Le Marxisme : la theorie de la révolution

Pour comprendre la lutte de classe : la méthode marxiste et non l'empirisme

Depuis plus d'un an et demi, le prolétariat mondial - et notamment celui d'Europe occidentale - a repris le chemin des affrontements de classe qu'il avait momentanément abandonné en 1981 lors de la dé­faite concrétisée par l'état de guerre en Pologne. Cette reprise est maintenant reconnue par la plupart des groupes politiques du milieu révolutionnaire, mais cette reconnaissance a souvent été tardive.

La plus grave crise économique de l'histoire du capitalisme : l'éclatante vérification du marxisme

Alors que le capitalisme connaît la plus grave crise économique de son histoire, les défenseurs de l'ordre établi ne cessent de procla­mer la mort du marxisme, c'est à dire de la seule théo­rie qui permet de comprendre la réalité de cette crise, et qui l'a prévue. Usant jusqu'à la corde le vieux et ignoble mensonge qui identifie marxisme et stalinisme, révolution et contre-révolu­tion, la bourgeoisie veut faire passer la faillite du capita­lisme d'Etat stalinien pour la faillite du communisme et de sa théorie, le marxisme

Qui peut changer le monde ? (2e partie) le prolétariat est toujours la classe révolutionnaire

Dans la première partie de cet article nous avons dégagé les raisons pour lesquelles le prolé­tariat est la classe révolutionnaire au sein de la société capitaliste. Nous avons vu pourquoi c'est la seule force capable, en instau­rant une nouvelle société débar­rassée de l'exploitation et en mesure de satisfaire pleinement les besoins humains, de ré­soudre les contradictions inso­lubles qui minent le monde ac­tuel. Cette capacité du proléta­riat, mise en évidence depuis le siècle dernier, en particulier par la théorie marxiste, ne découle pas du simple degré de misère et d'oppression qu'il subit quoti­diennement.

Qui peut changer le monde ? (1ere partie) : Le prolétariat est bien la classe révolutionnaire

« Le  communisme est mort ! Le  capitalisme l'a  vaincu parce qu'il est le seul système qui puisse fonctionner ! Il est inutile, et même dangereux, de vouloir rêver à une autre société ! » C'est une campagne sans précédent que la bourgeoi­sie a  déchaînée  avec l'effondrement du bloc de l'Est et des régimes prétendument « communistes ».

Correspondance de Russie : Le rôle irremplaçable des fractions de gauche dans la tradition marxiste

Nous avons salué à plusieurs reprises le surgissement d'éléments et de groupes révolutionnaires en Europe orientale et notamment en Russie. Ce phénomène s'inscrit très nettement dans un cadre international.

Le communisme n’est pas un bel idéal, mais une nécessité matérielle [résumé du volume I]

Dans la Revue internationale n°123, nous annoncions le début du troisième volume de la série sur le communisme. Etant donné que cette série a commencé il y a presque 15 ans, nous pensons qu'il vaut la peine de nous remémorer le contenu des deux premiers volumes. Nous espérons que ce résumé encouragera les lecteurs à retourner aux premiers articles que nous nous apprêtons à publier sous forme de livre et à mettre en ligne.

Le débat sur la culture prolétarienne

Trotsky : La culture prolétarienne et l'art prolétarien

 

Chaque classe dominante crée sa culture, et par conséquent son art. L'histoire a connu les cultures esclavagistes de l'An­tiquité classique et de l'orient; la culture féodale de l'Europe médiévale, et la culture bourgeoise qui domine aujourd'hui le monde. De là, il semble aller de soi que le prolétariat doive aussi créer sa culture et son art.

