Etats-Unis

Grèves et manifestations aux États-Unis, en Espagne, en Grèce, en France… Comment développer et unir nos luttes?

« Nous devons dire que trop, c’est trop ! Pas seulement nous, mais l’ensemble de la classe ouvrière de ce pays doit dire, à un moment donné, que trop, c’est trop ! » (Littlejohn, chef de maintenance dans les métiers spécialisés à l’usine d’emboutissage Ford de Buffalo aux États-Unis).

L’impérialisme américain, acteur majeur du chaos capitaliste

Alors que les troupes russes se ruaient sur l’Ukraine, le président Biden, dans son allocution du 24 février, affirmait que « Poutine a commis une attaque contre les principes mêmes qui protègent la paix mondiale ». Le monde serait ainsi confronté à la fatalité d’une nouvelle tragédie guerrière due à la folie d’un seul homme. Cette propagande, présentant l’Ukraine et les « occidentaux » comme des victimes n’œuvrant que pour la « paix » face à la barbarie du seul ogre de Russie, est un mensonge.

Fusillade d’Uvalde: Une nouvelle illustration de l’agonie barbare de la société capitaliste!

Six jours après l’attentat raciste de Buffalo, l’horreur s’est à nouveau abattue aux États-Unis, cette fois sur une école primaire, celle d’Uvalde au Texas, lors d’une tuerie qui a emporté la vie de 19 enfants et deux de leurs enseignants. Ce massacre sans mobile visant des petits gamins sans défense ne peut que glacer le sang. On n’ose imaginer la dévastation des familles et les traumatismes que devront porter, toute leur vie durant, les survivants.

En dépit des patrons, du Covid et des syndicats, la lutte de classes n’a pas disparu!

Le CCI a publié un article sur les signes récents d’un renouveau de la combativité ouvrière dans plusieurs pays : « Luttes aux États-Unis, en Iran, en Italie, en Corée… Ni la pandémie ni la crise économique n’ont brisé la combativité du prolétariat ! »Les luttes aux États-Unis sont particulièrement importantes, et cette contribution d’un proc

Luttes aux États-Unis, en Iran, en Italie, en Corée… Ni la pandémie ni la crise économique n’ont brisé la combativité du prolétariat!

Aujourd’hui, une série de grèves aux États-Unis, portée par des ouvriers excédés, secoue de grandes parties du pays. Ce mouvement baptisé « striketober » (contraction de « strike » et « october ») mobilise des milliers de salariés qui dénoncent des conditions de travail insupportables, la fatigue tant physique que psychologique, l’augmentation outrancière des profits réalisés par les employeurs de groupes industriels comme Kellog’s, John Deere, PepsiCo ou dans le secteur de la santé et des cliniques privées, comme à New York, par exemple.

Alliance militaire AUKUS: L’exacerbation chaotique des rivalités impérialistes

Après dix-huit mois de négociations secrètes, l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis officialisaient, le 15 septembre, la création d’un pacte militaire du nom d’AUKUS, un dispositif stratégique dans la région Indo-Pacifique permettant aux États-Unis de renforcer leur position face à la Chine.

Les États-Unis et le capitalisme mondial engagés sur une voie sans issue

L’administration Trump avait déjà provoqué une série de fiascos aussi humiliants que mortifères pour la bourgeoisie américaine (notamment en aggravant d’une manière dramatique la pandémie de Covid en 2020) mais il y avait toujours l’espoir, parmi les fractions les plus éclairées de la classe dirigeante américaine, que le fait d’avoir un narcissique incompétent au pouvoir n’était qu’un cauchemar passager, dont elles se réveilleraient bientôt.

Hordes trumpistes et “gilets jaunes”: Un amalgame pour criminaliser toute révolte contre la misère !

En France, dès les premières minutes de l’invasion du Capitole aux États-Unis par les nervis trumpistes, un mensonge éhonté s’est répandu dans les médias et sur les réseaux sociaux. Ces insurgés néo-fascistes ne seraient que la version américaine des “gilets jaunes” : “Le danger pour la démocratie, c’est tous ceux qui encouragent les séditieux et la violence.

Assaut du Capitole à Washington: Les États-Unis au cœur de la décomposition mondiale du capitalisme

C’est ainsi que les résultats sont contestés dans les républiques bananières”. Cette déclaration faisait suite à l’intrusion au sein du Capitole de plusieurs centaines de partisans de Donald Trump venus interrompre la certification de la victoire de Joe Biden le 6 janvier. On aurait pu penser qu’un jugement aussi sévère sur la situation politique aux États-Unis émanerait d’un individu viscéralement hostile à ce pays, ou bien d’un “gauchiste” américain. Rien de tout cela : c’est l’ex-Président George W. Bush, qui plus est membre du même parti que Trump, qui en a été l’auteur.

