Courant Communiste International

Les trente ans du CCI : s'approprier le passé pour construire l'avenir

Le 16e congrès du CCI a coïncidé avec ses trente années d’existence. Comme nous l’avions fait lors des dix et des vingt ans du CCI, nous nous proposons avec cet article de tirer un bilan de l’expérience de notre organisation au cours de la période écoulée. Il ne s’agit pas là d’une manifestation de narcissisme : les organisations communistes n’existent pas pour ou par elles-mêmes ; elles sont des instruments de la classe ouvrière et leur expérience appartient à cette dernière. Ainsi, cet article se veut une sorte de remise du mandat confié par la classe à notre organisation au cours des trente années de son existence. Et comme pour toute remise de mandat, il appartient d’évaluer si notre organisation a été capable de faire face aux responsabilités qui étaient les siennes lorsqu’elle a été constituée. C’est pour cela que nous commencerons par examiner ce qu’étaient les responsabilités des révolutionnaires il y a trente ans face aux enjeux de la situation d’alors et comment elles ont évolué par la suite avec les modifications de cette situation.

Conscience de classe et parti - GPI, Mexique : débat avec le BIPR

Avertissement préliminaire :

Parmi les divers groupes politiques prolétariens avec lesquels le GPI a pu prendre contact et établir un échange de publications, le BIPR (et, au sein de celui-ci, plus particulièrement le Parti Communiste Internationaliste -PCInt) a été un des rares groupes à s'être donné la peine de faire une critique directe et élaborée de nos positions, telles qu'elles sont exprimées dans Revolucion Mondial. C’est une attitude du BIPR que nous saluons. Les questionnements dont nous ont fait part ces camarades sont d'ordres divers, mais ils tournent tous autour d'une préoccupation centrale : selon eux, le GPI « a adopté de manière immédiate et manquant de sens critique toutes les positions qui caractérisent particulièrement le CCI au sein du camp prolétarien ». Bien entendu, ils expliquent ceci par le contact "direct et exclusif avec le CCI" qui a été « à l'origine dit GPI, bien que -poursuivent les camarades - vu que nous sommes convaincus que le CCI (sans nier sont mérite d'être une organisation de militants sincères et fidèles à la classe prolétarienne) ne représente pas un pôle de regroupement valable pour la constitution du parti révolutionnaire international, nous croyons que les camarades du GPI doivent faire des pas ultérieurs vers un réel processus de clarification, de décantation et de sélection des positions utiles à la constitution d’un pôle révolutionnaire au Mexique (...) la discussion politique sérieuse et les faits qui en découleront pourront démontrer que nous avons raison"

Rapport sur la fonction de l'organisation révolutionnaire

L'accélération des évènements et les enjeux des "années de vérité" obligent les révolutionnaires à approfondir leurs conceptions de l'organisation de l'avant-garde du prolétariat, sur la nature et la fonction de l'organisation, sur la structure et le fonctionnement.

Ce rapport sur la nature et la fonction de l'organisation a été adopté par la Conférence Internationale du CCI de janvier 82. Dans un prochain numéro, nous publierons le second rapport, sur la structure et le fonctionnement de l'organisation.

Rapport sur la question de l’organisation de notre courant international

La conférence de janvier se donne entre autre buts celui de se donner les moyens d'organiser et centraliser, au niveau international, l'activité des différents groupes du courant international.

Cet acte se veut consciemment un pas vers la formation d'une organisation internationale achevée.

Pour comprendre sa signification, il faut répondre à trois questions principales :

1° Pourquoi une organisation politique internationale ?

2° Pourquoi s'engager dans un tel processus maintenant ?

3° Comment doit Être conçu le rôle, du C.C.I. dans le processus de constitution du parti mondial du prolétariat ?

Classe et État dans la Dictature du Prolétariat

Cette contribution considère l’État de la Période de Transition comme une expression socialiste du Prolétariat et rejette la nécessité de vigilance à l’égard de l’État.

 

CLASSE ET ÉTAT DANS LA DICTATURE DU PROLETARIAT

1. Dans l’enchaînement des diverses phases des modes et formes de production sociale, sitôt la dissolution du communisme simple et grossier des temps primitifs, l’État apparaît à un moment déterminé du développement économique sur un territoire inscrit à l’intérieur de frontières, en lieu et place de la “Gens” consanguine. A la fois, il est l’organisme spécial rendu nécessaire par l’accroissement encore très faible des richesses maternelles, tout autant que de l’insuffisance de cette production incapable de satisfaire les besoins grandissants de la collectivité. A ce titre, il répond aux besoins d’organiser la société, celle-ci divisée en classes antagoniques, et son existence même prouve que les contradictions sociales sont devenues inconciliables. Dès son apparition, l’État s’accompagne de la création d’un corps spécialisé, bande année pour protéger et rendre possible la perpétuation des privilèges de la classe qui s’est appropriée la maîtrise des moyens de production et en contrôle la répartition forcément inégale.

