Courant Communiste International

Qu'est-ce que le communisme ?

<!--[if gte mso 10]--> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margi

Organisation communiste et conscience de classe - Introduction

Dans l'histoire du mouvement ouvrier les textes, les discussions, les divergences sur la question de l'organisation des révolutionnaires ne manquent pas. Souvenons-nous des débats qui traversèrent l'A.I.T., des polémiques qui engagèrent Lénine, Rosa Luxembourg, et Trotski ; souvenons-nous des textes de la Gauche italienne et allemande, etc.. Il est normal que les révolutionnaires cherchent à préciser leur mode d'organisation et de fonctionnement, leurs tâches au sein de leur classe, l'intervention qu'ils doivent avoir. Pour le prolétariat se pose cette question fondamentale : comment développer sa compréhension des rouages du système ? Comment se préparer au combat final ?

Résolution sur l’État dans la Période de Transition adoptée au 3 congrès du CCI (1979)

Résolution acceptée au 3e congrès du CCI 1979

L’existence, dans la période de transition, d’une division de la société en classes aux intérêts antagoniques, fait surgir au sein de celle-ci un État. Un tel État devra avoir pour tâche de garantir les acquis de la société transitoire, d’une part contre toute tentative intérieure et extérieure de restauration du pouvoir des anciennes classes exploiteuses et, d’autre part pour maintenir la cohésion contre le danger de déchirement résultant des oppositions entre les différentes classes non- exploiteuses qui subsistent en son sein.

Perspective du communisme : le communisme est nécessaire et possible

L'idée d'une société où n'existeraient ni la misère, ni l'oppression, ni les inégalités sociales, ni la propriété privée, d'une société qui serait basée sur la solidarité, où l'homme ne serait plus "un loup pour l'homme", où "le libre épanouissement de chacun serait la condition du libre épanouissement de tous", n'est pas nouvelle. On la trouve dès l'antiquité sous des formes diverses depuis les écrits du philosophe grec Platon (qui, par ailleurs, défendait l'esclavage !) jusqu'à la pensée des premiers chrétiens. On la retrouve au Moyen-Age, notamment dans les mouvements millénaristes, ou, au début du 16ème siècle, chez le moine allemand Thomas Münzer, un des chefs de la guerre des paysans.

Le chemin difficile du regroupement des révolutionnaires :‎ Lettre ouverte du CCI après la Conférence d'Oslo (septembre l97

En septembre 1977 s'est tenue une conférence de discussion internationale convoquée par des groupes politiques de Norvège (dont Arbedarkamp) et de Suède (dont Arbetarmakt-Workere Power League et Internationell Révolution) à laquelle assistaient la CWO et le CCI. Nous publierons ultérieurement le texte présenté par le CCI à cette conférence, texte qui souligne la nécessité de la clarification sur la nature du capitalisme d'Etat et sur le rejet des luttes de libération nationale, deux questions au coeur du débat en Scandinavie, pour pouvoir dégager la perspective d'un regroupement international.

DEBAT : Lettre de E.

 


 

 

Le marxisme, dans la mesure où il est une connaissance scientifique de la succession des modes et des formes sociales de la production dans le passé, est aussi la prévision des étapes et des caractéristiques fondamentales et indissociables de la succession de l'ultime forme sociale, le communisme à partir de celle où nous vivons. Les formes économiques se transforment selon un processus ininterrompu dans l'histoire de la société humaine. Mais ce processus se traduit sous la forme de périodes de convulsions, de luttes pendant lesquelles l'affrontement politique et armé des classes brise les entraves qui empêchent l'accouchement et le développement accéléré de la nouvelle forme, c'est la période de la lutte pour le pouvoir, dont l'aboutissement est une dictature de la force de demain sur celle d'hier (ou l'inverse jusqu'à une nouvelle crise). Le révisionnisme socialiste de l'avant-dernière guerre avait prétendu effacer la théorie de Marx et d'Engels sur la dictature, et c'est à Lénine que revient le mérite de l'avoir remise sur ses pieds, dans "L'État et la Révolution", où, restaurant complètement le marxisme, il pousse à son terme le devoir théorique de destruction de l'État bourgeois. Lénine, en accord parfait avec la doctrine marxiste, pose ainsi le cadre permettant de distinguer les phases successives de la transition du capitalisme au communisme.

