Argentine

Le Cordobazo argentin (mai 1969): maillon d’une chaîne de mobilisations ouvrières à travers le monde

Cinquante ans après les mobilisations ouvrières dans la ville de Cordoba en Argentine, nous revenons sur ces événements pour contribuer à une réflexion sur leur signification réelle, car ce sont ces mêmes cinquante années que l’appareil de gauche du capital a mis à profit pour inventer des versions mensongères de ces événements afin d’empêcher la classe ouvrière de tirer les leçons de l’expérience laissée par ces journées de lutte.

L’anarchosyndicalisme en Argentine - La FORA (I)

Depuis ses origines, le mouvement ouvrier s'est conçu comme mouvement international et internationaliste. "Les prolétaires n'ont pas de patrie", "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous". Ce sont là deux idées maîtresses du Manifeste du Parti communiste de 1848. Le prolétariat est une classe internationale dont la tâche historique de renversement du capitalisme et d'instauration de nouveaux rapports de production libérés de l'exploitation ne peut se concevoir qu'à l'échelle internationale.C’est en nous basant sur cette démarche que nous avons analysé, dans notre presse, les expériences des combats de classe dans différentes parties du monde, et que nous pensons important de faire connaître ceux qui se sont déroulés en Argentine.

Meurtre d'un jeune ouvrier en Argentine (courrier de lecteur)

Nous avons reçu sur notre site en espagnol, en provenance de camarades de différents endroits, des informations sur le meurtre d’un jeune ouvrier qui participait à la lutte des chemins de fer, meurtre perpétré par une bande armée appartenant aux syndicats, de mèche avec le gouvernement de Cristina Kirchner.

Guerre des malouines : manoeuvres militaires, manoeuvres idéologiques, un piège pour le prolétariat

La guerre des îles Malouines vient alimenter une propagande intensive de la bourgeoisie. Le spectre d'une 3ème guerre mondiale vient hanter la conscience des prolétaires. Pourtant, la préoccu­pation essentielle de la bourgeoisie, ce n'est pas la  guerre, c'est la perspective des affrontements de classe dans les centres du capitalisme

Correspondance internationale : Emancipacion Obrera, Militancia Clasista Revolucionaria (Argentine, Uruguay)

Nous venons de recevoir d'Argentine une "Proposition Internationale" qui s'adresse aux éléments et aux groupes révolutionnaires. Elle appelle à la discussion et au regroupement des forces révolutionnaires au­jourd'hui faibles et dispersées de par le monde. Cette proposition que nous présentons ici avec notre répon­se est clairement et sans équivoque possible prolétarienne : elle dénonce la démocratie bourgeoise, tout type de frontisme "anti-fasciste" et le nationalisme ; elle défend et affirme la nécessité de l'internatio­nalisme prolétarien face à la guerre impérialiste.

Emeutes sociales : Argentine 2001, France 2005, ... Seule la lutte de classe du prolétariat est porteuse d'avenir

A l'occasion du deuxième anniversaire des émeutes survenues dans la banlieue parisienne, en France en 2005, nous remettons cet article à la une, paru début 2006 dans notre Revue Internationale n° 124.

Vague des grèves en Argentine : le prolétariat s'exprime sur son terrain de classe

Tout ce que raconte le gouvernement du citoyen Kirschner sur la «reprise fantastique» de l'économie argentine après la débâcle de 2001 ce sont des « milongas ». La réalité que subissent les travailleurs et l'immense majorité de la population est de plus en plus angoissante. Quelques chiffres pour l'illustrer: la population avec des revenus au-dessous du seuil de pauvreté, qui était de 5% en 1976 est passé en 2004 à 50% ; 11 millions de personnes n'ont pour vivre que 150 $ par mois, en sachant que le palier de l'indigence est établi à 389$. La famine, limitée précédemment aux provinces du Nord (Tucumán ou Salta, par exemple) (où 80% des enfants souffrent de malnutrition chronique) commence à toucher les zones les plus pauvres de l'épouvantable ceinture de bidonvilles du sud de Buenos Aires.

Argentine : la mystification des "piqueteros" (NCI)

Nous publions ci-dessous des extraits d’un long article des camarades du Núcleo Comunista Internacional d’Argentine consacré à une analyse approfondie du mouvement piquetero, à dénoncer son caractère anti-ouvrier et à combattre les mensonges avec lesquels les groupes gauchistes de tout poil "se sont consacrés à tromper le prolétariat avec de fausses attentes, lui faisant croire que les objectifs et les moyens du mouvement piquetero contribuaient au progrès de sa lutte".

Révoltes populaires en Argentine : seule l'affirmation du prolétariat sur son terrain peut faire reculer la bourgeoisie

Les événements qui se sont déroulés en Argentine de décembre 2001 à février 2002 ont suscité un grand intérêt chez les éléments politisés du monde entier. Des discussions et des réflexions ont eu lieu parmi les ouvriers combatifs sur leur lieu de travail. Certains groupes trotskistes ont parlé de "début de la révolution".