Question d'organisation : sommes-nous devenus "léninistes"? (II)

Dans la première partie de cet article, nous avons répondu à l'accusation qui nous est faite d'être devenus “léninistes” et d'avoir changé de position sur la question organisationnelle. Nous avons montré que le “léninisme” s'oppose non seulement à nos principes et positions politiques, mais aussi qu'il vise à la destruction de l'unité historique du mouvement ouvrier. En particulier, il rejette la lutte des gauches marxistes au sein, puis en dehors, des 2c et 3e Internationales en dressant Lénine contre Rosa Luxemburg, Pannekoek, etc. Le “léninisme” est la négation du militant communiste Lénine. Il est l'expression de la contre-révolution stalinienne au début des années 1920.

Question d'organisation : sommes-nous devenus "léninistes"? (I)

Depuis la fin des années 1960 et la constitution des groupes politiques qui allaient former le CCI en 1975, nous avons toujours été confrontés à une double critique.

Pour les uns, en général les différentes organisations dénommées Parti communiste international, issues de la Gauche italienne, nous serions des idéalistes sur la question de la conscience de classe et des anarchistes en matière d’organisation politique.

Pour les autres, en général issus de l’anarchisme ou du courant conseilliste qui rejette ou sous-estime la nécessité de l’organisation politique et du parti communiste, nous serions des «partidistes» et des «léninistes».

Les conférences internationales de la Gauche Communiste (1976-1980) - Leçons d'une expérience pour le milieu prolétarien

Il y a 25 ans, en mai 1980, le cycle des conférences internationales de la Gauche communiste, qui avait démarré sur l’initiative du Parti Communiste Internationaliste (PC Int, Battaglia Comunista) quelques années plus tôt, se terminait dans le désordre et la confusion, à la suite d’une motion sur le parti proposée par Battaglia Comunista et la Communist Workers' Organisation. Cette motion avait expressément comme dessein d’exclure le CCI à cause de sa position prétendument "spontanéiste" sur la question de l’organisation. Ces conférences ont été saluées par le CCI en tant qu’avancée positive pour sortir de la dispersion et des malentendus entre groupes qui avaient été la plaie du milieu prolétarien international. Elles représentent encore une expérience valable dont la nouvelle génération de révolutionnaires qui apparaît aujourd’hui peut tirer beaucoup de leçons et il est important pour cette nouvelle génération de se réapproprier les débats qui se sont déroulés dans les conférences et autour de celles-ci. Cependant, nous ne pouvons ignorer les effets négatifs qu’a eus la façon dont elles ont été interrompues. Un rapide coup d’œil sur le piteux état du milieu politique prolétarien aujourd’hui montre que nous subissons toujours les conséquences de cet échec à créer un cadre organisé pour un débat fraternel et une clarification politique parmi les groupes appartenant à la tradition de la Gauche communiste.

16e Congrès du CCI - Se préparer aux combats de classe et au surgissement de nouvelles forces révolutionnaires

Au printemps dernier, le CCI a tenu son 16e congrès. "Le Congrès international est 1'organe souverain du CCI", comme il est écrit dans nos statuts. C'est pour cela que, comme toujours à la suite de ce type d’échéances, il est de notre responsabilité face à la classe ouvrière d’en rendre compte et d’en dégager les principales orientations.

XVe Congrès du CCI : Renforcer l'organisation face aux enjeux de la période

Fin mars, le CCI a tenu son 15e congrès. La vie des organisations révolutionnaires est partie prenante du combat du prolétariat. Il appartient donc à celles-ci de faire connaître à leur classe, notamment à leurs sympathisants et aux autres groupes du camp prolétarien, le contenu des travaux de ce moment de la plus haute importance que constitue leur congrès. C'est l'objet du présent article.

Le capitalisme n'a pas de solution au chômage

Une seule issue : la lutte unie de tous les ouvriers

L'ensemble de la classe ouvrière, dans tous les pays, tous les secteurs, toutes les entreprises, vit aujourd'hui avec cette inquiétude obsédante : comment échapper à la menace du chômage ? Quel avenir la société actuelle réserve-t-elle à nos enfants ? Que peut-on faire pour sortir de cette situation ?
A ces questions, la classe capitaliste qui dirige le monde n'a désormais qu'une seule réponse : il faut faire confiance aux gouvernements, eux seuls ont les moyens de résoudre le problème. Mais il faut être patients, accepter des sacrifices, et surtout il faut comprendre que le chômage est la rançon que l'humanité doit payer pour le développement du progrès technologique.