160 ans après la publication de La question juive

Marx et la question juive

Dans le dernier numéro de la Revue internationale, nous avons publié un article sur le film de Polanski, Le pianiste, qui porte sur le soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943 et sur le génocide nazi des juifs d'Europe. Soixante ans après l'horreur indicible de cette campagne d'extermination, on aurait pu s'attendre à ce que l'antisémitisme soit définitivement relégué au passé - les conséquences du racisme antisémite étant si claires qu'il aurait dû être discrédité une fois pour toutes. Pourtant, ce n'est pas du tout le cas. En fait toutes les vieilles idéologies antisémites sont aussi toxiques et aussi répandues que jamais même si leur cible principale s'est déplacée de l'Europe au monde "musukman", et en particulier, au "radicalisme islamique" personnifié par Ousama Ben Laden qui, dans toutes ses prises de position, n'a jamais manqué de s'attaquer "aux croisés et aux juifs" en tant qu'ennemis de l'islam et comme cibles appropriées pour les attaques terroristes. Un exemple typique de cette version "islamique" de l'antisémitisme nous est fourni par le site Internet "Radio Islam" dont le slogan est "Race ? Une seule race humaine". Le site se dit opposé à toute forme de racisme, mais à y regarder de plus prés, il est clair que sa préoccupation principale, c'est "le racisme juif envers les non-juifs" ; en fait, il s'agit d'une archive de textes antisémites classiques, depuis les protocles des sages du Sion, une contre façon tsariste de la fin du 19e Siècle, qui se prétend être le procès-verbal d'une réunion de la conspiration juive internationale et constituait une dcs bibles du parti nazi, jusqu'à Mein Kampf de Hitler et autres invectives plus récentes du leader de "Nation of Islam" aux Etats-Unis. Louis Farrakhan.

Léon Trotsky 1917 : Le pacifisme, supplétif de l'impérialisme

Alors que les hommes s'entretuent dans tous les pays, jamais le monde n'a compté autant de pacifistes. Chaque époque his­torique a non seulement ses techniques et ses formes politiques propres, mais aussi son hypocrisie spécifique. A une certaine période, les peuples s'exterminaient mu­tuellement au nom des enseignements du christianisme, de l'amour de l'humanité. Désormais, seuls les gouvernements les plus réactionnaires en appellent au Christ. Les nations progressistes se coupent mutuellement la gorge au nom du paci­fisme. Wilson entraîne les États-Unis dans la guerre au nom de la Ligue des Nations et de la paix perpétuelle. Kerensky et Tseretelli plaident pour une nouvelle offensive en prétendant qu'elle rapprochera l'arrivée de la paix.

Texte d'orientation, 2001 : La confiance et la solidarité dans la lutte du prolétariat, 2ème partie

Nous publions ci-dessous la seconde partie d'un texte d'orientation mis en discussion au sein du CCI durant l'été 2001 et adopté par la conférence extra­ordinaire de notre organisation qui s'est tenue en mars 2000. La première partie de ce texte a été publiée dans la Revue internationale n° 111 et aborde les points suivants :

  • Les effets de la contre-révolution sur la confiance en soi et les traditions de solidarité des générations contem­poraines du prolétariat
  • Les effets au sein du CCI des faiblesses dans la confiance et dans la solidarité
  • Le rôle de la confiance et de la solidarité dans l'ascension de l'huma­nité

Texte d'orientation, 2001 : La confiance et la solidarité dans la lutte du prolétariat, 1ère partie

Nous publions ci-dessous de très lar­ges extraits de la première panie d'un texte d'orientation mis en discussion au sein du CCI durant l'été 2001 et adopté parla conférence extraordinaire de notre organisation qui s'est tenue à la fin mars 2002. Ce texte fait référence aux difficultés organisationnelles ren­contrées par le CCI au cours de la demière période, difficultés dont nous avons rendu compte dans notre anicle "Le combat pour la défense des princi­pes organisationnels" de la Revue in­temationale 110 ainsi que dans notre presse territoriale. N'ayant pas ici la place de revenir sur ce qui est dit dans ces anicles, nous encourageons le lecteur à s'y reponer pour une meilleure compréhension des questions abor­dées.

Le combat du marxisme contre la religion

La source fondamentale de la mystification religieuse est l'esclavage économique

Le premier article de cette série (publié dans La Revue Internationale n° 109) a mis en évidence le retour en force de l'Islam en tant qu'idéologie capable de mobiliser les mas­ses. Nous avons vu comment l'Islam a été adapté aux besoins du capitalisme en décom­position dans les pays sous-développés, prenant la forme d'un soi-disant "Islam po­litique" (le fondamentalisme) qui a peu de choses en commun avec la foi de Mahomet, son fondateur, mais qui se présente comme le défenseur de tous les opprimés. Nous avons aussi montré que, contrairement à Marx qui pensait que le brouillard de la reli­gion serait rapidement dispersé parle capita­lisme lui-même, ses continuateurs ont re­connu que le capitalisme, dans sa phase de décadence, a entraîné une résurgence de la religion, expression évidente d'une totale banqueroute de la société bourgeoise. Dans les pays sous-développés celle-ci a pris la forme particulière d'une recrudescence des mouvements "fondamentalistes". Dans les pays développés, la situation est plus com­plexe : la stricte observance des rites des religions établies estplus ou moins en déclin depuis cinquante années, tandis que d'autres cultes religieux alternatifs, comme le "New Age", se développent.

