La lutte Proletarienne

Débat interne : les glissements centristes vers le conseillisme

Dans le précédent numéro de la Revue  Internationale est paru  un  article de  discussion signé JA  et intitulé "Le CCI et la politique du moindre mal", exprimant les positions  d'un certain nombre de  cama­rades qui se sont récemment constitués en "tendance". Faute de temps (1'article nous étant parvenu quel­ques jours seulement avant la publication de la Revue), nous n'avions pas  apporté de réponse à cet arti­cle lors de sa parution : nous nous proposons donc de le faire dans  le présent numéro.

Pour comprendre la lutte de classe : la méthode marxiste et non l'empirisme

Depuis plus d'un an et demi, le prolétariat mondial - et notamment celui d'Europe occidentale - a repris le chemin des affrontements de classe qu'il avait momentanément abandonné en 1981 lors de la dé­faite concrétisée par l'état de guerre en Pologne. Cette reprise est maintenant reconnue par la plupart des groupes politiques du milieu révolutionnaire, mais cette reconnaissance a souvent été tardive.

Polémique avec le BIPR : TACHES DES REVOLUTIONNAIRES DANS LES PAYS DE LA PERIPHERIE

Battaglia Comunista a publié dans le n° 9 de sa revue théorique Prometeo un "Projet de thèses sur la tactique communiste dans les pays périphériques", qui devrait bientôt paraître dans les versions anglaise et française de la Revue communiste, organe du Bureau International pour le Parti Révolution­naire  (BIPR), dans  le but de  les faire adopter par  celui-ci.

Milieu politique prolétarien : «Emancipacion Obrera» à la dérive

Les convulsions qui secouent actuellement le monde, manifestations de l'entrée du capi­talisme dans une phase de décomposition, imposent aux organisations du milieu politique prolétarien une décantation politique plus rigoureuse. La confrontation de leurs prises de position devrait contribuer a cette décantation, permettant une intervention qui soit un facteur de clarification et non de plus grande confusion pour l'ensemble de la classe ouvrière. Malheureusement, il n'en est rien.

Grève aux usines SEAT en Espagne : Notre intervention face au sabotage de la lutte par les syndicats

Nous publions ici un bilan de notre intervention dans la lutte des travailleurs de SEAT contre les licenciements. Cette intervention a eu comme axe principal celui de soutenir le début d’une lutte ouvrière authentique et de dénoncer le sabotage syndical de cette manifestation de combativité et de solidarité ouvrières.

Emeutes sociales : Argentine 2001, France 2005, ... Seule la lutte de classe du prolétariat est porteuse d'avenir

A l'occasion du deuxième anniversaire des émeutes survenues dans la banlieue parisienne, en France en 2005, nous remettons cet article à la une, paru début 2006 dans notre Revue Internationale n° 124.

Rapport sur la lutte de classe 2003

L'évolution de la lutte de classe dans le contexte des attaques généralisées et de la décomposition avancée du capitalisme

Nous publions ci-après le rapport sur la lutte de classe présenté et ratifié lors de la réunion, à l'automne 2003, de l'organe central du CCI . Confirmant les analyses de l'organisation sur la persistance du cours aux affrontements de classe (ouvert par la reprise internationale de la lutte de classe en 1968) malgré la gravité du recul subi par le prolétariat au niveau de sa conscience depuis l'effondrement du bloc de l'est, ce rapport avait comme tâche particulière d'évaluer l'impact actuel et à long terme de l'aggravation de la crise économique et des attaques capitalistes sur la classe ouvrière. Ainsi, il analyse que "Les mobilisations à grande échelle du printemps 2003 en France et en Autriche représentent un tournant dans la lutte de classe depuis 1989. Elles sont un premier pas significatif dans la récupération de la combativité ouvrière après la plus longue période de reflux depuis 1968."


 

L'avenir, c'est la lutte de classe

Alors que les campagnes idéologiques de la bourgeoisie martelées depuis seize ans continuent à asséner le mensonge que la classe ouvrière est une classe moribonde, que sa lutte appartient à un passé révolu, la réalité se charge de montrer que le prolétariat est bien vivant et qu'il n'a pas d'autre choix que de développer son combat partout dans le monde.