Le Núcleo Comunista Internacional : Un effort de prise de conscience du prolétariat en Argentine

Comme nous l’avons déjà mis en évidence à plusieurs reprises dans notre presse, la période actuelle est celle d’un tournant dans l’évolution des rapports de force entre les classes en faveur du prolétariat après tout une période de recul dans la combativité et la conscience de ce dernier résultant des immenses campagnes idéologiques qui avaient accompagné l’effondrement des régimes soi-disant "socialistes" à la fin des années 80. Une des manifestations de ce tournant est "le développement, au sein de la classe, d’une réflexion en profondeur, bien que grandement souterraine aujourd’hui, dont une manifestation qui ne se dément pas est l’apparition de tout une série d’éléments et de groupes, souvent jeunes, qui se tournent vers les positions de la Gauche communiste".

Réunion publique à Buenos Aires : Où en est la lutte de classe

Le vendredi 5 novembre 2004, grâce au soutien des militants du NCI d'Argentine, le CCI a tenu une réunion publique à Florencio Varela, banlieue de Buenos Aires. Le thème portait sur l’évolution de la lutte de classe au niveau mondial. Comme lors de la réunion publique précédente du mois d'août, l’introduction a voulu être limitée dans le temps afin de permettre au débat de se développer le plus possible.

Argentine : face au marasme économique, quelle riposte de la classe ouvrière ?

Dans les numéros précédents de RI, nous avons fait une analyse du processus qui a amené à la banqueroute totale de l'Argentine: une dette qui représente aujourd'hui plus de la moitié du PNB. Un chômage qui atteint aujourd'hui la moitié de la population active. Un pays qui, en dix ans, est passé de l'hyper-inflation à l'hyper-endettement. Après trois ans de récession, après le plan de "sauvetage" de mars 2000, le FMI refuse en novembre de débloquer les milliards de dollars promis. Sans la moindre liquidité pour payer le service d'une dette gigantesque, le gouvernement impose le "corralito " : les gens ne pourront sortir que 1000 pesos (dollars) au maximum par mois. Epargne bloquée et salaires kidnappés par l'Etat lui-même. Après trois ans de récession, trois ans d'augmentation galopante du chômage, de la pauvreté, de la précarité, après les baisses de salaires et des pensions du mois de mars, maintenant le peu que les gens possèdent à la banque se retrouve confisqué par l'Etat. Partout, économistes, scribouillards de toutes sortes, se mettent à proposer des solutions, à faire des analyses sur la "mauvaise étoile" des Argentins, dans une espèce de mauvais tango sur un disque rayé. En fait, la "solution" de la bourgeoisie est toujours la même : faire payer les prolétaires, exploiter encore plus, saigner à blanc et, ce faisant, transformer certaines parties du monde en terrains vagues habités par des clochards. Où que ce soit dans le monde (les tigres et autres dragons du Sud-est asiatique, en Russie ou au Mexique), à chaque fois, à chaque "nouveau plan", c'est toujours les mêmes qui trinquent.
L'Argentine n'est pas une exception, elle n'est même plus le signe avant-coureur, mais l'image à peine déformée de ce qui attend, à plus ou moins longue échéance, de plus en plus larges parties du monde.
Dans le cas de l'Argentine, le FMI est en train de mettre la pression pour éviter la contamination aux pays voisins et même à l'Europe. Le FMI sait très bien que de nouveaux crédits n'auraient engendré que de nouvelles dettes dans une fuite en avant sans fin, suicidaire, et qui auraient contaminé à coup sûr les pays voisins et l'Europe.
Ainsi, la seule façon de procéder a été, comme toujours, la même : écraser encore plus les salariés et les classes non-exploiteuses. Au passage, le FMI, en tant que représentant de la bourgeoisie occidentale, a mis au pied du mur sa consœur argentine, bourgeoisie particulièrement corrompue et arrogante. Si, au mois de mars 2001, c'étaient trois ministres des finances qui se sont succédés en 10 jours, maintenant, en 15 jours, ce sont… 5 présidents qui sont passés les uns après les autres ! On a eu droit à toutes les nuances du péronisme, depuis l'histrion populiste de service qui a promis "l'immédiate cessation de payement de la dette" et "de suite, un million d'emplois" (Rodríguez Sáa), jusqu'au populiste bon teint Duhalde qui, lui, a été le candidat péroniste contre De La Rúa, et qui se permet maintenant de critiquer "tous ces stupides et corrompus qui nous ont mis dans un tel état", faisant référence, entre autres, à son coreligionnaire Menem.

Argentine : Une manifestation de la faillite du capitalisme

C'est au moment où nous mettions sous presse notre journal que l'Argentine est venue au devant de la scène mondiale avec une aggravation spectaculaire de sa crise économique, sociale et politique. Cet article n'est donc qu'une première prise de position "à chaud".
 

Une économie en banqueroute totale : une récession persistante depuis 3 ans, un chômage de près de 20% (atteignant 40% dans de nombreuses provinces), 150 milliards de dollars de dette extérieure ce qui oblige de consacrer les trois quarts des exportations à rembourser les intérêts de celle-ci.
Une situation sociale et politique chaotique : malgré l'état de siège des manifestations massives quotidiennes qui tournent à l'émeute aux quatre coins du pays aux cris de "Nous voulons manger !", plus de 20 morts et une centaine de blessés en quelques jours, des pillages systématiques de magasins, un appareil politique qui disparaît dans les airs à l'image de l'ex-président De la Rua, obligé de quitter son palais en hélicoptère, après que la démission du ministre de l'économie, puis du gouvernement, n'aient pu calmer la situation.

S'abonner à RSS - Argentine