Critique de «LÉNINE PHILOSOPHE» de Pannekoek (Internationalisme, 1948) (1ère partie)

Quand le groupe de la Gauche Communiste en France (G.C.F) décide de traduire et de publier "Lénine philosophe" de A. Pannekoek, c'est non seulement son pseudonyme de J. Harper, mais le nom même de Pannekoek qui est pratiquement inconnu en France. Ceci ne peut être expliqué comme un fait "fran­çais", même en tenant compte du fait que la Fran­ce n'a jamais brillé par son empressement dans la publication des oeuvres du mouvement ouvrier et marxiste, car cela est vrai pour tous les pays d'Europe et du monde, cet "oubli" ne concerne pas particulièrement Pannekoek. C'est toute la Gauche Communiste -à commencer par Rosa Luxemburg- qui s'est trouvée à la pointe des combats révolution­naires de la classe ouvrière à la sortie de la pre­mière guerre mondiale, c'est toute son oeuvre théo­rique, son action politique, et ses luttes passion­nées qui se trouvent englouties dans 1"'oubli". On a peine à croire qu'il a suffit d'une dizaine d'an­nées de dégénérescence de l'I.C. et de contre-révo­lution stalinienne pour "effacer" des mémoires les enseignements d'un mouvement révolutionnaire pour­tant si riches, si denses, d'une génération qui ve­nait elle-même de le vivre. On dirait qu'une épidé­mie d'amnésie venait de frapper brusquement ces millions de prolétaires qui avaient participé acti­vement à ces événements et de les plonger dans un désintérêt total pour tout ce qui est la pensée ré­volutionnaire. De cette vague qui a failli "ébran­ler le monde", ne subsistent que quelques traces, re­présentées par les maigres groupes dispersés de par le monde, isolés les uns des autres, et donc incapables d'assurer la continuation de la réflexion théorique, autrement que dans des petites re­vues à tirage réduit à l'extrême, et souvent même pas imprimées.

Questions d'organisation, IV : la lutte du marxisme contre l'aventurisme politique

Dans les trois premiers articles de cette sé­rie, nous avons vu comment, appuyé et ma­nipulé par les classes dominantes et par tout un réseau de parasites politiques, Bakounine avait mené une lutte secrète contre la 1re Internationale. Cette lutte était dirigée plus particulièrement contre l'établis­sement de véritables règles et princi­pes prolétariens de fonctionnement au sein de l'Internationale. Alors que les statuts de l'Association Internationale des Travailleurs (AIT) défen­daient un mode de fonction­nement unitaire, collectif, centralisé, transparent et disci­pliné, et repré­sentaient un pas qualitatif par rapport à la phase antérieure du mouvement ouvrier qui était sectaire, hiérarchique et conspiratrice, l'Alliance de Bakounine a mobilisé tous les élé­ments non-prolétariens qui ne vou­laient pas accepter ce grand pas en avant. Avec la défaite de la Commune de Paris et le reflux inter­national de la lutte de classe après 1871, la bourgeoisie redoubla d'ef­forts pour détruire l'Internationale et surtout pour discréditer la vision marxiste du parti ouvrier et les princi­pes organisa­tionnels qui s'établis­saient dans ses rangs de façon crois­sante. Donc, avant de se disper­ser, l'Internationale organisa une confron­ta­tion ouverte et décisive avec le ba­kouni­nisme lors de son congrès de La Haye en 1872. Tout en réalisant qu'une Internationale ne peut pas continuer à exister face à une défaite majeure du prolétariat mondial, les marxistes au congrès de La Haye eu­rent une préoccupation centrale : que les principes politiques et organisa­tionnels qu'ils avaient défendus con­tre le bakouninisme puissent être transmis aux futures générations de ré­volutionnaires et servir de base pour les fu­tures Internationales. C'est aussi la raison pour laquelle les révélations du congrès de La Haye sur la conspiration de Bakounine au sein et contre l'Internationale furent publiées et mises ainsi à la disposi­tion de l'ensemble de la classe ouvrière.

