Communist Workers Organisation

Ensemble avec Battaglia Comunista, un membre fondateur du BIPR

Réunions publiques sur la révolution allemande: réponse à la CWO sur la question des fractions de gauche

En novembre 2018, les deux principales organisations de la Gauche Communiste en Grande-Bretagne, le CCI et la Communist Workers Organisation (1), ont organisé des réunions publiques à Londres sur le centenaire de la révolution allemande. Il ressort nettement de ces deux réunions qu’il y a un consensus fondamental sur un certain nombre de points-clés de cette expérience :

Réponse à la CWO sur la guerre dans la phase de décadence du capitalisme (II)

Après avoir examiné cette question de la "baisse tendancielle du taux de pofit"  sur un plan théorique dans la première partie de cet article, nous allons montrer ici en quoi la réalité empirique invalide totalement la théorie de ceux qui font de l’évolution du taux de profit l’alpha et l’oméga de l'explication des crises, des guerres et de la décadence.

Les contradictions fondamentales du capitalisme

Cet article fait partie d'une série dont le but est de rétablir les fondations du marxisme, en particulier sur la question de l'ascendance et de la décadence du système capitaliste, et du rôle joué par la destruction à cause des guerres dans l'évolution de l'économie mondiale pendant la période de décadence, depuis 1914.

Réponse à la CWO : sur la maturation souterraine de la conscience de classe

"Les idées révolutionnaires ne sont la propriété d'aucune organisation, et les problèmes de chaque composante du camp prolétarien sont 1'affaire de tous. Tout en réservant notre droit de critique, nous devons saluer sans réserve tout mouvement, dans les autres organisations, qui nous paraît exprimer une dynamique positive. Les questions soulevées par le congrès de World Révolution sont trop importantes pour rester les affaires privées d'une quelconque organisation, elles sont, et doivent devenir visiblement le problème de tout le milieu prolétarien." (WORKERS'VOICE N° 20).

Les conférences internationales de la Gauche Communiste (1976-1980) - Leçons d'une expérience pour le milieu prolétarien

Il y a 25 ans, en mai 1980, le cycle des conférences internationales de la Gauche communiste, qui avait démarré sur l’initiative du Parti Communiste Internationaliste (PC Int, Battaglia Comunista) quelques années plus tôt, se terminait dans le désordre et la confusion, à la suite d’une motion sur le parti proposée par Battaglia Comunista et la Communist Workers' Organisation. Cette motion avait expressément comme dessein d’exclure le CCI à cause de sa position prétendument "spontanéiste" sur la question de l’organisation. Ces conférences ont été saluées par le CCI en tant qu’avancée positive pour sortir de la dispersion et des malentendus entre groupes qui avaient été la plaie du milieu prolétarien international. Elles représentent encore une expérience valable dont la nouvelle génération de révolutionnaires qui apparaît aujourd’hui peut tirer beaucoup de leçons et il est important pour cette nouvelle génération de se réapproprier les débats qui se sont déroulés dans les conférences et autour de celles-ci. Cependant, nous ne pouvons ignorer les effets négatifs qu’a eus la façon dont elles ont été interrompues. Un rapide coup d’œil sur le piteux état du milieu politique prolétarien aujourd’hui montre que nous subissons toujours les conséquences de cet échec à créer un cadre organisé pour un débat fraternel et une clarification politique parmi les groupes appartenant à la tradition de la Gauche communiste.

Théories des crises et décadence : Notre réponse, II

Boukharine, Raya Dunayeskaya et d'autres critiques de Luxemburg cités par le camarade, disent que Rosa Luxemburg se trompe dans sa recherche des causes externes à la crise du capitalisme. Mais ni le marché mondial ni les économies pré-capitalistes ne sont en rien quelque chose d'extérieur au système, mais le terreau pour son développement et ses affrontements.

Polémique : nous sommes-nous trompés dans les années 1980 ?

La C.W.O et le cours historique, une accumulation de contradictions

Dans le n° 5 de Revolutionary Perspec­tives, organe de la Communist Workers Organisation (CWO), on peut lire un ar­ticle intitulé « Sectes, menson­ges et la perspective perdue du CCI » qui se veut une réponse à celui que nous avons publié dans la Revue Internationale n° 87, « Une politique de regroupement sans boussole » (ce texte étant lui-même une réponse à une lettre de la CWO publiée dans la même Revue).

Réponse à la Communist Workers Organisation - Une politique de regroupement sans boussole

La lettre qui suit a été envoyée au CCI ainsi qu'à d'autres groupes et éléments isolés comme réponse à une polémique publiée dans le journal du CCI en Grande-Bretagne et intitulée « Le CWO victime du parasitisme politique ». Cette polémique estimait que l'arrêt de la publication de Workers Voice, journal de la CWO, son apparent regroupement avec le CBG et son refus d'aider à la défense d'une réunion publique du CCI à Manchester contre des attaques, constituaient des concessions au parasitisme. De telle concessions trouvent une explication dans des conceptions erronées concernant le milieu politique prolétarien et qui se trouvaient déjà dans les bases de la formation de la CWO ainsi que de son regroupement avec Battaglia Comunista pour constituer le « Bureau International Pour le Parti Révolutionnaire » (BIPR).

