Belgique

Instabilité politique en Belgique et COVID-19: Les prolétaires ne doivent pas payer pour le pourrissement croissant du système

Près d'un an après les élections du 26 mai 2019, les partis politiques continuent de se chamailler à propos de la formation d'une coalition gouvernementale et laissent la gestion des problèmes à un gouvernement « d’affaires courantes ». Entre-temps, le budget et les finances publiques dérapent et la pandémie de Covid-19 sévit. Quelle est la cause de cette dérive politique et quelles en sont les implications pour la gestion de la crise sanitaire et de la catastrophe économique qui l’accompagne ?

Ecolo/Groen et Vlaams Belang, les vainqueurs des élections: Les illusions dangereuses de l'idéologie verte et du populisme

Les élections du 26 mai ont eu lieu depuis un certain temps déjà mais le résultat continue à alimenter les discussions politiques. La distribution des cartes politiques en vue de la formation des gouvernements fédéral et régionaux révèle une situation compliquée pour la bourgeoisie mais la campagne électorale et les résultats lui fournissent aussi matière à déclencher des campagnes mystificatrices intenses dans la période à venir.

LA BELGIQUE SUBIT DE PLEIN FOUET LA TORNADE ÉCONOMIQUE: Les travailleurs doivent refuser de payer pour la crise du capitalisme

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Qu'il soit belge, flamand, wallon ou bruxellois Derrière la solidarité avec le système, l'explosion de la misère

S'il faut en croire la bourgeoisie, ça va bien, ça va même mieux: les 200.000 emplois promis par Verhosftadt auraient été créés, le chômage aurait baissé, et même dans une telle mesure que les médias l'ont étalé pendant des semaines dans de nombreux articles allant jusqu'à titrer en première page que "presque

Gouvernement fédéral: Les problèmes de la bourgeoisie ne sont pas ceux des travailleurs

Dès le soir des élections, sur la base des résultats électoraux, la bourgeoisie belge concluait que la formule de direction de l'Etat qui s'imposait était ‘l'orange bleue', une coalition des sociaux-chrétiens et des libéraux.

L'avenir n'est pas dans le bulletin de vote mais dans la lutte de classe

Le refus de participer au cirque électoral ne s'impose pas de manière évidente au prolétariat du fait que cette mystification est étroitement liée à ce qui constitue le cœur de l'idéologie de la classe dominante, la démocratie. Toute la vie sociale dans le capitalisme est organisée par la bourgeoisie autour du mythe de l'Etat "démocratique". Ce mythe est fondé sur l'idée mensongère suivant laquelle tous les citoyens sont "égaux" et "libres" de "choisir", par le vote, leurs représentants politiques et le parlement est présenté comme le reflet de la "volonté populaire".

Elections fédérales: Quelle que soit la couleur du gouvernement, mêmes attaques contre la classe ouvrière

 

Depuis quelques semaines, les médias ont donné le coup d'envoi de la campagne électorale car le 10 juin, nous martèlent-ils, "le citoyen pourra, comme tous les quatre ans, participer à la définition de la politique du pays et élire ses représentants démocratiques". Et ils nous présentent les enjeux de ces élections: Verhofstadt et sa coalition ‘éthico-progressiste' garderont-ils la majorité ou les sociaux-chrétiens et leur ‘réveil moral' imposeront-ils une nouvelle majorité ?

"Politique-fiction" sur la fin de la Belgique

Le soir du 14 décembre, la RTBF annonçait la fin de la Belgique, le parlement flamand ayant voté l'indépendance. Ce n'est qu'au bout d'une demi-heure que la RTBF consentit à prévenir les téléspectateurs en plaçant en sous-titre: "ceci est peut-être une fiction". Les réactions outrées des principaux dirigeants politiques relèvent de la plus haute comédie. Qui peut croire que ces gens-là n'étaient pas au courant du contenu de cette "politique-fiction" en chantier depuis deux ans, dont le thème central, l'éclatement de la Belgique, n'en est plus au coup d'essai sur les ondes nationales?

Un nouveau parti à la gauche du PS: Un renforcement du combat pour une alternative à la barbarie capitaliste?

Depuis quelque temps, non seulement dans les milieux d"extrême-gauche (des partis trotskistes aux staliniens du PTB), mais même dans les médias bourgeois, apparaissent des plaidoyers sur la nécessité d’un "parti populaire à la gauche du PS ou des écolos". Dans cette logique, diverses initiatives ont été lancées pour amorcer une dynamique menant au surgissement d’un tel parti.

La social-démocratie au 19e siècle et la fondation du POB (IV) Le social-chauvinisme et la trahison de l’internationalisme

Ayant épuisé sa mission historique, le système capitaliste a rendu possible et nécessaire l’avènement d’un autre mode de production, la société communiste. A partir de là, la tâche de l’heure pour le prolétariat est de lutter pour le renversement du capitalisme, seule issue réaliste des luttes pour ses intérêts immédiats. L’entrée en décadence du mode de production capitaliste met violemment le prolétariat et ses organisations devant le choix "guerre ou révolution".

La social-démocratie au 19e siècle et la fondation du POB (I) Le lent et difficile combat pour la construction des organisatio

Notre contribution sur le développement de la social-démocratie en Belgique au 19e siècle veut mettre en relief, au delà de sa trahison et de son passage dans le camp de la bourgeoisie au début du 20e siècle, l’apport fondamental de la Social-démocratie au combat prolétarien.

Le prolétariat face à l'état belge (3): Une bourgeoisie experte en mystifications, malgré ses tensions internes

A travers une exploitation féroce du prolétariat, la bourgeoisie belge a cependant réalisé une expansion économique et impérialiste impressionnante à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, qui a fait de la Belgique un des capitalismes les plus développés et puissants. Toutefois, la bourgeoisie ne sut pas profiter de la période d’expansion du capitalisme pour effacer les contradictions économiques, politiques et linguistiques qui découlaient de la création artificielle de son Etat.

Le prolétariat face à l'Etat belge (2): La Belgique, "Etat-modèle" pour l'exploitation et le massacre des ouvriers

Dans Internationalisme n° 319, nous avons montré comment l’Etat et la nation belge qui surgissent en 1830 apparaissent comme une création contre-révolutionnaire et artificielle, mise en place par les grandes puissances de l’époque, comme un cadre étriqué et non progressif, défavorable pour l’industrialisation et l’instauration de rapports sociaux modernes. Cette origine allait peser sur le développement ultérieur de la Belgique au cours du 19e et du début du 20e siècle, malgré la croissance économique qu’elle a connu dans le cadre de l’expansion internationale du capitalisme.

Le prolétariat face à l'Etat belge (1): La Belgique, un avorton des grandes puissances

La bourgeoisie fête en grande pompe les 175 ans d’ «indépendance» de la Belgique. Pour elle, le rappel des  grands moments de «notre histoire nationale» est une occasion de raviver quelque peu le «sentiment national», indispensable pour promouvoir la «solidarité dans les sacrifices» et la mobilisation pour la défense de l’économie nationale. Pour le prolétariat, il n’y a aucune raison de fêter cet anniversaire. Dès sa création, l’Etat belge apparaît comme une arme contre la lutte prolétarienne et tout au long de ses 175 ans, il confirme, souvent de façon sanglante, ses caractéristiques initiales. D’où l’importance pour la classe ouvrière d’analyser les conditions de création de l’Etat belge en 1830 et les spécificités qui en découlèrent car celles-ci pèsent encore sur la lutte de classe aujourd’hui. Ce sera le but de la série de quatre articles que nous y consacrons (1).

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