Mouvement ouvrier : le marxisme contre la franc-maçonnerie

C'est suite à l'exclusion d'un de ses mili­tants que le CCI a été amené à ap­profondir ce quel furent les positions des révolutionnaires face à l'infiltration de la franc-maçonnerie au sein du mouve­ment ouvrier. En effet, pour justifier la fondation d’un réseau d' « initiés » au sein de l’organisation, cet ex-militant distillait l'idée selon laquelle sa passion pour les idéologies ésotériques et les « connaissances secrètes » permettait une meilleure compréhension de l'his­toire, allant « au-delà » du marxisme. Il affirmait également que de grands révo­lutionnaires comme Marx et Rosa Luxemburg connaissaient l'idéologie franc-maçonne, ce qui est vrai, mais il laissait entendre qu’eux-mêmes étaient peut-être aussi franc-maçons. Face à ce type de falsifications éhontées visant à dénaturer le marxisme, il est nécessaire de rappeler le combat sans merci mené depuis plus d'un siècle par les révolu­tionnaires contre la franc-maçonnerie et les sociétés secrètes qu'ils considéraient comme des instruments au service de la classe bourgeoise. C'est l'objet de cet article.

Questions d'organisation, II : la lutte de la premiere internationale contre l' « alliance » de bakounine

Nous consacrons la deuxième partie de cet article à la manière dont l'Alliance de Bakounine s'y est pris pour prendre le contrôle de la Première Internationale, l'Association Internationale des Travailleurs (AIT), et la détruire. Nous essaierons de montrer, aussi concrète­ment que possible, les tactiques utili­sées contre le mouvement ouvrier, en nous basant sur l'analyse faite par l'Internationale elle-même. Nous som­mes convaincus que l'identification de ces tactiques de la bourgeoisie et du parasitisme, la capacité à tirer les le­çons du combat contre Bakounine, sont aujourd'hui indispensables pour la dé­fense du milieu révolutionnaire.

Questions d'organisation, I : la première internationale et la lutte contre le sectarisme

Avec la lutte du bolchevisme contre le men­chevisme au début de ce siècle, la confron­tation entre le marxisme et l'anarchisme dans la Première Internationale, l'Association internationale des travailleurs (AIT), constitue probablement l'exemple le plus illustre de la défense des principes or­ganisationnels prolé­tariens dans l'histoire du mouvement ouvrier. Il est essentiel pour les révolution­naires d'aujourd'hui qu'un demi-siècle de contre-révolution stalinienne sépare de l'histoire organisationnelle vivante de leur classe, de se réapproprier les leçons de cette expérience. Ce premier article se concen­trera sur la « préhistoire » de cette bataille afin de mettre en évidence comment Bakounine est arrivé à la conception de prendre le contrôle du mouvement ouvrier au moyen d'une organisation secrète sous son contrôle personnel. Nous montrerons comment cette conception a inévitablement amené à ce que Bakounine soit manipulé par la classe dominante dans le but de détruire l'AIT. Et nous montrerons les raci­nes fon­damentalement anti-prolétariennes des con­ceptions de Bakounine, précisément sur le plan organisationnel. Le second article trai­tera ensuite de la lutte qui a eu lieu dans l'AIT elle-même, et montrera l'op­position radicale, sur la conception du fonc­tionne­ment et du militantisme, qui existe entre le point de vue marxiste prolétarien et le point de vue anarchiste petit-bourgeois et déclas­sé.

