L'économie

Les conditions de la révolution crise de surproduction, capitalisme d'état et économie de guerre

(EXTRAIT DU RAPPORT SUR LA  SITUATION INTERNATIONALE, 5ème  Congrès  de RI)

La compréhension de la critique de la "théorie des maillons faibles" ne doit pas nous faire oublier ce qu'ont fait les ouvriers polonais. En effet, cette lutte a montré au prolétariat international  ce qu'était un mouvement de masse, a posé la question de l'internationalisation même si elle ne pouvait y répondre, et donc du contenu révolutionnaire de la lutte ouvrière à notre époque qui ne peut être indépendant de l'internationalisation.

La crise en Russie et dans les pays de l'Est

 


 

A soixante années de l'éclatement de la Révolution russe qui fit tressaillir le monde au point que la bourgeoisie mondiale vit vaciller sa domination séculaire, les défilés d'ouvriers en armes sur la place Rouge se sont transformés en parades insolentes de troupes marchant au pas cadencés sous le regard satisfait de leurs maîtres. La bourgeoisie russe peut contempler d'un oeil tranquille son armement de mort, auprès duquel celui utilisé pendant les deux carnages impérialistes fait maintenant figure de jouet inoffensif. Elle peut baptiser des mots d'octobre" et de "communisme" son arsenal infernal et embellir de citations de Lénine sa hideuse domination de classe, pour conjurer le spectre du communisme. Jamais à soixante ans d'Octobre 1917, la puissance de la classe dominante russe n'a semblé si assurée à l'ombre de ses chars dernier cri et de ses missiles ultra perfectionnés.

Quelques réponses du CCI à ‎la CWO


Comme le texte des camarades d'Aberdeen/Edimbourg le montre (voir dans ce numéro), le fait que la CWO ressente le besoin de "s'ouvrir" au monde extérieur (qui implique non seulement discussion avec le CCI, mais aussi la volonté de participer à des conférences internationales, d'ouvrir les pages des publications à des points de vue minoritaires, de faire une analyse de sa propre histoire - cf. RP n°8) est une preuve marquante du fait que, dans cette période, il est impossible pour des révolutionnaires sérieux de se retrancher dans l'isolement et d'éviter la question du regroupement.

La bourgeoisie face à la crise (2ème partie) - Centralisation du capital et des classes moyennes

La crise accélère la tendance vers une centralisation du capital aux dépens des secteurs les plus faibles du capital, ainsi que de Ta petite-bourgeoisie et des petits paysans. La part de la plus-value globale qui est à présent appropriée par ces éléments sera de plus en plus appropriée par le grand capital, qu’il se présente sous sa forme monopolistique ou d’État. L’exemple le plus flagrant de l’accélération de ce processus a été l’attaque récemment menée par les compagnies pétrolières contre les entreprises de raffinerie et de distribution indépendantes.

Surproduction et inflation

Cet article ne prétend pas traiter à fond des causes de la crise qui touche aujourd'hui l'ensemble de l'économie capitaliste[1]. Il se propose seulement de tenter d'éclairer sous l'angle de la pensée révolutionnaire quelques-unes des manifestations de celle-ci et principalement celle qui aujourd'hui touche le plus directement les travailleurs : L'INFLATION.

Crise du pétrole et récession

Au moment où nous sortons le n°6 de R.I., un vent de panique s’est mis à souffler sur le monde entier : depuis quelques jours, il n’est plus question que de la "crise du pétrole" et de ses effets désastreux sur l’économie mondiale. Les milieux officiels n’hésitent pas à parler de "croissance zér0 tt et de doublement du chômage pour 1974.

La crise - (allons-nous vers un nouveau 29 ?) - (II)

Mais une question se peso :
Pourquoi ce changement entre les deux périodes ?
Pourquoi est-il devenu pratiquement impossible dans la nouvelle période de trouver de nouveaux marchés ?

Niant l’évidence, la plupart des économistes actuels considèrent, à la suite de Jean-Baptiste Say, que la production crée son propre marché, à la suite de quoi ils se trouvent bien en peine d’expliquer, les crises de surproduction : mais on ne saurait demander aux apologistes apointés du capital de concevoir les conditions de la mort de la société qui les fait vivre.

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