El Salvador, Espagne, Pologne : Face a la menace proletarienne , la bourgeoisie se prepare

Espagne, Pologne, El Salvador, c'est en des lieux bien éloignés et différents que se sont manifestés dernièrement les soubresauts d'une société en crise mortelle. mais, si ces pays appartiennent à des mondes très dissemblables, l'occident développé pour le premier, le bloc de l'Est pour le second, le tiers monde pour le troisième, si les circonstances immédiates des évènements qui les ont placés au devant de l'actualité n'ont rien à voir les unes avec les autres, il n'en demeure pas moins que c'est une même logique qui traverse ces évènements et qui exprime l'unité fondamentale de destinée de la société humaine aujourd'hui.

A la lumière des évènements en Pologne, le rôle des révolutionnaires

Dans un monde aux sinistres perspectives, menacé de famines et de guerre, les grèves de masse des ouvriers polonais jettent un éclat lumineux d'espoir.

Comparé à la période effervescente de la fin des années 60 et du début des années 70, époque où le réveil international de la lutte de classe avait tiré des poubelles l'idée de la révolution, le reste des années 70 a semblé sinistre et troublant.  Au moins dans les pays capitalistes majeurs, la lutte de classe est entrée dans une phase de retrait; et, alors que l'économie mondiale se désintégrait visiblement, parmi toutes les classes montait la prise de conscience que la seule lumière au bout du tunnel du capitalisme était le feu sinistre des bombes thermonucléaires.

La dimension internationale des luttes ouvrières en Pologne

1)  Dans la Revue Internationale du CCI n°20, nous définissions les années 80 dans lesquelles nous allions entrer comme "les années de vérité", celles où allait se décider pour une bonne part l'alternative historique ouverte par la crise aiguë du capitalisme : guerre mondiale ou révolution prolétarienne.

Grèves à Heathrow : notre seul moyen de défense est notre solidarité de classe

Les médias – la voix de l’État et de la classe dominante – se sont furieusement déchaînés contre les grévistes de Heathrow. Comment ces ouvriers ont-ils osé faire passer leur solidarité de classe avant les profits de l’entreprise ? Ne savent-ils pas que des choses comme la solidarité ouvrière et la lutte de classe sont dépassées ? Tout cela est passé de mode depuis les années 70, n’est-ce pas ? Selon un responsable d’un concurrent de British Airways, cité par le Sunday Times du 13 août, « par beaucoup d’aspects, l’aviation reste la dernière industrie non restructurée… Elle ressemble aux docks, aux mines et à l’industrie automobile des années 70 ». Pourquoi ces ouvriers du Jurassique ne savent-ils pas que le principe de la société actuelle est « chacun pour soi », et pas « prolétaires de tous les pays, unissez-vous » ?

KARSTADT, OPEL, WOLKSWAGEN :karstadt, opel, wolkswagen : la necessite de la solidarite ouvriere contre la logique du capitalisme

Quel est le moyen de lutte le plus efficace quand son "propre" travail ou "son" usine ne sont plus considérés comme rentables ? L’arme de la grève ne perd-elle pas de son efficacité quand, de toutes façons, le capitaliste a l'intention de fermer l’usine ou quand des entreprises entières sont au bord de la faillite ? Aujourd'hui, ces questions se posent tout à fait concrètement, pas seulement chez Opel, Karstadt ou Volkswagen, mais partout où il faut "sauver" ou fermer des usines et des compagnies à cause de la crise économique du capitalisme. Et de nos jours, ça se produit partout. Pas seulement en Allemagne, mais en Amérique et aussi en Chine. Pas seulement dans l’industrie, mais aussi dans les hôpitaux ou les services publics.

Face à la misère et la barbarie, une seule réponse : la lutte internationale du prolétariat

La dynamique catastrophique dans la­quelle s'enfonce le capitalisme mondial, et dans la­quelle il entraîne toute l'hu­manité, vient en­core de connaître une accélération depuis le début de l'année 1998. L'impasse historique du capita­lisme s'est manifestée avec force sur tous les plans : multiplication des con­flits inter-impérialistes, crise économi­que et sur le plan social un appauvris­sement et une misère qui se généralisent à des milliards d'êtres humains.