FRIEDRICH ENGELS : il y a cent ans disparaissait un « grand forgeron du socialisme »

« Friedrich Engels s'est éteint à Londres le 5 août 1895. Après son ami Karl Marx (mort en 1883), [...] Marx et Engels ont été les premiers à montrer que la classe ou­vrière et ses revendications sont un produit nécessaire du régime économique actuel qui crée et organise inéluctablement le proléta­riat en même temps que la bourgeoisie ; ils ont montré que ce ne sont pas les tentatives bien intentionnées d'hommes au coeur géné­reux qui délivreront l'humanité des maux qui l'accablent aujourd'hui, mais la lutte de classe du prolétariat organisé. Marx et Engels ont été les premiers à expliquer, dans leurs oeuvres scientifiques, que le so­cialisme n'est pas une chimère, mais le but final et le résultat nécessaire du développe­ment des forces productives de la société actuelle. »

Notes sur la question paysanne

Nous voulons montrer dans cet article :

-        que le prolétariat doit considérer d'un oeil différent les différentes couches de la population agricole et s'appuyer sur les ouvriers agricoles et les paysans pauvres

-        que la question paysanne s'est aggravée avec la décadence du capitalisme, ce qui laisse un legs très lourd au prolétariat

-        que toutes les tentatives de "réformes agraires" sont des mystifications bourgeoises; que seule la révolution prolétarienne mondiale est la SEULE et VRAIE solution à la misère croissante dans les campagnes du Tiers-Monde.

L’État dans la période de transition (S. et M., Internationalisme, Mai 1977)

Ce texte ne représente pas la position achevée du CCI sur la question de l'Etat dans la période de transition, mais une position dans le débat interne qu'il a eu sur cette question. Pour avoir la vision du CCI, il faut lire dans son ensemble notre brochure  sur la période de transition, ou encore notre article de la série "Le Communisme n'est pas un bel idéal..." sur cette question.

Quelques remarques sur l’État dans la Période de Transition

Cette intervention affirme au contraire la nécessité d’une distinction claire entre les organes révolutionnaires de la classe ouvrière -les conseils ouvriers- et l’État qui reste essentiellement conservateur.

  • Quelques remarques sur l’État dans la Période de Transition

1- INTRODUCTION

Classe et État dans la Dictature du Prolétariat

Cette contribution considère l’État de la Période de Transition comme une expression socialiste du Prolétariat et rejette la nécessité de vigilance à l’égard de l’État.

 

CLASSE ET ÉTAT DANS LA DICTATURE DU PROLETARIAT

1. Dans l’enchaînement des diverses phases des modes et formes de production sociale, sitôt la dissolution du communisme simple et grossier des temps primitifs, l’État apparaît à un moment déterminé du développement économique sur un territoire inscrit à l’intérieur de frontières, en lieu et place de la “Gens” consanguine. A la fois, il est l’organisme spécial rendu nécessaire par l’accroissement encore très faible des richesses maternelles, tout autant que de l’insuffisance de cette production incapable de satisfaire les besoins grandissants de la collectivité. A ce titre, il répond aux besoins d’organiser la société, celle-ci divisée en classes antagoniques, et son existence même prouve que les contradictions sociales sont devenues inconciliables. Dès son apparition, l’État s’accompagne de la création d’un corps spécialisé, bande année pour protéger et rendre possible la perpétuation des privilèges de la classe qui s’est appropriée la maîtrise des moyens de production et en contrôle la répartition forcément inégale.

La théorie de la décadence au coeur du matérialisme historique (II)

Dans le précédent numéro de la Revue Internationale (n° 118), nous avons longuement rappelé comment Marx et Engels ont défini les notions d’ascendance et de décadence d’un mode de production à l’aide de nombreux passages puisés dans leurs principaux écrits. Nous avons vu que la théorie de la décadence constitue l’essence même du matérialisme historique dans l’analyse de la succession des modes de production. Dans un prochain article nous rappellerons qu’à ce titre, cette notion s'est retrouvée au centre des programmes politiques des 2e et 3e Internationales ainsi que des gauches marxistes qui s’en sont dégagées et dont les groupes actuels de la Gauche Communiste se revendiquent.

Perspective du communisme (IV) : Comment le prolétariat s'organise pour renverser le capitalisme

Dans le présent article, nous poursuivons cet examen de la perspective du communisme en nous penchant sur un certain nombre d'aspects de la révolution communiste : le mode d'organisation de la classe révolutionnaire et l'orientation des mesures qu'elle est appelée à prendre.

Perspective du communisme (III) : Pourquoi la classe ouvrière est la seule classe révolutionnaire

Cette troisième partie, que nous publions ci-dessous, se donne pour objectif de mettre en évidence que le prolétariat est la seule classe de la société capable de détruire le capitalisme et d'édifier le communisme à l'échelle mondiale.

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