Période de transition - Contre-projet de résolution


  • "Il faut tenir compte de l'impossibilité d'arriver en une phase qui s'appelle de transition à des notions fixes, complètes, ne souffrant aucune contradiction logique et exempte de toute idée de transition" (Bilan)

A – La période de transition du capitalisme au communisme.

1) La succession des modes de production esclavagiste, féodal, capitaliste ne connaissait pas à proprement parler de périodes de transition. Les nouveaux rapports, sur la base desquels s'édifiait la forme sociale progressive, étaient créés à l'intérieur de l'ancienne société. Le vieux système et le nouveau coexistaient (jusqu'à ce que le second supplante le premier) et cette cohabitation était possible parce qu'entre ces diverses sociétés n'existait qu'un antagonisme de forme alors qu'elles restaient par essence des sociétés d'exploitation. La succession du communisme au capitalisme diffère fondamentalement de celles du passé. Le communisme ne peut émerger au sein du capitalisme parce qu'entre ces deux sociétés, il y a non seulement différence de forme mais également différence de contenu. Le communisme n'est plus une société d'exploitation et le mobile de la production n'est plus la satisfaction des besoins d'une minorité. Cette différence de contenu exclut la coexistence de l'un et de l'autre et crée la nécessité d'une phase transitoire au cours de laquelle les nouveaux rapports et la nouvelle société se développent à l'extérieur du capitalisme.

DEBAT : Réponse à E.



Deux idées sous-tendent essentiellement la critique formulée par le camarade E. : la première consiste dans le rejet de l'affirmation que "l'État est une institution conservatrice par excellence" ; la seconde, dans la réaffirmation de l'identité État et dictature du prolétariat au cours de la période de transition, car l'État est toujours l'État de la classe dominante. Voyons donc de plus près le contenu de ces deux arguments.

Les groupes politiques prolétariens


La caractérisation des différentes organisations qui se réclament du socialisme et de la classe ouvrière est de la plus haute importance pour le CCI. Ce n'est nullement une question abstraite ou de simple théorie mais au contraire qui oriente de façon directe l'attitude du Courant à l'égard de ces organisations et donc son intervention face à elles : soit dénonciation en tant qu'organe et émanation du Capital, soit polémique et discussion en vue de tenter de favoriser leur évolution vers une plus grande clarté et rigueur programmatique ou de permettre et impulser en leur sein l'apparition de tendances à la recherche d'une telle clarté. C'est pour cela qu'il faut se garder de toute appréciation hâtive ou subjective des organisations auxquelles le CCI est confronté et qu'il est nécessaire, tout en se gardant d'un étiquetage formel et rigide, de définir les critères les plus exacts possible d'une telle appréciation. Toute erreur ou précipitation en ce domaine met en cause l'accomplissement de la tâche fondamentale de constitution d'un pôle de regroupement des révolutionnaires et porte en germe des déviations de caractère soit opportuniste, soit sectaire qui seraient des menaces pour la vie même du Courant.

TEXTES DU IIème CONGRES DU COURANT ‎COMMUNISTE INTERNATIONAL

 


 

Présentation

Nous publions dans ce numéro les principaux textes du second Congrès du Courant Communiste International. Ce Congrès a essentiellement été consacré au réexamen et à la vérification de l'orientation du CCI. Il a été un moment où l'organisation internationale toute entière, tire le bilan et trace les perspectives pour la période à venir.

Réponse à des critiques

Cette intervention résume le débat jusqu’en 1977 et défend la position qui se dessinait comme “majoritaire” dans le CCI; à savoir, le Prolétariat, tout en utilisant l’État de la Période de Transition, doit sauvegarder son autonomie de classe.

