Communisme

Problèmes actuels du mouvement ouvrier international (V)

On connaît la vieille et éternelle discussion sur la fin et les moyens. On a pas mal abusé de cette soi-disant opposition. Toute une littérature ennuyeusement moralisante -où les écrivains bien-pensants à la Koestler étalent leur vertu offensée- s'emploie à embrouiller encore davantage les données de ce problème. En réalité, il n'y a pas et il n'y a jamais eu d'opposition de nature entre fin et moyens. Les moyens ne sont et ne peuvent être que des moments, des étapes d'une fin, tout comme une fin détermine, comporte et implique des moyens appropriés.

Les années 1950 et 60: Damen, Bordiga et la passion du communisme

Les années 1950 et le début des années 60 constituèrent donc une autre période sombre pour le mouvement communiste qui faisait face à un véritable prolongement de la profonde contre-révolution qui s'était abattue sur la classe ouvrière dans les années 1930 et 40, mais cette fois dominée par l'image d'un capitalisme triomphant qui semblait avoir surmonté - peut-être définitivement - la crise catastrophique des années 1930.

Marx et l'épanouissement de l'homme dans le communisme

(Le communisme, véritable commencement de la société humaine)

Dans Les Manuscrits économiques et philosophiques, après avoir exa­miné les diverses facettes de l’aliénation humaine, Marx s’est attaché à critiquer les conceptions du communisme, ru­dimentaires et inadéquates, qui prédominaient dans le mouvement prolétarien de son époque. Marx a rejeté les conceptions héritées de Babeuf que les adeptes de Blanqui ont continué à défendre, car elles ten­daient à présenter le communisme comme un nivellement général par le bas, une négation de la culture dans laquelle “la condition de tra­vailleur n’est pas abolie, elle est étendue à tous les hommes.”

Perspective du communisme (II) : pourquoi le communisme est nécessaire et possible

Dans cette deuxième partie, nous allons examiner les conceptions de ceux qui pensent que la société communiste est impossible à réaliser comme l'illustrerait le déchaînement de l'égoïsme, de la soif de pouvoir et le "chacun pour soi", véritables manifestations d'une prétendue "nature humaine".

Le communisme (VI) : les problèmes de la période de transition (Bilan n° 34, 1936, les stigmates de l'économie prolétarienne)

L'article publié ci-dessous, paru dans Bilan n°34 (août - septembre 1934), se présente comme une polémique avec un autre courant internationaliste de l'époque, le GIK des Pays-Bas, dont le document "Principes fondamentaux de la production et de la distribution communistes" avait été publié dans les années 1930 et résumé en français dans Bilan par Hennaut, du groupe belge la Ligue des Communistes internationalistes.

Le communisme (III) : Les années 1930: le débat sur la période de transition

Aujourd'hui, nous nous centrons principalement sur la façon dont les révolutionnaires ont discuté, au plus profond de la contre-révolution, les problèmes de la période de transition, et notre point de départ est une nouvelle fois la Fraction italienne.

Contributions sur la période de transition

Les textes que nous publions ci-après sont des contributions à la discussion sur la Période de Transition, question toujours ouverte dans le mouvement ouvrier et sur laquelle les révolutionnaires doivent se pencher sans pour autant faire des "recettes pour les marmites de l 'avenir", simplifier une question aussi complexe ou encore définir des frontières de classe là où l'expérience de la classe elle-même n'a pas tranché par sa pratique.

Résolution sur l'Etat de la période de transition

L'existence, dans la période de transition, d'une division de la société en classe, aux intérêts antagoniques fait surgir au sein de celle-ci un Etat. Un tel  Etat devra avoir pour tâche de garantir les acquis de la société transitoire,  d'une part contre toute tentative intérieure et extérieure de restauration du pouvoir des anciennes classes exploiteuses et, d'autre part pour maintenir la cohésion contre le danger de déchirement résultant des oppositions entre les différentes classes non exploiteuses qui  subsistent en son sein.

Le communisme signifie l'élimination de la loi de la valeur et du cadre de l'entreprise

Si la loi de la valeur reste "en vigueur complètement", comme tu l’affirmes, alors le prolétariat restera une classe exploitée. Pour que l’exploitation cesse durant la période de transition, il ne suffit pas que la bourgeoisie ait été expropriée. Il faut encore que les moyens de production cessent d’exister en tant que capital.

Le communisme n’est pas un bel idéal, il est à l'ordre du jour de l'histoire [résumé du volume II]

Dans cette seconde partie du résumé, nous verrons comment les révolutionnaires ont combattu pour comprendre le recul et la défaite de la vague révolutionnaire, tout en montrant en quoi ils ont ainsi dégagé des leçons inestimables pour les révolutions futures.

Le communisme n'est pas un bel idéal, il est à l'ordre du jour de l'histoire (résumé du volume II)

Le deuxième volume de notre série d'articles est centré sur les précisions qu'ont apportées à ce programme que les expériences pratiques et les réflexions théoriques du mouvement prolétarien pendant la vague révolutionnaire qui a secoué le monde capitaliste en 1917 et au cours des années suivantes. Nous en présentons le résumé en deux parties : la première, dans ce numéro, porte sur la phase héroïque de la vague révolutionnaire, au moment où la perspective d'une révolution mondiale était tout à fait réelle et où le programme communiste semblait tout à fait concret.

Le communisme n’est pas un bel idéal, mais une nécessité matérielle [résumé du volume I]

Dans la Revue internationale n°123, nous annoncions le début du troisième volume de la série sur le communisme. Etant donné que cette série a commencé il y a presque 15 ans, nous pensons qu'il vaut la peine de nous remémorer le contenu des deux premiers volumes. Nous espérons que ce résumé encouragera les lecteurs à retourner aux premiers articles que nous nous apprêtons à publier sous forme de livre et à mettre en ligne.