Quand l’ignorance de l’histoire conduit à la calomnie

Dans le dernier numéro de "Révolution Internationale", nous avons répondu à la première affirmation de la Communist Workers Organisation[1] (CWO) : "Trotsky est passé dans le camp bourgeois en 1935 avec sa politique d’entrisme dans la social-démocratie" avec pour corollaire que "cette position, sur Trotsky, a déjà été défendue dans les années 30 par la Fraction italienne de la gauche communiste"[2].

Trotski est-il passé dans le camp bourgeois dans les années 30 ?

Dans le n° 151 de "World Révolution" (notre organe de presse en Grande-Bretagne) comme dans "RI" n° 209, nous avons publié un article intitulé: "Malgré ses graves erreurs, Trotski n'a pas trahi le prolétariat". Nos arguments étaient les suivants: il est nécessaire de distinguer Trotski du trotskisme. Ce dernier, en tant que courant politique, est passé dans le camp bourgeois par sa participation aux fronts de "résistance" durant la seconde guerre mondiale et par son soutien "critique" à l'impérialisme russe, donc, par voie de conséquence, aux Alliés.

POLEMIQUE : Les révolutionnaires face aux émeutes de la faim

Quelle signification revêtent, pour la classe ouvrière, les “émeutes de la faim”, ces révoltes des populations les plus misérables et marginalisées des pays sous-développés et qui ont vu leur nombre augmenter au cours des dernières années : Algérie (1988); Venezuela, Argentine, Nigeria, Jordanie (1989) ; Côte d’ivoire, Gabon (1990) pour ne citer que les plus Importantes ? Quelle doit être l’attitude de l’avant-garde révolutionnaire à leur égard ?

Décantation du milieu politique prolétarien et oscillations du BIPR

Si on se limite à une vision superficielle de l'état du milieu politique international, on risque sûrement d’être immédiatement déprimé. Les groupes existants se scindent (à Contre-Courant du GCI, le Groupe Leninista Internazionalista de l OCI), dégénèrent (Daad en Gedachte capitule, cède au frontisme démocratique à travers la stratège du front anti-apartheid en Afrique du Sud ; la FECCI met de plus en plus en discussion les bases programmatiques du CCI dont elle est sortie), perdent la boussole (Communisme ou Civilisation se discrédite en proposant défaire sans aucun sérieux "des revues communistes" a qui veut bien l'écouter ; Comunismo, ex-Alptraum, prétend d'un jour à l'autre ne plus être d'accord avec le concept de décadence du capitalisme sur lequel il fondait ses positions), ou, plus simplement, disparaissent (auto-dissolution du groupe Wildcat ; disparition progressive par auto-dissolution dans le néant des nombreux fragments qui avaient survécu à l'explosion de Programma Comunista).

Polémique avec la CWO : comment se réapproprier les apports de la gauche communiste internationale

L'histoire du mouvement ouvrier n'est pas seulement l'histoire des grandes batailles révolutionnaires. Lorsque des millions de prolétaires se lancent "à l'assaut du ciel", elle n'est pas seule­ment deux siècles de résistance permanente, de grèves, de combats inégaux et incessants pour limiter la brutalité de l'oppression du capital.

Quelques réponses du CCI à ‎la CWO


Comme le texte des camarades d'Aberdeen/Edimbourg le montre (voir dans ce numéro), le fait que la CWO ressente le besoin de "s'ouvrir" au monde extérieur (qui implique non seulement discussion avec le CCI, mais aussi la volonté de participer à des conférences internationales, d'ouvrir les pages des publications à des points de vue minoritaires, de faire une analyse de sa propre histoire - cf. RP n°8) est une preuve marquante du fait que, dans cette période, il est impossible pour des révolutionnaires sérieux de se retrancher dans l'isolement et d'éviter la question du regroupement.

Quelques questions au CCI‎


 
Le texte qui suit est une réponse de la "Communist Workers' Organisation" à l'article "Les confusions politiques de la CWO" paru dans La Revue Internationale n°10. Nous le saluons comme une contribution à la discussion internationale parmi les révolutionnaires et, plus spécifiquement, comme l'expression d'un nouvel intérêt de la CWO pour reprendre un dialogue politique avec le CCI, ceci bien que la CWO n'ait pas changé l'évaluation qu'elle fait du CCI : un groupe "contre-révolutionnaire". Nous publions également une réponse aux points spécifiques et aux critiques que la CWO met en avant dans ce texte.

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