Manifeste du 1er Congrès du CCI


Le spectre de la révolution communiste est revenu hanter le monde. Pendant des décennies, les classes dirigeantes ont cru que les démons qui avaient agité le prolétariat au siècle dernier et au début de ce siècle, avaient été exorcisés pour toujours. Le fait est que, jamais, le mouvement ouvrier n'avait connu une défaite aussi terrible et aussi durable. La contre-révolution qui s'était abattue sur la classe ouvrière européenne après ses combats de 1848, celle qui avait suivi la tentative héroïque et désespérée de la Commune, le reflux et la démoralisation qui avaient ponctué l'échec de l'expérience de1905 en Russie, n'étaient rien à côté de la chape de plomb qui a recouvert pendant un demi-siècle toutes les manifestations de la lutte de classe. Cette contre-révolution a été à la mesure de la frayeur éprouvée par la bourgeoisie face à la grande vague révolutionnaire qui a suivi la première guerre mondiale, la seule vague qui ait, jusqu'ici, réellement réussi à faire trembler le système capitaliste jusque dans ses fondements. Après s'être élevé sur de telles hauteurs, jamais le prolétariat n'avait connu un tel désastre, un tel désespoir, une telle honte. Et, face à lui, jamais la bourgeoisie n'avait manifesté une telle arrogance au point de présenter les plus grandes défaites de la classe comme des "victoires" pour celle-ci et de faire de l'idée même de révolution une espèce d'anachronisme, de mythe hérité d'une époque révolue.

Plateforme du CCI adopté par le 1er Congrès

Après la plus longue et profonde contre-révolution de son histoire, le prolétariat retrouve progressivement le chemin des combats de classe. Conséquence à la fois de la crise aiguë du système qui se développe depuis le milieu des années 1960 et de l'apparition de nouvelles générations ouvrières qui subissent beaucoup moins que les précédentes le poids des défaites passées de la classe, ces combats sont d'ores et déjà les plus étendus qu'elle ait menés. Depuis le surgissement de1968 en France, c'est de l'Italie à l'Argentine, de l'Angleterre à la Pologne, de la Suède à l'Egypte, de la Chine au Portugal, des Etats-Unis à l'Inde, du Japon à l'Espagne, que les luttes ouvrières sont redevenues un cauchemar pour la classe capitaliste.
La réapparition du prolétariat sur la scène historique vient condamner sans appel toutes les idéologies produites ou permises par la contre-révolution qu'il a dû subir et qui tendaient à lui nier sa nature de sujet de la révolution. Ce que redémontre magistralement l'actuelle reprise de la lutte de classe, c'est que le prolétariat est la classe révolutionnaire de notre époque et la seule.

Réunion publique du CCI à Paris : L'air frais d'un débat fraternel dans le camp prolétarien

Avant la présentation de l'exposé, le présidium a fait un point d'information sur les campagnes de calomnies dont le CCI a été l'objet, notamment depuis le début du mois d'octobre de la part de la prétendue "Fraction interne du CCI" et du "Circulo de Comunistas Internacionalistas"

Conférence extraordinaire du CCI : Le combat pour la défense des principes organisationnels

Le CCI a pris la décision, au début de cette année, de transformer le 15e Congrès de sa section en France en une Conférence Internationale Extraordinaire. Cette décision était motivée par l’existence dans le CCI d’une crise organisationnelle qui a brutalement éclaté au grand jour au lendemain de son 14ème Congrès International en avril 2001.

Période de transition – Projet de résolution

La plate-forme du CCI énonce les acquis essentiels du mouvement ouvrier sur les conditions et le contenu de la révolution communiste. Ces acquis peuvent être résumés ainsi :

a) Toutes les sociétés jusqu'à aujourd'hui ont été fondées sur l'insuffisance du développement des forces productives par rapport aux besoins des hommes. De ce fait, à l'exception du communisme primitif, elles ont toutes été divisées en classes sociales aux intérêts antagoniques. Cette division a provoqué l'apparition d'un organe, l'Etat, dont la fonction spécifique a été d'empêcher que ces antagonismes ne conduisent à un déchirement et à une destruction de la société elle-même.

A propos de l'appel lancé par le CCI sur la guerre en Serbie

  • La guerre en Serbie a démasqué les faux révolutionnaires et mis en évidence l'unité de fond des groupes véritablement internationalistes

Les guerres, comme les révolutions, constituent des événements historiques d'une grande portée pour délimiter le camp de la bourgeoisie de celui des révolutionnaires et viennent donner la preuve de la nature de classe des forces politiques.

Rapport sur la structure et le fonctionnement des organisations revolutionnaires - conference internationale (janvier 82)

1- La structure dont se dote l'organisation des révolutionnaires correspond à la fonction qu'elle assume dans la classe ouvrière. Comme cette fonc­tion comporte des tâches valables à toutes les étapes du mouvement ouvrier, mais aussi des tâches plus particulières à telle ou telle époque de ce mouvement, il existe des caractéristiques cons­tantes de l'organisation des révolutionnaires et des caractéristiques plus circonstancielles, plus déterminées par les conditions historiques dans lesquelles elle surgit et se développe.

 

 

les théories fausses sur le parti

La nature de la révolution communiste, les caractéristiques de la prise de conscience du prolétariat, la constitution du prolétariat en classe dominante ..., toutes ces notions ont été abordées de manière très théorique Et on peut se demander à quoi cette analyse peut nous servir.

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