  • Réponse à des critiques

 A coup d’exégèses sur la société gentilice, de dissertations sur l’histoire, et la confrontation scolastique des citations des maîtres, on peut se demander si on ne risque pas de perdre le fil du débat. Pour réellement permettre un approfondissement des idées, il faut se rappeler que le CCI a lancé cette discussion non pas pour faire étalage de ses connaissances (somme toute, limitées) ni pour rivaliser avec les oeuvres universitaires sur l’État mais pour clarifier une question qui sera d’une actualité brûlante et d’une réalité tangible dans un processus révolutionnaire. C’est dans un souci directement militant que nous discutons cette question. Cela ne rend pas nos conclusions a priori plus justes mais donne un cadre au débat pour qu’on puisse cerner l’essentiel.

Contre-projet de résolution proposée au 2e congrès du CCI – (1977)

Contre-résolution

 

Il faut tenir compte de l’impossibilité d’arriver en une phase qui s’appelle de transition à des notions fixes, complètes, ne souffrant aucune contradiction logique et exempte de toute idée de transition” (Bilan)

A – La période de transition du capitalisme au communisme

1) La succession des modes de production esclavagiste, féodal, capitaliste ne connaissaient pas à proprement parler de période de transition.

Résolution sur l’État dans la Période de Transition proposée au 2 congrès du CCI (1977)

La plate-forme du CCI énonce les acquis essentiels du mouvement ouvrier sur les conditions et le contenu de la révolution communiste. Ces acquis peuvent être résumés ainsi :

a) Toutes les sociétés jusqu’à aujourd’hui ont été fondées sur l’insuffisance du développement des forces productives par rapport aux besoins des hommes. De ce fait, à l’exception du communisme primitif, elles ont toutes été divisées en classes sociales aux intérêts antagoniques. Cette division a provoqué l’apparition d’un organe, l’État, dont la fonction spécifique a été d’empêcher que ces antagonismes ne conduisent à un déchirement et à une destruction de la société elle-même.

Les origines de l’État et le reste

Réponse au texte précédent, cette contribution tente d’expliquer le rapport complexe entre société et État, en défendant la thèse que, même le “demi-État” de la Période de Transition gardera des caractéristiques anti-socialistes, par définition de tous les États.
  • Les origines de l’État et le reste 

La discussion qui se déroule à partir de la résolution sur le problème de l’État après la révolution victorieuse du prolétariat ne doit pas être vue comme une spéculation autour d’un thème abstrait. On doit savoir distinguer radicalement l’oeuvre théorique d’un groupe politique de celui d’un Centre de Recherches Scientifiques comme le CNRS. Ce dernier se compose de spécialistes qui étudient telle ou telle discipline en se plaçant en quelque sorte “à l’extérieur”; leur “objectivité” réside dans leur prétendue neutralité. Faire de la recherche est une question de profession ; leurs scrupules scientifiques sont d’ordre professionnel dans la mesure où c’est une activité liée à un intérêt de rémunération. Toute autre est l’élaboration théorique d’un groupe révolutionnaire engagé dans un combat de classe. Il n’est pas “neutre”, mais sa recherche est franchement intéressée, il est partie prenante. Son objectivité n’est pas moins fondée pour autant. Au contraire, car elle apporte aux buts qu’il se propose un fondement de granit venant de la compréhension de la réalité vivante et partant, une plus grande capacité de mener à bien son combat.

Sommes-nous sectaires ? Ce qui distingue les organisations révolutionnaires

Au travers des différents articles de Révolution Internationale nous avons été maintes fois amenés à constater que, dans leur quasi-totalité, les groupes et partis qui se réclament actuellement de la révolution prolétarienne, des staliniens aux anarchistes, en passant par toutes les gammes de "socialistes", "tiers-mondistes" et divers "trotskysmes" n’ont rien de révolutionnaires.

Cette affirmation provoque souvent, nous le savons, toute une série d’accusations du style : "sectarisme", "puritanisme révolutionnaire", "isolement volontaire par rapport aux masses", etc.

Pages

Subscribe to RSS - Courant Communiste International