La lutte Proletarienne

A PROPOS DES «GROUPES OUVRIERS» (II)

La première partie de cet article (RI n°39) était constituée d'un document émanant du "groupe ouvrier autonome de Clermont-Fd. intitulé "plateforme minimum pour l'autonomie ouvrière" et du début d’une critique de ce texte. Celle-ci portait sur un certain nombre de formulations erronées ou ambiguës concernant la nature présente des syndicats et des partis de gauche. En effet, si le texte est particulièrement clair sur la nature bourgeoise de ces organismes, il introduit une confusion en les considérant comme "réformistes".

LES COMMISSIONS OUVRIERES : UNE ILLUSION CONTRE REVOLUTIONNAIRE

Toute organisation ouvrière de caractère permanent doit être analysée à partir des objectifs qu’elle poursuit. Dans le cas des commissions ouvrières, il existe une véritable résistance de la part des militants dits de "gauche" ou d’"avant-garde" à accepter l’idée que celles -ci soient orientées par une politique définie. Il existe toute une tendance qui voit dans les commissions ouvrières l’embryon de la future organisation de la classe sans autre objectif, dans le présent, que la "lutte contre l’exploitation".

La grève des petits commerçants et le prolétariat

Lorsque face à la taxation, les petits commerçants ont fermé boutique, toute la "gauche" et l’"extrême gauche" ont brandi le drapeau de l‘alliance de toutes les "couches populaires" contre le capital. Soutien critique, soutien tactique, soutien conditionnel : chacun se démarque des affreux "opportunistes" d’à coté. Mais tous, sans exception, préconisent, l ‘union des couches inférieures du commerce avec le prolétariat.

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