Irak

Moyen-Orient: L’escalade de la barbarie militaire

Après l’assassinat ciblé par les États-Unis du stratège militaire iranien de premier plan, Qassem Soleimani, les discussions dans de nombreuses capitales du monde, en particulier en Europe occidentale (qu’elles aient ou non exprimé un soutien explicite à l’action américaine) ont porté sur la nécessité d’éviter une “escalade” des tensions militaires au Moyen-Orient.

Irak: manifestations contre le rouleau-compresseur de la guerre

Dans une région marquée par la guerre impérialiste et les divisions sectaires, les manifestations sociales récentes en Iran, Jordanie et Irak mettent en avant la nécessité pour le prolétariat au niveau mondial de construire une autre perspective : celle de la lutte unie des exploités contre le capital et sa violence brutale. Cet article, écrit par un sympathisant proche du CCI, examine les manifestations massives qui ont balayé l’Irak.

Le nationalisme kurde: un autre pion dans les conflits impérialistes (Partie I)

Afin de comprendre la signification de l’escalade des événements qui ont suivi le referendum de septembre 2017 sur l’indépendance kurde en Irak et les réactions des gouvernements de la région et du monde entier, nous devons revenir sur les développements historiques qui ont eu lieu depuis plus d’un siècle. Cet article est publié en même temps que “La nouvelle Turquie” d’Erdogan : une illustration majeure de la sénilité du capitalisme (en anglais) ; nous vous recommandons de lire les deux articles à la suite.

Irak: l’Etat Islamique est un produit de la décomposition de l’ordre mondial

Début 2014, le CCI écrivait : “Aujourd’hui, le retrait programmé des troupes américaines et de l’OTAN d’Irak et d’Afghanistan laisse une instabilité sans précédent dans ces pays avec le risque qu’elle ne participe à l’aggravation de l’instabilité de toute la région” (“Résolution sur la situation internationale du XXe Congrès du CCI”, point 5). C’est clairement la situation présente...

en Irak, les ordures d'une guerre propre

A l’heure où l’OTAN couvre son aventure meurtrière d’un silence gêné et se fend de discrètes excuses vite recouvertes par mille faits-divers “pour s’être trompée de cible et avoir tué par erreur des familles de civils” en Libye, des révélations sur les crimes de l’armée américaine en Irak donnent une image très précise de ce qu’est une “guerre propre” pour l’ensemble des bourgeoisies du monde.

Le retrait des troupes américaines d'Irak n'est pas la fin du carnage

Le 17 février 2010, le secrétaire à la Défense Robert Gates a approuvé, dans une note adressée au chef du Commandement Central David Petraeus, le nouveau positionnement de la mission américaine en Irak. Il a souligné que « l'Opération Iraqi Freedom », le nom militaire américain pour l'invasion de 2003 et l'occupation de ce pays pendant sept ans, « a pris fin et nos forces opèrent dans le cadre d'une nouvelle mission. »

Irak, Moyen-Orient : l'enfer du chaos capitaliste

Les risques non seulement d'éclatement de l'Irak mais aussi de propagation de la guerre civile dans toute la région comme il y a quinze ans dans l'ex-Yougoslavie sont désormais une menace concrète. Le capitalisme en pleine crise de sénilité n’est plus en mesure de freiner le développement de la barbarie et du chaos. Bien plus, il est en train de masser dans cette région du monde de quoi y anéantir la quasi-totalité de la population.

Trois ans de guerre en Irak : Toujours davantage de chaos et de barbarie

l y a maintenant trois ans que la guerre en Irak a commencé. L’offensive militaire gigantesque dirigée par les Etats-Unis devait participer activement à apporter la sécurité au monde. La croisade américaine contre le terrorisme international, dont l’Irak de Saddam Hussein se devait d’être un bastion, avait été lancée au nom de la paix, du progrès de la civilisation et de la lutte contre la tyrannie et l’obscurantisme. Après trois années de carnages et de tueries, qu’en est-il effectivement aujourd’hui ? Dans quelle situation se trouvent l’Irak et l’ensemble de la région du Moyen-Orient ? Quel avenir nous réserve ce monde en pleine décomposition ?

Golfe persique : le capitalisme, c'est la guerre

Au moment où nous écrivons, les forces armées américaines encerclent et asphyxient l'Irak. De toute évidence, nous allons vers un affrontement meurtrier dont les populations de la région vont faire les frais, victimes des privations, victimes des bombardements, des gaz, de la terreur. Victimes de la guerre. Victimes du capitalisme.

Après la guerre en Irak : Le "nouvel ordre mondial" signifie toujours plus de chaos

 

Les trois semaines de guerre éclair en Irak ont largement confirmé la validité de l'expression selon laquelle, avant même que la première balle soit tirée, "la première victime de la guerre, c'est la vérité". En fait, jamais auparavant une guerre n'a été autant médiatisée, "vendue", surtout à la population américaine, avec toute la technique et la sophistication de l'industrie cinématographique holly­woodienne.

