Décomposition

Le prolétariat occidental affaibli par le "vent d’Est"

Pour la bourgeoisie "démocratique" des pays occidentaux, c’est dans une sorte d’apothéose que ce sont terminées les années 80. Tous ses médias aux ordres, la presse, la TV, n’ont eu de mots assez enthousiastes pour chanter le triomphe de la "démocratie" et de la "liberté" dans les pays de l’Est, et surtout pour célébrer la "mort du communisme", pour proclamer que le capitalisme est le seul type de société viable. C’est bien sûr la classe ouvrière que vise tout ce battage incessant.

Le prolétariat mondial face à l’effondrement du bloc de l'Est et à la faillite du stalinisme

L'année 1989 s'est terminée avec des événements d'une portée historique considérable sur la scène internationale. C'est tout un pan du monde capitaliste, celui dominé par le bloc impérialiste russe qui, en quelques mois, s'est décomposé, signant la faillite irrémédiable d'un système qui, pendant près d'un demi-siècle, s'est imposé et s'est maintenu par la terreur, la barbarie la plus sanguinaire qu'ait connue l'humanité.

Terreur, terrorisme et violence de classe

Cet article a été publié en 1978 dans une situation marquée par des attentats commis par des groupes gauchistes (Brigades rouges en Italie, Fraction armée rouge en Allemagne) contre des personnages emblématiques de la classe dominante. Il s'agissait pour nous à l'époque de démontrer clairement la distinction entre la violence étatique de la bourgeoisie, celle du désespoir petit-bourgeois, et celle révolutionnaire de la classe ouvrière. Dans un tout autre contexte aujourd'hui, l'article reste d'actualité dans sa réflexion sur les sources de la violence au sein de la société capitaliste.

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