.

Inondations, sécheresses, incendies… Le capitalisme conduit l’humanité vers un cataclysme planétaire!

En à peine quelques semaines, partout sur la planète, les catastrophes climatiques se sont enchaînées à un rythme effroyable. Aux États-Unis, au Pakistan, en Espagne ou au Canada, les températures ont avoisiné les 50°C. Dans le Nord de l’Inde, les fortes chaleurs ont causé plusieurs milliers de décès. 800 000 hectares de forêts sibériennes, l’une des régions les plus froides du monde, sont déjà partis en fumée. En Amérique du Nord, la désormais traditionnelle saison des incendies de forêts géants a déjà commencé : plus de 150 000 hectares ont déjà brûlé pour la seule Colombie britannique !

Centrale nucléaire de Taishan: Le capitalisme menace de nous détruire

À nouveau, le spectre de l’accident nucléaire vient frapper les esprits. Après la catastrophe de Tchernobyl et celle de Fukushima, les nombreux incidents nucléaires répertoriés ou passés sous silence, ce qui s’est produit mi-juin dans le sud de la Chine dans un réacteur de nouvelle génération EPR de la centrale de Taishan vient nous rappeler qu’au-delà de l’omerta et des discours rassurants sur la fiabilité des réacteurs de type EPR, un des “fleurons” de la technologie française, le danger des catastrophes reste devant nous.

70e anniversaire de la République populaire de Chine: la bourgeoisie entretient son grand mensonge!

Il y a 70 ans, le 1er octobre 1949, Mao Zedong proclamait la fondation de la République populaire de Chine (RPC) sur la place Tian’anmen à Pékin. Un anniversaire que n’a pas manqué de célébrer l’Etat chinois piloté encore aujourd’hui par le Parti Communiste. Une nouvelle occasion pour la bourgeoisie d’entretenir l’amalgame entre stalinisme et communisme puisque, d’après l’histoire officielle, « l’Etat populaire » serait le fruit d’une « révolution populaire » qui trouverait dans le maoïsme la théorie marxiste adaptée à la Chine.

Manifestations à Hong Kong: Quand l’impérialisme alimente le mythe démocratique

Après une longue période de manifestations en série et les pressions accrues de la rue, la cheffe de l’exécutif hongkongais, véritable bureaucrate et marionnette de Pékin, a fini, le 4 septembre dernier, par céder en retirant le projet de loi très contesté qui portait sur les extraditions (de soi-disant criminels) vers la Chine.

Manifestations massives dans les rues de Hong Kong: les illusions démocratiques sont un piège dangereux pour le prolétariat

Au cours du dernier mois, des centaines de milliers, voire des millions d’habitants ont envahi les rues et les places de Hong  Kong en signe de protestation contre une modification de la loi sur l’extradition, proposée par le gouverneur de Hong Kong, Carrie Lam. L’amendement à cette loi permettrait d’extrader des citoyens de Hong Kong vers la Chine continentale.

La Mer de Chine méridionale, premier maillon d’une série de conflits

"[La Mer de Chine du Sud] renferme non seulement du pétrole et des sources de gaz situées près de pays grands consommateurs d’énergie, mais elle est aussi la deuxième voie de navigation du monde en terme de trafic qui relie l’Asie du Nord Est et le Pacifique occidental à l’Océan Indien et au Moyen Orient, en la traversant.

Les ambitions impérialistes de la Chine dans la continuité de décennies de militarisme

La République Populaire de Chine (RPC) a été fondée sur la base d’une partition entre la République Populaire de Chine et Taiwan – chacun étant soutenu par un bloc (l’URSS et les États-Unis respectivement). L’histoire de la République Populaire a été marquée depuis sa fondation par une série de conflits militaires avec ses voisins.

L'impérialisme en Asie au 21ème siècle

Dans cette deuxième partie de notre étude des conflits impérialistes en Orient, nous nous tournons vers le 21e siècle pour analyser la situation actuelle dans l'ensemble de l'Asie du Sud. Publié d'abord en anglais en 2012, les chapitres qui suivent ne tiennent pas compte des derniers évènements, mais fournissent néanmoins une fondation historique solide à leur compréhension.