1848 - Le manifeste communiste : une boussole indispensable pour l'avenir de l'humanité

Le Manifeste communiste a été écrit à un moment décisif dans l'histoire de la lutte de classe : la période où la classe représentant le projet communiste, le prolétariat, commençait à se constituer elle-même comme une classe indépendante dans la société.

Chômage: la bourgeoisie prend les devants face à la montée de la colère ouvrière

A plusieurs reprises, au cours de l'hiver, on a assisté dans les deux plus grands pays d'Europe occidentale à des mobilisations autour de la question du chômage. En France, c'est sur plusieurs mois que se sont succédées des manifestations de rue dans les principales villes du pays ainsi que des occupations de lieux publics (notamment les organismes chargés de verser les indemnités au chômeurs). En Allemagne, on a eu droit le 5 février à une série de manifestations dans tout le pays appelées par les organisatons de chômeurs et les syndicats.

Rapport sur la lutte de classe : L'évolution de la lutte de classe dans le contexte des attaques généralisées

Nous publions ci-après le rapport sur la lutte de classe présenté et ratifié lors de la réunion, à l'automne 2003, de l'Organe central du CCI (1). Confirmant les analyses de l'organisation sur la persistance du cours aux affrontements de classe (ouvert par la reprise internationale de la lutte de classe en 1968) malgré la gravité du recul subi par le prolétariat au niveau de sa conscience depuis l'effondrement du bloc de l'est, ce rapport avait comme tâche particulière d'évaluer l'impact actuel et à long terme de l'aggravation de la crise économique et des attaques capitalistes sur la classe ouvrière.

Révoltes populaires en Argentine : seule l'affirmation du prolétariat sur son terrain peut faire reculer la bourgeoisie

Les événements qui se sont déroulés en Argentine de décembre 2001 à février 2002 ont suscité un grand intérêt chez les éléments politisés du monde entier. Des discussions et des réflexions ont eu lieu parmi les ouvriers combatifs sur leur lieu de travail. Certains groupes trotskistes ont parlé de "début de la révolution".

Pologne 1980 : Des leçons toujours valables pour le combat du prolétariat mondial

Il y a vingt ans, en août 1980 en Pologne, s'est produit le mouvement le plus important de la lutte du prolétariat mondial depuis la fin de la vague révolutionnaire qui avait surgi de la première guerre mondiale et s'était poursuivie au début des années 1920. Dans des circonstances comme celles d'aujourd'hui où l'idéologie dominante rejette l'idée même que la classe ouvrière ait une existence réelle, a fortiori qu'elle pourrait agir comme une force capable de défendre ses intérêts, il est essentiel pour les organisations révolutionnaires de

Contre les attaques et les manoeuvres de division des syndicats - Refusons la dispersion de nos luttes !

L'année 2005 aura commencé sous le signe d'une reprise des appels à la mobilisation de la part des syndicats en France comme le pays n'en avait plus connu depuis juin 2003. Coup sur coup, étaient organisées trois "journées d'actions" : le 18 janvier à la Poste, le 19 à la SNCF, le 20 dans l'ensemble du secteur public. Et six confédérations syndicales sur sept appellent le public et le privé à manifester conjointement le 5 février "pour la défense des 35 heures". A quoi correspond ce "réveil" syndical qui contraste avec la passivité extrême des syndicats depuis la défaite de la lutte ouvrière du printemps 2003 ?

Mais d'abord deux autres questions se posent : quels sont les besoins pour la classe ouvrière aujourd'hui ? Que proposent les syndicats ?

Face à la faillite du capitalisme, seule la classe ouvrière peut changer le monde

Face à la faillite du capitalisme, un seul monde est nécessaire et possible : la construction de la société communiste. Face à la faillite du capitalisme, une seule force peut changer le monde et offrir un avenir à l'humanité : la classe ouvrière mondiale.