Le battage médiatique au service du poison démocratique

Les États-Unis, le pays le plus puissant de la planète, sont devenus la vitrine de la décomposition progressive de l’ordre mondial capitaliste. La campagne électorale a jeté une lumière crue sur un pays déchiré par des divisions raciales, par des conflits de plus en plus brutaux au sein de la classe dominante, par une incapacité choquante à faire face à la pandémie de Covid-19 qui a fait près d’un quart de million de morts dans le pays, par l’impact dévastateur de la crise économique et écologique, par la propagation d’idéologies irrationnelles et apocalyptiques.

Trump ou Biden: le faux choix de la “démocratie” capitaliste

Le capitalisme, le système de production qui domine la planète et tous les pays qui s’y trouvent, est en train de sombrer dans un état avancé de décomposition. Un siècle de déclin lui fait atteindre les dernières marches, menaçant la survie de l’humanité, dans une spirale de guerres insensées, de dépression économique, de désastres écologiques et de pandémies dévastatrices.

La réponse au racisme n’est pas l’antiracisme bourgeois, mais la lutte de classe internationale

L’assassinat de sang froid de George Floyd par la police a provoqué l’indignation dans toute l’Amérique et dans le monde entier. Tout le monde sait qu'il sagit du dernier d’une longue série de meurtres de policiers dont les principales victimes sont des Noirs et des immigrés. Non seulement aux États-Unis, mais aussi au Royaume-Uni, en France et dans d’autres États “démocratiques”. Aux États-Unis, en mars, la police a abattu Breonna Taylor dans sa propre maison. En France, Adama Traoré a été asphyxié lors de son interpellation en 2016. En Grande-Bretagne, en 2017, Darren Cumberbatch a été battu à mort par la police. Ce n’est que la partie visible de l’iceberg...

Les États-Unis et la question russe

Une des particularités des élections présidentielles américaines de 2016 a été (comme dans les "républiques bananières" proverbiales) qu’aucun des deux candidats n’acceptait sa défaite. Trump l’avait déjà annoncé avant le jour de l’élection, mais sans dire ce qu’il ferait dans le cas d’une défaite.

La crise politique de la bourgeoisie américaine

Aujourd’hui, il y a dans le bureau ovale un président qui voudrait gérer le pays comme une simple entreprise capitaliste et qui semble n’avoir aucune compréhension de choses comme l’État et l’habileté politique ou la diplomatie. C’est en soi un signe clair de la crise politique dans un pays comme les États-Unis.

Trump et la guerre commerciale globale qui s’intensifie

En réaction à l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, les médias du reste du monde et les porte-paroles du "libéralisme" en Amérique même ont donné une image sinistre d’une planète bientôt plongée par Trump dans les affres d’une catastrophe protectionniste telle que celle qui s’était déjà produite après 1929.

L'élection de Trump et le délitement de l'ordre capitaliste mondial

Que peut attendre le monde de la nouvelle administration Trump aux États-Unis? Au lieu de participer à cette tentative de voir dans une boule de cristal ce que sera la politique de l'État américain dans un avenir proche, nous essaierons ici tout d'abord d'analyser pourquoi Trump a été élu président alors que les élites politiques traditionnelles établies n'en voulaient pas.

Trump ou Clinton : un mauvais choix pour la bourgeoisie et le prolétariat

Nous publions ci-dessous la traduction d'une contribution d'un contact proche du CCI aux États-Unis. Réalisé et posté sur notre site en langue anglaise avant la victoire de Trump, cet article présente un intérêt pour poursuivre la réflexion sur les élections américaines. L'article se penche sur les difficultés actuelles de la bourgeoisie américaine, révélées par la candidature de Trump et la montée du populisme. Bien qu’il ait été écrit avant le scandale concernant l’attitude insultante de Trump à l’égard des femmes, cet épisode confirme un point central de l’analyse de l’article : l’existence d’une tentative concertée au sein des fractions les plus sérieuses de la classe dirigeante, malgré les divisions du parti, d’empêcher Trump d’accéder à la Maison Blanche.

Scandale sanitaire à Flint (Michigan): le capitalisme est un poison

L’eau est vitale à la vie, à l’humanité. Les deux-tiers de la planète sont recouverts par l’eau. Et pourtant… l’eau potable devient une denrée rare, précieuse, y compris dans les zones urbaines les plus développées. Vivre ou survivre en buvant un simple verre d’eau n’est plus chose aisée ! Et là, point de sécheresse ou désertification climatique comme dans beaucoup de zones arides africaines ou australiennes. Non, seules les pollutions industrielles ou agricoles sont en cause.