Il y a 100 ans, la révolution de 1905 en Russie (III) - Le surgissement des soviets ouvre une nouvelle période historique ...

Nous publions ci-dessous la suite de l'article paru dans le numéro précédent de notre Revue internationale. Dans cette première partie, nous avions mis en évidence le changement de période dans la vie du capitalisme ayant constitué la toile de fond au déroulement des événements de 1905 en Russie, le passage de son ascendance à sa décadence. Nous avons également insisté sur les conditions favorables à la radicalisation de la lutte prévalant alors en Russie : l'existence d'une classe ouvrière moderne et concentrée, dotée d'un haut niveau de conscience face aux attaques capitalistes aggravées par les conséquences désastreuses de la guerre russo-japonaise. C'est directement à l'Etat qu'est amenée à se confronter la classe ouvrière pour la défense de ses conditions d'existence et c'est dans les soviets qu'elle s'organise pour assumer cette nouvelle phase historique de sa lutte. La première partie de l'article décrivait comment se sont formés les premiers conseils ouvriers et à quels besoins ils ont correspondu. La seconde partie analyse plus en détail comment se sont constitués les soviets, leur lien avec le mouvement d'ensemble de la classe ouvrière, de même que leurs relations avec les syndicats. En fait, ces derniers, qui ne correspondent déjà plus à la forme d'organisation dont la classe ouvrière a besoin dans la nouvelle période de la vie du capitalisme qui s'ouvre, n'ont pu jouer un rôle positif que parce qu'ils étaient entraînés par la dynamique du mouvement, dans le sillage des soviets et sous leur autorité.

Le seul avenir, c'est le communisme

Dans ce n°123 de la Revue, nous examinerons en détail un texte fondamental du jeune Marx : la lettre à Arnold Ruge de septembre 1843, un texte souvent cité mais rarement analysé en profondeur. Il y a plus d'une raison pour revenir sur la lettre à Ruge. Pour Marx comme pour la vision marxiste, il ne s’agit pas de simplement lutter pour une nouvelle forme d’économie qui remplacerait le capitalisme lorsque celui-ci atteint ses limites historiques. Il ne s’agit pas non plus de militer pour la simple émancipation de la classe ouvrière. Comme l’a dit Engels plus tard, il s’agit pour l’ensemble de l’espèce humaine de "passer du règne de la nécessité au règne de la liberté", de libérer la totalité des potentialités que l’homme porte en lui-même et qui se sont trouvées contenues, bridées, voire opprimées depuis la préhistoire d’abord du fait du faible développement des forces productives et de la civilisation ensuite de par l'existence de la société de classes.

Il y a 100 ans, la révolution de 1905 en Russie (II)

La révolution de 1905 s’est produite alors que le capitalisme commençait à entrer dans sa période de déclin. La classe ouvrière s’est trouvé dès lors confrontée à la nécessité non pas d’une lutte pour des réformes au sein du capitalisme mais d’une lutte contre le capitalisme en vue de son renversement dans laquelle, plus que des concessions au plan économique, c’était la question du pouvoir qui était centrale. Le prolétariat a répondu à ce défi en créant les armes de son combat politique : la grève de masse et les soviets.

Perspective du communisme (IV) : Comment le prolétariat s'organise pour renverser le capitalisme

Dans le présent article, nous poursuivons cet examen de la perspective du communisme en nous penchant sur un certain nombre d'aspects de la révolution communiste : le mode d'organisation de la classe révolutionnaire et l'orientation des mesures qu'elle est appelée à prendre.

Perspective du communisme (III) : Pourquoi la classe ouvrière est la seule classe révolutionnaire

Cette troisième partie, que nous publions ci-dessous, se donne pour objectif de mettre en évidence que le prolétariat est la seule classe de la société capable de détruire le capitalisme et d'édifier le communisme à l'échelle mondiale.

La perspective du communisme : pourquoi la classe ouvrière est la classe révolutionnaire

Dans les discussions menées par les différentes sections du CCI lors des réunions publiques, des permanences ou des ventes de la presse, nos interlocuteurs tombent en général assez vite d'accord avec notre appréciation de la situation mondiale et reconnaissent que le capitalisme entraîne l'humanité vers l'abîme. Mais quand il s'agit de comprendre que la classe ouvrière est la seule force capable de sortir l'humanité de cette impasse par un soulèvement révolutionnaire, de gros doutes apparaissent rapidement.

Période de transition – Projet de résolution

La plate-forme du CCI énonce les acquis essentiels du mouvement ouvrier sur les conditions et le contenu de la révolution communiste. Ces acquis peuvent être résumés ainsi :

a) Toutes les sociétés jusqu'à aujourd'hui ont été fondées sur l'insuffisance du développement des forces productives par rapport aux besoins des hommes. De ce fait, à l'exception du communisme primitif, elles ont toutes été divisées en classes sociales aux intérêts antagoniques. Cette division a provoqué l'apparition d'un organe, l'Etat, dont la fonction spécifique a été d'empêcher que ces antagonismes ne conduisent à un déchirement et à une destruction de la société elle-même.

Anarchisme et communisme

Aujourd'hui, l'anarchisme a le vent en poupe. Que ce soit sous la forme de l'apparition et du renforcement de l'anarcho-syndicalisme ou bien du surgissement de nombreux petits groupes se réclamant des conceptions libertaires, les idées anarchistes commencent à avoir pignon sur rue dans plusieurs pays (et à faire l'objet d'une attention croissante de la part des médias capitalistes).

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