Réponse au "Prolétaire" (PCI) - A propos des luttes à Cellatex et Adelshoffen



Dans le numéro 304 de RI (septembre 2000), nous avons pris position sur la campagne qui avait agité les médias durant l'été autour des luttes à Cellatex et dans d'autres entreprises (Adelshoffen, Forgeval...). Dans notre article, intitulé "Un exemple à ne pas suivre", nous avons montré comment et pourquoi les moyens utilisés dans ces luttes (le déversement d'acide sulfurique dans une rivière dans le cas de Cellatex, la menace de faire sauter l'usine à Adelshoffen...) ne pouvaient pas représenter une avancée pour la classe ouvrière dans son ensemble. Nous avons notamment développé que ce n'est pas par hasard si justement ces méthodes avaient eu droit à de grands coups de projecteurs de la part des médias bourgeois et si le gouvernement n'avait pas hésité à encourager leur exemple en concédant des avantages substantiels, notamment aux grévistes de Cellatex.

Mai 1968 : le prolétariat revient à l'avant de la scène

Il y a 30 ans, s'est déroulé en France un grand mouvement de luttes dans lesquels étaient engagés, pendant près d'un mois, près de 10 millions d'ouvriers en grève. Il est très difficile pour les jeunes camarades qui s'approchent aujourd'hui des positions révolutionnaires de savoir ce qui s'est passé durant ce lointain mois de mai 1968.

Luttes revendicatives et surgissement de la CLASSE-POUR-SOI

Ce texte de tendance s’inscrit dans la perspective ouverte par les articles "Où va la lutte de classe en France ?"(n°4), "Lip : combativité et mystification” (n°5), "Situation actuelle, perspectives et activité des révolutionnaires" (n°7) et "Leçons de la lutte des ouvriers anglais" (n°8). Il a été rédigé avant que nous prenions connaissance de l'article du camarade Victor, auquel une réponse sera faite ultérieurement.

Précisons tout de suite les points suivants :

Le prolétariat : une classe d’immigrés

Avec l'effondrement du bloc de l'Est, ce sont maintenant des vagues gigantesques d'immigrés fuyant la misère, la famine, les massacres, qui vont venir inonder les Etats d'Europe occidentale comme on le voit déjà en Allemagne et en Italie. Face à cette menace de déstabilisation et d'extension du chaos à la vieille Europe industrialisée, toute la bourgeoisie d'Europe occidentale s'efforce aujourd'hui non seulement d'endiguer cette "invasion" d'immigrés par des mesures musclées de fermetures des frontières, mais encore de faire adhérer la classe ouvrière à sa sinistre politique de défense du capital national. En déchaînant une gigantesque campagne anti-immigrés, qui alimente les pires idéologies bourgeoises tels le racisme, la xénophobie, le nationalisme, le "chacun pour soi", la classe dominante ne vise qu'un seul but : empêcher le prolétariat d'affirmer sa solidarité et son unité de classe internationales, en cherchant à la diviser entre ouvriers immigrés et ouvriers autochtones. En semant l'illusion que ces derniers auraient quelque chose à sauvegarder, à défendre contre tous ces miséreux venus de l'Est ou d'ailleurs, tout ce battage idéologique s'efforce de leur faire oublier que la situation d'immigrés fait partie de l'être-même de la classe ouvrière, de la misère de sa propre condition de classe exploitée.

 

20 ANS depuis MAI 1968 : le mûrissement des conditions de la révolution prolétarienne

Les commentateurs "officiels" de l'histoire et les nostalgiques déçus des années de gloire du "mouvement étudiant" fêtent l'anniversaire des 20 ans de Mai 1968 en étant d'accord sur un point: les "rêves révolu­tionnaires de 68" n'étaient que des rêves.

Front unique, front anti-prolétarien

« Encore aujourd’hui, le problème du front unique est présenté comme le remède à tous les maux dont souffre la classe ouvrière, incapable de s’opposer à l’offensive du capitalisme. Ceux-là même qui depuis l’après-guerre, n’ont fait que traîner les travailleurs dans la boue des pires compromissions, clairement, pour maintenir coûte que coûte leur influence dans les masses : front unique! Tous ceux qui, à défaut d’une perspective des événements,résultant d’une analyse sérieuse de la situation, veulent agir à tout prix, se tirent d’affaire en criant, eux aussi : front unique! » (Bilan, 1934). C’est ainsi que la gauche communiste italienne en exil jugeait, 12 ans après son adoption par l’Internationale Communiste, la tactique de « front unique ».

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