La barbarie de la guerre en Irak : La société bourgeoise telle qu'elle est vraiment

La guerre actuelle en Irak dévoile d'em­blée toute son horreur et sa barbarie. Quinze jours après le début de cette troisième guerre du Golfe, après celle de 1980-88 entre Irak et Iran et celle de 1991 menée par Bush le père, on ne sait pas encore quand et comment elle se terminera. Mais ce qui se dessine nettement c'est qu'elle durera beaucoup plus de temps que l'avait annoncé le pronostic initial de l’administration du fils

L'Irak s'enfonce dans un chaos sanglant

Il y a maintenant deux ans, l’armée américaine pénétrait dans les rues de Bagdad et son président, Georges Bush, poussait un cynique cri de victoire, "Mission accomplie" ! Des lendemains meilleurs nous étaient promis. Le monde devait devenir plus sûr, l’Irak se transformer en une démocratie stable. Aujourd’hui, la réalité est tout autre. Ce pays plonge chaque jour un peu plus dans le chaos et la barbarie.

Propositions du CCI aux groupes révolutionnaires pour une intervention commune face à la guerre

Nous publions ci-dessous deux lettres que nous avons avons fait parvenir aux organisations de la Gauche communiste, leur proposant des modalités pour une intervention commune face à la guerre. Nous publions par la suite les réponses (toutes négatives), et notre position sur ces réponses.

10 ans aprés la guerre du Golfe : Machinations, mensonges, et demi-vérités

Sur Arte, chaîne publique de télévision franco-allemande, un long documentaire a été programmé avec un titre éloquent "Les dessous de la guerre du Golfe". Au moment de la sortie de ce document, des articles ont été publiés dans des hebdomadaires avec des "révélations" concernant la préparation et la réalisation de cette guerre.

Irak et Palestine - Les élections n'annoncent pas la paix, mais encore plus de chaos et de barbarie

L’élection de Mahmoud Abbas, début janvier, à la présidence de l’autorité palestinienne a été saluée par l’ensemble de la bourgeoisie, au niveau international, comme un nouvel espoir, comme une nouvelle chance pour relancer les négociations de paix avec Israël. George Bush a même présenté ces élections "largement libres et honnêtes" comme une "nouvelle preuve que les peuples du Moyen-orient veulent la démocratie". Pour cacher ses velléités guerrières, la classe bourgeoise est prête à n’importe quel mensonge d’un cynisme sans limites. Pour les besoins de sa propagande "pacifiste", le nouveau chef palestinien devient un interlocuteur privilégié car il aurait une politique modérée, alors que ce n’est qu’un vulgaire chef de guerre, fidèle lieutenant des basses œuvres de Arafat, connu aussi sous le nom de guerre de Abou Ammar. Quant à l’enthousiasme de la population pour le scrutin électoral et la démocratie, ce ne sont encore que des mensonges !

Irak - La barbarie sans fin

En Irak, les attentats succèdent aux attentats. La mort fauche les victimes par dizaines. L’armée américaine compte à l'heure actuelle 1276 morts (dont plus de 100 pour le mois dernier) et 9765 blessés. L’assaut sur Fallouja a fait au moins 2000 victimes parmi les rebelles. Aucun bilan n’a été publié concernant les dizaines de milliers d’habitants qui n’avaient pas pu fuir, pris au piège des affrontements. Le bilan de la guerre se situerait au minimum à 15 000 victimes. Une revue médicale anglaise avance un bilan réel d’au moins 100 000 morts !

Irak : Le capitalisme s'enfonce dans la barbarie guerrière

En Irak, un massacre en prépare un autre. Depuis début novembre, 1 200 insurgés de la guérilla irakienne et 51 soldats américains ont été tués, 400 autres blessés, au cours de l'offensive américaine d'envergure sur Fallouja mettant en oeuvre  les chars, les canons et l'aviation. Dans le même temps, attentats et répression aveugles continuent de semer la mort et la désolation dans le pays mis à feu et à sang. Si la guerre en Irak constitue actuellement un concentré de la barbarie guerrière du capitalisme, celle-ci est encore illustrée par tous les conflits qui ensanglantent la planète.

Irak , Moyen-Orient - La barbarie sans fin du capitalisme


Dans une situation de chaos généralisé, de guerre civile permanente, d’attentats terroristes et d’enlèvements quotidiens d’otages de toutes nationalités y compris irakienne, une nouvelle offensive terrestre et aérienne de l’armée américaine a débuté en octobre. Pour la première fois depuis le début de cette guerre en Irak, des soldats irakiens entièrement armés par les Etats-Unis ont participé, directement sous commandement américain à la première phase de cette offensive. En effet comme le révèle le Financial Times : "Il est préférable de confier les opérations militaires aux forces irakiennes afin d’en minimiser les retombées politiques." Celle-ci s’est d’ailleurs traduite le 3 octobre dernier par la chute de Samarra (ville située à 100 km au nord de Bagdad). Pour arriver à ses fins dans cette offensive, des combats acharnés et un quadrillage maison par maison ont dû avoir lieu. On sait pertinemment que des femmes et des enfants sont morts au cours de cet assaut même si aucune statistique fiable ne peut donner un aperçu du massacre. Mais la ville de Samarra n’a été que le premier moment d’une offensive qui s’est développée en direction de Falloujah.