La République Populaire de Chine: un nouveau monstre impérialiste et militariste

Durant la Seconde guerre mondiale, alors qu'une alliance des États-Unis, de l’URSS et des deux factions rivales de la bourgeoisie chinoise, le Kuomintang et l’Armée Rouge dirigée par les Maoïstes, se battent contre le Japon, Mao propose ses "bons services" aux États-Unis, vantant ses troupes comme étant des alliées plus déterminées et plus capables (une opinion partagée par plusieurs envoyés américains auprès de l’Armée rouge).

La révolte des Boxer de 1900: un prétexte à l’intervention étrangère

L’écrasement de la révolte Taiping a conduit à une aggravation drastique de la situation des paysans. Un ensemble de problèmes économiques contribuèrent à l’explosion de ce qui est connu comme la révolte des Boxers : l'accroissement du poids des impôts, la détérioration des conditions de vie de millions de paysans et artisans (contraints de rejoindre les villes n'ayant pourtant qu’un très faible développement industriel) , comme conséquence de l’importance croissante de l'importation de marchandise étrangères.

La guerre entre la Chine et le Japon: l’autre grand théâtre de guerre dans la deuxième guerre mondiale

La guerre sino-japonaise: l'opportunisme

"Dans ma déclaration à la presse bourgeoise, je disais que c’est un devoir pour toutes les organisations ouvrières en Chine de participer activement et de combattre sur le front dans la guerre contre le Japon, sans renoncer en aucune manière en quoique ce soit à leur programme et à leur autonomie. Mais c’est du patriotisme social’ - crient les Eiffelistes (le Grupo de Trabajodores Marxistas/ Communismo). C’est une capitulation devant Chiang Kaï Chek !

Le capitalisme en déclin: l’Extrême-Orient devient un champ de bataille

En réexaminant le développement du Japon, de la Chine et de la Corée au 19ème siècle, nous pouvons voir que tous ces pays ont été ouverts au capitalisme par la force. Le capitalisme n’est pas venu de l’intérieur, mais il a été "importé" de l’extérieur. À la différence de beaucoup de pays européens, dans lesquels une classe révolutionnaire bourgeoise avait été capable de briser les chaînes du féodalisme, il n’y pas eu de telles révolutions bourgeoises réalisées par la bourgeoisie locale.

L’avancée de l’impérialisme russe

Les menées expansionnistes de la Russie la conduisent en Asie Centrale et en Extrême Orient. À l’ouest, ses rivalités avec l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne s’aiguisent autour de la Mer Noire, elle s’affronte à l’empire ottoman (dans la guerre de Crimée en 1854-56, elle avait déjà affronté la Grande-Bretagne et la France), en Asie centrale, elle se dispute avec la Grande-Bretagne (L’Angleterre avait mené deux guerres en Afghanistan : en 1839-42 et en 1878-80, pour repousser l’influence russe hors de ce pays).

La révolte des Taiping – la bourgeoisie incapable de faire sa révolution

Sur fond des résultats démoralisants de la guerre de l’opium, d’un ordre social en faillite, de révoltes paysannes contre la famine et le fardeau intolérable des impôts, d’une faillite irréversible de la machine d’État et de la pénétration de compagnies capitalistes étrangères, les paysans aussi bien que d’importantes factions des classes possédantes, qui n’avaient aucune allégeance vis-à-vis d

Chine: une société en décomposition grande ouverte à l’opium et à la guerre

Quand le capitalisme pénètre ces pays, la Chine aussi bien que le Japon sont gouvernés par des dynasties déclinantes. Comme au Japon, le mode local de production en Chine est incapable de concurrencer le capitalisme. La dynastie mandchoue n’est pas capable au niveau commercial, et encore moins au niveau militaire, de résister à la pénétration capitaliste étrangère.

Explosion meurtrière de Tianjin (Chine): apprendre de tout, ne rien oublier !

Nous publions ci-dessous la réaction, traduite de l’espagnol, d’un de nos contacts qui exprime bien l’indignation et la colère que tous les prolétaires et les révolutionnaires doivent ressentir face aux explosions de produits toxiques qui ont récemment entraîné la mort ou intoxiqué des centaines d’ouvriers en Chine (où une autre explosion, le 23 août, dans une usine de produits chimiques, cette fois dans le sud du pays, près de la ville de Zibo, a allongé la liste des victimes : un mort et 9 blessés supplémentaires) et qui constituent bel et bien comme le dit notre sympathisant un assassinat odieux perpétré par le système capitaliste en phase de décomposition.

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