Une contribution sur les événements de Ferguson, Etats-Unis (débat sur le forum du CCI)

La contribution, dont nous publions ci-dessous de larges extraits, a été postée sur notre forum de discussion (en langue anglaise), suite aux protestations et aux troubles qui ont éclaté après l’assassinat de Michaël Brown à Ferguson (Missouri) au début du mois d’août.

Réélection du président Obama: la bourgeoisie se prépare à renforcer l’austérité

L’élection présidentielle de 2012 s’est conclue par un résultat positif pour les fractions les plus conséquentes de la bourgeoisie américaine. En battant son rival républicain, Mitt Romney, le président Obama a offert au Parti démocrate de diriger l’Etat quatre années supplémentaires.

Mouvement 'Occupy' : les illusions sur la 'Démocratie' entravent la réponse aux attaques du capitalisme

Nous publions ci-dessous la traduction d’un article d’Internationalism USA, organe de presse du CCI aux Etats-Unis et également disponible dans sa version originale sur notre site en anglais à cette adresse https://en.internationalism.org/internationalismusa/201112/4629/occupy-m... depuis le 19 décembre.

L'occupation de Wall Street par les manifestants : c'est le système capitaliste lui-même qui est l'ennemi

Les lecteurs ont sans doute suivi les événements autour du mouvement Occupation de Wall Street (OWS). Depuis la mi-septembre, des milliers de manifestants occupent Zuccotti Park à Manhattan, à quelques blocs de Wall Street. Les manifestations se sont maintenant étendues à des centaines de villes à travers l’Amérique du Nord. Des dizaines de milliers de personnes ont pris part à des occupations, à des manifestations et à des assemblées générales qui ont montré une capacité d’auto-organisation et de participation directe à des activités politiques jamais vues aux Etats-Unis depuis de nombreuses décennies.

L’occupation de Wall Street par les manifestants : c’est le système capitaliste lui-même qui est l’ennemi

Les lecteurs ont sans doute suivi les événements autour du mouvement Occupation de Wall Street (OWS). Depuis la mi-septembre, des milliers de manifestants occupent Zuccotti Park à Manhattan, à quelques blocs de Wall Street. Les manifestations se sont maintenant étendues à des centaines de villes à travers l’Amérique du Nord. Des dizaines de milliers de personnes ont pris part à des occupations, à des manifestations et à des assemblées générales qui ont montré une capacité d’auto-organisation et de participation directe à des activités politiques jamais vues aux Etats-Unis depuis de nombreuses décennies. Les exploités et la population en colère ont fait entendre leur voix, montré leur indignation contre les maux du capitalisme.

La crise économique déchaîne sa colère sur la classe ouvrière

A l’heure où, en Europe, tous les médias affirment que la principale cause à la crise de l’Euro est la faiblesse de sa banque centrale, la BCE, que celle-ci devrait copier son homologue américain, la Fed, et émettre elle-même sans limite sa propre monnaie, cet article de nos camarades vivant aux Etats-Unis démontre qu’en réalité, de l’autre côté de l’Atlantique, la même crise économique et la même impuissance de la bourgeoisie à trouver une réelle solution à cette crise, font rage.

Comment intervenir dans la lutte de classe ?

Nous publions ici une discussion entre les camarades qui se sont impliqués dans l’intervention vis-à-vis des ouvriers en grève de Verizon aux Etats-Unis, certains étant militants du CCI, d’autres des sympathisants. Ils ont travaillé en étroite collaboration dès le début, de l’échange d’idées sur les axes dans l'écriture du tract qui allait être distribué, jusqu’à la diffusion du tract et aux discussions avec les ouvriers en grève, en passant par la réflexion après l’intervention que nous publions ici.

Solidarité avec les travailleurs en lutte de Verizon (Etats-Unis) !

Nous publions ci-dessous la traduction d'un article réalisé par Internationalism, organe de presse du CCI aux Etats-Unis. Depuis l'écriture de ce texte, les syndicats et les patrons de Verizon, un des plus importants opérateurs de téléphonie des Etats-Unis, ont décidé de rouvrir les négociations et la grève a pris fin (peu avant la période de deux semaines après laquelle les travailleurs avaient droit à une indemnité de grève !). Cet article a été distribué sur les piquets de grève par nos camarades aux Etats-Unis, qui ont eu de nombreuses discussions avec eux.

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