Irak - L’affrontement entre les grandes puissances accélèrent le chaos

La prise d’otages est devenue une pratique guerrière courante, presque journalière. En Tchétchénie, au Moyen-Orient, en Irak, en Afrique, partout où les conflits impérialistes sont ouvertement à l’œuvre, des êtres humains sont pris en otage, décapités, massacrés, tout en étant filmés par les médias aux ordres de la bourgeoisie. Le capitalisme est né dans la boue et le sang, mais si le prolétariat le laisse faire, il nous entraînera dans une marée de souffrance et de destruction.

irak - moyen-orient : L’enfoncement du capitalisme dans la barbarie guerrière

Après l’attentat du 11 septembre 2001 à New York, l’Etat américain a expliqué la nécessité de déclarer la guerre à l’Irak à partir de trois éléments. Le premier fut la menace représentée par "les armes de destruction massive", d’armes de cette nature il n’y en avait évidemment pas. Le deuxième argument était de faire de l’Irak une démocratie à l’image de celle des Etats-Unis, la démocratie bourgeoise en Irak se décline en termes d’anarchie politique et de pays aujourd’hui ingouvernable. Enfin, et plus important encore, l’attaque militaire de l’Irak était rendue absolument nécessaire, afin de pouvoir mener une guerre totale et sans merci contre le terrorisme mondial. Ceci impliquant bien sûr qu’il existait un lien étroit entre le boucher Saddam Hussein et l’organisation Al Quaïda d’Oussama Ben Laden. Depuis ce moment, le monde s’est enfoncé davantage dans un chaos sanglant. Pas une journée ne se passe en Afghanistan, en Irak, au Moyen-Orient, en Afrique (voir l’article sur le Darfour) sans que ne se déroulent de nouveaux massacres. La décapitation filmée y est devenue une arme de guerre, utilisée sans aucune retenue au-delà de toute humanité. Mais bien pire encore, c’est maintenant la population civile, femmes et enfants compris, qui est prise en otage par toutes les cliques impérialistes, faibles ou puissantes, qui se déchirent sans retenue.

IRAK - MOYEN-ORIENT : La barbarie des grandes démocraties capitalistes

Tous les jours, des heurts meurtriers se déroulent dans chaque ville irakienne comme à Kerbala le 19 mai dernier. Des massacres de populations civiles se perpétuent comme dans le village de Makredid où une fête de mariage a été bombardée faisant au moins 40 morts, principalement des femmes et des enfants. Les exécutions sommaires d'otages à l'arme blanche par des groupuscules fanatisés et armés toujours plus nombreux deviennent monnaie courante. Mais ce qui est nouveau dans la situation, c'est l'apparition sur les écrans de télévision du monde entier des tortures infligées aux prisonniers irakiens d'Abou-Ghraib. Il est certain que ces tortures ne doivent pas concerner que cette seule prison, pas plus qu'elles n'auraient seulement commencé qu'au mois de mai de cette année.

IRAK - LE NOUVEAU DESORDRE MONDIAL

Il y a quatorze ans, suite à l'effondrement du bloc de l'Est, George Bush père, avec à sa suite toute la bourgeoisie occidentale, nous promettait un "nouvel ordre mondial" fait de paix et de prospérité. Le moins que l'on puisse dire, et la situation en Irak en constitue certainement l'exemple actuel le plus criant, c'est que c'est bien à un chaos croissant auquel nous assistons depuis lors.

Arrestation de Saddam Hussein : L'hypocrisie des grandes puissances

L'arrestation de l'ancien boucher et président irakien Saddam Hussein a provoqué immédiatement une mobilisation générale des états-majors politiques des principales puissances impérialistes du monde. Toutes ont salué l'événement mais, pour les principales rivales des Etats-Unis, c'était bien à contre cœur puisque, à travers celui-ci, la première puissance mondiale a pu redorer son blason. Et la plupart d'entre elles font une nouvelle fois la preuve de leur veulerie en vouant aux gémonies celui qui, hier encore, était un allié respectable, voire un pion sur lequel on misait particulièrement (comme Chirac) alors qu'il était déjà un boucher et un " dictateur ".

Le capitalisme c’est le chaos mondial et la barbarie

La bourgeoisie ne manque pas d’air. A l’heure où les principales puissances sont sur le point de déchaîner au Moyen-Orient une tuerie plus meurtrière que toutes celles qui ont ensanglanté la planète depuis la seconde guerre mondiale, elle ose nous jouer, à grands renforts médiatiques, la répugnante comédie de la "paix" et du "désarmement". La fameuse "Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe", ce ramassis de salopards regroupant 34 Etats aujourd’hui sur le pied de guerre, qui vient de se tenir à Paris, est un summum du cynisme et de l’hypocrisie de la classe dominante.

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